Plaisirs Nouveaux (2)

Même si il ne s'agit pas réellement d'une nouveauté, je crois que ce récit est important pour la suite de l'histoire... Qui plus est, j'ai pris beaucoup de plaisir à me le remémorer en l'écrivant alors...

La première expérience que j’ai partagée n’était que le début d’une sorte de tourbillon de débauche qui m’a permis de vivre de nouvelles sensations. Voici la seconde.

J’ai continué à coucher de temps en temps avec Anaïs, on se faisait plaisir lorsque nous en avions envie, sans aucune promesse, sans aucune conséquence. Si l’une d’entre nous voulait coucher avec quelqu’un d’autre, homme ou femme, tout était pour le mieux.

Les répétitions de danse étaient le premier aspect de la préparation au spectacle, d’autres artistes répétaient de leur côté aussi pour travailler leur partie, et deux semaines après le démarrage des répétitions, nous avons commencé à mélanger les troupes, pour coordonner la scénographie. On a alors fait la connaissance de Max, le directeur artistique adjoint au projet, qui coordonnait tout particulièrement les artistes feu, mais aussi la sécurité incendie et tout le travail d’éclairage, du coup, il a eu beaucoup de travail avec l’ensemble des artistes.

35 ans environ, les cheveux bruns, très courts, une barbe de cinq jours, il s’habillait comme moi, façon hippie, et ne quittait jamais son keffieh (une sorte d’écharpe légère, coupée en triangle). Il arborait quelques tatouages plutôt tribaux ou mystiques sur les bras. Grand, plutôt mince, avec une manière aérienne de se mouvoir, il avait en outre un charisme étonnant, tout le monde l’écoutait lorsqu’il parlait, sans qu’il n’ait jamais à hausser la voix, il était plutôt calme habituellement, mais pouvait devenir terriblement volubile lorsqu’il cherchait à nous faire comprendre ce qu’il voulait nous faire interpréter. La plupart des filles (et des mecs homos) le trouvaient terriblement attirant, et ni Anaïs ni moi n’étions en reste.



Il avait l’habitude de discuter avec l’ensemble des membres de la compagnie assez régulièrement, parfois quelques minutes, parfois plusieurs heures, au moment des repas, aux pauses, ou même les soirs. J’avais du coup eu l’occasion de papoter avec lui à plusieurs reprises, on s’entendait fort bien, et j’avais découvert un type plein d’humour, passionné par ce qu’il faisait. Si il paraissait un peu impressionnant et inaccessible lorsqu’il était en mode boulot, il était beaucoup plus ouvert pendant ces moments de détente.

Un soir que je n’arrivais pas à dormir, je suis sortie sur la terrasse de l’hôtel pour boire une tisane et fumer une cigarette. L’hôtel, même si il ne payait pas de mine, était vraiment sympa, le cadre était agréable, et le fait qu’une bonne partie de ses occupants faisaient partie du projet aidait à y distiller une ambiance agréable.

Max était lui aussi sur la terrasse, en train de travailler sur son ordinateur portable… L’image stéréotypée du metteur en scène : une dizaine de documents ouverts sur l’ordi, des feuilles tout autour dans un chaos total que lui seul comprenait (peut-être même pas d’ailleurs), un cendrier plein à côté, une cigarette aux lèvres, et une concentration terrible.

- On t’a déjà dit que tu étais un bourreau de travail ?
- Le coup classique, j’étais en train de m’endormir et j’ai eu une idée… Impossible de rester au pieu après ça…
- Je connais bien oui, tu me montres ?
- Pas encore, j’ai fini de la noter, mais ça va prendre un moment avant que je ne trouve la manière de vous l’expliquer facilement
- Je vois, on va encore avoir droit à un de tes interminables monologues où on se demande si tu nous expliques un truc ou si tu penses tout haut ?
- Euh… Probablement oui ! C’est comme ça que les artistes voient mes interventions ?
- La plupart oui, c’est pas méchant, c’est même plutôt drôle à regarder, et je connais bien ce genre d’état, difficile de faire autrement… Tu n’as pas envie que je t’aide à organiser tes idées ?
- Allez pourquoi pas…

Il s’est mis à m’expliquer son travail du soir, j’essayais de traduire ça avec d’autres mots, de lancer des idées qui me venaient, il notait, on arpentait maintenant la terrasse, aussi agités l’un que l’autre.
Les idées fusaient, se percutaient, en donnaient de nouvelles, le spectacle prenait sens dans nos crânes au milieu d’une tempête neuronale, et un observateur extérieur aurait vu deux hurluberlus qui s’agitaient en discutant, prenant parfois des poses étranges qui n’étaient autres que les idées auxquelles on essayait de donner corps.

