La Caméra Espion 11
Mon verre est vide. Elle se lève et va chercher la bouteille de vieux cognac et nous sert tous les deux. Ses yeux brillent et je ne sais pas si cest lalcool ou le souvenir de cette soirée qui en est la cause.
Quand elle se rassoit à mes côtés, jai sorti ma bite qui est toute dressée. Elle sourit en la voyant. Elle pose nos deux verres et lentement elle se libère de sa robe, de ses sous-vêtements et vient me rejoindre. Son corps chaud comme de la braise contre le mien est dune douceur exquise.
Un verre dans une main, je me branle de lautre.
- Branle-toi aussi lui dis-je.
Elle est surprise. Je sais quelle est excitée par le souvenir de cette nuit et même de me raconter. Je sais aussi quelle éprouve toujours de la honte dêtre regardée quand elle se masturbe, car ce doit rester un acte solitaire. Cette solitude offre la liberté dimaginer lexpression de fantasmes les plus fous. Pour la femme comme pour l homme. Elle finit dun coup sec son verre de cognac, pour se donner du courage, sassoit confortablement à mes côtés sur le divan. Elle sétend, une main caresse un sein, lautre se glisse entre ses cuisses, un doigt replié titille son bouton damour. Je la regarde, impudique, elle a fermé les yeux, son bassin ondule au rythme des mouvements de ses doigts.
- Continue à me raconter maintenant. Je veux te voir jouir, baisée en pensée par ces salauds.
Quelques secondes après elle repend son récit.
« Les deux types ont commencé par me scruter avec un sourire qui en disait long sur leurs intentions. Le premier à parler sest adressé à Philippe sur un ton narquois.
- Tu crois quelle va accepter de nous faire un strip-tease ? Jai envie de la voir se foutre à poil lentement avec des gestes de pute.
- Vous navez quà lui demander vous-même répondit Philippe. Elle est entièrement à disposition de vos fantasmes.
Je voyais bien que Philippe cherchait à mhumilie, cela faisait partie de son jeu pour se venger de nous.
Jai alors commencé par enlever ma veste. Doucement, en dégageant un à un mes bras. Jai tourné sur moi-même pour fait valoir la bête. Philippe était assis sur le lit, les deux autres sur des chaises. Cest alors que jai constaté quun des deux gars avait son portable à la main et quil filmait mon effeuillage. Je nai rien dit, me foutant de ce que cela pouvait entraîner par la suite. Jai ensuite enlevé ma jupe. Je trouvais que nue à partir de la taille devait être très excitant pour eux. Et je me suis mise à danser sur une musique imaginée. Jaimais être là, je savais quils allaient me baiser et cela mencourageait. Un des deux types avait ouvert sa braguette et exhibait une bite dune belle taille. Il bandait droit. Je narrivais pas à détacher mes yeux de cette queue qui se dressait grâce à moi. Pour moi ! Je me suis faite encore plus salope. Malgré moi, je souriais, jaimais cette situation ! Tout en gardant mes chaussures, jai fait lentement passer mon teeshirt au dessus de la tête et jai poursuivi ma danse entièrement nue. Le type qui filmait a aussi sorti sa bite avant de me dire :
- Approche salope, vient me sucer. »
Elle marque une pause dans son récit et dans sa masturbation, mais je vois que son excitation a cru dun degré. Elle halète et les mots ont du mal a sortir de sa bouche. Puis, lentement elle semble reprendre ses esprits. Se rend-elle compte quelle dépasse à nouveau mon niveau dencaissement ? Ou tout simplement veut-elle goûter ce moment et repousser le moment de jouir ? Elle demeure comme absente, les yeux fermés, Après une profonde inspiration, elle poursuit son récit et les mouvements de sa main ne laissent aucun doute quelle a repris sa masturbation.
