Damien Ii

-- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --

- Hé Monsieur, tu veux entrer. Viens viens, il y a des très jolies choses. T’es français ? Viens Monsieur viens, entre et fais comme chez toi.
Je suis sorti brusquement de mes souvenirs. Le patron de la boutique devant laquelle je suis resté figé, m’interpellait gentiment. Il ne devait pas comprendre pourquoi un type comme moi était immobile devant son entrée. Il me regardait avec curiosité. Etait-ce le même qu’il y a quinze ans? Non, non, celui-ci avait mon âge. J’avais envie de lui demander si je pouvais visiter le vieux hammam. Il aurait été certainement très surpris qu’un touriste de mon acabit ait connaissance de cette pièce. Je lui ai souri poliment avant de rebrousser chemin pour quitter le souk. Je laissais mon esprit guider mes pas.
Ils avaient commencé par moi. A peine une quinzaine de jours après avoir fait leur connaissance sur la plage. Sylvie et moi étions en vacance depuis trois semaines. C’était nos premières vacances ensembles et mes premières vacances hors de France. C’était aussi mes premières vacances d’adulte.
C’était deux ou trois années après soixante-huit. Libération totale des mœurs. Cheveux longs, chanvre et musique indienne. Sylvie et moi nous sommes rencontrés sur les bancs de la fac de droit en milieu d’année. Elle avait un an de plus que moi et était bien plus délurée. Elle avait plus d’expériences aussi, et j’ai étais très surpris quand elle m’a directement dragué pendant un cours de droit constitutionnel vachement barbant. Elle s’est assise près de moi et à tout de suite collé sa jambe contre la mienne.
- Salut
- Salut
- Moi c’est Sylvie et toi?
- Euh. Damien. Moi c’est Damien...
- C’est un joli prénom ça. Pourquoi tu me regardes comme ça ? T’as peur de moi ? Je vais pas te manger tu sais.
Je me suis senti rougir jusqu’aux racines des cheveux. Je ne savais plus ou me mettre ni quoi dire.

Sa jambe s’est pressée plus fort contre la mienne me procurant de délicieux frissons le long de ma colonne vertébrale.
- Tu sais que tu es mignon. Surtout quand tu rougis. T’as de beaux cheveux. Presque aussi longs que les miens.
- Tu es. Tu es très belle aussi.
Je ne savais plus quoi dire, mais je voulais qu’elle reste près de moi. Elle a été au-delà de mes espoirs les plus fous.
- Viens on se casse. Ce cours ne sert à rien.
Bien sûr je l’ai suivi. Premier arrêt dans un café. Elle a continué à se moquer gentiment de moi. Elle ressentait mon trouble, et en jouait.
- J’aime bien les mecs comme toi, mince, blond, presque imberbe. Ca me change des ours qui courent après moi.
- Mer.... Merci. Je suis pas très grand tu sais.
- Faut pas que tu sois gêné pour ça. Aller viens.
Je n’ai pas osé lui demander où elle m’emmenait. Une fois que nous sommes arrivés c’était trop tard pour reculer. Je me suis retrouvé dans sa chambre, seul avec elle pendant que ses parents travaillaient. Elle a mis un disque, m’a débarrassé de ma parka et a ôté, le gros pull de laine qui lui arrivait sous les fesses.
J’étais assis sur son lit ne sachant pas quoi faire de mes mains de tout mon corps. Une appréhension me tenaillait le ventre. Elle est venu debout entre mes jambes écartées. J’ai levé mon visage vers elle. Elle souriait. Son odeur pénétrait mes narines. Mes mains tremblaient. Elle s’est avancée. Son bassin était à deux centimètres de mon visage. Elle m’a caressé les cheveux et ma tête s’est collée contre son pantalon à la toile rêche.
Je respirais son odeur. Son pantalon est tombé. Je sentais le soyeux de son petit slip rose. Ma longue a couru sur la peau satinée au-dessus de l’élastique, mes mains se sont posées sur ses fesses. J’étais dans un autre monde. Ses odeurs intimes m'enivraient. Je frottais mon visage sur son pubis poussant le plus loin possible.
Son slip devenait humide de ma salive. Elle serrait très fort ma tête contre son bas ventre et je ne sais pas comment elle s’y est pris mais son slip a rejoint son pantalon.
J’avais son sexe à deux centimètre de mes yeux. Je voyais ses petits poils blonds et soyeux, le renflement de ses lèvres et sa fente rose.
