La Femme De Mon Employé, Partie 2
Pour toute réponse, elle verrouille la porte derrière moi.
Je la pousse brutalement et elle tombe en arrière sur le lit. Elle me regarde les yeux écarquillés. Elle na pas le temps dessayer de se relever que je suis à genoux au-dessus delle. Jatt les pans de son chemisier par le haut et tire dessus pour faire sauter les boutons. Je fais de même avec sa jupe et la couture cède.
Vu son regard, elle ne devait pas sattendre à ça : il ny a pas une once de tendresse dans mes gestes. Pourtant elle ne me demande pas darrêter.
Je lui enlève ses chaussures et son tanga avant de la faire se lever. Je lui arrache son soutif qui vole rejoindre le reste de ses affaires. Elle pose doucement ses mains sur moi et je la repousse.
- Mets toi à genoux et ferme les yeux.
Jai dit ça avec plus de méchanceté que je ne laurais imaginé. Elle obéit.
Je retire rapidement mes fringues. Jatt Oriana par les cheveux pour approcher son visage de ma bite.
- Garde les yeux fermés et ouvre la bouche.
Encore une fois elle obéit. Je fais glisser doucement ma queue dans sa bouche. Elle sourit et fait tourner sa langue autour. Je lui baise alors violemment la bouche, ne lui laissant aucun repos, ne me souciant absolument pas de savoir si elle parvient à reprendre son souffle ou si elle a mal. Même quand des larmes roulent sur ses joues, je ne ralentis pas.
Après quelques minutes, je la fais se relever et lui demande de se mettre à 4 pattes dans le lit. Devant sa croupe tendue comme une salope, je ne peux résister à lenvie de lui mettre une bonne fessée. Visiblement elle aime ça vu comme elle glousse. Je lui frappe alors lautre fesse, bien plus fort, et elle ne glousse pas.
Je me place alors derrière elle et lui lèche la raie. Elle gémit. Elle glisse sa main jusquà la mienne pour la poser sur sa chatte. Je joue alors un peu avec son clitoris. Puis je la saisis par les hanches avant de pénétrer avec force son petit trou.
Je pose ma tête dans son cou et chuchote :
- Doigte toi pendant que je moccupe de tes seins.
Elle ne tarde pas à sexécuter. Et pendant quelle se caresse, je nous observe dans le miroir. Je prends ses tétons entre mes pouces et mes index. Je les fais rouler doucement entre mes doigts et tout en mordant le lobe de son oreille, je les pince de plus en plus fort. Tout en gémissant de plaisir, Oriana grimace dans le miroir. Pourtant, après quelques minutes elle jouit bruyamment.
Je me retire et me mets debout devant le lit.
- Viens là !
Je la porte et elle enroule ses jambes autour de moi. Je la pénètre en la plaquant vigoureusement contre le miroir collé au mur, le fissurant. Elle enfonce ses ongles dans mon crâne tout en gloussant de plaisir à chaque coup de rein.
En nous déplaçant, je fais tomber une lampe de chevet qui éclate à nos pieds.
Je jouis finalement en elle. Je la repose doucement sur le lit et vais prendre une douche. Quand je ressors de la salle de bains, elle sest endormie. Jen profite pour constater les dégâts.
- Fais chier
Je ramasse ses fringues, du moins ce quil en reste, et les pose sur le lit. Rien nest récupérable. Je marrêterai à la boutique de lhôtel en repartant et lui ferai monter une robe.
Avant de sortir de la chambre, je griffonne un mot sur un bout de papier que je pose sur les habits.
désolé. Et merci
En passant devant le réceptionniste, je lui laisse la carte de mon avocat.
- Y a eu de la casse dans la chambre, rien de bien méchant, mais je nai pas le temps de rester pour voir ça avec la direction, dautant que mademoiselle dort. Votre patron naura quà contacter mon avocat pour régler la note.
Et je pars.
En arrivant chez moi, je suis toujours frustré de navoir pas pu passer du temps avec Julie.
Pas de réponse de Julie
elle est sûrement avec lui.
Je me pose devant un film et mendors.
La sonnerie mon portable me réveille.
non mais ça va pas ?
ben quoi ? Elles sont jolies, je pensais que tu les voudrais
Menvoyer ça alors que tu sais très bien que Romain serait là, je suis convaincue que tu espérais quil les voit
tant que tu y es, pourquoi pas lui dire clairement que tu me fais chanter
et ces photos jen veux pas moi ! On est pas ensemble et jai pas envie den garder un souvenir
Tiens, prends toi ça dans les dents mon gars
Après une bonne nuit reposante, je suis un peu calmé.