« Sans attendre je me suis mise à genoux devant lui. Je lui ai saisi son sexe dans une main, de lautre, jai délicatement tiré sur le prépuce pour décalotter le gland. Quant il est apparu, jai commencé par lui donner de petits coups de langue. Très vite, il sest échappé du méat le liquide séminal. Il sentait fort avec un goût plutôt salé. Le gland découvert, jai vu que ce type nétait pas un adepte des soins intimes. Un peu écurée, je lai quand même gobé entièrement. Jai creusé mes joues pour bien pomper le liquide qui sortait déjà abondant de ce gland. Jétais là, à vouloir le traire pour récolter sa liqueur.
Cest alors que le second sest manifesté. Jai vu quil passait son téléphone à Philippe qui tout de suite comprit quil devait continuer le film. Dabord il sest penché vers moi pour me peloter les seins. Puis il ma prise aux cheveux pour marracher de la bite de son copain et minviter à le sucer à son tour. Sa queue était plus petite, pas plus propre, mais il avait des couilles énormes. Je les ai prises en main pour les faire ballotter. Cela a dû lui plaire car aussitôt je lai entendu gémir de plaisir. A son tour je le pompais littéralement pour faire jaillir sa semence. Mais je ne voulait pas les faire jouir trop vite : je les voulais en moi tous les deux. Je voulais quils me prennent, me fassent jouir, jen devenais fiévreuse. Jentendais Philippe qui ricanait derrière moi. Il était le mac, le propriétaire et moi en cet instant je ne voulais rien dautre que lui appartenir ».
Elle se tourne vers moi pour me sonder. Elle voit bien que je suis cassé et que ces derniers mots ne peuvent que machever. Je suis au bord, en même temps, de léjaculation. Je ne peux réprimer ce sentiment qui mexcite de la savoir abandonnée aux plaisirs de ces salauds. Elle sait depuis longtemps que nous sommes complices dans cette débauche. De sa jouissance, je tire la mienne, égoïstement ou à lunisson.
Une fois mes esprits retrouvés, je linterroge.
- Alors, tu as eu ce que tu voulais ? Ils tont baisée tous les deux ? En même temps ?
- Oui, en même temps.
- Enculée ?
- Oui.
- Ils ont joui en toi ? Ils tont marquée de leur semence pour signer ta soumission ?
-
- Dis-moi. Ton silence est révélateur. Ils tont peut-être engrossée ?
- Non, mes règles sont venues.
- Mais tu as pris le risque, non ? Et jimagine que Philippe a dû les encourager à te remplir le vagin plutôt que des préservatifs. Non ?
Elle met un certain temps à me répondre. Visiblement elle sest ressaisie, son excitation est retombée.
- Philippe les excitait.
- Il filmait toujours ?
- Je crois oui.
- Tu as joui au moins ? Plus quavec moi ?
Cétait là la question cruciale. Jusquoù allait aller sa franchise ? Son honnêteté à respecter de ne rien me cacher.
- Ce nest pas pareil. Là cétait le sexe pour le sexe. Je nai aucun sentiment pour eux.
- Même pour Philippe ?
- Mais bien sûr et tu le sais bien. Je jouis toujours très fort avec toi, car se mêlent sexe et sentiments. Je taime et cela participe à ma jouissance. Avec eux cest ma soumission qui me rend folle. Je ne peux résister et aussitôt jai envie dêtre baisée. Cest plus fort que moi. Mais je te promets dessayer désormais de résister. Aide-moi.
- Je ne sais pas. Je ne sais plus. Cette promesse tu me las déjà faite et tu las trahie. Après cette soirée, tu las revu ?
- Non, je te le jure.
Je dois reconnaître que jy ai cru sur le moment.
- Nous irons dîner chez Annie et Jacques. Je veux que tu lallumes devant moi. Quil comprenne que je ne suis pas dupe de ton manège. Nous devons lui faire sentir que nous le dragons tous les deux. Je jouerai le rôle du cocu soumis et toi de lépouse dominatrice. Je veux quil en vienne à utiliser son pouvoir sur toi pour imaginer mhumilier et assouvir sa vengeance davoir été ridiculisé au moment de lépisode avec Jacques, quand jai filmé vos débauches lubriques. Fait moi confiance nous tirerons tous les deux du plaisir.
Mais cette fois sous mon emprise. Et cela, je me gardais bien de le lui dire !
(à suivre, toujours si vous le voulez)
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