J’ai sorti ma langue et me suis régalait de son goût fort et âcre. C’était la première fois que je faisais cela. Elle me laissait la lécher en écartant ses jambes autant que le lui permettaient ses vêtements autour des chevilles. Ma langue courrait le long de ses lèvres intimes. Je buvais ses sécrétions et ses poils me chatouillaient le visage. J’allais de plus en plus vite, de plus en plus loin, et je bandais comme un malade sans même me toucher.
- Attends ! Attends... Pas si vite.
Elle s’est mise à genoux. J’ai allongé mes jambes. Je sentais encore sa liqueur sur mes lèvres. Ses mains se posées sur mon ceinturon. Elle avait une habileté diabolique. Je me suis retrouvé nu à partir de la taille.
- C’est marrant t’as pas de poils sur les jambes non plus.
Sa réflexion m’a refroidi, et même un peu humilié. Mais sa main droite s’est emparée de ma hampe pour entamer un lent va est viens sur mon gland. Je l’ai laissé faire en serrant les dents. J'essayais de me contrôler. Je ne voulais pas jouir tout de suite. Je me suis reculais dos contre le mur et jambes largement écartées sur son lit. Elle m’a suivi à genoux. Je voyais ses reins et le haut de ses fesses.
D’une main elles serrait mes couilles, de l’autre elle me masturbait très lentement. Son visage s’est levé vers le miens et nos lèvres se sont soudées pour un interminable baiser. Sa langue fouillait mon palais, sa mains s’activait sur mon gland et je sentais mes couilles pleines profitaient de la chaleur de sa paume.
- J’aime bien les garçons qui se laissent faire. Je vais te faire jouir. Comme cela tu dureras plus longtemps.
J’ai eu honte de ne plus pouvoir me contrôler. J’ai inondé sa main, ses cheveux, mon ventre. Elle m’a regardé jouir en riant
- Ben dis donc t’en avais besoin on dirai. T’as pas de petite amie?.
J’ai été assez surpris de la question à ce moment de la séance.
J’avais du mal à retrouver mes esprits. Je me suis essuyé avec ma chemise. Elle s’est mise nue.
- Non. Non. J’ai pas de petite amie.
- Pourquoi? T’es beau mec pourtant.
- Je sais pas. Pas eu l’occasion.
Son index s’est pointé sur mon sexe tendu vers le plafond de la chambre.
- On dirait que tu as encore la forme. T’as déjà eu beaucoup de filles.
- Euh. Quelques-unes.
- En fac?
- Non. Non.
Elle a quitté le lit entièrement à poil pour aller changer de disque. J’ai pu admirer son corps. Les jambes très fines et très longue, le ventre plat, le bas ventre à la toison claire. Elle marchait lentement et ses hanches se balançaient au rythme de la musique. Elle a des petits seins avec des aréoles larges et sombres. C’est vrai que ses cheveux étaient à peine plus longs que les miens. Elle est vraiment belle et je savourais la chance que j’avais. Elle est revenue sur le lit.
- Ça te dérange si c’est moi qui dirige les opérations?
J'ai dû la regarder d’une manière idiote car elle s’est sentie obligée de préciser.
- J’aime bien prendre les choses en main quand je fais l’amour et souvent cela ne plaît pas aux garçons. Tu veux bien me laissez faire?
Je n’ai pas su quoi lui répondre et elle a pris ce silence comme un accord. Etendu nu sur le lit, je l’ai laissé faire. Elle est venue directement chevaucher mon visage. Sa fente humide s’est collée à ma bouche.
- Vas-y lèches moi. Oui enfonce ta langue j’adore ! Oui comme ça. Loin. Bien profond.
Je lui faisais ce qu’elle demandait. Ses poils grattaient mon visage. Sa mouille devenait de plus en plus abondante et coulait dans ma bouche. L’odeur de plus en plus forte envahissait tout mon corps. Elle frottait sa chatte sur mon visage.
- Oh oui c’est tellement bon.
J’aspirais son jus, ma langue allait très loin et de plus en plus vite. Le manège a duré un bon moment et je ne sentais plus ma langue. Brusquement elle m’a libéré.
- Je ne veux pas jouir tout de suite.
Tu lèches bien.
C’est fois ci elle m’a chevauché au-dessus de ma bitte tendue et s’est empalée d’un seul coup sur mon sexe. J’ai poussé un gémissement avant de commencer à bouger.
- Non. Non. Ne bouge pas. Je préfère le faire...