Au magasin, jévite le plus possible Romain. Je commence à lui en vouloir dêtre avec Julie. Je crois quil faudrait que je prenne quelques jours de vacances. Jai tout tenté, mais rien ny fait, elle ne veut pas de moi. Puis je pense quil me reste une carte à jouer : Rosi. La dernière fois, ça lavait touchée plus que quand jai acheté des choses pour elle. Si elle arrive à se rendre compte de ce que je peux apporter à sa fille, peut être que cela jouera en ma faveur.
Le lendemain, en début daprès-midi, je sonne à la porte, un énorme carton dans les bras.
- Cest quoi cette fois ?
- Cest pour Rosi. Je lui acheté des jouets
- Ce nétait pas nécessaire, elle a tout ce quil faut niveau jouets
- Javais envie de la gâter ! Laisse moi entrer le carton à lintérieur, cest un peu lourd
Elle se pousse pour me laisser passer. Jouvre le carton et commence à en sortir des jouets.
- Où est-ce que je vais bien pouvoir planquer tout ça pour que Romain ne le voit pas ? Dit-elle
- Je tai déjà dit, la solution est simple : craque ! Laisse le pour moi et tu nauras plus à lui mentir.
Je la pousse doucement, passant une main dans le bas de son dos et lautre dans sa nuque. Elle me repousse mais jinsiste tendrement. Elle me mord la lèvre. Je me recule.
- Embarque ce putain de carton et casse-toi de chez moi ! Et ny remets jamais les pieds. Dans 8 jours je serai débarrassée de toi
- Je suis désolé de tavoir la main, je crevais denvie de goûter à tes lèvres
je crois quil faut que je me fasse une raison
dis je en reprenant le carton avant de partir.
Je vais faire un tour à la salle frapper dans mon nouvel ami : monsieur Sac.
Dans les jours qui suivent, je passe le moins de temps possible au magasin pour ne pas voir Romain. Je nécris plus à Julie. Je ne vois pas Oriana non plus. Elle mécrit pourtant, mais je suis tellement dépité davoir pris conscience que Julie ne voudrait jamais de moi
4 jours avant la fin du cdd de Romain, je vais au magasin pour préparer son contrat à durée indéterminée, comme je lavais promis à Julie. À 16h30, je sors de mon bureau pour aller lui parler. Jarrive en boutique et laisse tomber le contrat que je tiens.
2 hommes armés et cagoulés menacent Romain et Charlotte alors quun 3ème ferme la porte du magasin à clef. Il semblerait quil ny ait plus aucun client dans le magasin. Quand il se tourne, il maperçoit. Il est sûr moi avant même que jai le temps de glisser ma main dans ma poche pour prendre mon téléphone.
Celui qui menace Charlotte lui demande douvrir la caisse. Mais elle est tétanisée, incapable de faire le moindre mouvement. Des larmes roulent sur ses joues.
Mon geôlier ma fait me mettre à genoux quand il ma amené avec mes employés.
- Putain, mais vous voyez bien quelle a la trouille ! Dis-je en essayant de me relever.
Je me prends un coup de crosse.
- Toi tu fermes ta gueule jusquà ce quon te demande le code de ton coffre.
Ma tête me fait mal, coule dans mon il.
- Moi je peux ouvrir la caisse, dit dune voix très calme Romain.
Les braqueurs demandent à Charlotte de se mettre à genoux à côté de moi. Romain ouvre la caisse puis recule dun pas, les mains levées.
Lassaillant passe devant lui pour prendre largent. Romain tente de semparer de son arme. Je le regarde impuissant approcher sa main du revolver dans la main du gars pour tenter de le désarmer.
Il est à 2 doigts de prendre larme quand lun de ceux qui nous surveille le voit et lui dire dessus, en pleine poitrine. Deux fois.
Je me relève pour aller laider mais je prends un nouveau coup, éclatant un peu plus mon arcade.
Lun deux, visiblement le plus âgé, sénerve contre le tireur.
- Mais tes con ou quoi ? Faut quon dégage vite maintenant ! Le plan était pourtant simple, la caisse, le coffre et on se cassait. Et toi tu butes un gars
allez on se casse.
Une fois quils ont passé la porte, je me précipite sur Romain. Charlotte quant à elle se met à hurler, laissant sortir tout son stress. Je finis par lui demander de se calmer car jai besoin delle pour quelle appelle les secours.
