Tous Cocus 3 Règlements De Comptes
Laetitia, pour montrer ton envie de faire lamour avec moi, tu mas tourné le dos. Nest-ce pas surprenant? Blaise a-t-il pu en conclure que tu étais amoureuse de moi juste parce que tu exhibais tes fesses et tes parties génitales mais me cachais ton visage, tes yeux? Est-ce ainsi que tu veux et le rendre malade de jalousie et le punir ? Tu présentes ton arrière, sans regarder ce qui va tarriver, une bite passera par là, quasi anonyme et te laissera indifférente à la pénétration . Cette attitude nest pas convaincante !
- Je devrais être convaincante ? Montrer que jai envie de toi ?
- Oui, tu devrais lui faire comprendre quil ta perdue et quil est remplacé par un homme qui sera ton amant à lavenir. Oui, il doit se sentir exclu par un amant, se voir traité aussi mal que les maris auxquels il a fait pousser des cornes, par un curieux retour de boomerang. Cela doit lui péter en pleine gueule, faire horriblement mal. Lui, le superman, être cocu à son tour : ça va lanéantir. Il doit supposer une passion dévorante. A ce moment son orgueil de mâle triomphant va en prendre un coup sévère; sinon il va croire quil suffit de laisser passer lorage pour renouer et de nouveau te dominer, lui, lirrésistible étalon local.
- Je nai pas damant sous la main et je suppose quil faut tout de suite la moindre lueur despoir dans son crâne de taré. Il ne faut pas tarder, et cela, à lheure précise où il est le plus difficile de dénicher loiseau rare. Je verrais bien une solution
- Voilà une bonne nouvelle, cest parfait. Raconte
- Je pourrais feindre dêtre amoureuse folle dun homme que japprécie
- Parfait ! Oui, mais de qui ?
- Ha ! Je vais me ramasser un râteau, cest certain. Bah ! Je risque tout, je nai pas dautre choix. Si je te le demandais, en désespoir de cause, toi, Paul, accepterais-tu de jouer lamoureux transi et de devenir aux yeux des autres mon amant ?
- Enfin ! Bien que je sois déçu dêtre choisi faute de mieux .
- Quoi, cest pour moi que tu bandes ainsi ? Tu as envie de moi, sincèrement ? Au moins pour aujourdhui et quelques jours tu me rendrais ce service, tu me posséderais comme le fait un amant ? Cest possible ?
- A une nuance près, je serais ravi dêtre le personnage capable de renverser le prétentieux cocufieur, capable de punir le voleur de femmes sans vergogne, capable aussi de lui faire regretter dêtre assez fou pour partager les femmes des autres avec un complice.
- Merci, mais de quelle nuance parles-tu ? Quelques jours : serait-ce trop te demander ?
- Au contraire, quelques jours, ce sera trop court. Mais avant tout, il serait sage déprouver notre compatibilité. Pouvons nous nous aimer hors de toute idée de vengeance ? Mon corps est tout disposé à tenter lexpérience, mon cur saura sadapter avec le temps. Malgré tout; découvrir que moi, Paul, sa première victime, je suis lamant de sa femme va le rendre fou. Le choix de nimporte quel autre ne pourrait pas le vexer autant que le choix du mari quil cocufie depuis des mois. Il nen reviendra pas. Voilà pourquoi jaccepte ton offre de grand cur, non seulement par esprit de vengeance, mais également parce que jai pour toi de la peine et de ladmiration.
- Cest formidable. Jen rêvais, je nosais létaler au grand jour de peur dun échec. Je navais pas le courage de me tourner vers toi, mon regard ne devait pas trahir mes sentiments. Oui, maintenant je veux tenter cette expérience. Tu dois savoir que je suis de nature fidèle. Alors, quattends-tu pour me serrer dans tes bras ?
- Comme toi, je suis de nature fidèle. Viens contre moi, embrassons-nous pour conclure notre accord.
La belle femme avance lentement. Je tends les bras, mais surtout je la regarde avec attention, sans fausse pudeur et je découvre enfin son port de tête, sa démarche assurée, deux seins mûrs mais sans excès de masse, un joli ventre à lestomac délicatement souligné au dessus dun mont de Vénus épargné des lubies barbares de ce Blaise, qui au contraire a exigé de ma femme Thérèse une épilation sacrilège.
Nos bras se croisent et se frôlent. Nos torses se touchent, nous nous étreignons avec douceur, tendresse puis plus hardiment, excités par ce contact enfin réalisé , par le début dune union sincère et durable telle que peuvent la souhaiter des personnes après une terrible déception. Un couple renaît plein despoir. Nous avons besoin du réconfort de ce contact physique, de la sensation daboutir à la fusion des peaux destinées à shabi à sélectriser souvent , destinées à affirmer laccord des curs en se touchant.
Nos yeux se boivent et cest-ce quil y a de plus fort, une sorte de pénétration de lâme de lautre qui rayonne dêtre comprise et appréciée dans une totale réciprocité. Lamour naissant sur des ruines est déjà sûr, solide et emballe notre enlacement. Nous nous serrons, nous nous agrippons, nous nous accrochons,, nous scellons chair contre chair notre engagement pour un avenir commun. Cest grave, presque solennel, au-dessus des petits calculs de jalousie, de vengeance; un coup de foudre stupéfiant le jour où nous devrions être démolis par le chagrin.
