Quatrième Rencontre Échangiste : Le Loft

Ce qui est bien quand on commence à rencontrer des couples c’est dans le milieu échangiste c’est qu’on fait partie de la « chair fraiche » que les habitués, un peu blasés peut-être, ont envie de rencontrer. Deux semaines après notre troisième expérience nous avions ainsi été invités à une soirée « hommes et femmes des cavernes » par l’ami d’un ami d’un ami d’un autre ami. En fait on ne savait pas trop comment ça s’était goupillé mais nous étions en bas d’un immeuble assez sinistre, qui avait été industriel, dans le XIXème arrondissement de Paris, nos peaux de bête et autres ustensiles cro-magonesques dans un grand sac. Un peu inquiets mais vite rassurés de monter les escaliers aux côtés d’autres couples visiblement habitués de lieux.
Notre hôte nous ouvrit avec dans les yeux toute la concupiscence du monde pour la lourde poitrine de Caroline qui pointait déjà, son mètre 80 bien dressé sur ses talons. Il était habillé d’une peau de bête mais surtout tout son loft était recouvert de papiers qui faisaient penser à une immense grotte. Les autres invités étaient aussi peu habillés et nous nous dépêchâmes d’en faire de même. Il ne me restait plus sur le dos qu’un minuscule slip peu de léopard et une massue en plastique qui ne devait guère empêcher les males présents de s’intéresser à Caroline.
Il faut dire qu’elle avait mis le paquet avec un bikini riquiqui qui cachait à peine sa lourde poitrine – ce n’est que quelques semaines plus tard qu’elle décida d’adopter le corset -, un maquillage outrancier et son sourire discret qui disait « prenez moi mais soyez entreprenants ». C’est un chose que j’avais comprise au fil de nos premières rencontres : assez dirigiste en famille, Caroline était assez soumise en soirées. Elle détestait les machos mais adorait les males dominants qui faisaient d’elle un peu ce qu’ils voulaient.
Et les mâles dominants ne manquaient pas ce soir-là, arborant fièrement leur virilité dans des micro-slips léopards que ne pouvaient s’empêcher de lorgner ses dames.

