Sur La Plage Naturiste (2)

Corinne sortit de l'eau, éclatante sous le soleil qui faisait pétiller les gouttes d'eau salée sur sa peau bronzée. Absolument nue, elle se dirigeait à pas lents vers sa serviette posée tout au fond de la plage naturiste, au ras du petit bois bordant le sable sur plusieurs centaines de mètres. Son mari Christophe, nu lui aussi, l'attendait et l'observait. "Elle est vraiment belle, ma femme", se disait-il et sa queue se redressa légèrement au spectacle de la belle mature ondulant à sa rencontre. Sur la plage, d'autres hommes sentaient eux aussi un durcissement dans l'entre-jambes en regardant, derrière leurs lunettes et à côté de leur épouse, cette grande blonde aux seins en pomme et aux jambes fuselées louvoyer le ventre légèrement en avant, comme un appel muet au pénis. Le soleil, la mer, la plage, constituaient pour Corinne un stimulant permanent à l'acte sexuel. A 50 ans (mais elle en apparaissait aisément dix de moins), elle aimait toujours autant baiser et le regard de ces hommes, loin de l'indisposer, l'excitait. Elle envisageait déjà de prendre Christophe par la main et de l'emmener dans le petit bois pour qu'il éteigne l'incendie qui couvait dans son bas-ventre. Il faudrait qu'il soit à la hauteur, qu'il ne soit pas inhibé par les inévitables voyeurs que le déplacement de ce couple ne manquerait pas d'alerter. Mais d'abord, il lui fallait sécher sa peau humide et peaufiner son bronzage intégral. Elle s'assit sur sa serviette et considéra son environnement immédiat.
Face à elle, une fille portant casquette rôtissait à l'abri d'un pare-vent, étonnamment seule. Presqu'en face d'elle, un jeune homme visiblement africain semblait la dévorer des yeux sur sa serviette en faisant mine de lire un livre. "Il veut la baiser, c'est clair", murmura Corinne à l'oreille de Christophe qui laissa percer un sourire entendu. Tout à côté, un autre couple s'était installé, un peu trop près au goût de Corinne alors que la plage laissait beaucoup de place.

La femme, une blonde peroxydée au corps plantureux, dotée de seins en obus, lui sourit lorsqu'elle la regarda. L'homme, grisonnant, devait avoir le même âge, la fin de cinquantaine, et était aussi mince que sa femme était potelée. Corinne remarqua que ses parties génitales étaient extraordinairement développées avec une bite qu'on aurait crue sortie d'une bande dessinée porno. Tous les deux arboraient un bronzage dénotant une habitude du naturisme. "S'ils n'avaient pas été aussi près, j'aurais bien taillé une petite pipe à Christophe", se disait Corinne.

C'est alors que l'Africain se rapprocha de la fille à casquette et entama une conversation que, d'où elle était, Corinne ne pouvait entendre. La fille avait ôté ses écouteurs de ses oreilles et répondait au Noir sans avoir l'air d'être importunée. Elle s'était même assise et exposait ses seins en poire (au chocolat) sans la moindre gêne apparente. "Il est gonflé, le black". La phrase émanait de la blonde peroxydée, assez fort pour que Corinne et Christophe l'entendent. "Il tente sa chance, il a raison", répondit Corinne. "C'est vrai, qui ne tente rien n'a rien" poursuivit la blonde.
Une conversation s'engagea alors entre les deux femmes tandis que les deux maris somnolaient sous le soleil.
- Vous venez souvent ici ? demanda la blonde.
- Presque tous les jours, quand il fait beau, répondit Corinne.
- Cela se voit, vous êtes très bronzés tous les deux.
- Mais vous aussi, et pourtant je ne vous ai encore jamais vus ici.
- C'est vrai, on ne vient pas souvent. On fait du naturisme sur notre bateau mais on avait envie de voir un peu de de monde et c'est pourquoi on est là, précisa la blonde.
- Un bateau ? Vous avez de la chance.
- Oui, c'est vrai, mais ça fait du boulot d'entretien. Moi, c'est Manuella, et vous ?
- Corinne et mon mari Christophe.
- Enchantée. Mon mari, c'est Philippe. Mais il roupille toujours, hein Philippe ?
L'homme répondit par un grognement.
Les deux femmes se rapprochèrent et engagèrent une conversation qui portait sur la plage naturiste, la région, leur ville d'origine, bref une conversation de vacancières. Elles finirent par se tutoyer. Puis elles décidèrent d'aller se baigner ensemble. Dans l'eau, elles commentèrent leur corps :
- Tu as un corps superbe, Corinne, tout le monde te regarde sur la plage.
- Mais tu n'es pas mal non plus. J'admire tes seins, ils défient la pesanteur alors que les miens sont un peu petits à mon goût... et celui de mon mari.
- Ah bon, il aime les gros nichons, Christophe ?
- Oui, il mate toujours les belles poitrines et tu n'y échapperas pas.
- Tu n'es pas jalouse ?
- Bof. Je le serais si je n'étais pas matée moi aussi...
- Vous avez l'air d'être un couple, disons, moderne...
- Si tu veux, ça dépend des jours et des circonstances. Mais vous n'avez pas l'air vieux jeu vous non plus.
- Nous sommes échangistes, si tu veux savoir, du moins occasionnellement; ça te choque ?
- Pas vraiment, même si on n'a aucune expérience du genre. Cela dit, on en a d'autres.

