Collection Zone Rouge. Coup De Tête (4/5)

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Je viens de reprendre ma place sur terre, mon cerveau reconnecte au moment, où mes glandes expulsent du liquide, je n’ai jamais autant joui.

• Moi aussi, j’ignorais que j’étais une femme fontaine Ondine.
• Arrête de m’appeler Ondine, j’ai l’impression que tu parles d’une bagnole des années 60, mon grand-père en avait une, j’ai toujours eu un doute que mes parents ont été passionnés par cette voiture au point de me donner son nom, on va aller manger chez Luigi, tu vas voir, c’est un cas.
• Tu veux sortir maintenant.
• Quand tu m’as rencontré tout à l’heure, c’est un coup de chance, il est rare que je sois dehors, mes horaires, 19 heures, repas dans divers restaurants amis, ouverture de ma boîte et à 5 heures couchée, jusqu’à 17 heures, j’ai besoin de 12 heures de sommeil.
C’est à cause des travaux que j’étais dehors.

Elle se lève, s’étire comme une chatte me donnant envie de lui dévorer la chatte.
J’ai même une drôle d’idée qui me traverse l’esprit, j’ai un besoin impératif de lui mettre un doigt dans l’anus, je dois être devenue folle après cette journée de débauche.

• Viens, ma belle, voyons ce que nous allons te mettre, impossible de sortir et de rencontrer mes amies dans ta tenue de bourge, par chance, nous devons faire la même taille.

Il est vrai, qu’Anabelle puisqu’elle veut que je l’appelle ainsi à une tenue plus en rapport avec son quartier.

• Demain, j’ai rendez-vous avec Virginie et Christine qui tient un institut de beauté près de l’Opéra, elles vont te transformer, ton mec ne pourra pas te reconnaître.
Avant à la douche, passe devant, j’ai trop faim et te savonner serait l’assurance de retourner sur mon lit de plaisir.

Douche prise, elle ouvre son armoire.

• Ça, non, trop pute, ça pas assez, ça, tu as bien progressé dans ta vie sexuelle, mais ce short ras ta moule, j’ai peur que tu n’aies du mal à le porter.


Ça c’est mieux, jupe style collège de jeune fille de bonne famille, chemisier blanc, sans soutien-gorge, chaussette haute, on dirait que tu as mis tes chaussures, ce matin, qui vont très bien aller.
Enfin, ce petit boléro en poil synthétique rose, dommage que tes cheveux soient mi-courts, je t’aurais fait des couettes, prends la chaise devant ma psyché, que je te maquille.

Je n’aurai jamais imaginé sortir dans cet accoutrement, mais le temps qu’elles sortent ses propres affaires, très près de la pute qu’elle n’a pas voulu que je représente quand elle a choisi pour moi, je me fais à ma silhouette me regardant dans la glace qui est dans la pièce.
Ce que je trouve extraordinaire, ce sont ses bottes, j’ai vu les mêmes dans les films de cape et épées, principalement avec d’Artagnan, il ne lui manque que l’épée.
Quand nous sortons, la nuit tombe, rapidement nous passons devant la boîte d’Anabelle, les lumières éteintes tranchent avec les façades l’entourant, nous remontons vers le Moulin Rouge avant de prendre à droite et d’arriver devant un restaurant où nous entrons.

• Oh, les bellissimes, Anabelle, tu te souviens que Luigi n’aime que toi, mais maintenant que tu m’apportes la femme fatale que j’attendais, tu disparais à jamais.

Je crois que j’ai devant moi le stéréotype de l’homo, j’ai l’impression d’avoir devant moi la réplique parfaite de la pute dans le bois de Boulogne qui voulait me faire la peau, car j’étais sur son territoire.
Luigi comme le travelo du bois est-il coupé où il a encore ses attributs, quoiqu’il soit beau gosse et tous ce que j’ai fait de nouveau depuis ce matin, dans cette fin de journée, je ne suis pas pressé d’aller voir.

• Ma sublime Bella, Luigi te propose un jarret de bœuf à la Florentina, c’est la Mama qui a appris à Luigi à cuisiner sa recette, Paolo, le fait bouillir pendant des longues heures, le travail en corolle et le remplit de bonnes tomates et petit légume du pays.

• Luigi arrête tes conneries, tu es né à Montmartre, ta mère dans les années 50 tapinait près du moulin de la galette, tu es né de père inconnu, par ailleurs, tu dis vrai, vos jarrets remplis de ratatouille sont sublimes, sers-nous-en un pour les deux, nous le partagerons.
Ces Italiens, il faut toujours qu’ils en rajoutent.
Il vit avec Paolo, c’est Luigi qui fait la femme dans leur couple.

