Alice Ravie...

Lors de cette soirée, Gilles n’avait plus quitté Alice : autoproclamé (et désiré, voulu comme…) son protecteur, il l’avait conduite jusqu’aux plus hauts sommets du plaisir. Il l’avait protégée, caressée, tripotée, pelotée, léchée, sucée, baisée encore et encore, et Alice n’avait permis à personne d’autre de la caresser, ni même de la toucher. Telle une impératrice japonaise, elle interdisait tout hommage aux manants, réservant à son seigneur et maître-baiseur l’exclusivité de son corps et de ses émois. Alice avait beaucoup apprécié d’étaler devant tous sa soumission à cet homme, qu’elle avait sucé, puis reçu en elle, honoré, remercié, par de nombreux halètements, soupirs, gémissements et cris.
Eudes, vexé par son faible succès auprès des autres femmes alors qu’Alice semblait avoir bien profité de sa sortie cul-turelle, s’était mélangé au groupe des voyeurs, puis avait tenté de retirer son épouse des bras de son amant. Pour affirmer ses droits maritaux, il devait reprendre possession de sa femme, même s’il n’était, cette nuit-là, que « le suivant ». Alice, couchée sous Gilles, laminée par les orgasmes à répétition, ne se résignait pas à se séparer du corps qui l’avait si bien honorée, et son ventre repu, dégoulinant du plaisir de son amant, n’avait aucune envie d’être rempli par un autre sexe, fût-ce celui de son mari. « Quand une bouche a dégusté un grand vin, il lui est difficile d’avaler de la piquette… ». Comme Eudes insistait, elle chercha de l’aide dans les yeux de Gilles, qui lui dit, en souriant, désinvolte : « Pourquoi pas… c’est ton mari, après tout… ». Alors, les yeux dans ceux de son amant allongé sur le dos à côté d’elle, elle se résigna au devoir conjugal et se mit à quatre pattes. Puis elle posa ses lèvres sur celles de Gilles, pour lui faire part, par des gémissements plaintifs, de l’offrande douloureuse à son époux de son cul, que son amant avait négligé, offrande qu’Eudes accepta sans détours inutiles, enculant son épouse de toute sa vigueur, tel un hussard (non mais des fois…).


Fleur les avait suivis. Mélée au groupe des voyeurs, pas jalouse (mais un peu envieuse, tout de même, du plaisir que cette inconnue avait pris grâce à son mari), elle avait apprécié, en connaisseuse, le spectacle de leurs ébats. Quand, voyant que son mari avait repris quelque vigueur, Fleur se pencha vers lui et, profitant de la disponibilité de son corps, elle emboucha son sexe encore mollet. Quand il eut repris une certaine fermeté, Fleur, satisfaite de sa besogne, l’enfourcha. Bien que libertin expérimenté, Gilles était aux anges : le ventre de son épouse, assise sur lui, massait doucement son sexe, tandis que sa nouvelle maîtresse, enculée par son mari vindicatif, persistait dans son infidélité en déposant sur ses lèvres des baisers amoureux, fiévreux, rythmés par le rythme vigoureux que l’époux imprimait aux fesses de sa si belle maîtresse. Les mains de Gilles passaient des mignons seins, rebondis et pleins, d’Alice à ceux de Fleur, presque masculins, dont seuls les tétons faisaient saillie. Le visage d’Alice, secouée par les mouvements d’Eudes entre ses fesses, cognait contre celui de Gilles, lui faisant part du plaisir que, malgré tout, passé la douleur de la pénétration, elle commençait à éprouver, sous les ruades cavalières de son mari. Tout en sodomisant sa femme, Eudes avait rencontré le regard de Fleur, dont la vivacité et la luminosité l’avaient fasciné, et il fut séduit par ce corps androgyne, à la poitrine presque masculine, au ventre plat, qui avait si bien accueilli le sexe de Gilles, ce sexe qui avait si fortement bouleversé Alice, sa femme, sa Femme, merde !
…
Quand ils se décidèrent à quitter ce lieu de plaisirs et de perdition, malgré sa reprise « en con » par Fleur, Gilles eut droit à une petite grimace de la part de sa régulière (« T’as bien pris ton pied avec cette meuf, mon cochon… »), car elle n’avait pas énormément apprécié qu’il fît de cette inconnue sa favorite pour toute la nuit, en l’oubliant, elle, son épouse, sa femme, sa Femme.
.. Certes, certes, elle avait bien profité de sa liberté de mouvements (sic) et s’était fait faire beaucoup de bien par plusieurs hommes charmants, enthousiastes et dévoués, mais bon, un mari reste un mari, même envers une épouse infidèle….
Eudes, qui avait entendu et vu Alice prendre un pied de première catégorie (alors qu’il avait dû se contenter d’une pignole à peine digne d’une cinquième catégorie), râlait contre l’injustice de la vie. « C’était donc ça, le sexe libéré… ». Comme un idiot, il avait été dépassé par les évènements : sa biche s’était montrée louve pour se donner à un autre mâle, dominant, et lui n’avait même pas été avalé, juste tripoté, comme un , par une main inconnue. Néanmoins, il espérait que sa conjugale enculade avait rappelé à Alice qui était le maître, même s’il commençait à en douter… Et si elle avait pris goût à la chose… ? Est-ce qu’elle comptait recommencer avec cet homme, ce fouteur diabolique ? Avaient-ils échangé leur 06 ? Sur le trajet du retour, il rumina sa déconvenue, à côté d’une Alice rayonnante, au ventre encore plein du plaisir abondamment reçu tout au long de sa première nuit de femme adultère.
 

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