Jimprovise un pansement sur les plaies de Romain avant dentamer une réanimation cardio-pulmonaire. Quand les pompiers arrivent, ça fait 10 minutes que je masse Romain.
Un pompier me demande de menlever mais je refuse dabandonner Romain. Ils sont obligés de me dégager de force. Et ne peuvent que constater le décès.
Les gendarmes arrivent et demandent à voir les images de vidéo surveillance, je leur donne mais je doute que cela nous avance à quoi que ce soit.
Au bout dune heure, le médecin du Samu me supplie de laccompagner à lambulance pour quil puisse recoudre mon arcade. Avec le stress, je ny pensais même plus.
- Le sang a séché, et je nai pas de quoi vous faire une anesthésie locale. Si vous voulez, on peut vous évacuer sur lhôpital. Ce sera moins douloureux.
- Non, cest bon, je vous lai déjà dit avant je veux pas aller à lhosto
faites ce que vous avez à faire, je vais prendre sur moi
Il nettoie la plaie le plus doucement possible avant de faire 3 points de suture.
- Monsieur Manelli, il nous faudrait ladresse de monsieur Gellati pour aller prévenir sa famille, me dit un des gendarmes.
- Laissez moi aller me doucher, je vous accompagne.
- Ce nest pas la procédure.
- Je men fous de votre procédure. Je connais sa femme, je veux pas quelle soit seule quand elle apprendra que son mari est mort
elle va avoir besoin de déverser sa colère sur quelquun
Bon gré mal gré, les gendarmes acceptent. Ils mattendent en bas de ma résidence pendant que je me douche et que je me change. Puis ils me suivent jusque chez Julie.
Arrivé devant chez elle, je sors de la voiture sans réfléchir et vais toquer à la porte sans attendre que les gendarmes me rejoignent sur le pas de la porte.
- Va-ten, je tai demandé de ne plus jamais remettre les pieds ici, dit Julie quand elle me voit.
Elle repousse la porte pour la refermer mais je passe mon bras dans louverture.
- Je pense franchement que tu devrais me laisser entrer sil te plaît.
Elle regarde dans lentrebaillement et son visage change quand elle voit les militaires derrière moi. Elle nous fait entrer.
- Venez, je prends la petite, et asseyez vous madame, dit la gendarmette en tendant les bras vers Rosi.
Elle lui donne sa fille, le regard perdu. Je prends Julie par la main et lemmène vers le canapé.
- Madame Gellati, auj
commence le gendarme.
- Non, laissez je vais le faire, je le coupe.
Elle tourne la tête vers moi. Je prends une grande inspiration et me lance.
- Julie, y a eu un braquage au magasin
Elle ouvre la bouche mais aucun son nen sort. Je continue.
- Ils étaient 3, armés. Y en a un qui menaçait Charlotte pour quelle ouvre la caisse mais elle était totalement tétanisée. Il lui criait dessus. Les 2 autres nous tenaient en joue. Quand jai voulu protester pour quils laissent Charlotte, celui qui soccupait de moi ma mis un coup de crosse.
Ses yeux passe des miens à ma tempe avant de fixer à nouveau mon regard.
- Romain a proposé douvrir la caisse à sa place. Ils lont fait se lever. Il a ouvert le tiroir. Si seulement il sen était tenu à ça...
Elle pose sa main sur la mienne, ce contact me fait frissonner. Puis elle la presse.
- Quand le mec sest tourné pour prendre largent, Romain a voulu le désarmer, mais lautre lui a tiré dessus 2 fois. Jai voulu aller laider mais ils men ont empêché
. Quand ils sont partis il était trop tard. Les pompiers nont rien pu faire quand ils sont arrivés.
Elle reste stupéfaite un instant puis elle fond en larmes. Je la prends dans mes bras, elle se laisse aller contre mon torse. Après quelques instants, elle commence à me frapper. Le gendarme veut alors lui attr le bras pour quelle arête mais je len empêche.
- Laissez, elle en a besoin.
Puis elle sécarte de moi.
- Pourquoi lui ? Je te déteste, cest toi qui aurait du intervenir, cétait à toi de protéger tes employés. Je te hais. Sors de chez moi, casse toi !
Je ne demande pas mon reste. Je me lève et quitte sa maison.
Le lendemain, je me lève avec un mal de crâne horrible. Larcade pétée y est pour beaucoup, mais la demie bouteille de vodka que jai descendu hier nest pas étrangère non plus.
