Démarcheur À Domicile 5 Soupçons Désobligeants
Nous buvons au bistrot. Joseph, cocu qui signore, men raconte une bien bonne. Un représentant en lingerie féminine a eu un malaise dans son salon. Il prétend avoir été assommé pendant que Liliane faisait la vaisselle à la cuisine après une réunion pourtant fructueuse.
- Pour peu, ma femme, Liliane, me soupçonnerait davoir brusqué notre ami. Heureusement, jétais sur le chantier, jai des témoins. On ne lui a rien volé. Cest incompréhensible
Qui a pu faire ça, chez moi ?
- En effet, cest terrible. On nest plus en sécurité nulle part. Dans ton salon ? Un malaise
Il sest passé des choses étonnantes après mon départ de la chambre à coucher de Joseph et de ma belle sur. Comme cest étrange. Comment, de la chambre, le vendeur assommé a-t-il pu atterrir au salon ? Liliane est forte, la-t-elle transporté seule?
- Qui aurait pu ? Dans notre maison ? Tu te rends compte, mon Jean ?
Je fais létonné. Joseph et Liliane ont reconduit lassommé chez lui, encore groggy, le pauvre. ! Si Joseph savait, la bière lui resterait en travers de la gorge.
- Mais si, tu le connais, cest Gérard, il joue au foot avec nous. Je me demande si ce type ne profite pas de son boulot pour draguer les nanas. Heureusement Liliane est sérieuse, je ne crains rien. Mais elle ma dit quil a flashé sur Marion. Tu devrais te méfier et la surveiller : on ne sait jamais.
Il a la magnifique confiance du cocu , veut me protéger alors que le feu est davantage dans sa maison que dans la mienne.
Je revis cette soirée.
Liliane tente de se disculper. Après avoir servi sa sur sur un plateau à son amant, Gérard, elle calme Marion sous la douche. Sa voix domine les pleurs de ma femme bouleversée par lassaut sournois de Gérard. Elle la échappé belle, le glaive de Gérard se taillait un passage à lentrée de son vagin et sans lintervention de Liliane à la dernière seconde, lhomme lui plantait son dard jusquau col de lutérus.
La réunion est finie, seul demeure dans la chambre à coucher ce salopard de Gérard. Il a échoué dans sa tentative de viol. Loeuf vibrant porté au plus haut de ses vibrations a tordu Marion en deux, la mise en transes. Il a jugé loccasion trop bonne, il a sorti sa verge en érection, a fait basculer la femme en plein délire orgasmique sur le lit, lui a arraché sa culotte, a écarté les jambes.
Quand Marion a senti contre son sexe en folie la poussée brutale de celui de lhomme tout raide et pressé de lembrocher, elle a trouvé assez de ressources pour le repousser violemment et pour hurler, hurler encore. Elle se débattait furieusement. éventait son vagin avec rage. Liliane na pas pu faire autrement, elle est arrivée à temps afin d empêcher son amant duser de sa force pour parvenir à ses fins. Car elle savait sa sur assez courageuse pour porter plainte contre un violeur. Du dressing où je me suis caché, jai bien entendu la phrase qui ne laisse aucun doute sur la connivence des deux amants :
- Je te lavais dit : Elle ne veut pas. Laisse-la. Cesse. Lâche-la.
Il faut que je sorte de mon refuge avant que les deux surs ne quittent la salle de bain, avant le retour prochain de Joseph, le mari cocu de Liliane. Je ne tiens pas à assister depuis le dressing au coucher de ce couple voué à léchec. Je veux ne pas devenir la risée de la famille, du club de foot où jai côtoyé Gérard. Je ne passerai pas pour le mari maquereau et proxénète de sa femme, assez vicieux pour assister à son viol ou pire, capable de loffrir à ses équipiers pour jouer au voyeur. Parce que, si Liliane me trouve au milieu de ses vêtements, elle ne manquera pas de maccuser des pires turpitudes. Je limagine et lentends par avance déclarer avec assurance:
- Jean ma chargée de prosti Marion, en commençant par la soumettre à son ami Gérard.
La gentille sur maccablerait. Gérard se dirait victime dun piège infâme. Et je serais bien puni.
Je dois me conduire en homme enfin. Gérard range ses affaires dans ses valisettes. Il ne mérite ni pitié, ni provocation à un duel, ce serait faire trop dhonneur à un violeur. Cest un salaud, je lassomme par surprise et, sur ma patte folle, je quitte les lieux. Personne sur mon chemin, je regagne ma voiture. Puis joccupe une place libérée devant la maison des parents de Joseph, jattends. Gentil petit mari attend patiemment la sortie de sa petite femme chérie à la fin dune réunion.
