Philippe, Le Mari Candauliste Et Olga, L'Épouse Hypersexuelle (36) : Nos Retrouvailles

La situation ne pouvait plus durer. Hassan avait constaté que, si je ne refusais pas d'avoir des rapports avec lui, je marquais des distances qui, pour lui étaient insupportables, en refusant tout préliminaires, tout baiser, toute caresse, me contentant de lui laisser faire son affaire et d'attendre que ce soit fini, qu'il ait accompli son devoir conjugal.

Il avait parfaitement compris que je n'avais plus pour lui aucun sentiment.

Dans une première phase, il s'y était résigné, en espérant que le temps fasse son oeuvre. Pour détourner son attention, j'avais demandé l'aide de mon amie Christine, qui avait consenti à devenir la maîtresse d'Hassan dans l'objectif qu'il m'oublie un peu, mais aussi de me laisser plus de liberté pour retrouver Philippe.

Le tournant fut quand Hassan trouva, dans l'armoire à pharmacie, les contraceptifs que je prenais en cachette.

Il entra en fureur, à un point tel que j'ose à peine le raconter ici. Il hurlait :

- Olga, salope ! Viens ici tout de suite !

- Que me veux-tu ? Encore tirer ton coup ? Allez, vas-y et fais vite !

Provocatrice, je me suis approchée, je l'ai regardé droit dans les yeux. J'ai fait tomber ma robe, j'étais nue, le défiant.


Une violente gifle est partie. Je me suis retrouvée au sol, ma joue devait porter les traces de ses doigts.

Il m'a prise par le bras brutalement, pour me relever. J'ai pensé qu'il allait me battre.

- Tu veux me cogner, sale brute ! Vas-y, tu es le plus fort mais saches que tu en assumeras toutes les conséquences ! Tu ne me fais pas peur, sale lâche !

- Ce n'est pas l'envie qui me manque de te rouer de coups, catin, mais je ne tomberai pas dans ton piège pour que tu ailles à la police ensuite. Je veux seulement te montrer quelque chose.

Il m'a prise par le poignet pour m'entrainer de force. Il me faisait très mal. Un moment je suis tombée, il ne s'est pas arrêté pour autant, il a pris mes deux bras et me traînait sur le sol.

Il allait tellement vite que j?ai heurté assez violemment et à plusieurs reprises des obstacles :

- Aïe, doucement tu me fais mal ! Laisses-moi me relever, je te suivrai !

- Tu es très bien au sol, c?est la place d'une roulure comme toi.

Arrivés à la salle de bains, il me remit enfin sur pied. Il me montra une boite de pilules :

- C'est quoi, ça ? Salope, je sais maintenant que tu me trompes ! Avec qui ?

- Il ne s?agit pas de ça. Je ne veux pas, comme tu en as l'intention, que tu me mettes en permanence enceinte. J'ai le droit de décider de ma fécondité.

Hassan vida la boite dans la cuvette des WC.

- Nous en avons parlé avant notre mariage et tu étais d'accord ! Ne t'avise pas de recommencer à prendre ça derrière mon dos. Tu as encore plus de dix ans avant ta ménopause et je compte bien te faire le plus d's possibles. Tu entends femme ? Et prends garde qu'un autre homme ne t'approche pas. Tu sais que je ne suis pas candauliste et que je ne supporterais pas d'être cocu !

- Il me semble que, de ton côté, tu ne te gênes pas et je ne te le reproche pas, tu es libre. Tu passes du bon temps avec mon amie Christine !

- Et alors, j'ai une épouse qui se comporte avec moi comme si elle était une poupée en plastique. Tu écartes les cuisses et tu attends que j'ai fini mon affaire.

- Avoir à ton entière disposition une vide-couilles parfaitement passive, ça plait à ton instinct de mâle dominateur. Pour le reste, ne me demande pas d'avoir pour toi des sentiments que je ne ressens plus.


- Tu finiras par y revenir ! En attendant, mets-toi à 4 pattes que je te la mette bien profond. Ça m'étonnerait que tu ne prennes pas ton pied, salope ! Je vais te démonter !

Ses doigts pénétrèrent sans ménagement ma chatte :

- Et en plus tu es excitée, ta chatte est trempée. Tu es vraiment une chienne !