Jai essayé dappeler plusieurs fois Julie, je lui ai envoyé des sms toute la soirée, mais je nai eu aucune réponse. Jaimerais lui apporter mon aide mais il est clair quelle ne veut rien savoir de moi.
Durant la semaine qui suit le braquage, les gendarmes demandent à me voir plusieurs fois. Il faut soccuper de lassurance.
Je passe voir Charlotte chez elle : elle va mal, très mal. Elle sen veut de ne pas avoir ouvert la caisse.
- Arrête de ten vouloir, il est tout à fait normal que tu aies eu peur. Le seul qui doit sen vouloir cest cet enfoiré qui a appuyé sur la détente.
Elle éclate en sanglots.
- Viens là, lui dis-je en lui tendant les bras. Prends le temps que tu as besoin avant de revenir. Et si jamais tu ne veux pas revenir, je taiderai à trouver autre chose.
En sortant de chez elle, je mécroule le long du mur, prenant ma tête entre mes mains. En réalité, celui qui doit sen vouloir, cest moi. Je nai pas eu la bonne réaction pour défendre Charlotte, je nai pas su quoi faire pour empêcher Romain dagir.
Je men veux terriblement vis-à-vis de Julie aussi. Je sais quelle ne sest pas arrêtée de travailler et ça ménerve beaucoup. Elle vient de vivre un drame, elle devrait se reposer.
Je sais aussi les conséquences que la perte de Romain va avoir : elle ne pourra pas rester dans cette maison.
Je rentre chez moi, déterminé à ne pas la laisser dans la merde.
Je déménage les meubles. Je vais au magasin de bricolage acheter tout ce quil me faut.
Le jour des obsèques, je nose pas croiser le regard de Julie dans léglise. En suivant le cercueil après la cérémonie, elle est digne. Elle ne baisse pas la tête, néclate pas en sanglots.
Elle a demandé à être seule pour la mise en terre. Elle ne veut même pas que les parents de Romain laccompagnent.
- Je veux être en tête à tête avec lui pour lui dire adieu, a-t-elle dit.
Tout le monde finit par partir. Moi je lattends sur le parking, sous la pluie. Mais au bout de 30 minutes, elle nest pas encore revenue. Je commence à minquiéter un peu, je décide donc daller voir si elle va bien.
Elle est debout, les bras croisés, devant la terre fraîchement retournée. Elle pleure.
- Ce quil a fait était très courageux, dis-je en mapprochant doucement.
- Non, cétait totalement stupide. Risquer sa vie pour sauver ton fric
mais il a toujours comme ça, trop gentil. Pourquoi tu es là ?
- Je voulais savoir comment tu vas
jai appris que tu nas pas pris de congé, si ce nest pour aujourdhui
- On pourrait avoir cette discussion ailleurs que sur la tombe de mon mari ? Ramène moi chez moi, je te paie un café.
Elle tourne les talons et se dirigent dun pas rapide vers le parking. Elle reste muette durant tout le trajet, le regard perdu à lextérieur. Je respecte son silence.
Arrivés chez elle, je minstalle sur le canapé et elle apporte deux tasses.
- Je ne te dois rien Thomas, dit-elle en sasseyant. Je vais bien, aussi bien quune veuve peut aller. Et non je nai pas pris de congés parce que je ne me voyais pas rester toute la journée à me morfondre au milieu de toutes ces choses qui me le rappellent.
- Justement, je voulais te parler dun truc. Jimagine que ça doit être difficile vivre ici maintenant, en effet. Et financièrement, ça va pas être facile de rester ici, et je me suis renseigné un peu sur les loyers, et franchement pour moins cher que ce que tu paies ici, tu auras pas mieux quun F1. Avec la petite cest pas possible.
- Va droit au but.
- Viens vivre chez moi
- Tes tombé sur la tête ou quoi ? Tu oses encore tenter des choses alors que mon mari est tout juste décédé
- Non cest nest pas ce que tu crois. Je te parle pas de ça dans le sens dêtre ensemble. Mais mon loft est grand, jai de la place. Tu auras ta chambre, Rosi la sienne.
Je lui montre les photos que jai faites après avoir réalisé les travaux durant la semaine.
- Tu vois, cette pièce cétait mon bureau, je lai repeinte pour que tu puisses y installer sa chambre. Et jai aussi réaménagé la salle de bains pour quelle puisse y prendre son bain, jai même installé une table à langer.
Elle prend mon téléphone et fait défiler les photos, les yeux brillants.
- Où as-tu trouvé le temps de faire ça ? Je croyais que tu bossais beaucoup avec le magasin.
