Plus C'Est...Meilleur C'Est
Quelquun a dit un jour que pour vivre heureux, il faut vivre cacher. Il y avait et il y a toujours raison à ça. Depuis aout de lan dernier, Alain et Isabelle vivent heureux dans leur petite maison à lorée de la ville, loin de tout, cachée du monde. Ils se connaissent depuis près de trois ans, trois ans sans un nuage pour venir leur pourrir leur existence.
Toute leur histoire commence par un garçon timide, horriblement timide. Il est si timide que dès quune fille lui adresse la parole, il devient rouge comme une écrevisse et perd absolument tous ses moyens. Pourtant, une rencontre, durant une soirée, va le guérir à tout jamais. Cest une jeune femme de son âge, tout juste la vingtaine qui va le guérir. Isabelle est encore plus timide que lui. Cest en la voyant seule dans son coin quil trouve le courage de linvité à danser après avoir longuement hésité. Ce n'est pas un slow, non, mais une marche quils dansent. Sils nosent se regarder les yeux dans les yeux, il fut séduit et elle aussi. Lui parce quil la trouvait belle, presque trop belle pour lui. Et elle, parce quil ne cherche pas à la faire rougir comme la plus part des autres hommes qui la savent maladivement timide. Après une danse, puis une autre, les corps transpirent et Alain s'en est allé prendre de quoi se rafraîchir pour elle et lui. Timidement, il ose plonger son regard dans celui dIsabelle qui ose soutenir ce regard tendre. Il va jusquà timidement lui prendre sa main quelle laisse glisser dans la sienne. Sur la terrasse de cette maison, il lentraine prendre un peu dair frais. Sils nont pas échangés de paroles, cest quils restent encore bloqués dans la gorge de chacun.
Une petite mégarde, un mot dexcuse, ils se fixent longuement. Lui confondu en excuse pour sa petite bévue, rouge de honte, il vient de renverser son verre sur sa jupe. À genou, il tente dessuyer cette tâche humide avec son mouchoir. De le voir si emprunté, si maladroit quelle commence à rire.
Devant limmeuble, ils peinent à se séparer. De baiser en baiser, les mains se montrent un peu plus curieuse. Seule la lumière de lentrée de limmeuble vient les arrêter dans leurs effusions sentimentales. Contraint par ceux qui partent au travail, Isabelle se sépare bien à contre cur de son amoureux après une dernier et long baiser. Seule la promesse de se revoir dès le lendemain dans un troquet de la ville ravive les sourires. Alain reste encore, il la regarde monter les marches de lentrée. Ne le voyant plus, il rentre enfin. De la fenêtre de sa chambre, Isabelle, sa main sur son cur, le regarde partir dans laube naissante. Dans son lit, Alain, bien que fatigué, peine à trouver le sommeil, la seule pensée du visage, des baisers dIsabelle sont autant de raison de garder les yeux ouverts. Sil parvient à sendormir, cest après sêtre soulagé son appendice masculin.
Dehors, le soleil décline déjà quand Isabelle sort de son bain. Dans sa chambre, elle se prépare, se faisant séduisante, encore plus désirable. Elle ne tient pas à perdre ce galant et beau jeune homme.
Après la séance de cinéma, il profite quelle se refasse une beauté pour se soulager la vessie dans les toilettes et, oh surprise, prendre une boite de préservatif dans lautomate qui sy trouve. Près de sa belle, il lui prend le bras, lentraine à sa voiture.
- Tu es pressée de rentrer ?
- Non, pas quand je suis près de toi.
- Paris, ça te dit ?
- Si tu veux.