C’est elle qui s’est fait jouir pendant que je lui pinçais les seins aux pointes turgescentes. Elle n’a même pas attendu que je jouisse. Nous nous sommes rhabillé et je n’ai pas osé lui dire que j’aurai voulu moi aussi jouir. J’ai eu mal aux couilles toute la journée.
C’est comme cela que je suis devenu son amant. On s’entendait parfaitement bien. Je ne lui demandais aucun compte et elle non plus. Les séances de sexes se multipliaient et c’est elle qui menait les jeux me demandant des trucs de plus en plus hardis. Nous appliquions tous les slogans de libération de l’époque.
Souvent à la fac, elle se penchait à mon oreille et me demandait le même truc. Je devais aller aux toilettes et ôter mon slip que je lui ramenais. Elle le gardait toute la journée dans son sac.
Je savais qu’il lui arrivait souvent de faire l’amour avec d’autres mecs. Je ne lui en voulais pas du tout, mais moi je lui restais fidèle. Je ne savais même pas pourquoi.
Un jour chez elle, après avoir fait l’amour, elle me dit que j’ai trop de poils.
- Comment ça trop de poils, je n’en n’ai pas du tout à part sur les jambes et encore. Vu leur blondeur.
- T’as trop de poils sur le pubis. C’est dommage tu serais superbe uniquement avec tes cheveux longs.
- Je sais pas trop. Je trouve que déjà je ne fais pas très mec.
- Comment ça! Tu crois qu’il faut ressembler à un ours pour nous plaire? J’aime bien ton côté un peu féminin.
- Ah bon. J’ai l’air féminin?
- Non rassures toi t’es un vrai mec. Attends je reviens.
Effectivement elle est vite revenue. Elle avait dans une main une bombe de mousse à raser et dans l’autre le rasoir de son père. Elle voulait me raser. Je n’étais pas du tout d’accord. Mais j’ai finis par abdiquer et un quart d’heure après, je me sentais plus nu que nu avec ma bitte tendue sur ma peau imberbe. Mes couilles ressemblaient à deux petits abricots. On a fait l’amour ou plutôt, elle s’est servie de mon pieu pour jouir et j’ai aussi lâché ma purée sur ses seins.
A partir de ce jour, je me suis régulièrement rasé les poils, et je faisais tout ce qu’elle me demandait.
C’est elle qui m’a proposée ces vacances en Tunisie. Quatre mois au soleil dans l’appartement d’un ami à elle. Bien sûr que j’ai accepté. C’était la première fois que j’allais vivre en permanence avec une fille.
Dès la fin des classes nous sommes partis. En stop et bateau. L’appartement était minuscule. Une pièce avec un lavabo dans un immeuble décrépis. La porte d’entrée et l’unique fenêtre donnait sur une cour intérieur. Pour la baise, il fallait être super-discret car on entendait tout ce qui se passait dans cet immeuble.
Nous étions les seuls français et les autres habitants nous ont regardés bizarrement les premiers jours. Pour eux, il était incompréhensible que des touristes vivent dans cet endroit.
Nous on s’en foutait. Nous étions là pour le soleil, le pays et la plage et nous en avons bien profités. Jusqu’au jour....
Nous bronzions et ils étaient brusquement devant nous. Ils étaient un peu plus vieux que nous et parlaient très bien le français. Ils se sont assis à côté de nous. Nous avons vite fait connaissance. Sylvie les regardaient d’une façon que je lui connaissais bien. Surtout Kalhed. C’était un athlète. Un vrai. Grand, musclé, un sourire ravageur et un visage volontaire avec un regard profond. C’était un homme. Mourad était plus petit mais tout en muscle avec un regard assez vicieux.
Nous ne nous sommes plus quittés de la journée.
Au fil des jours, nous sommes devenus des amis. Ils nous faisaient découvrir des endroits superbes, inconnus des touristes. Ils savaient bientôt tout de nous. Je remarquais bien que Kalhed n’arrêtait pas de regarder ma copine et ses questions avaient toutes des connotations sexuelles implicites. Je ne m’en formalisais pas. Je connaissais Sylvie.
Ils étaient très surpris de mes cheveux longs. De ma blondeur. C’est vrai que physiquement, ils étaient bien plus costauds que moi avec des muscles lourds et une force supérieure à la mienne. Ils portaient toujours le même maillot de bain, noir assez échancré. On ne pouvait pas ignorer les bosses que faisaient leur sexes. Heureusement qu’ils ne savaient pas que je me rasais.