- On a toujours pas réouvert. Il a fallu laisser fermé pour lenquête, Charlotte nest pas en état de revenir bosser, y a eu un peu de casse aussi. Et puis je crois que javais besoin de faire un break...
Elle fixe un moment la photo de la pièce qui fut mon bureau.
- Cest gentil Thomas, mais je ne peux pas venir. Quest-ce que les gens vont dire en plus si je viens vivre chez toi ? Dit-elle en me tendant mon portable.
- Quest-ce quon en a à foutre de ce que pensent les gens ? Et sois réaliste, tu sais très bien que tu ne peux pas te permettre de rester ici, je suis sûr que tu nen as même pas envie. Mais je ne te force pas. Tu viens que si tu veux et quand tu veux. Même dans un mois
Un long silence sinstalle. Je joue nerveusement avec le mug que je viens de vider. Je finis par me lever pour aller poser la tasse dans la cuisine avant de partir.
Je file directement à la salle de sport me défouler. En sortant, je vais chez moi pour me doucher. A peine séché je prends mon téléphone pour envoyer un SMS à Oriana.
ça fait un moment quon na pas pris notre pied. Ça te tente ?
Jai à peine envoyé le message que Julie mécrit.
« je peux emménager quand ? »
« ce soir si tu veux. La peinture ne sent plus, ta chambre est prête
»
« trop compliqué ce soir, il faut démonter puis remonter les meubles de la chambre de Rosi, mon lit aussi
»
« je me doutais que tu voudrais conserver le lit de la petite, si je prends la camionnette du mag il rentre sans que jaie besoin de le démonter. Et pour toi, pas besoin de tes meubles, je tai acheté une chambre complète. Je me suis dit quà ta place je pourrais plus dormir dans mon lit près un tel événement
»
« merci. »
« je suis là dans 20 minutes »
Sauf quil va falloir que jannule Oriana qui vient daccepter.
bon ben changement de programme, jai une urgence
OK
Je passe au magasin récupérer la camionnette. Quand Julie mouvre la porte, elle a déjà préparé quelques affaires. On monte chercher le lit. On charge le tout dans la camionnette.
Au moment de fermer la porte, elle pleure à nouveau.
Je la serre contre moi.
- On viendra demain récupérer les affaires que tu veux emmener. Et le reste je demanderai à des déménageurs de les mettre au garde-meubles.
- Pourquoi tu fais tout ça pour moi ? Cest pas uniquement parce que tu me veux
- Parce que tu as raison, cest ma faute sil est mort. Cest moi qui aurait du intervenir comme il la fait. Alors maintenant faut que je veille sur vous 2.
- Jai dit que cétait de ta faute parce que jétais en colère. Tu ny peux rien. Tu as essayé dintervenir, tu as plus de chance que lui.
Elle effleure la plaie à mon arcade, et je ferme les yeux pour savourer ce contact.
- Cétait plus facile pour moi de te détester que de lui en vouloir à lui. Tu me tapais déjà sur les nerfs à timmiscer dans ma vie. En réalité je lui en veux terriblement de nous avoir laissées. Jaurais préféré quil ferme sa gueule, quil les laisse te piquer ton fric. Alors sors toi de la tête que tu es responsable de tout ça.
Elle monte dans sa 206 et me parle par la fenêtre.
- Je te suis
Une fois quon a tout monté, je lui fait visiter lappartement. Je commence par les chambres.
- Là cest la tienne. Et celle-ci cest celle de Rosi. Ma chambre à moi est au bout du couloir, si y a quoique ce soit, thésite pas à venir me réveiller en pleine nuit.
- Merci Thomas, cest gentil.
Ce soir là, jai beaucoup de mal à trouver le sommeil. La savoir dans la pièce dà côté me rend nerveux : ne plus vivre seul ici va me faire un sacré changement, mais cest surtout que jai une putain denvie de la rejoindre, de la prendre dans mes bras, lui dire quelle est nest pas seule, que je suis là pour elle. Je sens que ça va être dur de lavoir si proche de moi et de ne pas être avec elle.
En pleine nuit, alors que je me tourne pour la énième fois dans mon lit, Oriana menvoie un sms.
jespère que ton urgence cétait rien de grave. Un peu déçue que tu annules finalement, je me sens vide sans ta queue en moi
Pour une fille qui disait pouvoir se contenter que de sexe, je trouve quelle sattache beaucoup.
rien de grave, tinquiète. Une amie qui a eu besoin daide. Je suis sûr que tu trouveras le moyen de combler ce vide :D au pire va voir Paul
Jai du la vexer car elle ne me répond plus. Je finis pas mendormir au petit matin.
