La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°1052)
La Comtesse esclave - Histoire réelle écrite par esclave Hathor (mais textes romancés par MDE) (suite de l'épisode N°1048)
Nous étions bien le 5 janvier, oui ce fameux samedi 5 janvier, veille de la fête de lEpiphanie
Je sonnais, personne ne répondait. Je sonnais à nouveau
Jattendais un peu anxieuse
Rien
12h25, jétais toujours sur le perron, il faisait froid, malgré lheure un brouillard hivernal enveloppait le paysage dans un ciel très bas, gris et humide, jétais seule, me posant mille et une questions
Tout me revenait en mémoire, « tu dois me donner ta réponse au plus tard le 5 à midi
»
Je suis en retard, bêtement, mais en retard quand même. Je ne sais ce que sera la suite, mais je sais que jaurai aimé aller plus loin, je ne sais pas pourquoi je dis cela, moi la rebelle ! Mais cest comme un appel de quelque chose que je ne maîtrise pas, un appel à la
soumission. Cest trop bête de rater peut-être ce quelque chose pour 15 minutes. 15 petites minutes de retard
dans une vie, 15 minutes, cest si peu
Dépitée, je métais assise sur une marche descalier, tant pis pour les vêtements
les cheveux bien mouillés, il est beau le mannequin ! Dans quel état !
Javais froid et je me suis mise à pleurer
Je nacceptais toujours pas ce que ce Monsieur de Marquis voulait faire de moi, et pourtant, jétais là, au rendez-vous commandé, et personne ne me répondait. Je sonnais à nouveau, en vain
Au bout dun moment une très belle voiture de luxe arriva lentement et se gara devant lentrée
Rapidement je séchais mes larmes, tentais de retrouver une contenance. Un homme dun âgé indéterminé (45 ans peut-être) en descendit après que le chauffeur lui ai ouvert la portière. A son bras, il tenait une laisse et au bout de la laisse une
femme, superbe, éblouissante mais avec goût, très peu vêtue, sortie du véhicule la tête baissée
- A quatre pattes, ma chienne, dit-il !
Immédiatement la femme obéit et se mis à quatre pattes.
- Monsieur le Marquis vous attendait et va vous recevoir rapidement !
Je restais bouche bée, le Majordome ne mavait même pas adressé un mot et ni même regardé, je me demandais même sil mavait vue. Au moment où la porte allait se refermer, javançais un pied et la bloqua. Walter me regarda et me dit avec une froideur cadavérique :
- Le rendez-vous, Madame, était pour 14 heures, vous êtes en retard, dommage pour vous ! Adieu Madame
Il allait me fermer la porte au nez quand je prétextais avec justesse les causes de mon retard, le brouillard du matin, les embouteillages, etc
et il sembla attentif à mes explications car il rouvrit un peu plus la porte, mais par sa masse, il empêchait toute intrusion à lintérieur de la vaste demeure.
- Fort bien
Veuillez rester ici, je vais en avertir Monsieur le Marquis.
Dun regard vers mon pied, je compris que je devais le retirer, ce que je fis, et la lourde porte se referma à nouveau sur moi, me laissant, à nouveau dehors. Vingt minutes étaient passées, et la porte ne souvrait toujours pas. Subitement, mon caractère rebelle reprit le dessus et décida de partir pour ne plus jamais revenir.
- Vous allez être reçue Madame, veuillez me suivre.
Je ne le connaissais pas, alors je lui demandais qui il était, et sembla hésiter pour sa réponse.
- Je suis le
secrétaire de Monsieur le Marquis
- Ah ? dis-je pas du tout convaincue
Je le suivais malgré tout en détaillant sa tenue très différente des habits que je voyais dans cette demeure. Son secrétaire, jen doute, me dis-je encore ! Nous entrâmes enfin dans le Château et me retrouvai à nouveau dans le vestibule, attendant, mais au moins jétais à lintérieur à labri du froid.
- On va venir vous chercher Madame, veuillez patienter un instant.
- Bien ! dis-je tentant de faire bonne contenance, mais très énervée cependant.
Quinze minutes plus tard (oui encore quinze longues minutes à me faire attendre), une femme portant belle tenue et talons très haut, daspect revêche, sévère, vint vers moi et me dit sur un ton sec :
- Suivez-moi !