Sur la route, il roule, une musique romantique à la radio. Elle se blottit contre lui une fois la cinquième mise. Il roule avec prudence, ne voulant pas effrayer son amie. Dans la capitale, il parvient à poser sa voiture près du champ de Mars. Là, devant la tour Effel illuminée, il la couche sur sa veste et se pose près delle. Ils senlacent, roulent, sembrassent. Les mains du jeune homme saventurent plus loin quelles ne lavaient été. Sa belle sabandonne à son amant. Quand la bouche dAlain vient embrasser la petite culotte dIsabelle, elle frémit en appuyant ce visage de ses mains sur le tissu qui sépare la bouche de ce sexe tellement désiré. De ses dents, il parvient à lécarté et déjà la langue encore pucelle lèche ce saint des saints avec gourmandise. Elle roucoule de bonheur, appuyant encore plus fort de ses mains sur cette tête qui lui procure un plaisir naissant dans son jeune corps. Soudain, emportée par une vague de plaisir, elle laisse sa bouche exprimer lorgasme qui la ravage de la tête au pied. Alain à toutes les peines du monde à continuer à se gaver de cette liqueur damour qui abonde dans sa bouche. Sous cet arbres, Isabelle na pas de mot pour décrire ce quelle vient de vivre. Dieu quelle veut que cela continue. Elle peine à lui dire quelle le voudrait en elle. Alain lachève encore dun bel orgasme. Dune main douce, il retire la petite culotte de sa belle. Il la glisse dans sa poche, à la manière dun trophée. Son visage remonte le long de ce corps abandonné.
- Ça va ?
- Oui, mieux maintenant, mon amour.
- Ma colombe, ce que tu es sublime.
Les mots se turent. Alain parvient à dégager cette poitrine quil veut téter. Isabelle sen veut de sêtre habillée de manière si compliquée. Dun geste assuré, elle décroche son petit soutien-gorge. Dans une gymnastique rapide, elle le laisse tombé près deux. Maintenant, elle ne porte plus que sa robe. Il commence à éprouver de la peine à retenir son plaisir, il gagne sur la volonté dAlain, une volonté pourtant forte. Au moment suprême, il voit, sent sa belle jouir de concert avec lui, moment sublime, merveilleux, féérique. Pour eux, cest comme si lunivers venait de vivre son big bang. Le corps dIsabelle saffaisse sur Alain.
- Merci pour ce moment, je ne loublierai jamais.
- Mon non plus. Je taime, maintenant, je le sais et jen suis certain.
- Mon tout beau, ce serment, je te le fais par ce que mon cur me le dicte. Jamais, je ne te quitterais.
- Mon non plus.
Ils roulent encore dans lherbe et la fraicheur de la capitale des gaules. Il se sent soudainement en pleine possession de ses moyens et se pose sur elle, repliant ses fine gambettes. Ils recommencent tant que les corps peuvent suivre dans leffort des plaisirs orgasmiques. Puis, prise de curiosité, Isabelle glisse entre les jambes de son amant. Dune main, elle fait connaissance avec cet appendice qui, tantôt, la rendait heureuse. Dune main, elle y joint sa bouche encore maladroite. Très vite, il la supplie de ne pas poser ses dents sur sa virilité. Comprenant, Isabelle met tout son cur dans cette fellation qui, pour Alain, devient une féérie de bonheur au moment de jouir. Devant ce liquide chaud qui coule dans sa bouche, Isabelle prend le temps de bien se délecter de ce quelle nomme sa purée préférée. Épuisés, il linvite à le suivre dans son logis, lui demandant de lindulgence quant au rangement. Elle lui sourit, lembrasse, lui pardonnant déjà sa faute. Il ramasse le frêle soutien-gorge qui rejoint la culotte de sa belle. Dans la voiture, il fait faire un tour de tous les monuments de la capitale de France. Le jour est levé quand ils arrivent devant limmeuble dAlain.
Main dans la main, il la guide vers le vieil ascenseur. La grille tirée, la cage monte lentement les six étages. Alain ny tient plus, il a retrouvé toute son énergie. Il se baisse, baisant les jambes, il retrousse la robe de sa belle, baisant son minou déjà désireux de sentir son pénis en lui. Il remonte encore, repoussant le tissu rouge de la robe sur les seins quil redécouvre à la faible lueur de cette faible ampoule. Il tête ces seins qui ne réclament que cela. Isabelle presse son amant contre elle. La robe glisse le long de son corps, la dénude entièrement, plus quun étage. Folle de désir, elle appuie sur le bouton arrêt. La lumière séteint, elle glisse une jambe autour de la taille de son amant. Lui, sans préservatif, la prend plus vigoureusement quà Paris. Ses bras autour du cou de son amant, elle se donne à lui, lencouragent à y aller plus fort encore. Lui, pour plus de sécurité, débloque la grille, bloquant lascenseur entre deux étages. Elle gémit fort, il lembrasse pour ses rumeurs dun orgasme prochain. Quand il survient, il emporte le couple bien au-delà de ce vieille immeuble, rejoindre les étoiles de la voie lactée.
