La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°1045)
La Comtesse esclave - Histoire réelle écrite par esclave Hathor (mais textes romancés par MDE) (suite) -
Javais ma destinée en mains
La lettre posée sur mes cuisses, assise dans mon lit, je la lus et relus et je me sentis subitement envahie dune froidure. Je tremblais, de froid ? de peur ? Je sentais que tout allait se jouer pendant ces deux jours, que ma vie allait basculer dans un sens ou lautre
Le 5 du mois ! Nous étions début janvier, cela me laissait que deux jours de réflexion... Et puis ce rendez-vous dans une société, avenue Daumesnil... Je repassais tout ça en tête, en boucle, les évènements vécus comme ceux, selon ma décision, à venir
Jétais épuisée, javais sommeil, je me laissais tomber dans le lit, remontant la couette comme tentant de trouver une protection. Je mendormis lourdement mais mon sommeil fut peuplé de chaînes, de collier-laisse, de coups de cravache, de godes qui me pénétraient, de rêves dits érotiques, moi je les aurais appelé : rêves desclavage. Résultat, je me surpris à mon réveil de me trouver trempée au niveau de mon sexe
quand vers les onze heures du matin, ce fut la sonnerie du téléphone qui me réveilla. « Non, laissez-moi dormir », me dis-je, collant les deux pans de mon oreiller sur mes oreilles et menfonçant plus encore sous la couette. La sonnerie sarrêta puis reprit de plus belle laissant le temps à mon répondeur denregistrer un éventuel message.
« Bonjour, cest moi, jespère que tu vas bien, jai très envie de toi, tu sais la dernière fois cétait super, jen redemande. Bises »
Pouah ! Cétait mon dernier coup de cul. Beau gosse ! Pas mauvais au lit, même ! Mais si fade à côté de
à côté de ce que javais vraiment envie
Je ne voulais pas me lavouer mais subitement le beau gosse me paraissait plus fade, tellement plus fade, que ce que je venais de vivre. Alors, je me le dis cet aveu, en criant de toute la force de mes poumons. Assise dans mon lit, complètement désarçonnée par mon aveu, je me mis à pleurer amèrement sur mon sort
Pleurer
Mais quel sentiment étrange et paradoxal me traversait au même moment.
Alors, une multitude de questions me tiraillaient lesprit : Qui suis-je ? Que dois-je vraiment faire ? Quel avenir mattend ? Je ne sais pas, je ne sais plus
Me ressaisissant un peu, je me replonge dans la lettre. Ah oui, cette adresse ! Mais pourquoi cette « mission » et puis, je suis surveillée maintenant ? Dun bond, je file à la fenêtre tentant de regarder en bas de la rue. Une voiture doit se trouver en bas de chez moi mais laquelle ? Cette vieille DS usagée, non pas le genre. Cette Porsche, peut-être ou celle-ci ou celle-là
Oh et puis flûte, jen ai marre. ! Jai deux jours devant moi, je vais expédier ce rendez-vous foireux en deux temps, trois mouvements, et Monsieur le Marquis ira se faire voir par la suite. Non je ne céderais pas à mes envies de soumission qui me tiraillent
Non, réfléchis ma grande, me disais-je, ma vie est tracée cher Monsieur, elle est faite de liberté, de strass, de paillettes, peut-être mais je my plais dans cette vie. Et faire de moi Sa chienne, Sa chose, il est malade à enfermer ce gars-là. Cest décidé
Ma décision est donc prise, je vais aller à ce rendez-vous de taré, je vais jouer un jeu et puis zou, jappellerai mon agence pour signifier la reprise de mon travail. Adieu Monsieur le Marquis !... Subitement je me sentais mieux, mon énergie revenait. Je me préparai un bon petit déjeuner, bien décidée à honorer ce rendez-vous que, de toute façon jallais expédier rapidement, histoire de Lui montrer de quel bois je me chauffe ! Jappelais un taxi au téléphone pour 13h30. Ah ! Je me sens mieux maintenant ! Ma vie va reprendre son cours normal. Ah oui, cest vrai, dans six jours, je dois défiler en Arabie Saoudite pour un grand Couturier français. Je vais appeler lagence
Cest dans cet état desprit quen deux temps, trois mouvements je fus prête, apprêtée, maquillée et quà 13h 30 précise, je montais dans mon taxi.