Le ton peu amène me fit dresser les sourcils et voyant que je ne bougeais pas, fort mécontente de sa présentation,
- Alors dit-elle, cest pour aujourdhui ou demain ?
(Là, cen fut trop et lui dis) - Qui êtes-vous Madame, pour me parler ainsi ?
Se radoucissant et arborant un large sourire énigmatique, elle répondit :
- Qui je suis ?
disons la Muse de Monsieur le Marquis, veuillez me suivre, sil vous plaît Madame.
Je la suivis donc, traversant des longs couloirs luxueux et des salles inconnues, descendant des escaliers, suivant encore dautres couloirs, pour me semble-t-il, arriver dans un endroit relativement peu sympathique. Entrées dans la pièce qui ne ressemblait en rien à celles traversées, jentendis la porte se refermer sur mes talons, avec un bruit qui me faisait plus penser à une porte de prison quà autre chose.
- A poil, salope !
- Je vous demande pardon, hurlais-je !
Pour toute réponse je reçus une gifle terrible qui me fit porter immédiatement une main à la joue. A nouveau elle hurla cette fois :
- Jai dit à poil, la chienne !
Je la fixais fermement bien décidée à en découdre. Deux furies se faisant face, prêtes au combat. A cet instant jentendis une porte grincer et sur mes gardes, je me retournais prestement. Rien, je ne voyais pas de porte ouverte, javais du rêver. Jallais « attaquer » la femme quand soudain :
- Ah Madame, jai failli attendre, savez-vous ! Vous avez manqué à la Cour du Seigneur de la maison comme vous avez manqué au Maître des lieux.
Pétrifiée, reconnaissant la voix de Monsieur le Marquis, je me retournai à nouveau et le vit, souriant, affable.
- Mais co
comment êtes-vous entré
?, lui dis-je
Le Noble me répondit dun rire réconfortant tandis que sapprochant de moi, il me prenait dans ses bras dabord, me pressa contre lui ensuite, membrassa tendrement et dun regard accompagné dun petit signe de la tête, renvoya la femme qui obéit immédiatement et sortit impassible. Me prenant les doigts comme pour entamer une danse, il me faisait tourner devant lui :
- Vous avez froid Madame et vos cheveux mouillés ne déparent pas à votre sublime beauté me faisant penser à une jument racée qui vient de terminer sa course
recouverte décume.
Je ne savais comment prendre ce qui devait être un compliment.
- Vraiment Monsieur le Marquis, une jument ? Comme vous y allez !
Un grand rire, franc, enthousiaste séchappa de sa bouche.
- Préférez-vous, chienne peut-être ? (Alors que jallais répondre) - Cest ce que tu es de toute façon, une chienne en effet, et je vais te montrer comment je traite les chiennes comme toi.
- A poil, entièrement ! A quatre pattes, salope !
Je ne bougeais pas, non pas de surprise mais de colère
Le tutoiement mindisposait, et il le voyait ! Mais il fit mine de ne pas le laisser paraître, et séloigna quelques instants.
- Approche !
Encore le « tu », je bouillais intérieurement mais japprochais
lentement, exprès !
Arrivée à quelques mètres de Lui, je restais muette mais repensait à la fois précédente ou vaincue, il mavait tant fait jouir et il me faut bien lavouer, javais eu un plaisir immense et encore inconnu jusque-là. Le trouble menvahissait donc de plus en plus, une partie importante de moi résistait encore, tandis que lautre sentait bien ce que jétais en train de devenir sous Sa houlette et lacceptais totalement. Un lourd silence pesait dans la pièce. Les flammes de la cheminée donnaient des volumes aux objets et crépitaient sur une épaisse bûche aux couleurs du feu. Et javais limpression dêtre dans une bulle intemporelle, comme déconnectée des réalités bien concrètes de ma vie
hors dici. Tout se bousculait en moi, sentrechoquait. La femme rebelle et indépendante et la femelle chienne qui sommeillait en moi sans même que sache, à lépoque, ce que ça voulait dire comme conséquences à venir
- Déshabille-toi, petite chienne, que jadmire à nouveau ta plastique !