Je dois avouer qu'il fallait que je fasse d'immenses efforts pour ne pas exprimer ma jouissance, ce qui aurait été un triomphe pour Hassan.
Ce n?était pas évident, car il était toujours l'amant si performant dont j'avais été amoureuse.

Ce jour-là, je l'avoue, je me suis laissée allée. Il se déchaînait. Il me prenait en levrette et me traitait comme un étalon l'aurait fait avec une jument. Il me pilonnait, je lui demandais d'y aller avec force, bien au fond, de me démonter. J'ai eu honte, mais, alors que je voulais éviter de lui faire ce plaisir, j'ai eu ce jour-là plusieurs orgasmes dévastateurs.

La façon qu'avait Hassan de me traiter, comme une femelle qu'il fallait saillir et qu'il baisait et enculait avec brutalité, sans préliminaires, correspondait à mes envies. Je le provoquais d'ailleurs pour qu'il en soit ainsi. C'était sans doute une manière de me punir de mes fautes, et notamment la principale, celle d'avoir sacrifié ma vie commune avec Philippe, l'homme de ma vie, avec qui j'aspirais profondément d'effacer cette malheureuse parenthèse et de renouer le fil de notre couple si particulier.
Certains jugeront très sévèrement mon comportement et diront que j?ai fait souffrir successivement les deux seuls hommes qui avaient des sentiments profonds pour moi.

Cela devenait de plus en plus en plus difficile, mais je continuais à voir Philippe. Je m'affichais de plus en plus avec lui, avec la volonté de finir avec ces mensonges et de quitter le domicile conjugal. J'en avais assez des rendez-vous furtifs chez Philippe, à son bureau, à l'hôtel. Je ne voulais plus être sa maîtresse, je voulais redevenir son épouse, ce que je n'aurais jamais dû cesser d'être.


Nous prenions de plus en plus de risques et j'ai eu envie de faire venir Philippe chez moi. Avec l'idée de provoquer un clash définitif avec Hassan pour retrouver ma liberté et mon homme. J'avais fini par dire toute la vérité à Philippe sur le comportement d?Hassan, que je lui avais assez largement caché jusqu'à présent. Sa réaction fût immédiate.


- Maintenant je comprends les marques que j'ai vues sur ton corps, ces hématomes, la sensibilité de ta chatte et de ton anus.
Pourquoi tu ne m'as rien dit alors que ça dure depuis des mois ? Je ne te comprends pas, Olga, tu es maso ou quoi ? Tu veux quoi ? Le pousser à bout pour qu'il te roue de coups ? Tu es folle, ma chérie ! Dès la première fois, il fallait prendre les filles et le quitter ! J'avais souhaité que tu prennes le temps de la réflexion afin de ne pas prendre de décisions sur un coup de tête. Mais jamais je ne pouvais imaginer qu'il se comporte ainsi et surtout que tu te laisses faire !


- Je ne voulais pas que tu me reprennes par pitié. Et puis je l'avoue, au fond de moi, je me disais que c'était une punition méritée pour le mal que je t'ai fait et que j'ai aussi fait à Hassan. Et tu sais bien aussi que je ressens du plaisir à être ainsi traitée par un mâle.

- Je connais cette tendance en toi et je veux la combattre, car rien ne doit atteindre ta dignité et ta liberté, qui sont bafouées depuis des mois par Hassan. Je veux que nous reprenions notre vie commune pas parce que je veux te libérer d?Hassan et de sa brutalité envers toi, mais tout simplement parce que je t'aime. Et cette fois, nous nous referons plus les erreurs du passé, aussi bien moi que toi. Tu es d'accord, Olga ?

- Bien sûr que je suis d'accord. Je suis heureuse, je t'aime mon bébé.

La décision était prise et devenait urgente. Faute de contraceptifs, si je le laissais faire, Hassan aurait vite fait de parvenir à ses fins et de me mettre à nouveau enceinte.
J'avais donc discrètement et peu à peu transféré mes affaires chez Philippe chez qui j'irai vivre avec les filles, en attendant de récupérer un domicile qui était en fait le mien. Mais auparavant, je voulais m'offrir un ultime plaisir, une revanche sur Hassan, en faisant venir « chez nous » Philippe, pour vivre mon adultère au domicile conjugal. Ça peut paraitre puéril, mais après les mois que je venais de vivre, je ressentais ce besoin de cocufier Hassan dans son propre lit.

