Lectures Érotiques (3). Au Bonheur Des Femmes Infidèles : Récits / Sam Carroll.
RESUME
Trois récits (Anne, Claudine et Valérie) pour raconter en 143 pages le plaisir de certaines femmes à se donner à d'autres hommes en présence ou avec la complicité de leur mari. Appelé parfois «candaulisme» (le mot vient du roi Candaule qui trouvait sa femme tellement belle qu'il ne pouvait résister au plaisir d'en montrer les atouts à d'autres hommes), cette pratique a pour but d'exacerber le plaisir du couple en montrant à l'homme sa femme sous un autre jour et en permettant à cette dernière de connaître d'autres émois sans les affres de la culpabilité.
Un livre terriblement excitant qui interroge sur les principes de fidélité et de possessivité.
BIOGRAPHIE DE SAM CARROLL
Canadienne de 36 ans qui vit à Vancouver. Mariée et mère de deux s, elle pratique le candaulisme (aussi appelé cuckolding en Amérique du Nord et qui peut se traduire par "mari consentant") depuis une dizaine d'années.
En 2010, elle publie "Au bonheur des femmes infidèles". Les histoires qu'elle nous livre sont tirées de son expérience personnelle ou de celle de ses amies candaulistes.
PREMIER RECIT: ANNE OFFERTE AU PATRON DE SON MARI EN PRESENCE DE CELUI-CI
Je commencerai par quelques extraits pour bien sentir l?atmosphère du livre.
« Quand Jean (le mari d'Anne) avait proposé d?inviter Henri (son patron) à dîner avec sa femme, en disant qu?il pensait que ce serait de bonne politique pour son avenir professionnel, j'avais acquiescé tout naturellement, sans aucune arrière-pensée.
- Bonsoir, Henri, et bienvenue chez nous. Lucie n'est pas avec vous ?
- Hélas non, elle ne se sentait pas bien et a préféré ne pas venir. J'espère que cela ne dérangera pas vos plans. Je ne vous ai pas prévenue parce que j'espérais jusqu'à la dernière minute qu'elle m'accompagnerait mais elle a finalement renoncé. Je ne veux cependant pas vous causer de difficulté.
- Mais non, voyons, je le regrette simplement pour elle. J'espère qu'elle se rétablira vite. De toute façon, Jean et moi sommes ravis de vous accueillir chez nous.
- Merci, vous êtes gentille, Anne, et je ferai de mon mieux pour essayer de vous donner autant de plaisir que si nous étions deux.
- Oh ! là, là, c'est toute une responsabilité que vous assumez là, dites donc. En tout cas, ne restez pas au froid, d'autant plus que je me gèle dans ce courant d'air, et venez me donner votre manteau.
- En effet, dit-il en entrant, fermez la porte car ce froid va vous frigorifier, surtout avec la robe légère, mais superbe, que vous portez ce soir.
- Merci de ce compliment, dis-je en fermant la porte ; il est vrai que cette robe, que Jean aime beaucoup, ne m'est pas d'un grand secours dans ce courant d'air.
Il enleva son manteau en peau d'agneau noir rasée et me le tendit. Pendant les quelques pas qui me séparaient de la penderie, je passai rapidement la main à l'intérieur de la peau pour en apprécier toute la douceur et la chaleur, et je sentis aussi son parfum, qui n'était pas désagréable. Tout en accrochant le manteau dans la penderie, je dis :
- Quelle douceur que cette peau d'agneau rasée, c'est presque de la soie.
- Oui, j'aime beaucoup cette peau ; je suis heureux qu'elle vous plaise et, surtout, de voir que vous êtes sensible à sa douceur.
- Ah ! C'est l'une de mes faiblesses, peut-être.
- Mais c'est très bien, cela prouve que vous êtes une femme de goût, et sensuelle aussi. Que demander de plus ?
- Voyons, Henri, essayez-vous déjà de me séduire ?
- Vous savez, Anne, dit-il, je ne serais plus moi-même si je restais impassible devant une femme aussi belle que vous. Permettez-moi, Anne, avant d'aller rejoindre votre mari et vos invités, d'admirer cette robe qui vous va à merveille, et le corps sublime qu'elle dissimule à peine.
J'avais choisi ce soir une robe en mousseline grise très élégante que Jean m'avait offerte et qui m'arrivait bien au-dessus du genou, ce qui allongeait mes jambes déjà longues.
Ce que je n'avais pas prévu, c'est qu'un autre homme voudrait lui aussi admirer ce que je portais et que j'aurais tout de suite envie de le laisser faire.