Les regards fixes, dans limpossibilité de se détacher lun de lautre, nous laissons à nos mains et à nos épidermes le soin de la découverte de la chaleur et des formes. Et pendant cette phase tactile la curiosité nous pousse aussi à unir nos lèvres en adultes, qui savent certes, qui pourtant sétonnent davoir encore tant à découvrir dans le baiser. Les yeux silluminent, les ventres se bousculent, les cuisses de Laetitia se desserrent pour accueillir ma verge échauffée à la recherche dun refuge douillet qui va se frotter contre la vulve accueillante. Finis les palabres, les raisonnements, la raison sefface devant les forces de linstinct charnel.
Une cuisse de la femme monte le long de la mienne, une main guide mon sexe vers la fente du sien. Jy trouve douceur et mouille. Elle minvite :
- Tu veux, prends-moi .
- Ici ? Blaise ne verra pas.
- Justement, oublions le. Faire lamour nest pas un acte public, cela relève du domaine de lintimité. Cest notre union, cela nappartient quà nous et les autres nont pas à le voir. Quen dis-tu ?
- Tu es exactement dans le ton. Parfaitement, ne pensons quà nous. Tu es sage, adorable, je taime. Mais une cuisine nest pas lendroit idéal pour un premier rapport amoureux, ce nest pas confortable.
- Quimporte le confort quand on saime. Tu souhaitais voir mes yeux pendant notre union. Cest simple. Assieds-toi sur cette chaise et laisse-moi faire.
Déjà elle sagenouille à mes pieds, masturbe ma verge, renforce sa raideur avec ses mains, sa langue, ses lèvres et aussitôt cède à son envie, se relève et avance au-dessus de mes cuisses, une jambe de chaque côté des miennes, jusquà venir frotter sa vulve à mon gland. A deux nous agissons pour le rapprochement de nos sexes. Elle se laisse glisser vers le bas et memprisonne dans son vagin . Cest fait, cest formidable. Nous sommes accouplés, absolument immobiles, en fusion nous savourons les sensations fortes de ce rapport improvisé. Nous sommes hors du temps, nous nageons dans un bonheur inratable.
- Hé, vous deux, crie la voix de Virginie, quest-ce que vous foutez ? Mais, ah!, les salauds, pendant que nous tourmentons les deux ignobles cochons, eux senvoient en lair. Il ne manquait plus que ça. Ho! Vous mentendez? Daccord pour que vous baisiez, mais pas ici, pas comme ça. Allez venez montrer à Hervé et à Blaise comment vous les payez en retour. Suivez- moi !
Vous êtes sourds
vous êtes collés? Vous voulez que je vous jette un seau deau. Merde alors
Quand viendra mon tour?
Le charme est rompu. Nous nous séparons et je suis au bord de lexplosion de colère.
- Toi, tu nauras jamais ton tour ici. Écoute bien ceci. Tu as le choix entre deux solutions. Ou tu te rhabilles et tu emballes Hervé et vous foutez le camp dans les prochaines minutes . Arrangez-vous ensuite pour vous faire oublier. Ou je tattache à ces deux gros porcs et je vous fiche tous les trois, à poil dans la rue.
- Mais ce nest pas juste, je
- Je men balance. Que choisis-tu? Vite, il ny a pas dautre sortie possible. Dégage avant que je passe au plan B.
- Cest moi qui prends tout. Tout ça nest pas de ma faute. Fallait pas me faire venir. Et ta femme ?
- Toccupe pas de cette truie. Il fallait bien que tu saches ce que fabrique ton chéri et que tu le ramènes chez toi.
- Ah, non. Je ne laime plus, je nen veux plus
- Comme tu voudras. Ce qui mimporte cest que vous disparaissiez dici. Après vous réglerez vos comptes comme vous voudrez, je nen ai rien à foutre. Va, att tes fringues, enfile les avant que je ne te lie nue aux deux autres. File plus vite que ça.
Je la suis . Les deux zozos couchés sur le ventre présentent une queue, chacun a été écouvillonné et les manches dépassent de leurs fesses. Je délie Hervé. Redressé, il a du mal à rester debout. Virginie se hâte à le revêtir, je les pousse dehors. Le premier cas est réglé ! Reste ma femme et Blaise. Je ne fais plus de sentiments, fais aller et venir deux ou trois fois lécouvillon de Blaise. Il hurle de douleur, supplie pour que je le libère. Il est aussi ankylosé que son compère, mais jobtiens dabord de lui lengagement de prendre Thérèse en charge. Quils partent et fassent ensuite ce que bon leur semblera
- Pourquoi?
- Cest ça ou je vous attache et je vous jette nus dans la rue. Attendez, rapprochez-vous pour quelques photos dans mon smart phone Ça servira pour le divorce.
Thérèse geint, pleure,implore. Je lui montre un lien. Elle comprend soudain que je ne blague pas. Elle aide son amant à enfiler pantalon et chemise, shabille sommairement. Elle soutient son bourreau et ils sen vont.
- Demain tu trouveras tes affaires dans des valises sur le trottoir. Inutile de sonner, soyez heureux.
Laetitia blottie dans mes bras les regarde sen aller dans la nuit, puis elle minterroge, lair coquin:
- Dis chéri, si on faisait lamour ?
Devinez la suite.
C'est la fin de l'histoire de l'infidèle Thérèse commencée sous le titre UN Salaud, une femme, un cocu
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