ADULTERE AU DOMICILE CONJUGAL

Pour endormir la méfiance d'Hassan, après la violente scène que m'avaient valu mes pilules contraceptives, je m'étais montrée soudainement tendre.
Je lui avais proposé que, pour nous retrouver, nous puissions être quelques jours seuls sans les s, que mon amie Christelle avait accepté de garder.

J'avais mis ça en place évidemment pas pour Hassan, mais pour Philippe, que je voulais recevoir dans le lit conjugal et que j'avais bien l'intention de suivre, enfin décidée à quitter définitivement Hassan. Je mettais à profit une période où Hassan était censé être en déplacement professionnel.

Dès son arrivée, Philippe m'embrassa puis m'amena à la chambre qu'il connaissait si bien, pour m'avoir si souvent honoré dans ce lit ou avoir vu mes amants me faire jouir sous leur joug.

Il passa ses mains sous mon pull chaud. Il remonta le pull jusqu'à ma tête puis je levais les bras et le laissa me l'ôter. Dessous, je ne portais qu'un petit soutien-gorge blanc avec des dentelles discrètes.

De mon côté, j'avais enlevé la chemise de Philippe, qui se retrouvait en jeans.

Je poussais Philippe sur le lit et je mis assise sur lui. J'avais encore mon soutien-gorge et ma petite culotte. Philippe avait les mains sur mes cuisses. Ma vulve trempée se rapprochait de la tête de mon homme. J'avais envie de prendre la direction des opérations. Philippe était à moi, cette position le symbolisait.

- On dirait que je te fais de l'effet, Monsieur T.

- Tu es tout simplement merveilleuse. En particulier la vision de ta poitrine. J'ai toujours aimé tes petits seins. La maternité a transformé ta poitrine. Tes seins sont plus gros, fermes, ils sont magnifiques.

Il se mit assis sur le lit, passa une main derrière mon dos et dégrafa le sous-vêtement en un tour de main habile de connaisseur, pendant que je l?embrassais fougueusement et que je frottais ma vulve contre sa formidable érection.
Je n?avais plus que ma culotte blanche et j?étais impatiente qu?il me l?enlève, qu?il se débarrasse de son jeans, pour que nous puissions enfin nous aimer.

J?étais à genoux sur le lit, uniquement vêtue de cette culotte trempée de désir, Philippe torse nu, portant toujours ce jeans serré où son érection était formidable. J'avais follement envie de lui. J'ai desserré sa ceinture, ouvert sa braguette et commencé à m'attaquer à l'objet de mon désir.

- Philippe, mon amour, Hassan était en déplacement depuis plusieurs jours, il ne m'a plus touché. Je suis en période favorable. Tu sais ce que je veux, que tu me fasses un , mon amour. Féconde-moi ! Je suis à toi et cette fois c'est pour la vie !

- Je vais te faire un , le symbole de notre amour.

Il me releva, me prit dans ses bras, me serra contre lui, pour que je sente bien son désir. Ses mains étaient sur mes fesses, mes seins tendus de désir contre sa poitrine. Nous nous embrassions fougueusement, prenant tout notre temps, malgré le désir que nous ayons l'un pour l'autre, oubliant qu'Hassan ne saurait tarder à revenir de son déplacement.

Il n?y avait plus que Philippe et moi, rien d?autre n?existait désormais, nous étions seuls au monde. Nous nous regardions, éperdus de désir et d?amour.

- Oh Philippe, je t'aime comme je n'ai jamais aimé. Je suis à toi, rien qu'à toi. Tu peux disposer de moi.

- Ton amour ne devra être qu'à moi désormais. Quant à ton corps, j'en disposerai, tu seras ma reine du plaisir. Je veux continuer à te voir jouir. Sous mon contrôle.

- Oui, mon chéri. Prends-moi maintenant !

Il voulait prendre tout son temps. Il me fit mettre debout et je me retrouvais, au bord du lit, dans ses bras, mes seins contre sa poitrine, ma chatte, encore protégée par ma culotte désormais trempée d'excitation contre l'érection de Philippe. Ses mains étaient sur mes fesses, il me serrait contre lui. Il savourait l'instant, me couvrant de baisers et me disant tout son amour.