Je retirai donc ma main de la sienne et, avec un large sourire, je fis rapidement un tour sur moi-même, ce qui fit voleter bien haut ma robe et lui permit évidemment, comme je le souhaitais malgré moi, de voir le haut de mes bas et de mes cuisses, ainsi que les attaches de mon porte-jarretelles. À la fin de cette virevolte, je m'arrêtai devant lui.
- Eh bien, Marilyn Monroe n?aurait pas fait mieux, je crois.
- Absolument, dit-il, et je suis totalement admiratif.
Sur ces paroles, il me prit la main et me tira légèrement vers lui, ce qui me fit me pencher un peu. Et il regarda franchement dans mon décolleté ! Il avait une vue plongeante sur mes seins dont il pouvait apprécier la chair gonflée et voir les pointes déjà tendues. J'étais gênée d'être dans cette position devant lui et voulus immédiatement me relever, mais il résista et me tint fermement penchée vers lui.
- Eh bien, je suis heureuse de vous avoir fait plaisir, Henri ; après tout, c'est bien le rôle d'une bonne hôtesse, n'est-ce-pas ?
- Vous avez raison, et j'aime que vous désiriez me faire plaisir. Me serez-vous aussi dévouée que Jean ?
- Que voulez-vous dire ?
- Qu'il ne me refuse rien, je crois.
- Disons que je ne lui refuse rien à lui? et, sur ce, je crois que nous pouvons monter rejoindre les autres.
Je lui fis signe de monter le premier mais il n'en fit rien :
- Je vous en prie, dit-il, passez devant.
- Si vous y tenez, dis-je en riant.
Et je passai devant lui pour commencer à monter. Je venais juste d'emprunter la première marche quand je sentis sa main sur ma hanche et m?arrêtai.
- Lentement, dit-il d'une voix ferme, je veux jouir pleinement du spectacle.
Je recommençai donc à monter et, en levant très lentement le pied droit pour passer à la marche suivante, je portai les mains sur les bords de ma robe que je relevai lentement sur mes fesses.
Tout cela s'était fait dans un seul mouvement et je passai lentement d'une marche à l'autre. Je devinais le regard d'Henri fixé sur mes fesses et mes jambes, comme si ses yeux me caressaient, ce qui me donnait un plaisir immense, et je lui laissai tout le loisir d?en profiter.
Je réfléchis à ce qui venait de se passer avec Henri. Voici un homme qui ne m'attirait pas particulièrement, même si les incidents des cocktails (précédents) ne m'avaient pas laissée insensible, quelqu'un que j'avais trouvé relativement sans charme ni séduction, et je venais en quelques instants de fondre devant lui, de m'exhiber de manière éhontée sous ses yeux, de lui montrer clairement, sans une seule parole, que je pouvais être à sa disposition, qu'il pourrait m'avoir s'il le voulait ! Or, je m'étais juré d'être fidèle à Jean et de ne plus le tromper ! Certes, il m'était déjà arrivé d?avoir des aventures, mais je savais qu'il était jaloux et que cela lui faisait mal ; nous en avions discuté et je lui avais promis de ne pas recommencer.
Par contre, je savais aussi que Jean aimait savoir que je séduisais ; quand nous avions parlé de mes infidélités, il avait tenu à savoir en détail ce qui s?était passé et il m'avait expliqué que le mal que lui causait mon infidélité était en même temps pour lui la source d'un vif plaisir. Voilà pourquoi il tenait à connaître les détails et, quand je lui disais que c?était moi qui avais fait les premiers pas, par exemple, je savais qu'il éprouvait encore plus de douleur et de jouissance. J'avais pu constater que cela l'excitait beaucoup et le rendait encore plus fougueux ! De fait, l'un de ses fantasmes préférés était précisément de m'imaginer en train de séduire un autre homme et de faire l'amour avec lui, sous ses yeux ».
C'est au cours de cette soirée qu'Henri, sous les yeux de Jean, va ouvertement draguer Anne.
Il commence par la caresser publiquement, en présence de son mari Jean, sans se gêner pour les autres invités :
« J'aimais tellement me laisser caresser de cette manière, inattendue et publique, que je ne m'inquiétais pas de ce que Jean pouvait ressentir. En le regardant, je semblais dire : Regarde mon amour comme je plais à cet homme ; vois comme il aime me toucher ; vois comme j'aime le laisser me peloter »
Jean regarde sa femme se faire tripoter publiquement par son patron et ne dit rien. Anne encourage alors Henri à aller plus loin. Et il parviendra à ses fins, emportant la résistance de la jeune femme et de son époux.