Alain referme la grille en hâte, il relève Isabelle, appuie sur le bouton six. À létage, il ramasse la robe maintenant froissée, il attire Isabelle complètement nue près de la porte de son petit appartement, sempresse douvrir la porte de sa clé et pousse sa compagne à lintérieur. La porte refermée à double tour, ils se regardent et éclatent de rire, appuyés lun contre lautre. Le rire se calme, il transporte sa dulcinée dans un lit défait, la dépose en retirant ses vêtements. Désormais, chacun sait comment lautre est fait.
- Cest vrai que tu es beau mon bel apollon.
- Ma douce colombe, jaime à te dire que tu es resplendissante. Oui, tu es la plus belle sur terre.
Là encore, les mots se taisent, les bouches se soudent, le corps se collent lun à lautre. Ils saiment encore. Leur jeunesse leur donne cette force, cette puissance qui samenuise au fil du temps.
Le jour est levé depuis longtemps quand la belle sétire près de son amant entièrement nu. Elle le regarde, cest son premier homme alors, elle létudie de manière malicieuse, lubrique. Par sa bouche, elle fait connaissance avec son corps dhomme. Découvrant un pénis qui se tend, se durci sous leffet de ses baisers, sa langue se joint à ses lèvres. Très vite, elle se délecte dune fellation dont elle prend gout à pratiquer. Quand il jouit, ce gout, le gout de ce sexe, de ce sperme, cela la met près dun orgasme. Dune main vigoureuse, elle se masturbe en se délectant de ce plaisir que daucune lui décrivait comme humiliant et sale. Elle laisse sa bouche et sa langue vagabondé plus bas encore, plus loin dans ce sillon. Le bout de sa langue titille cet orifice défini comme répugnant. Pour elle, se sentant pousser des ailes, elle se débarrasse des commérages parlant de lamour, dun amour propre, dans le noir dans une position donnée et pas une autre. Isabelle est bien décidée à tout explorer dès à présent.
Il sent cette langue senfoncer en lui, en son cul. Il relève ses jambes. Elle jouit de ses attouchements intimes sans cesser de lécher en profondeur ce cul. Elle aime ça, le clame à son amant. Elle se libère complètement des on dit en faisant ses propres investigations sur ce mâle qui se laisse convaincre. Il finit par jouir sur la tête de son Isabelle, folle de ces plaisirs nouveaux quelle découvre avec un bonheur certain.
Jour après jour, nuit après nuit, ils recherchent plus encore, plus de plaisir. Ils ne vivent que lun pour lautre, le plaisir du sexe de tous les instants. Si elle veut gouter à la fessée, il la fesse, les entraves, il lattache, les pinces à linge, il la recouvre de pinces. Ce quelle aime, cest être sodomisée brutalement. Alain découvre une femme portée sur la chose, une chose quAlain adore explorer chaque jour davantage, comme sa douce moitié.
Pour fêter leur première année de vie commune, ils senfoncent dans un club de la ville, il la donne en pâture à des hommes, des femmes pendant quil baise tout ce quil trouve près de lui. On la recouvre de sperme, de cyprine, plus elle en reçoit, plus elle jouit et aime. Dans leur nid, elle lentraine dans la salle de bain, dans la baignoire, elle le supplie de se soulager sur elle, en elle. Elle qui boit encore ce liquide jaunâtre, salé et sale en se caressant son corps.
Il veut encore la pousser plus loin, un collier de cuir, une laisse et la voilà qui le suit comme un petit chien sur ce petit sentier en pleine forêt. Il va jusquà la fustiger sans forcer dune baguette de noisetier fraichement coupée. Si elle nen jouit pas, si elle en souffre, elle sen délecte encore. La vie les entraine sur ses sentiers tortueux. Pourtant un soir, c'est lui qui met le collier de cuir. C'est lui qui subit ordre et contrordre, les claques sur ses fesses docilement présentées. C'est encore lui qui jouit sur le pied qui l'a masturbé, celui de sa belle. Il comprend les envies, les désirs de sa compagne. Il aime aussi passée du côté obscure, devenir celui qu'on maltraite. Tous deux aiment à changer de rôle, à découvrirent les perversités des jeux de l'amour.
Depuis, main dans la main, seuls leurs fantasmes guident leurs pas à travers les méandres du sexe.
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