- Tu es une merveille, Basilissa moy. Je n'en reviens pas que ces trésors sont à moi à nouveau alors que j'avais failli les perdre.

- Je suis définitivement à toi, Kardia moy. Tu peux faire de moi tout ce que tu veux.

- Et je ne m'en priverais pas. Ce corps est fait pour le plaisir, je ne serai pas égoiste. Je veux que des lèvres te donnent le frisson, que des mains innombrables te caressent, que des verges t'honorent.
- Oh oui mon chéri. Mais maintenant c?est de toi dont j'ai envie !

Il fit enfin tomber ma culotte et son pantalon, puis me poussa sur le lit.

Philippe s'installa entre mes jambes et posa ses lèvres sur mon ventre chaud puis, après avoir écarté ma petite main qui bien-sûr n'opposa aucune résistance, entreprit de descendre plus bas afin de brouter avec bonheur son gazon soyeux tout en respirant à fond mon odeur intime. Descendant toujours, il écarta mes cuisses pour observer, sans encore la toucher, ma vulve rose palpitante et déjà bien humide. Il alla ensuite poser doucement ses lèvres sur la partie si tendre de l'intérieur de ma cuisse droite. Il descendait le long de ma cuisse puis remontait, traversait la zone du petit minou sans le toucher puis redescendait embrasser et lécher l'intérieur de la cuisse gauche. J'étais aux anges!
Sans prévenir, il s'est arrêté pour sucer avidement mon petit clito. Je poussais un « Aaaaah » instinctif.

Que c'était bon une telle tendresse, un tel désir, après des semaines de saillies brutales, où, pour mon mari, je n?étais plus qu?une femelle et un vagin.

Sa langue lâcha ensuite mon bouton nerveux pour aller plonger dans mon puits délicieux. Alternativement, d?une grosse langue râpeuse, il léchait de bas en haut et de haut en bas ma fleur à vif puis d?une petite langue fouineuse, il plongeait le plus profond possible dans son intimité. Ses mains ne restaient pas inactives, elles profitaient de la situation pour caresser mes cuisses et pétrir mes fesses.

Je me mordais les lèvres et ne pouvais plus contenir mes gémissements. J'appuyais sur la tête de Philippe pour l'encourager à continuer. Il n'avait pas besoin d'encouragements.

Sa langue courrait sur ma vulve, débordait sur l'extérieur des grandes lèvres pour s'égarer sur le début des cuisses et revenir de plus belle brouter le mont de Vénus.

Pour amplifier mes sensations, il fit pénétrer deux doigts dans mon antre parfaitement lubrifié et en fouillait les limbes pour titiller de l?intérieur mon clitoris que sa bouche suçait à l?extérieur, puis entamait un lent mouvement de va-et-vient.

Je me cambrais, bloquait ma respiration pour ne pas gémir. Sa bouche ne quittait plus mon clito, un troisième doigt avait rejoint les deux premiers et leur pénétration se faisait de plus en plus intense. Sa main libre massait un petit sein tendu de désir.

Je lui attrapais la tête à deux mains et le plaqua le visage contre mon bas ventre. Je criais, je haletais, soupirais et gémissait crescendo.

- Oh oui ! ! C?est ça ! C?est bon ! Non arrêtes ! C?est trop fort ! Aaaaahhh ! »


J'enchainais les orgasmes et j'essayais de repousser sa tête d'entre mes jambes. Il avait ferré sa proie et n'entendait pas la lâcher comme ça. Il tentait de prolonger le supplice de plaisir le plus longtemps possible et de boire toute la cyprine qui sortait de ma chatte. Je me laissais faire quelques instants avant de me dégager d'un violent coup de rein en arrière et, dans un cri, de me replier sur le côté, les mains entre mes jambes, le corps secoué de tremblements convulsifs.

Philippe n'en n?avait pas fini avec moi.

- Je vais t'enculer à sec, ma putain adorée. Je veux ton cul !

Il mit son sexe dans l'axe et poussa sur le sphincter. J'adore être prise par la porte étroite, mais cette fois c'était sans préparation.