- Bonjour Gérard
- Bonjour Isabelle, où allons-nous aujourdhui.
- 12 Avenue Daumesnil, Gérard, un rendez-vous daffaire.
- Cest parti.
Le taxi avançait vite, avenue Foch, rond-point des Champs Elysées, lavenue des Champs, la Concorde, la Chambre des Députés les bords de Seine
Je regardais la ville, un peu endormie sous son ciel gris, nuageux en ce début janvier, les gens saffairaient la Vie est belle quand on sait où on va, me dis-je. Oui ma décision est déjà prise, adieu Monsieur le Marquis, me répétais-je. Je vais aller à votre rendez-vous, mais juste pour vous montrer que je nai pas peur, que jai du cran
Gare de Lyon annonça Gérard, puis,
- Nous arrivons Isabelle !
Je sortais de ma torpeur, le ronron de la voiture, la conduite assurée de Gérard, mon manque de sommeil, je métais presque assoupie.
- Déposez-moi juste devant, sil vous plait.
- Parfait ! Je vous attends ?
- Je ne sais pas, je vous ferai signe
ou plutôt non, repartez Gérard, je vous rappellerai le cas échéant.
Je réglais ma course et maperçus que javais 10 minutes davance. Le ciel était toujours aussi gris, très bas, il va pleuvoir peut-être. Vite un café me redonnera de la vigueur ! Je mengouffrais dans un petit troquet typiquement parisien, commandait un café bien serré, sans sucre. Il commençait à pleuvoir, une pluie très fine à la mode parisienne. Juste le temps davaler la purge infecte quétait le café et jentrais dans la Société Big Gel, au 12 de lavenue Daumesnil. Javais revêtu pour loccasion, un chemisier de soie écru, assorti à une jupe relativement courte mais évasée, de forme que lon dit « à godet ». Des bas, porte-jarretelles, mais pas de culotte, ni de soutien-gorge, comme à mon habitude. Je ne portais plus de soutien-gorge depuis longtemps, ma poitrine pour menue quelle ait été, nen était pas moins ferme, et parfaitement galbée, mes seins pointus avec des aréoles larges, couronnées de petits tétons très réactifs et très mignons.
- Bonjour Madame, me dit lhôtesse daccueil. Que puis-je pour vous ?
- Bonjour Mademoiselle, je viens pour lannonce de secrétaire de Direction et je dois voir Monsieur le Directeur des Ressources Humaines.
- En effet, vous êtes
(regardant lagenda) Madame La Comtesse De Cantigny ?
- (en pensée) Hein ! co
comment
savent-ils mon nom ? (Prise complètement de court) - Oui, cest
euh
oui cest cela même, en effet.
- Veuillez me suivre Madame La Comtesse, attendez ici, désirez-vous un café, un thé ? autre chose
- Non Merci. Je viens den prendre un.
Lhôtesse revint à sa place, fit un numéro et je lentendis dire :
- La candidate annoncée est présente, Monsieur.
A lénoncé de mon nom, javoue avoir reçu un coup à lestomac. Comment cette Société connaissait-elle mon nom. Je nai jamais postulé en quoique ce soit ni ici, ni ailleurs. Complètement désorganisée, jentendis dire soudainement :
- Madame La Comtesse ?
- Oui cest moi !, répondis-je en me redressant subitement et tentant de faire bonne impression
- Bonjour Madame La Comtesse.
Un homme me toisait, grand, très bien habillé, très chic, très bel homme, la cinquantaine peut-être. Froid, hautain même, sévère en tous cas. Son costume reflétait sa classe qui immanquablement ne passait pas inaperçue. Très à laise, très sûr de lui, bien quayant un sourire de circonstance, il inspirait une relative confiance.
- Bonjour Monsieur le Directeur.