C'est en présence et avec la complicité de Jean qu'Anne va s'offrir totalement à Henri, une fois les autres invités partis.
« Regarde, Jean, regarde ce qu'il me fait, regarde son doigt plonger en moi. Tu vois comme il me traite. Tu ne peux pas savoir comme c'est bon d'être sa salope. »
Alors qu'Henri la fait jouir une première fois en la doigtant, Jean caresse et embrasse les seins de son épouse adultère.
La soirée se poursuit et Anne va de plus en plus loin. Elle suce Henri en présence de Jean, qui ne perd pas une miette du spectacle de la transformation de son épouse en salope.
Henri demande à Jean de baiser Anne pour la préparer à son intention.
« Voyez, Jean, elle mouille comme il faut. Je l'ouvre à votre intention. Allez-y, prenez la franchement, n'hésitez pas, c'est une femelle en chaleur qui n'attend que ça, vous le voyez bien. Baisez-la comme il faut jusqu'à ce que je vous dise d'arrêter. »
« Tu veux qu'il te baise maintenant ?
Oui, je suis totalement femelle, je suis prête à être sa pute »
Impatiente de se faire saillir, interpellée par Henri, Anne avoue : « ça m'excite terriblement de faire ça devant mon mari »
C'est Jean qui va rentrer la queue de l'amant dans la chatte de sa femme. Et pendant qu'Henri la besogne, Anne dit à son mari son plaisir de se faire prendre devant lui.
Et si elle branle son mari pendant que son amant la fait jouir, les paroles d'Anne sont terribles.
Elle appartient désormais à Henri :
« Ah ouiiiii ! Henri, oui, vas-y, jouis, jouis fort, jouis dans moi mon chéri, remplis-moi, engrosse-moi, ohhhh ! »
Parce qu'il a laissé faire, parce qu'il a offert son épouse à son patron, le candaulisme a débouché sur un adultère et Jean semble bien avoir perdu son épouse, tombée amoureuse de son amant.
CLAUDINE OU LE CANDAULISME TROPICAL
Claudine et son mari Jean-Michel sont en vacances sur une ile des Caraïbes. Lors d'un tour de l'ile, ils rencontrent deux jeunes hommes, Miguel et Juan. Une violente pluie tropicale amène le couple à se réfugier avec les deux jeunes gens dans un abri.
Au moment de se sécher, Claudine commence, sans plus prêter attention à son mari et à l'autre garçon, un flirt et des caresses avec Juan. Puis, elle sera la proie des caresses des deux garçons.
Jean-Michel n'intervient pas. La situation l'excite. C'est lui qui enfoncera la queue de Miguel dans la chatte de sa femme, pendant qu'elle suce le deuxième garçon.
« - Ah oui, c'est bon. Donne-la moi bien mon amour, enfonce-moi sa queue, mets la bien dans ma chatte.
- Il va te baiser fort comme tu en as envie, pendant que je regarde. C?est ce que tu veux, n'est-ce pas ?
- Oui, je veux que tu les regardes bien me baiser, que tu les voies prendre ta femme, ta salope. »
Et en effet, Jean-Michel va voir sa belle épouse « jouir comme jamais elle n'avait joui », totalement offerte à ces deux jeunes mâles qui vont se vider, l'un dans sa bouche, l'autre dans sa chatte.
Claudine « tremblait de tout son corps de la jouissance extrême qu'elle ressentait par vagues inexorables au fond de son ventre, obligée de se laisser envahir par leur semence d'hommes, totalement baisée et vaincue par la violence de leur double saillie. »
VALERIE
Ce dernier récit se passe dans un club de vacances du sud du Mexique.
Pendant ce séjour, Valérie va se laisser séduire par un jeune homme, François. Cette fois le mari n'assistera pas aux ébats de son épouse adultère. Mais celle-ci, pour le plus grand plaisir du mari qui découvre les joies du candaulisme, va lui raconter dans les moindres détails comment elle s'est offerte à François.
Ce mari redoutait l'infidélité, mais il avait poussé Valérie à rester seule avec François. Et le récit qu'elle fera de sa soirée le rendra fou d'excitation.
L'aveu de son adultère par Valérie est torride : » J'avais prévu de me faire baiser ce soir et de me faire baiser par lui. Je ne t'avais pas retenu pour pouvoir te tromper et me faire prendre par un autre homme que toi »
En même temps qu?elle raconte dans les moindres détails son adultère, Valérie « s'occupe » de son mari.