- Ooooh nooon ! Doucement ! Chéri, tu me fais mal ! Tu sais, ça fait des semaines qu'il me prend de force par là. C'est devenu très sensible. Aaaaaah ! »

En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, son gland avait franchi l'obstacle et je sentais mes sensations revenir, je retrouvais le bonheur d'être enculée. Parce que pour lui, j'avais du désir.

- Ca va c?est bon ! Vas-y ! Encore ! »

Il continuait à s'enfoncer lentement dans mon rectum en faisant de petits retours en arrière pour améliorer la lubrification du conduit.

- Oh putain ! C?est bon ! Vas-y défonces-moi ! »

Il allait de plus en plus loin, de plus en plus vite. Je ne criais plus, je semblais en apnée, la tête dans l'oreiller. Mes doigts s'agitaient frénétiquement sur mon clito et mes reins pris de soubresauts incontrôlés.

Philippe éjacula alors en moi dans un cri rauque, je l'accompagnais d?un hurlement assourdi par l'oreiller. Nous reprenions nos esprits, allongés côte à côte.

- Ouahou ! ! J'en veux encore !!!

- D'accord mais attend un peu que j'ai rechargé les batteries s'il te plait. Parce que je ne suis plus habitué à ce rythme moi.

- Tu as voulu être mon amant, alors il faut assumer !

Nous avons poursuivi cette après-midi de folie qui m'a fait rajeunir de plusieurs années. J'ai le souvenir flou de corps emmêlés, imbriqués, de mes seins qui bougent dans tous les sens, d'une chevelure décoiffée, de douches embuées, de rires, de cris de plaisir jusqu'au bout de la nuit. Philippe, reprenant le contrôle du lit conjugal, avait ce jour-là, revisité plusieurs fois tous mes orifices naturels. Je sais que c'est ce jour-là que nous avons conçu Sofia, ma troisième fille, fruit de mes amours avec Philippe.
J'étais plantée sur son phallus qui me torpillait. Il contemplait mes seins fermes tressautant au rythme de notre cavalcade sexuelle.

LA RUPTURE

C'est alors que je crus deviner l'ombre d'un voyeur dans le couloir. Je réalisais que c'était Hassan qui arrivait juste au moment où Philippe était en train de se vider dans ma chatte. Je l'avais complétement oublié, je n'ai plus pensé qu'il devait rentrer dans la soirée.

Effrayée, un peu honteuse aussi, je me suis blottie, je me suis lovée dans les bras de Philippe. Le moment de vérité était enfin arrivé.

- Salope, putain ! On m'avait prévenu que tu ne changerais jamais, démone ! Mais jamais je n'aurais imaginé que ce soit avec toi, Philippe ! Tu as gagné la bataille, Philippe, personne ne pouvait l'imaginer. Tu vas pouvoir redonner libre cours à son hypersexualité et à ton candaulisme. Jusqu'à ce que la situation t'échappe à nouveau. Crois-moi, tu le regretteras, personne ne peut maîtriser les instincts de cette femelle. Il fallait utiliser mes méthodes pour y arriver.

- Hassan, la manière dont tu as traité Olga est insupportable. Elle n'est pas un objet, elle est une femme libre et digne. C'est elle qui a choisi et tu l'as aidé à faire son choix. Un choix définitif cette fois !

Je lisais la colère dans les yeux du mari bafoué. J'avais profondément et sincèrement aimé cet homme. Il était le père de ma seconde fille. Il avait été maladroit, brutal, insupportable mais n'aurait pas mérité d'être traité ainsi. Nous avions fauté en ne lui avouant pas la vérité, même si nous avions l'intention de le faire.

J?avais peur que les deux hommes se battent, et je craignais pour Philippe, plus âgé, moins musclé. Je ne voulais pas qu'Hassan lève la main sur lui.

- Hassan, ne t'en prends pas à Philippe. Je suis la seule responsable, c'est moi qui me suis offerte à lui. Je me suis rendue compte, trop tard je l'avoue, que je ne pouvais me passer de lui. Si tu veux punir quelqu?un, prends-toi en à-moi si tu en as envie, pas à lui !

- Il n'est pas question que tu la touches. Ce que tu lui fais subir depuis des semaines, je veux que ça se termine et qu'Olga me suive. Ca suffit maintenant, Hassan, ce comportement de macho !