Pourquoi Marion est-elle aussi agitée ? On la croirait en fuite. Sur le trottoir elle jette un coup dil à droite, un autre à gauche, ne voit pas ma voiture juste sous son nez et part dun pas pressé vers
? En direction de notre domicile. Elle marche vite, se retourne souvent comme si elle redoutait le retour dun poursuivant . Jarrive à sa hauteur, baisse la vitre du côté passager et je lappelle.
- Oh, mon chéri, tu es là ! Quel bonheur.
- Monte. Tu es bien agitée, tu es passée sans me voir. Que tarrive-t-il ?
- Liliane a un problème. Je ne sais pas lequel, mais elle ne peut pas me reconduire. Heureusement que tu es venu. Il y a longtemps que tu mattends ?
- Assez longtemps. Jai vu sortir huit ou dix bonnes femmes, il y a environ une demi-heure. Tu as tardé. Ta sur taura retenue?
- Oui. Cest ma sur, tu la connais, elle naime pas être seule.
- Alors, cette longue réunion, cétait bien, rentable pour Liliane et pour le représentant ?
- Oui
mais qui ta dit que cétait un homme ?
- Pour attirer autant de minettes il est judicieux dutiliser un beau matou.
- Là, tu es fort ! Je ne voulais pas talarmer inutilement. Oui, le présentateur est un homme
- Quand jai vu avec quelle précipitation tu mas laissé sur le trottoir, jai compris immédiatement. Il fallait un bel appât pour te mettre dans un état dexcitation tel que tu en oubliais de membrasser. Donc il y avait un vendeur plein de charme à rencontrer, un superbe mâle qui ferait rêver ces dames et dont les appas feraient bourses délier. La psychologie du commerce est pleine dastuces. Faire chavirer les curs fait perdre la raison au détriment du compte en banque est lune de ses devises.
- Quelle imagination, mon chéri ! La psychologie de comptoir de bar rencontre parfois la réalité, je ladmets. Effectivement, la vente était dirigée par un homme. Un homme « normal », un type qui se prend pour un Don Juan, mais pas si irrésistible que ça. Un vendeur se croit obligé de charmer. Le spectacle est amusant. Jy prends beaucoup de plaisir
- Cest la raison de ton engouement pour ce genre de réunions ? Je parierais quune fois de plus tu tes contentée de le regarder langoureusement, avec envie, mais que tu nas rien acheté comme les autres fois. Tu as trop rêvé et tu nas pas compris que tu devais commander pour lui permettre de vivre de son travail. Au fait, que vendait ce bel homme normal ? Jespère que tu nas pas trop utilisé ton charme pour quil te distingue.
-Mais je te lai dit : de la lingerie féminine. Tu es trop sûr de toi : aujourdhui jai passé commande contrairement à ce que tu prédis.. Dailleurs lautre fois aussi. Mais ce que jai acheté te plaira davantage que larticle précédent. Cette fois cela ne finira pas immédiatement à la poubelle.
- Tu montres ?
- A la maison. tu verras. Jespère que ça te plaira cette fois.
*
* *
Je suis assis dans mon fauteuil. Assez curieux de savoir si Marion osera me montrer luf . Marion sapproche avec le sourire.
-Ton achat tient dans ton sac à main ?
- Il le pourrait en effet. Mais jai passé commande, la livraison aura lieu samedi après-midi à domicile.
- Gérard effectue les livraisons lui-même, à domicile ? Il doit joindre lagréable à lutile. Que va-t-il essayer sur ton corps, quels gestes déplacés ce cher Gérard osera-t-il sur ton corps pour témouvoir. Dans le club de foot, nous le connaissons tous comme chaud lapin.
- Mais tu sais qui est-ce vendeur ? Tu mintrigues. Comment fais-tu ? Il na pas encore quitté Liliane, était là avant moi, donc avant toi. Tu nas pas pu le voir. On ta parlé de lui et de sa réunion ?
- Cest très simple. En arrivant je me suis garé derrière une BMW. Cétait la dernière voiture de la file. Gérard a la même, me suis-je dit. Jai lu la plaque minéralogique, Gérard est chez Liliane, ai-je pensé.
- Il aurait pu se trouver dans une maison du voisinage aussi bien. Tu as conclu juste mais par hasard.