Autre révélation de nos premières soirées : si Caroline avait toujours prétendu que la taille des sexes masculins ne comptait guère, elle jouissait d’autant plus qu’ils étaient imposants. « A condition qu’ils sachent s’en servir, à condition qu’ils sachent s’en servir Sébastien », m’avait-elle avoué au cours de cette semaine, excitée à l’idée de participer à sa première grande soirée.
Au fil de notre visite de l’immense loft nous croisions des regards connus, non ce n’était pas un collègue de bureau mais un acteur, et surtout notre hôte, Marc, qui insista finalement pour nous faire visiter les lieux plus reculés. Dans ce qui devait être sa chambre, sur un immense lit, un couple s’était constitué et six ou sept hommes les regardaient en se masturbant et en s’approchant régulièrement de la belle, maintenant en levrette, pour lui toucher les seins ou se faire sucer. Elle était très belle, très blonde – comme la plupart des femmes dans ces soirées - et l’homme qui l’entreprenait extrêmement endurant. « Ca te plairait d’être à sa place, demanda Marc à Caroline, qui, timide, répondit un petit « oui » pendant qu’il lui fouillait le sexe au point de la faire bientôt gémit. « Eh bien allons-y. » Me regardant d’un air complice il l’a positionna en levrette sur le lit aux côté de l’autre femme, revêtit un préservatif et, ni d’une ni deux, la pénétra pour son plus grand plaisir.
J’hallucinais. Ma Caroline, si sage, se faisait prendre sans préliminaires, entourée d’hommes de tous âges qui commencèrent à la caresser. Déjà un grand male aux allures italiennes lui signifiait l’ordre d’ouvrir la bouche pour le sucer. Ce qu’elle faisait sans protester. Pas très longtemps. Les coups de rein de Marc l’amenèrent vite à un plaisir auquel elle voulait se consacrer entièrement. « J’étais comme dans un rêve, c’était merveilleux », me dit-elle en sortant. Puis Marc l’a laissa, appelant les autres males à la prendre à leur tour. « Elle est à vous, je vous la laisse. Tu es OK Sébastien.
 » Bien sûr que j’étais OK si elle l’était. D’autant qu’elle venait de me sucer superbement. Succédant à Marc le grand Italien qu’elle avait sucé se mis à son tour à la prendre. Elle semblait sur une autre planète. Cinq hommes se succédèrent d’elle à l’autre femme avec laquelle elles s’embrassèrent parfois.
Je regardais l’heure. Nous étions arrivés peu avant minuit et il était plus de deux heures. Pendant au moins une heure elle s’était fait prendre par au moins six ou sept mecs, je ne savais plus trop, certains se ressemblaient, quand nous regagnâmes le salon principal où les invité – une bonne cinquantaine, essentiellement des couples, une dizaine d’hommes seuls – discutaient, pour la plupart nus, les hommes fiers de leur sexe, les femmes de leurs seins, de leurs fesses, aimant s’exhiber. Marc nous attendait d’un air complice. Je le regardais de plus près. Il devait avoir une quarantaine d’années et était un peu enrobé mais très viril, le sourire enjôleur et plaisait beaucoup à Caroline. Il l’a fit asseoir à ses pieds, montrant à ses invités sa « dernière découverte, la belle Caroline, lui demandant de montrer sa poitrine, puis de se retourner pour le sucer devant une quinzaine d’autres invités qui admiraient son cul qu’elle prenait apparemment beaucoup de plaisir à leur montrer. Les six ou sept coupes de champagne qu’elle avait bues ce soir-là y étaient sans doute pour quelque chose.
Me voyant un peu intimidé et peu occupé une belle femme me demanda si nous « étions des habitués.
- Pas du tout.
- Votre femme semble pourtant bien s’intégrer…
- Elle a des dispositions.
- Vous ne devriez pas rester à ne rien faire de votre côté. Vous allez lui en vouloir après. » Elle se rapprocha de moi, effleurant ma main, se rapprochant de mon sexe. « Venez. »
Je laissais Caroline à sa fellation et elle m’entraîna dans une petite pièce où elle se colla vite à moi, faisant vriller sa langue dans mon palais, extrayant mon sexe de mon slip pour une fellation un peu vigoureuse à mon goût.
Elle se retourna, me demandant de la prendre debout, ce en quoi je m’exécutais facilement car nous avions à peu près la même taille avec ses talons. Elle avait de petits seins aux bouts très longs, très tactiles, que je sollicitais pour son plus grand plaisir avant de m’occuper de son clitoris. Quelques minutes plus tard elle jouissait bruyamment et je le rejoins peu après. Elle se retourna, m’embrassa : « C’était très bien merci. Mais tu devrais surveiller Marc. Il a parfois un peu trop d’imagination avec les petites nouvelles comme ta femme. »
J’étais donc un peu inquiet de la retrouver. Elle avait disparu. Où, je ne savais pas. Je me rassurais vite en retrouvant nos affaires au vestiaire. Je tournais en rond dans l’immense loft, inquiet, quand ma partenaire me dit qu’ils « étaient peut-être à l’étage au-dessus ». Un escalier y montait que je pris inquiet et curieux. Tout était noir là-haut sauf une lumière au bout d’un long couloir d’une partie de l’immeuble qui n’avait pas encore été aménagée en appartement. De longs gémissements. C’était Caroline. Elle était assise dans ce que je sus plus tard être un sling. Les jambes largement écartées elle se faisait prendre par un grand black entourée d’une bonne dizaine de spectateurs qui discutaient de se ses prédispositions à être une « salope de première classe » sous l’œil goguenard de Marc qui m’accueillit avec une grande tape dans le dos d’un : « Tu ne devrais pas laisser ta femme seule, elle se dévergonde ». Plus tard j’appris que ce soir-là près d’une quinzaine de mecs l’avaient pénétré, qu’elle en avait sucé au moins autant, et avait pris un « pied d’enfer ».

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