Manuella allait interroger Corinne pour en savoir plus mais d'autres baigneurs étaient venus à proximité et elles décidèrent de rejoindre leur serviette. C'est alors qu'elles s'aperçurent qu'en passant devant celles de la fille à la casquette et du Noir, elles étaient inoccupées. Ne les ayant pas vus se baigner, Manuella conclut :
- Ils sont partis baiser dans le bois, ma parole !
Interrogés, les maris ne purent répondre, n'ayant rien remarqué. Les deux femmes finirent par s'allonger pour se sécher, jusqu'au moment où le jeune couple fit sa réapparition, effectivement en provenance du petit bois, en se tenant par la main et en prenant la direction de la mer.
- Ben oui, ils ont baisé, constata Manuella.
- Tu as vu la queue du gars ? Elle pend jusqu'en haut de ses cuisses. Elle n'a pas dû s'embêter, la nana.
- Oui, elle a l'air très satisfaite.
Ho, les gars, vous avez vu ? Voilà au moins un mec qui sait parler aux femmes, lança Manuella aux deux hommes à moitié somnolents.
Corinne s'avança vers son mari et lui murmura à l'oreille :
- Christophe, j'ai envie. On va dans le bois derrière ?
- Ah non, la dernière fois, c'était plein de voyeurs. Si tu veux, on rentre et on s'expliquera au lit.
- Banco ! Bon, Manuella, vous nous excusez mais j'ai un petit incendie à éteindre à domicile. On se voit demain ici ?
- Oui, mais je te propose autre chose. Pourquoi vous ne viendriez pas sur notre bateau ? Ce serait sympa, non, de bronzer à poil en pleine mer ?
Emballée par la proposition, Corinne accepta d'emblée et Christophe, comme souvent, la suivit. Il n'avait rien à refuser à sa belle épouse. Et c'est ainsi que le couple quitta la plage, non sans jeter un regard aux deux serviettes vides du Noir et de la fille à casquette...