« Tu aimes, n?est-ce pas, savoir que c'était lui qui me baisait, qui niquait ta pute de femme, et tu aimes maintenant me remplir mon amour, tu aimes baiser ta pute, je sens que tu aimes beaucoup ça, que ça t?excite beaucoup de passer après lui. »
Valérie s'apprête à jouir à nouveau, cette fois sous les coups de boutoir de son mari, qui la baise violemment pour la « punir ».
« Enfonce-toi au fond de mon con de pute, défonce ma chatte Oui, vas-y, laisse-toi aller, jouis, jouis gicle comme il a giclé en moi, mélange ton jus au sien, c?est ça, ahhhh?ahhhh. Je t'aime mon amour, je taime! »
LE LIVRE ET MOI
La lecture de ce roman, écrit à partir de situations vécues, peut permettre de mieux comprendre ce que je vis aux côtés de Philippe.
Naturellement, le fil conducteur commun entre le livre de Sam Carroll et moi est le candaulisme de ces trois couples. Comme moi, les trois héroïnes de ces nouvelles, Anne, Claudine et Valérie, ont un plaisir accru avec leurs amants du fait de la présence de leur mari candauliste, ou, dans le cas Valérie, en lui racontant ses frasques dans le moindre détail.
J'en ai donné, dans mes récits consacrés au couple candauliste que nous formons Philippe et moi de multiples exemples : oui, mon plaisir est décuplé quand Philippe est près de moi, qu'il m'encourage et, selon les situations, me caresse, m'embrasse. Quelquefois il jouit sur moi, pendant que mon amant m'envoie en l'air.
Même un échange de regards suffit: il ressent le plaisir que je ressens, l'infini amour que j'ai pour lui pour avoir tant insisté, longtemps en vain, pour que nous vivions cela.
Que nul ne se permette de juger ces maris et de leur reprocher leur « vice », alors que c'est de leur part une merveilleuse preuve d'amour que de vouloir que celle qu'ils aiment connaissent un plaisir sans limites. Comme ces trois femmes, c'est à l?homme de ma vie que j'offre le plaisir que je connais grâce à lui. Il a voulu que son épouse soit une salope, alors nous nous faisons un devoir de lui prouver que c'est bien ce que nous sommes, pour notre plus grand plaisir.
Le premier récit, très excitant par ailleurs, laisse cependant un léger malaise, compte tenu de la domination qu'exerce Henri, le patron du mari, sur Jean, puis sur Anne. Cette Nouvelle décrit une forme particulière de candaulisme, celle dite du "cuckold", où le mari consentant est humilié par l?épouse adultère et l'amant.
Je ne jette pas la pierre, car notre couple a connu des périodes cuckold, en particulier lorsque nous étions sous la coupe de Rachid.
Il semble aussi qu'à la fin de ce récit, Anne soit tombée totalement sous la coupe d'Henri et on peut s'inquiéter sur la pérennité de son couple avec Jean, sauf si celui-ci accepte les humiliations qui semblent l'attendre de la part d'Anne et de son nouveau mâle.Le couple d'Anne et de Jean y a-t-il survécu ? Comme je l'expliquerai dans la suite des récits consacrés à notre couple, le candaulisme n?est pas sans risques pour la pérennité d'un couple, quels que soient les liens amoureux qui unissent les époux.
Le dernier récit, l'histoire de Valérie, est aussi une forme particulière de candaulisme, le candaulisme par le récit. Le mari n'assiste pas, mais prend un plaisir immense au récit de l'adultère et finit par baiser comme une salope celle qui l'a trahi. Ce récit m'a rappelé ce qui s'était passé entre Philippe et moi après que j'ai fait la rencontre de Rachid et où j'avais immédiatement été adultère. Le mari candauliste prend plaisir à revivre et à refaire ce que son épouse a vécu peu auparavant avec son amant et cela peut, en effet, aller jusqu'au mélange des semences dans le vagin de l'épouse adultère. C'est une situation que j'adore et que j'ai pratiquée à plusieurs reprises, celle d'être remplie d'abord par l'amant, puis par le mari.
C'est finalement le second récit, celui de Claudine, qui se rapproche le plus du candaulisme classique, même si Jean-Michel, le mari consentant, rêve que sa jolie femme ne devienne totalement la chose de ses deux amants Antillais qui iraient jusqu'à en faire leur pute, à leur entière disposition.
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