Nous sommes servis et il est vrai qu’un jarret pour deux est suffisant pour nous rassasier, ajouté à ce plat fort bien cuisiné, un chianti et un expresso nous suffit avant de quitter le restaurant de Luigi, persuadé que j’y reviendrais.
Au moment de partir Paolo vient nous saluer, si son sexe est en rapport de la masse de muscles et de graisses que nous présente le cuistot, Luigi doit ramasser.

• Retourne-t’on chez toi ?
• Tu es fatigué, petite nature, la nuit ne fait que commencer, je vais t’amener voir la grande Josette, c’est ma copine.

Nous remontons jusqu’au boulevard où nous arrivons devant une boîte à strip-tease, les panneaux de publicités nous proposent les plus jolies filles de Paris, du moins c’est ce qui est marqué.

• Salut Anabelle, tu ouvres samedi, il est temps, tu sais que j’aime boire un verre chez toi quand j’ai fini mon service.
Tu viens voir Josette, elle passe dans quelques minutes.

Nous entrons et passons la caisse sans payer, on nous installe à une table, une jeune femme finit de s’effeuiller, c’est drôle, la première chose que je regarde c’est son sexe, vu la largeur du timbre-poste qu’elle nous montre, elle est entièrement épilée comme Anabelle.

• Champagne comme d’habitude ma divine.
• La cuvée du patron, pas votre bibine à touriste.
• Il en va de soi, j’étais sûr que tu vendrais ce soir, j’en ai mis une au frais.

Anabelle a ses entrées partout dans Pigalle.

« Venu des États-Unis spécialement pour vous, après être passé dans les plus grandes boîtes de New York et Las Vegas où elle remplissait les plus grandes salles, voici Alison, applaudissez là très fort.
»

La voix qui sort des haut-parleurs annonce le numéro d’une fille certainement avant celui de la grande Josette.

• Ne te laisse pas prendre bellissime, Alison, c’est la grande Josette, c’est la demi-sœur de Luigi, ils ont la même mère, mais les pères, ils ignorent où et qui ils sont.
Presque cent pour cent de certitude qu’ils soient des clients de la Mama dont te parlait Luigi.

La grande Josette fait son numéro devant deux hommes qui sont ensemble à une table, je vois le serveur s’approcher à leur demande, il vient à notre table et donne un papier à Anabelle, je la surveille du coin de l’œil.
Elle regarde les gars genre hommes de province en goguette et fait un signe de la tête, Alison se retrouve à poil et les lumières s’éteignent.
Les deux hommes sont partis sans que je les voie pendant que les lumières étaient coupées.

• Salut Tonio, ils ont payé notre champagne.
• Tu peux y aller tout est clean à la prochaine, je passerais quand tu auras rouvert avec Josette.
• Embrasse là pour nous, nous avons rendez-vous.

Nous sortons sur le trottoir, le rabatteur de client nous salut.

• Tu vois ici, ils travaillent en famille, Tonio, c’est le mari de Josette et avec le portier, ils forment un couple à trois, la copine adore se faire prendre en double pénétration.
Viens, on a rendez-vous.

Que va-t-il encore m’arriver, je suis crevé, mais je suis Anabelle comme un toutou, il faut dire que mon argent est resté dans mes affaires chez elles, je me vois mal sonner chez moi pour que mon mari m’ouvre dans la tenue où je suis ?

• Salut, les gars, je vous présente Prune, moi c’est Cruella, vous avez une piaule !
• On préférerait chez vous les filles, voici Jacques et je m’appelle Adrien.
• Impossible chez moi, son mec joue au poker avec le mien, nous risquerions de les déranger et Raoult quand il est en colère, il sort son flingue et il défouraille, je n’aimerais pas retrouver votre cervelle sur ma moquette.

Vous êtes de province, en stage à Paris, vous êtes à l’hôtel, vous verrez Prune est une vraie salope, vous en aurez pour votre argent.
• Mais on a payé le champagne.
• Car vous croyez que vous aurez nos culs pour une petite boutanche, voyons combien vous avez sur vous, donnez-moi vos larfeuilles.

Chacun sort le sien, elle les récupère.

• 3 000 €, on va être sympa, vous avez encore quelques jours de formation.
• Oui, jusqu’à vendredi après-midi.
• 2 000, je vous les laisse, 1 000 pour nous, Prune met ça dans ta poche, vous ranger vos portefeuilles, vous direz à vos femmes que vous vous êtes fait taper dans votre hôtel, il y a de nombreux rats dans le coin.
Conduisez-nous…

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