- Veuillez me suivre dans mon bureau, reprit-il oubliant son sourire soudainement.
Me voilà suivant le DRH, tandis quil sadressait rapidement à des agents en traversant couloirs et bureaux.
- Ne vous ai-je pas déjà vu quelque part Madame, votre visage ne mest pas inconnu ?
- Je ne crois pas Monsieur.
- (Il me dévisageait pourtant et finit par lâcher) Vous devez avoir un sosie alors, jaurai juré vous avoir vu, il y a trois semaines, jétais en Allemagne, pour affaires avec nos fournisseurs allemands.
- (Me ressaisissant) Je puis vous assurer Monsieur que je nétais pas en Allemagne il y a trois semaines. (menteuse que jétais). Vous devez confondre en effet !
Mon rendez-vous commençait mal selon moi. Cet intermède me déstabilisait. Nous arrivâmes dans son bureau et il moffrit de masseoir dans un très beau fauteuil, ce que je fis immédiatement. Par instinct, jenvahis le siège, très confortable au demeurant, lorsque soudain dans ma tête me revint : « assied-toi sur le rebord du fauteuil, jamais avachie contre le dossier, tiens-toi droite
» Et sans que ma tête ne me le commande, je rectifiais ma position. Le Directeur avait pris place de lautre côté du bureau mais nota mon changement de position.
- Le fauteuil ne vous convient pas Madame ?
- Mais si, il est très bien Monsieur, vraiment, pourquoi cette question ?
- Pour rien Madame, pour rien, je vous vois assise comme beaucoup de femmes devraient lêtre.
- Ah ! Les femmes ne sassoient-elles pas ainsi ? (tentant de plaisanter)
- Je puis vous assurer que non, Madame, vous savez, de nos jours, les convenances se perdent
- Jai noté que vous nous êtes chaudement recommandée par le Directeur de la société MDE-HOLDING
un ami à vous, Madame ?
Je ne comprenais strictement absolument rien à ses mots et le nom de cette société ne me disait rien non plus. Je navais pas, à lépoque, capté dans mon esprit que MDE de MDE-HOLDING, était tout simplement les initiales de Marquis DEvans, le Maître en personne. En effet, je navais absolument pas fait le rapprochement du sens de ces trois lettres. Mais mon instinct de mannequin reprit très vite le dessus. Dans les défilés où tant de choses peuvent se passer à la dernière seconde, alors que tous les photographes de la presse spécialisée attendant votre apparition, ce moment où tant de choses comptent, tant dheures de travail des petites mains, tant dargent investi dans le défilé, tout se joue sur un rien, un détail, une broutille. Et jétais habituée à réagir très vite le cas échant. Ce que je fis en cet instant même. Je donnais le change en répondant à la question par une autre question :
- Ce Monsieur est-il de vos connaissances, Monsieur le Directeur, dis-je avec aplomb ?
- Oui en effet, très bonne connaissance dailleurs, et avec une telle recommandation, je ne peux que regarder votre candidature avec bienveillance
Mettez-vous à laise Madame La Comtesse, mettez-vous à laise !
Disant cela, il se leva, vint vers moi et fit mine de me tendre ses mains me demandant de retirer mon imperméable pour me mettre à laise. Je me levai, retirai limper, le lui tendit; sans me rendre compte que mes tétons dardaient honteusement sous mon chemisier très tendu par mes seins. Je fis mine de ne rien avoir vu. Le DRH restait devant moi, limper à la main, tandis que je reprenais ma place sur le rebord du fauteuil. Il avait un sourire doux mais fixe et ses yeux ne quittaient pas louverture de mon chemisier lui laissant deviner aisément ma poitrine. Enfin, il posa limper sur un dossier, et revient lentement reprendre place à son bureau. Il ne disait rien, me regardait fixement, me jaugeait, me suis-je dit. Je soutenais son regard, fièrement, quand je me suis rendue compte que ma jupe de par sa forme « godet » était remontée légèrement plus haut que mes bas, les attaches du porte-jarretelle apparaissaient. Immédiatement je la rabaissais mais
(A suivre
)
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