- Combien aurait-il de maîtresses dans la même rue en plus de ta soeur ?
- Que me chantes-tu là ? De quoi oses-tu accuser ma sur ? Dêtre une débauchée ? Je suis désolée: Si je suis partie si vite à ton retour du boulot, est-ce une raison suffisante pour répandre des ragots ? Gérard, moi aussi je lai rencontré au foot, je connais Odette sa femme. Liliane et Joseph habitent chez les parents de Joseph. Et toi, pour te venger de la rapidité de mon départ tantôt, tu oses affirmer que ma sur est sa maîtresse et pousse laudace jusquà accueillir son amant chez elle devant une dizaine de femmes. Tu es devenu extra sensible, un rien te bouleverse, ton imagination débridée semballe, tub te joues un film dégoûtant. Cest incroyable. Tu me déçois.
- Soit, là nest pas la question. Tout simplement, tous commentaires désobligeants mis à part, Gérard menait-il la réunion chez ta sur, oui ou non ?
- Quand cela serait, cela prouverait-il que ces deux là ont une liaison amoureuse ? Comme jétais au même endroit, en conclurais-tu que Gérard et moi entretenons aussi des relations intimes ?
- Tu avance lhypothèse la plus méchante. Eh! Bien tu vas au devant des soupçons qui me turlupinent depuis quelque temps.
- Mais ce nest pas vrai. Ah ! Si javais su
- Des regrets ? Quand tu es sortie de la maison de ta sur, la voiture de Gérard stationnait encore au même emplacement. Que faisiez-vous, lui le séducteur et vous les deux surs ? Une partie à trois ? Vous tâtez ses muscles, vous calculez le volume de son corps caverneux; vous mesurez les dimensions phénoménales de son matériel de reproduction ou vous essayez et vérifiez les vertus des jouets sexuels nouveaux de ses collections?
- Arrête tes bêtises. Rien de particulier. Il devait ranger son matériel. Moi, jai pris une douche avec Liliane.
- Est-ce possible ? Dhabitude tu te douches à la maison avant daller en visite. Ah ! Cest habituel, en mari attentif je lai remarqué depuis toujours, tu te douches aussi après lamour. Jaimerais savoir ce qui sest passé dans cet appartement, pour que tu te croies obligée de te doucher encore.
- Tu ménerves. Cest humiliant. Tu mériterais que je prenne un amant : tu aurais de bonnes raisons de me soupçonner et de me cuisiner comme un flic
- Approche, embrasse-moi et faisons la paix.
Marion se calme, se penche sur moi pour ce baiser de paix. Ma main quitte laccoudoir du fauteuil, passe sous sa jupe, remonte lentement sur la cuisse, retient la jambe qui se dégageait, aboutit dans la fourche, sapplique fermement sur le sexe de Marion. Pas de culotte, elle a tous ses poils, une fente bien chaude soffre à mes caresses, jaime ce contact et le tressaillement habituel du ventre au contact de mes phalanges.
- Mais tu es un maniaque, que fais-tu ? Ça te plaît, hein de me passer la main. Que cherches-tu. Cest quoi cette enquête agrémentée dune fouille au corps?
- Ne me dis pas que tu as eu une fuite et que tu as posé ta culotte dans le panier à linge, tu es venue ici, au salon,directement avec moi. Tu es partie à une réunion sans culotte ?
- Mais
non.
- Desserre tes cuisses sil te plaît. Ta vulve est normalement humide. Le vagin est propre. Je te fais mal ?
- Oui. Jai pris froid, jai peut-être une cystite.
- Cest logique : pour te rendre à une réunion de lingerie féminine par temps chaud tu ne portes pas de culotte. Je ne peux pas l'interdire, mais cela me stupéfie. Au retour, à la tombée de la nuit, tu marches très vite, tu prends froid, tu atts une cystite qui est par définition une inflammation de la vessie et non du vagin. Je reverrai mes notions d'anatomie ! Lorsque je te glisse deux doigts dans le vagin tu sursautes de douleur. Comment expliquer cette réaction, comment la trouver "normale"? Dans cinq minutes tu me diras que tu nes pas en état de faire lamour avec moi. La boucle sera bouclée et j'aurai l'air du roi des cons.
De mon côté, je dois, si je te comprends bien, trouver normal que tu te sois attardée avec ta sur et son amant et que tu aies pris ta troisième ou quatrième douche de la journée. tu rigoles ou tu te fous de moi? Pourquoi se doucher après la douche si on n'a rien fait de sale?
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