Au bout d’une semaine nous étions inséparables. Au cours de nos échanges, ils avaient vite découvert qu’on ne fumait par uniquement du tabac et ils nous ont proposé facilement de nous procurer des barrettes. Mon amie se méfiait un peu. Moi j’ai craqué tout de suite pour les rejoindre chez eux un soir en profitant de la fatigue de Sylvie qui ne désirait pas sortir. J’ai eu un mal de chien à trouver le chemin de leur maison. Je suis arrivé tard chez eux. Ils occupaient une pièce dans un immeuble des quartiers populaire de la ville.
J’ai frappé. De la musique arabe assez entraînante traversait la porte. C’est Khaled qui m’a ouvert. Il a été à peine surpris de me voir sur le pas de la porte. Son visage s’est éclairé d’un large sourire de connivence.
- Toi tu viens pour fumer un peu. Entre. Entre....
La pièce était petite avec deux lits jumeaux qui occupaient pratiquement tout l’espace disponible. Il y faisait une chaleur presque insupportable et une très forte odeur de tabac éclipsait toutes les autres. Mourad était couché sur un des lits. Les deux étaient uniquement vêtus d’un slip noir. Cela m’a un peu troublé et gêné. Pourtant sur la plage, ils étaient toujours vêtus d’un maillot de bain noir assez serré. Mais là, nous n’étions plus sur la plage et ce n’étaient pas des maillots mais des slips.
- Salut Damien. T’es seul?
- Oui... Oui... Sylvie est fatiguée. Elle a préféré se coucher tôt.
- Dommage. Viens assieds-toi sur le lit. Mets-toi à l’aise.
Khaled a baissé un peu la musique. C’est seulement à ce moment que j’ai remarqué que leurs slips étaient complètement transparents. Le tissu était plein de fines mailles d'où des poils noirs sortaient. On voyait pratiquement tout. C’était pire que s’ils avaient été nus. Je n’avais jamais vu ce genre de sous-vêtement. Ils étaient comme d’habitude, souriants et insouciant, complètement indifférents et absolument pas gênés de leurs presque nudité.
- T’as de la chance. On en a reçu y a pas longtemps. Mais il vaut mieux le fumer ici. Attends je vais en chercher.
Khaled est vite revenu en tenant à la main un chiffon blanc qu’il a déroulé sur le lit. Je suis resté complètement abasourdi par la quantité d’herbe. Il y avait au moins une dizaine de barrettes. D’un beau brun presque noir. Il y en avait pour une fortune. Je n’en avais jamais vu autant d’un seul coup. Je n’ai pas osé leur demandé comment ils pouvaient en avoir une telle quantité à leur disposition.
- Tu vois on ne t’a pas menti. Tu veux goûter. Tu vas voir, c’est du bon. Il vient direct du producteur.
- Vous êtes vachement sympa les mecs.
- Attends, je vais t’en préparer un ou deux.
Mourad s’est redressé et s’est mis à préparer les joints. Il le faisait avec une habileté qui démontrait une longue pratique.
Il m’a tout de suite tendu le premier. J’ai allumé le joint en forme de cône en aspirant fortement. L’odeur à tout de suite envahie la petite pièce. Je sentais la fumée remplir mes poumons. Le goût était bien plus fort que celui que je connaissais. Plus doux aussi. Je remplissais à fonds mes poumons. J’étais en manque. Mourad a fait plusieurs joints qu’il a déposés sur le chevet qui séparait les deux lits.
Ils me les ont montrés.
- Vas-y ils sont pour toi.
- C’est beaucoup. Je ne pourrai pas me payer tout ça.
- T’inquiètes pas mon ami. Pas de problème.
- Et vous vous fumaient aussi ?
- Non, on se le procure pour des amis. Mais tu es aussi notre ami.
Je commençais lentement à ressentir les effets habituels, je me détendais. La vie était belle et je me marrais avec eux. Ils me répondaient. Je rigolais bêtement et profitais de l’aubaine.
Eux s’étaient recouchés et buvaient tranquillement leur limonade en me regardant tirer comme un malade sur le joint. Dès que j’ai finis le premier, Mourad m’a tendu un second joint. Je l’ai pris de bon cœur. J’avais la tête qui tournait. Leur herbe était bien plus forte que la nôtre. Il faisait chaud et je transpirais a grosses gouttes. La seule fenêtre de la pièce, était fermée.