A plusieurs reprises, nous nous sommes retrouvés l’un contre l’autre, à esquisser des pas de danse, et en même temps que l’excitation artistique, montait une autre excitation, bien plus physique et primale celle-là… C’est assez classique, cet état d’esprit amène chez beaucoup d’artistes une tempête d’hormones, dont des hormones de plaisir, et je pense qu’au bout d’un moment, le cerveau ne sait plus si il est excité par le projet ou la personne en face de lui, et comme l’imagination dans ces moments là est à son paroxysme, on imagine des tas de choses… Dont certaines n’ont pas grand-chose à voir avec le spectacle…

Une fois que l’on a eu fini notre « crise de créativité », on s’est retrouvés assis, lui sur le sol, moi en tailleur sur une table, un peu perdus, un peu surpris d’être sur cette terrasse et de revenir au monde réel.

- Merci, lui ai-je dit
- Pour ?
- Pour cette séance de création échevelée que l’on vient de vivre, ça fait longtemps que je n’avais pas vécu ça…
- Merci à toi d’avoir été là pour rebondir… Ca a été un plaisir de partager ça avec toi.
- Je me sens vidée là…
- Tu devrais peut-être aller te coucher… Il est 4h du mat…
- C’est pas de la réelle fatigue, c’est plus l’impression d’avoir eu un orgasme très long et très fort…
- Je vois exactement ce que tu veux dire… D’ailleurs, je pense que c’est proche d’une certaine manière.
- Dans ce cas là tu es franchement un bon coup !

Après le fou rire qui s’est emparé de nous, on s’est regardés tous les deux… Grand silence… Plus besoin de mots… On avait partagé un moment rare et précieux, et on avait tous les deux envie d’une suite différente.


Il remballe ses affaires, puis nous nous dirigeons tous les deux vers sa chambre. Il ferme la porte, se retourne vers moi… Nous nous jetons l’un sur l’autre pour nous embrasser avec fougue. Je ne sais pas très bien comment, mais en l’espace d’un instant, je me retrouve nue, comme lui, couchée sur le lit, gémissant de plaisir alors qu’il est en train de couvrir mon corps de baisers, de haut en bas, puis de bas en haut. Il s’attarde sur ma poitrine un long moment, ce qui me fait toujours énormément d’effet, puis revient m’embrasser. Je saisis sa queue dans ma main droite, et je me mets à le caresser pendant que notre baiser se prolonge. Il arbore un sexe de taille normale, mais magnifiquement dressé, et je mouille rien qu’à l’idée de le mettre en moi.

Continuant de nous embrasser, il me rend la pareille, se mettant à me caresser la chatte à son tour. Je suis trempée de désir, et je commence à me tortiller pour mieux aller à sa rencontre. Puis il s’arrête, retire sa main de ma fente, et se lèche les doigts avec un plaisir visible, en me regardant dans les yeux. Il ramène à nouveau sa main à ma chatte, et recommence à me caresser en m’embrassant. Je sens ma cyprine sur ses lèvres et j’adore ça. Sans arrêter de me caresser la chatte, il change de position pour mettre sa tête entre mes cuisses, et ce sont bientôt sa bouche et sa langue qui rejoignent ses doigts. Il me lèche divinement bien, et je gémis de plus en plus fort, ses doigts sont au fond de moi alors que sa bouche s’occupe de mon clito. Puis il retire sa main, et c’est sa langue qui cherche maintenant à s’insinuer au plus profond de moi. Son autre main, qui s’occupait alors de mes seins, vient s’occuper de mon clito, et celle qui était au fond de moi se retrouve contre mes lèvres, je me mets à sucer ses doigts recouverts de moi avec délice, tandis qu’une première vague de plaisir monte en moi comme une déferlante, je me cabre, j’att un oreiller pour crier dedans sans rameuter le voisinage, savourant l’orgasme terrible qu’il vient de m’offrir.