************

Sur le chemin du retour, dans la voiture, Corinne interrogea Christophe :
- Alors, tu en penses quoi, de Manuella et Philippe ?
- Ils ont l'air sympas.
- Un peu court, chéri. Et la poitrine de Manuella, elle te plaît ?
- Cette question. Elle a de beaux nibards, oui. Et la queue de Philippe, elle te plait ?
- Pas mal, oui, mais pas mieux que la tienne, répondit-elle en posant sa main sur la braguette du conducteur. La réaction ne tarda pas. Christophe se mit à bander. Impossible de résister à la main de Corinne, qui lui dit :
- Arrête-toi quelque part, j'ai envie de te sucer, là maintenant, tout de suite.
- Tu rigoles ? Il y a des bagnoles partout.
Corinne ne s'arrêta pas à cette remarque. Tirant la braguette de Christophe, elle expulsa un membre qui avait déjà pris une belle consistance et le goba illico. Christophe gémit et tenta de protester :
- Chérie, je conduis, c'est dangereux.
Mais la tête de Corinne s'agitait frénétiquement sur le giron du conducteur qui, se sentait durcir de plus en plus, accéléra pour rejoindre au plus vite le domicile conjugal.
Surtout ne pas éjaculer en route, ce qui pourrait avoir de funestes conséquences sur la conduite. A peine arrivé au garage, le couple se dissocia, Christophe totalement débraguetté et en érection radicale. Corinne se précipita vers le hayon du monospace familial, l'ouvrit, fit glisser les épaulettes de sa robe légère et apparut entièrement nue avant de s'allonger dans le coffre, les pieds posés sur les montants, totalement ouverte :
- Baise-moi là, tout de suite, je ne peux plus attendre, je suis en feu.
Légèrement surpris par l'initiative de son épouse, Christophe ne se démonta pas et laissa tomber son pantalon sur ses chevilles sans même prendre le temps de s'en débarrasser. Sans préliminaire buccal et manuel, il pénétra Corinne avec d'autant plus de facilité qu'elle ruisselait littéralement.
- Allez vas-y, défonce-moi, souffla la grande blonde qui ripostait aux coups de boutoir de son époux en profitant de l'appui des montants du coffre. Le monospace tanguait sur ses amortisseurs tant le couple mettait du coeur à l'ouvrage. L'homme l'admonestait, la sachant très sensible aux mots du sexe :
- Cochonne ! Tu aimes ça, hein, te faire prendre n'importe où !
- Ah oui j'adore !
- Tu penses à la queue du Black de la plage, hein ? A celle de Philippe aussi, hein ?
- Non, non, c'est ta queue que je veux, mets-la moi jusqu'aux couilles !
Cette déclaration enthousiaste (mais pas tout à fait sincère) eu raison de la résistance de Christophe, déjà en surchauffe, et après deux ou trois puissants va et viens, il éjacula entre les cuisses grandes ouvertes de Corinne qui se mit à jouir bruyamment, sans crainte du voisinage.
- Excuse-moi chérie, je ne pouvais plus tenir, tu es trop bonne...
- Non, non, c'était extra, j'ai joui aussi...
Et le couple se rajusta tant bien que mal avant de prendre la direction de sa salle de bains pour se nettoyer à la fois du sel, du sable et de ses turpides automobiles...

******

Le lendemain, par une forte chaleur, Corinne et Christophe retrouvèrent Manuella et Philippe au petit port où leur bateau était amarré. Il s'agissait d'une élégante vedette de 8m environ dotée de tout le confort, cuisine, salon et grande banquette en demi-cercle. Impressionnés, Corinne et Christophe considérèrent leurs hôtes d'un oeil nouveau. Manuella était vêtue d'un pantalon corsaire très moulant laissant deviner un string et un top tout aussi moulant révélant l'absence de soutien-gorge, ce qui n'empêchait pas ses seins de pointer avec agressivité. Corinne avait opté pour un short dévoilant ses longues jambes bronzées et un chemisier léger sous lequel elle aussi était nue. La tenue des deux femmes mit d'emblée une ambiance érotique dans le bateau, que les deux hommes, en short et polo, ressentirent instantanément. La sortie du port se fit par une brise légère et une mer d'huile, ce qui arrangeait bien Corinne, sensible au mal de mer. Après avoir pris un rafraichissement au salon tandis que Philippe pilotait la vedette sous l'oeil attentif de Christophe, les deux femmes décidèrent de se déshabiller entièrement pour bronzer nues sur le pont, à quelques encablures de la côte. Corinne s'émerveillait des possibilités offertes au couple hôte par cette vedette :
- Je comprends pourquoi vous venez peu à la plage. Vous êtes vraiment tranquilles ici.
- Oui mais de temps en temps, j'aime bien ressentir l'ambiance d'une plage naturiste, voir les corps et la liberté des gens.
- Et... baiser parfois ?
- Non, pas vraiment, on préfère le faire ici. Vous le faites, vous, à la plage ?
- On l'a fait une fois, avec un autre couple, c'était très excitant mais les voyeurs nous ont un peu perturbés.
- Ici, pas de voyeurs, on peut faire l'amour sur le pont... conclut Manuella.
C'est alors que les deux hommes firent leur apparition, Philippe ayant jeté l'ancre. Eux aussi s'étaient mis entièrement nus. L'exiguïté du pont fit que Corinne eut un court instant les copieuses parties génitales de Philippe presqu'à hauteur de sa bouche et elle n'aurait eu qu'un court mouvement de tête à faire pour emboucher le gland plantureux qui se balançait devant elle. Ce fut à ce moment précis qu'elle comprit qu'elle ne sortirait pas du bateau sans avoir baisé. De son côté, Christophe n'était pas insensible non plus aux rondeurs de Manuella qui s'étalaient sans complexe à quelques centimètres de lui. Non seulement ses seins, qui le stupéfiaient par leur agressivité naturelle, mais aussi son fessier, charnu, ample et si bien fendu qu'en se penchant un peu en avant, elle dévoilait un anus que Christophe jugea terriblement tentateur. Le chaleur tropicale du jour était heureusement atténuée par la brise marine qui caressait les peaux dénudées. Philippe et Manuella s'étaient rapprochés, visiblement amoureux, se bécotaient, se titillaient mutuellement si bien que Philippe commença à grossir et durcir :
- Vous nous excusez, on va faire un petit tour au salon, faites comme chez vous ici, souffla Manuella.