- Mets-toi à l’aise tu vas crever dans cette chaleur. On ne peut pas ouvrir la fenêtre si non, on risque de sentir l’odeur dans la rue.
J’ai éclaté de rire et me suis mis torse nu. Je regardais leurs slips et devinais très nettement leurs sexes au repos compressé par le tissu tendu. Leurs corps bruns tranchaient sur les draps blancs froissés. Ils transpiraient à peine et leurs peaux mates brillaient légèrement.
J’ai finis mon second joint. Khaled a augmenté le son de la radio. La musique était entraînante. J’étais heureux. Mourad s’est mis à danser devant nous. Une danse du ventre endiablée et lascive. Son bassin ondulait souplement. Les muscles jouaient librement sous la peau.
Il s’est approche de moi. Son slip était tout proche de mon visage. Je me suis levé pour danser aussi. La chambre s’est mis a tournée. J’ai vacillé.
- Doucement Damien. Tu vas tomber. On dirait que tu as trop fumé mon ami. Attends on va t’aider.
Ils m’ont couché sur un des lits. Le plafond dansait. Le lit aussi.
- Il fait trop chaud.
- Attends reste tranquille.
Je me suis laissé faire. Mourad m’a ôté mes sandales et a ouvert mon pantalon de toile. Il me l’a ôté en tirant par le bas des jambes. Je me suis vite retrouvé en slip sur le lit.
- Repose-toi un peu. Tu fumeras tout à l’heure.
Nous avons écouté de la musique en silence. Les notes tourbillonnaient dans mon crâne et je me sentais très bien. Un sentiment de joie et de plénitude. J’étais bien avec eux. Dommage que Sylvie n’était pas avec moi. Je regardais Mourad danser.
Il ondulait lentement entre les deux lit en me regardant. Son corps fin se tordait comme une liane. Le slip noir me fascinait. J’avais envie de fumer encore un joint mais je n’osais pas le prendre. Khaled s’est allongé près de moi. Je sentais son odeur malgré le goût de l’herbe dans mes narines. Mélange de sueur, de sable et sel. Le lit était étroit et il s’est collé contre moi. Sa peau était chaude. La musique est montée d’un cran. Je voyais Mourad danser.
Après tout devient flou dans ma tête.
Je me souviens de la voix grave de Khaled à mon oreille. Son accent arabe.
- On n’a pas eu de femmes depuis au moins un mois. Toi tu as de la chance tu as Sylvie. Elle est superbe ta copine.
Je comprenais pas pourquoi il me disait cela. Il s’est collé un peu plus contre moi. Mourad est venu à son tour s'asseoir sur le même lit. Khaled jouait avec mes cheveux longs.
- T’as des cheveux de femme. Ils sont beaux. Dans notre pays les filles n’ont pas le droit de sortir avant le mariage.
Il m’a recouvert le visage avec mes cheveux. Sa main a caressé ma joue. Je ne comprenais pas ce qui se passait.
- T’as les joues douces. Tu n’as pas besoin de te raser tous les jours toi. Hier, sur la plage, on marchait derrière vous. De dos, vous vous ressemblaient Sylvie et toi. En plus vous avez les deux les cheveux de la même couleur et presque de la même longueur.
Je ne me sentais pas très bien. J’étais très troublé et vaguement inquiet. Je ne devinais pas ou ils voulaient en venir et j’avais l’esprit trop embrumé par l’herbe que je venais de fumer.
Je tente de m'asseoir sur le lit pour me ressaisir, mais ils m’en empêchent en posant leurs mains sur mon torse et mes cuisses qu’ils commencent à caresser.
- Tu as la peau douce. Une vraie peau de bébé. Pas beaucoup de poils. Et blonds en plus. On ne les voit presque pas. Et là, tu n’en a pas non plus?
Une des mains s’est posée sur la bosse de mon slip. Je sursaute. Elle presse et malaxe le tissu. Je n’arrive pas à m’en débarrasser. Je bande. Je ne sais pas pourquoi. Impossible de me contrôler. J’ai un peu honte.
- On dirait qu’il aime ça. Il rougit comme une gamine ma parole.
Ils se parlent en arabe et prononcent plusieurs fois le prénom de mon amie. Je les regarde.
- Khaled dit qu’il se ferait bien ta copine. Mais c’est pas grave t’es mignon aussi. Tu vas voir tu vas aimer. Beaucoup de français ne viennent chez nous que pour ça.

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