- Je devrais te démolir le portrait Philippe et ça serait facile pour moi, mais cette putain ne mérite pas que nous nous battions pour elle. Tu la veux, elle est à toi ! Je ne veux plus d'elle, elle me dégoûte !

J?essayais d'approcher d?Hassan et de lui expliquer :

- Je te demande pardon Hassan, mais je t'avais dit que je ne pouvais me passer de Philippe. J'ai essayé mais c'est impossible. Je l?aime.

- Ne m'approche pas catin !

Il m'envoya une violente gifle, puis se contint.

- Si je m'écoutais, je te donnerai la correction que tu mérites, chienne et que tu cherches depuis des semaines ! Mais ça ne changerait rien. Allez-vous-en. Philippe prends cette pute avec toi, je ne veux plus la voir.

- Mais nous sommes chez moi ici.

- Crois-tu que je l?ignore ? Je quitterai cette maison plus tard, après le divorce et tu pourras t'y installer avec ton prochain mari, avant que tu ne le bafoues à nouveau, puisque c'est ça qui lui plait. Mais ce soir, je veux avoir le plaisir de te jeter dehors, femme !

Philippe, comprenant qu?il valait mieux obtempérer, me prit par la main. Lui s?était habillé en vitesse. Pour ma part, j?étais nue.

- Un instant, je ne peux pas sortir ainsi !

- Bien sûr que si, catin. Je veux te mettre à la porte comme ça, toute nue ! Ne discute pas, j'ai bien le droit à ce petit plaisir. Dehors, il ne fait pas froid et comme tu as en permanence le feu au cul, ça devrait aller.

C'est dans ces conditions-là que se terminait mon couple avec Hassan.

Je prenais les choses avec philosophie :

- Tu sais Philippe que c'est au moins la troisième fois de ma vie que je me retrouve mise dehors, toute nue !

- Oui tu m'as raconté. La femme d'un de tes amants, un prof, lorsque tu étais lycéenne et qui vous avait surprise. Tu as été chez le concierge obtenir des vêtements et tu l'as payé en nature !

- Il y a eu aussi ce terrible moment où mon père m'a chassé de la maison (voir récit 2). Il faut dire que je l'avais bien cherché par mes impertinences et mes provocations.

Cette fois-là fut différente. Les automobilistes qui nous croisaient à cette heure avancée de la soirée se rinçaient l'oeil, d'autant que Philippe, tout en conduisant, me caressait. J'avais les jambes sur le parebrise. Et arrivés chez Philippe, nous croisâmes une voisine qui eut le choc de sa vie en me voyant dans l'ascenseur, dans le plus simple appareil, dans les bras de Philippe !
Notre divorce avec Hassan fut long, compliqué et douloureux, par le canal de nos avocats.

Hassan avait fait en sorte que ce soit moi qui quitte le domicile conjugal. Si l'adultère n'est plus un motif de divorce, ma conduite et mon revirement, ma liaison était avec mon ex-mari ne mettaient pas le juge des affaires familiales dans une posture favorable à ma cause.

Malgré les prétentions initiales d'Hassan, qui voulait me priver de l'autorité parentale, je réussis cependant à conserver la garde de notre fille, Hassan bénéficiant assez largement d'une garde alternée. Pendant longtemps, ce fût Philippe qui lui amenait Leila, il ne voulait plus me croiser.
Récemment, Hassan a fini par me pardonner et par être moins intransigeant qu'il ne l'avait été.

Nos relations ont fini par se normaliser puis par se réchauffer, sans que cela ne soit sentimental. Cette page-là est définitivement tournée. J'en parlerai ultérieurement.

Philippe et moi nous sommes à nouveau mariés en 2014, peu après la naissance de notre cadette. Nous avons instauré dans notre couple un nouvel équilibre, qui n'est pas parfait et qui a connu récemment (voir récit n°17) un dérapage grave, tant de ma part que de celle de Philippe : lors de vacances au pays, je m'étais offerte à N. sans accord ou information préalable de Philippe. Quant à Philippe, il a rencontré Théodora. De ce double adultère, il y a des conséquences que nous surmonterons, dans l'intérêt des s.

Mais ceci est une autre histoire et, en attendant, notre couple impossible, celui de Philippe le candauliste et d'Olga l'hypersexuelle, tient contre vents et marées.

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