Il vient se coller contre moi et me prend dans ses bras, me laissant le temps de reprendre mes esprits. Il m’embrasse, avec ses lèvres pleines de mes sécrétions, en caressant doucement ma peau, puis il se couche sur le dos et m’amène sur lui pour me pénétrer doucement.
Il plaque sa main contre mes fesses, si bien que je ne peux pas bouger le bassin, c’est lui qui fait le travail, alternant douceur et brutalité, je me remets à gémir alors qu’il agrippe mes fesses à pleines mains. Puis il se retire, et d’un geste, me fait comprendre ce dont il a maintenant envie. Je me retourne, et je m’installe en levrette, sa queue entre à nouveau en moi, doucement, ses mains effleurent mon dos en de légères caresses, puis, lorsqu’il est complètement en moi, m’attire à lui, son bras gauche enserre mon torse, alors que sa main att mon sein droit pour jouer avec, sa main droite descend vers mon entrejambe, et il me caresse en même temps qu’il fait ses va et vient en moi.

J’att son cou d’une main pour l’attirer à mes lèvres, pendant que mon autre main vient se plaquer contre ses fesses. Je sens les contractions de ses muscles lorsqu’il me donne un coup de reins, le plaisir commence à monter à nouveau. Il me lâche alors et je me retrouve à quatre pattes, il a agrippé mes fesses et c’est moi qui me retrouve à me caresser le clito alors qu’il me prend. Le plaisir monte encore un peu plus, je gémis de plus en plus fort, la tête dans l’oreiller, j’entends sa respiration s’accélérer. Il est lui aussi au bord de l’orgasme. Son pouce se met à forcer le passage de mon anus, sans aller trop loin, il exerce juste une petite pression, mais qui me fait un effet terrible, et je jouis bientôt à nouveau avec force, dans un orgasme très long et très intense, avant de m’écrouler sur le lit, vaincue.

Je me retourne pourtant et l’invite à me pénétrer à nouveau, de face cette fois, je veux le voir pendant qu’il jouit, je veux qu’il éjacule sur moi, sur mon corps. Il revient en moi, et en quelques secondes il atteint l’orgasme. Il a à peine le temps de se retirer qu’un premier jet de sperme, terriblement puissant, atteint ma chatte, le second, encore plus fort, s’envole sur mon buste, y laissant une longue trainée qui relie mon mont de vénus à ma joue, en passant par mon ventre et ma poitrine. Plusieurs longs et puissants jets plus tard, je me retrouve zébrée de plusieurs lignes blanches qui s’entrecroisent sur ma poitrine et mon ventre. Je contemple ça avec un plaisir mêlé d’incrédulité : je suis recouverte d’une des plus grandes quantités de sperme que je n’aie jamais vu.

Max regarde aussi mon corps, et semble trouver beaucoup de plaisir à me voir ainsi recouverte de sa semence. J’avoue que j’adore recevoir le sperme de mes amants sur le ventre ou les seins, ça me donne l’impression d’une ode, ou d’une offrande à mon corps. C’est difficile à expliquer, mais c’est quelque chose qui m’excite particulièrement.

- Wow, je t’ai fait de l’effet on dirait… Ou alors ça faisait longtemps ? Lui dis-je avec un petit sourire mutin.
- J’avoue que tu m’as particulièrement bien chauffé les sens…

En amant consciencieux, il a essuyé ce qu’il restait de lui sur mon corps, puis nous sommes retournés sur la terrasse pour fumer une cigarette, avant de retourner nous coucher, chacun de notre côté. J’aurais bien partagé son lit, mais un lit une place dans les bras d’un aussi bon amant nous aurait empêché de dormir le peu de temps qu’il nous restait avant le réveil…

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!