Corinne et Christophe virent leurs hôtes descendre dans la cabine et se sentirent un peu idiots dans leur situation :
- Ils vont baiser et nous on reste en plan, constata la blonde.
- On peut en faire autant, non ? suggéra Christophe.
- Ici ?
- Pourquoi pas ?
Et prenant l'initiative, l'homme se mit à plat ventre et glissa son mufle entre les cuisses fuselées de sa femme allongée qui les écarta en roucoulant :
- Chéri, tu me surprendras toujours...
Au bout de longues minutes de succion qui mirent Corinne en transes, exaltée qu'elle était par le contexte marin, Christophe s'assit et s'offrit à une fellation, son érection étant déjà bien avancée. La bouche experte de Corinne et ses longs cheveux caressant son bas-ventre mirent Christophe en situation de passer au stade suivant, à savoir une pénétration inoubliable dans un cadre rare. C'est alors qu'il allait prendre sa femme en levrette, face au large, que Manuella apparut :
- Venez donc en bas, vous serez mieux, il y a de la place pour quatre.

Difficile de refuser à des hôtes aussi généreux. Manuella prit place sur la banquette, une jambe sur le dossier, l'autre s'enroulant autour des reins de Philippe dont la spectaculaire érection prit Corinne au bas ventre. "Quelle bite, mon dieu quelle bite !", se dit-elle. Quand il s'enfonça en Manuella, celle-ci laissa échapper un brame qui décida le couple visiteur à passer lui aussi à l'action. Corinne s'allongea à son tour sur l'autre partie de la banquette en demi-cercle, attrapa Christophe avec ses jambes et ses bras et l'entraina en elle avec vigueur et autorité. Et c'est ainsi que les deux hommes se mirent à pilonner leur moitié à quelques centimètres de distance, rivalisant de mots crus pour exciter leur partenaire qui, à dire vrai, n'en avaient pas vraiment besoin. Les deux femmes vocalisaient leur plaisir avec d'autant moins de réticence qu'elles ne risquaient pas d'être entendues par le voisinage. Les deux femmes prirent ensuite un malin plaisir à adopter des positions semblables et à les imposer à leur chevalier servant. Elles se retrouvèrent un moment presque face à face, empalées sur leur mâle assis, se défiant et se souriant à la fois. C'était à celle qui aurait les mouvements de bassins les plus amples, qui se hausseraient le plus haut pour s'empaler le plus vigoureusement, qui feraient le plus gémir leur mari-amant. Le léger tangage du bateau agrémentait en les augmentant leurs mouvements de hanches. Elles firent durer le plaisir dans cette position car elles savaient qu'un homme assis a moins de risque d'éjaculer prématurément. Puis elles inversèrent leur posture, chevauchant cette fois de face. Philippe avait le visage enfoui dans les seins de Manuella tandis que Christophe écartait les fesses de Corinne pour rendre la pénétration encore plus active. Voilà vingt bonnes minutes que les deux couples baisaient de conserve et les deux hommes semblaient encore vaillants, ce qui incita Manuella à déclarer :
- Et si on échangeait maintenant ? Qu'est-ce que vous en dites ?

