Se Découvrir (12)
Claire serait ma main alors que javais repris mon livre et regardait lécran dun il très distrait, un acteur était en train de se faire sucer le sexe, sans intérêt juste une scène de cul, organisée qui plus est.
« Attends Claire, tu mas dit tout à lheure que les hommes étaient de lhistoire ancienne et tu regardes un bête film porno avec un mec qui se fait sucer. Cest quoi la cohérence ? ».
« Comme tu mas dit que tu aurais du mal à ten passer, jessaie de me souvenir et je dois dire que ça fait son petit effet. »
« Tu veux que je te caresse un peu ? »
« Oui s il te plait ».
« Daccord mais arrête-moi cette débilité »
Claire a éteint la télé et je mesurais, avec ses paroles, ce quelle était prête à moffrir. Je lui ai donc fait un énorme bisou, profond, passionné tout en attrapant ses seins et en étirant ses tétons. Elle adore ça et sest mise à gémir doucement.
Au bout d1/4 dheure, elle avait le cou et le ventre plein de ma salive et elle ondulait sous mes caresses qui sétaient aventurées vers son vagin, elle était trempée. Le bruit de mes doigts en elle faisait de petits clapotis. Jai récupéré son uf pour lintroduire dans son puits, lai retournée sur le ventre en poussant la vibration à fond et jai attrapé le gode quelle mavait prêté plus tôt.
« Tu veux ressentir à nouveau la pénétration ? Jespère que tu es prête. »
Jai lécher son anus pour bien lhumidifier, il souvrait tout seul. Le gode a eu un peu de mal à rentrer, elle a crié de douleur au début puis de plaisir, elle écartait elle-même ses fesses pour faciliter la pénétration.
Jai enlevé le gode et luf avant sa jouissance, je vous voulais la lui offrir moi-même, je lai remise sur le dos et aspiré son clito qui avait dû doubler de volume jusquà ce quelle hurle son plaisir.
Une fois sa respiration retrouvée, je lui ai dit « : maintenant, dodo, jespère que ta surprise de demain sera à la hauteur ».
Elle a juste attrapée ma main et la collée contre sa poitrine. Oui, je devais admettre que cétait bon dêtre là.
Réveil dans les vapes, on est dimanche, pas de Claire dans le lit. Je sors des draps, me dirige vers la cuisine et trouve Claire en nuisette. « Pas de croissants ? Cétait juste pour me draguer ? »
Elle se fige avec sa tasse de café : « tu en veux ? »
« Nan, cest juste que jai tendance à être mauvaise au réveil, que jai perdu lhabitude de parler et quil me faut un café. »
Elle me tend une tasse, je massieds à la table et lui indique, par un geste, de faire de même. Elle est un peu tremblante quand même. « Ten fais pas, cest juste un gros changement dans mes habitudes. Tu as bien dormi ? »
« Oui, comme un loir. Cétait bon de dormir contre toi. Je crois que ça renforce encore ce que jéprouve mais quest ce que tu es chiante au réveil ! Comme tu travailles demain, je suppose que tu vas dormir chez toi, ça me fera des vacances. Dici là, fais-toi belle pour ta surprise. »
Bing, elle tape là où ça fait mal. Il y a demain et malgré sa promesse de surprise, je me rembrunis et vais prendre ma douche dun pas las. Ce qui ne mempêche pas de me faire belle avec les habits que jai apporté.
Claire nettoie la cuisine et je me coule dans le canapé pour lire, elle ne dit rien, moi non plus. Nous avons pris nos douches dans des salles de bain séparées.
11h15, coup de sonnette, Claire va répondre « oui, avant dernier étage ». Quelques minutes après, un livreur sonne à la porte, Claire a du commander le déjeuner.
Elle vient me voir et me dit « javais commandé ça hier mais aujourdhui, tu as lair tellement morose que je sais plus.
Bricoles ? Saumon fumé sur toast, poivrons farcis (comment sait-elle que jaime ça ?), foie gras truffé sur canapé. Je vais picorer.
Elle tombe sur un Sauternes qui, même si ça va mal avec les poivrons, est un délice et permet de prendre un apéritif avec ce vin.
Je suis vraiment touchée, elle voulait me faire plaisir et mon caractère lempêche de profiter alors que je « picore ses bricoles ». En fait, sans vouloir me lavouer, je suis triste de devoir repartir. Et je dois lui dire quelle ny est pour rien.
« Claire, cest super tes bricoles. Excuse mon humeur, tu ny es pour rien dailleurs javais mis un habit de lumière, surtout en dessous.
Cest juste que tu mas ramenée à la réalité tout à lheure en évoquant mon retour chez moi. Tu as raison, je ne vais pas me faire porter pâle. Mais ça a un peu cassé mon moral ».
« Stéphanie, je ne veux pas te forcer mais on peut faire une sieste coquine, que je vois tes dessous. Et puis on peut discuter de tout ça ».
« Non, pas coquine je ne suis pas dhumeur. Mais faire un dodo collée au chaud contre toi, je suis partante ».
Nous nous sommes blotties lune contre lautre, essayant de ne pas penser au soir et finalement, je me suis endormie avec une main sur son bas-ventre, doucement.
Le réveil a été très dur, javais dormi près dune heure. Claire me regardait.
« Tu nas pas dormi ? » lui-dis-je.
« Non, je tai regardée. Si cest si dur de partir, pourquoi tu ne viens pas habiter ici ? Il y a de la place. »
La foudre me serait tombée dessus que cela aurait été pareil. Oui je voulais rester mais non je nassumais pas dêtre homosexuelle ou peut-être bisexuelle. Je nassumais pas non plus la peine manifeste qui menvahissait à lidée de partir.
Jai attrapé Claire par les épaules pour la serrer contre moi. « Je ne crois pas être assez forte » lui dis-je.
« Alors prends ma force ou ce que tu crois être tel ».
Je lai embrassé comme une folle, elle a pu voir mes dessous que je voulais sexy, les a enlever ma fait jouir plusieurs fois comme une dingue et jai essayé de lui rendre la pareille. Son clito avait doublé de volume et quand je lai aspiré, elle a crié dun coup.
Le soir, je suis rentrée chez moi, bouleversée mais heureuse et le lendemain, jétais à mon bureau, cernée mais radieuse et le soir, je commençais à faire mes cartons.
En guise de conclusion : comme elle me lavait dit, elle ne drague pas dhomme. Il marrive de le faire et elle en prend néanmoins sa part, plutôt très sexuelle que sensuelle. Elle me réserve cette part.
La plupart du temps, nous sommes ensemble, comme tout couple à nous câliner, voire plus dans lintimité. Bien sûr, très peu de personnes sont au courant dans mon entourage et encore moins dans mon boulot.
Je me sens bien avec elle, jai accepté notre manière de vivre et je crois quil en est de même pour elle. Cétait il y a plusieurs années maintenant et nous avançons ensemble.
Ce récit a été écrit à sa demande, comme devant être une fin du début dune histoire belle et complexe. Heureusement, nous avons nos incartades mais celles-ci, Claire ne souhaite pas quelles soient déjà publiées.
Alors bonne soirée à toutes et à tous.
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