Comme je nobtempérais pas, de ses yeux fusèrent des rayons lasers me faisant comprendre que sa patience atteignait des limites fort
dangereuses pour moi. Après un long soupir et le fixant fortement dans les yeux, je cédais à son impressionnant regard fixe, un regard dominateur, dune profondeur inouïe, aux yeux dun bleu azur merveilleusement envoutant. Et je laissais tomber lentement, très lentement, mon chemisier, dévoilant ma poitrine, puis tout aussi lentement, ma robe, me baissais pour la ramasser, quand tout à coup:
- Reste droite ! Ne bouge plus et mets tes mains derrière ta nuque !
Jobtempérais mais oubliais (exprès résistant encore) de Lui dire : « Oui Maître » Lui, très calme :
- Tu sais à quoi tu tengages à revenir ici !
- Oui M
- Tais-toi, ordonna-t-il sèchement, ce nest pas une question, mais une affirmation.
Le Châtelain se leva, toujours avec son calme froid, glacial qui remplaçait efficacement tout débordement de sa part comme une éventuelle colère ou un quelconque énervement, oui cest donc avec ce genre de calme linéaire, rigide quil sapprocha de moi pour me saisir de mes deux tétons. Le Noble me fixait durement tandis quil serrait, de plus en plus fortement, enfonçant ses ongles dans les chairs et les vrillant lourdement. Je me retenais de grimacer
Tout en les serrant abominablement et en me fixant toujours de son regard redoutable, le Marquis poursuivit :
- En revenant ici, tu tes engagée à devenir mienne, totalement, à plein temps
Cependant, as-tu pris tes dispositions concernant ta profession actuelle par exemple ?
- Non, Maître.
- Parfait !
Délaissant mes tétons ce qui me fit souffrir quand il retira ses doigts, il rallia son bureau, mais resta debout. Dun signe de son index, il me fit signe dapprocher ce que je fis, me désigna le téléphone et dit :
- Appelle ton agence, signifie ta démission et ensuite tu auras mes instructions.
Incrédule, médusée, je restais coite, inerte ! Je ne men rendis pas compte sur le moment mais ensuite je compris ce qui allait suivre : Je le vis passer sa main sous son bureau appuyant sur une discrète sonnette, sur le moment je ny fis pas attention, mais quelques secondes plus tard, un homme entra dans le bureau que je reconnus de suite, puisque il mavait ouvert la porte dentrée ! Le Noble lui dit :
- Mon bon Walter, reste ici, derrière Ma chienne et prend la cravache là sur le rebord de la cheminée
- Bien Monsieur le Marquis
Les deux hommes se regardaient yeux dans les yeux comme communiquant entre eux sans paroles comme de bons vieux complices se connaissant parfaitement.
- Voici Mes instructions, Walter
Cette
chienne ? Non elle nest pas digne dêtre nommée ainsi, cette
catin ?
non plus, cette
chose que tu vois devant moi, se permet darriver en retard (15 minutes), se permet également de ne pas obéir à Mes ordres ou le faisant à son rythme, très lentement, comme pour me narguer par son attitude affichée de rebelle, pour finir, na pas encore pris le combiné téléphonique pour signifier à son employeur sa démission ! Dans ces conditions, après quelle ait appelé son agence car elle va le faire, crois-moi, tu la conduiras au Cachot N°
6. Je staai sur son sort par la suite...
- Bien Monsieur le Marquis, dit Walter avec un sourire entendu.
Maintenant, me fixant, le Châtelain me dit :
- Toi, Ma chose, indigne de Moi, Ma
Prends ce téléphone et appelle ton agence immédiatement !
Pendant que je composais le numéro de téléphone de mon agence, jentendis le Maître dire à Walter :
- Tu sais ce que veut dire le Cachot n° 6, mon bon Walter ?
- Bien sûr, Monsieur le Marquis, jy ferai régner la discipline prévue.
- Merci Walter ! Cette chienne est une perle en devenir, je ne veux en aucun cas labimer sous aucun prétexte, nous devons nous y prendre avec précaution. Je compte sur toi.
- Ne craignez rien Monsieur le Marquis, je saurai vous la ramener à Vos pieds,
entière. Combien de jours comptez-vous lenfermer au Cachot ?
- Huit jours, Walter, huit jours dans un premier temps, mais je veux que ces huit jours soient pour elle comme une naissance, une naissance
à une nouvelle vie.
- Je vous satisferai en tous points, Monsieur le Marquis, dit Walter
(A suivre
)
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!