Comme Corinne ne pensait plus qu'à la bite de Philippe et Christophe au cul de Manuella, comme Philippe n'avait qu'une envie, se farcir cette belle blonde aux longues jambes et Manuella ce type terriblement sexy, les pourparlers furent brefs. Il fut juste convenu qu'avant de passer aux choses sérieuses, les deux hommes récupèreraient en léchant longuement leur nouvelle partenaire, celle-ci acceptant à condition que cela ne dure pas trop longtemps car, disaient-elles en choeur, "on veut de la bite".
Après une séance prolongée de cunni durant laquelle les deux hommes retrouvèrent leur énergie, les deux femmes se mirent en position d'être prises en levrette. L'habitacle s'emplit de bruits de clapots qui n'étaient pas marins. Le passage à proximité d'un bateau provoqua un mouvement de houle qui eut pour effet d'amplifier les coups de bite et les roulements de hanche, et conséquemment de déclencher des cris suraigus des deux femelles. Philippe se retira prestement en comprimant son dard, de crainte d'éjaculer, tant la séquence l'avait ému. Il se savait proche de l'extase et il voulait conclure avec les longues jambes de Corinne enroulées autour de son dos, la pression de ses talons sur ses fesses et son visage marqué par le plaisir. Christophe, quant à lui, avait une autre idée. Le derrière fendu de Manuella l'inspirait au plus haut point et il entendait éjaculer dans son rectum. Avec toutefois une clause supplémentaire : que cela se passe sur le pont, face au large.
Il soumit l'idée à la récipiendaire qui l'accepta sans barguigner. Et c'est ainsi que la pulpeuse blonde peroxydée gravit les marches du bateau en ondulant de la croupe sous le nez concupiscent de son baiseur, impatient d'y voir de plus près et laissant son épouse les ongles plantés dans les fesses de son amant sur la banquette demi-circulaire.
- Prépare-moi en me léchant, ordonna Manuella à Christophe. Elle s'était déjà mise à quatre pattes sur la proue, les jambes bien écartées, dévoilant un anus ambré qui n'attendait que la langue de l'homme. Celui-ci ne se fit pas prier, complétant sa visite par une caresse invasive de la vulve, aussi humide qu'un marais en hiver. Quant il positionna son gland à l'entrée de l'anus, l'anneau ne marqua qu'une brève résistance, signe qu'il n'en était pas à sa première visite. La queue volumineuse de Philippe avait bien préparé le terrain. Les yeux à la fois sur l'océan, la croupe de Manuella et sa nuque chevelue, Christophe s'engagea totalement, faisant claquer la peau de son ventre sur les fesses joufflues de sa partenaire, qui l'encourageait de la voix et des hanches :
- Allez, vas-y, à fond, je veux sentir tes couilles sur ma chatte !
Christophe ne put réprimer une petite goutte de sperme mais parvint à se concentrer pour asséner de virulents coups de reins et ainsi faire monter l'orgasme de sa partenaire. Quand celle-ci lâcha prise, la chair de poule sur les hanches, Christophe gicla à longs traits, le regard perdu sur l'horizon infini. Quel pied, bon dieux, quel pied ! se dit-il.

Dans l'habitacle, le couple provisoire avait atteint lui aussi le nirvana sexuel. Les talons au niveau des omoplates de Philippe, pliée, écartelée, défoncée, fouillée jusqu'au tréfonds par le membre plantureux de son amant, Corinne avait manifesté un orgasme sauvage qui avait fait révulser ses yeux au point d'effrayer son responsable. Puis elle avait poussé un long feulement avant d'exprimer sa gratitude à l'homme qui l'avait entrainée sur ces contrées rares.
- Cinquante balais et jouir comme ça, c'est génial et incroyable, avait-elle confessé.
L'homme en avait retiré une légitime fierté, cependant un peu atténuée un peu plus tard quand Manuella raconta à quel point, elle aussi, avait connu l'extase. Les deux hommes en conclurent que le contexte, autant que leur bite, avait bien contribué à la félicité de leurs épouses...
Après cette partie de jambes en l'air bien sentie, les deux couples éprouvèrent le besoin d'un bon bain de mer. Par mesure de sécurité, les femmes plongèrent en premier puis après leur retour à bord, ce fut le tour des hommes. Une séance de bronzage-séchage prolongée (mais chaste) conclut l'après-midi et on rentra sagement au port. Un dîner en commun fut organisé, au terme duquel on promit de se revoir à la plage.
Le lendemain, Corinne et Christophe posèrent leur serviette à l'endroit habituel mais Manuella et Philippe ne vinrent pas les rejoindre. Ni le lendemain, ni les jours suivants. Une visite au port démontra que la jolie vedette n'était plus amarrée au ponton d'où les deux couples avaient gagné le large. Renseignement pris, elle avait définitivement quitté le port.
- Quand même, ils auraient pu nous prévenir, déplora Corinne, déçue par l'attitude de leurs hôtes marins.
- Ils ont peut-être eu une bonne raison, mais ils auraient pu nous téléphoner vu qu'on leur avait donné notre numéro, regretta Christophe.
Au bout du compte, ils préférèrent garder le souvenir d'une équipée érotique hors normes. Ils s'en souviendraient longtemps, nonobstant la disparition de leurs partenaires d'un après-midi très très chaud.

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