Quand je me lève à 8h30, la tête dans le cirage, Julie est assise au bar de la cuisine, une tasse de café à la main, Rosi sirotant son biberon installée dans sa chaise haute.
Je passe de lautre côté du bar pour prendre une tasse et elle me tend la thermos de café. Et cest en voyant son regard passer rapidement sur mon torse avant de se poser sur le frigo que je prends conscience quil va falloir que jarrête de me balader en boxer
je délaisse ma tasse et file enfiler un short et un t-shirt.
Quand je reviens, elle me dit quelle va aller chercher le reste de ses affaires et faire le tri dans le reste. Je lui propose de laccompagner mais elle préfère faire ça seule. Je ninsiste pas.
Je pars quelques minutes après elle. Je vais à la banque récupérer la carte bancaire que jai commandé il y a 10 jours quand lidée quelle vienne sinstaller chez moi a germée dans ma tête. Puis je passe au magasin : on rouvre demain et je veux massurer que tout est prêt. Jai fait changer la vitrine qui a été cassée, ainsi que le revêtement de sol quon na pas réussi à nettoyer complètement. Stéphane, qui nétait pas là au moment du braquage, sest proposé de venir superviser tout ça afin que je puisse me consacrer aux assurances. Jen ai également profité pour recruter un nouveau vendeur.
Ça me fend le cur de devoir remplacer Romain. Cétait un gars bien
certes je voulais me débarrasser de lui, mais pas en tant quemployé, et certainement pas de cette façon. Il était vraiment cool, et un excellent vendeur, je pense quon aurait pu être amis si je ne métais pas épris de sa femme
Quand je passe derrière le comptoir de la caisse pour aller dans la réserve, jai un haut le cur au moment où je me tiens à lendroit où Romain sest écroulé. Je passe vite mon chemin. Sur mon bureau je retrouve le cdi que jallais lui faire signer. Je le prends et sors du magasin. Je glisse le contrat dans ma boîte à gants avant de rentrer chez moi : je ne veux pas rentrer trop tard histoire que Julie ne se retrouve pas enfermée dehors.
Julie rentre 2 heures plus tard, alors que je viens de finir de faire une séance de sport. Elle est peu chargée et les yeux encore rougis. Je ne relève pas, je nai pas envie dajouter à son chagrin. Elle dépose la petite dans le parc et les sacs dans sa chambre.
- Julie, tu peux me rejoindre dans la cuisine un instant sil te plaît ? Je lui demande.
Elle sassied au bar en face de moi.
- Tiens, voilà un jeu de clefs pour toi. Jai mis ton nom sur la boîte aux lettres comme ça tu peux faire tes changements dadresse. Je savais pas si tu voulais garder ton nom marital ou reprendre ton nom de jeu fille, du coup jai mis les deux. Et aussi, jai demandé un double de ma carte de crédit. Tu peux ten servir si besoin.
- Je nen veux pas Thomas, jai un salaire pour payer ce dont jai besoin.
- Je sais, mais si ça peut améliorer ton quotidien, si tu veux faire un petit plaisir, fais le.
- Mon quotidien est déjà grandement améliorer vu que je nai plus de loyer à payer. Dailleurs, je tiens à payer notre part à Rosi et moi. Je te donnerai tous les mois une participation au loyer et aux factures.
- Pas besoin, de 1 je suis propriétaire, de 2 cest pas la petite différence sur les factures qui va me
- Tu me fatigues ! Pourquoi tu veux toujours avoir le dernier mot...
Je me retiens de lui dire que cest parce que jobtiens toujours ce que je veux et ris en la regardant. Elle me sourit doucement.
Le lendemain, cest la réouverture. Stéphane et Alexandre, que jai recruté il y a quelques jours arrivent juste après moi. La journée risque dêtre longue : jai énormément de travail au bureau, mais je vais devoir être en magasin, Charlotte nétant pas encore en état de reprendre, je lui ai demandé de se mettre en arrêt le temps daller mieux. Mais au moment daller ouvrir les portes du magasin, jentends sa voix derrière moi.
- Hey, quest-ce que tu fais là toi ? Tu devrais être sur ton canapé, sous une couette en train de manger plein de chocolat pour te remonter le moral ! Je lui lance dans un sourire.
- Ça va la leçon de moral !
- Je ne plaisante pas Charlotte, je veux pas que tu reviennes si tu ne ten sens pas capable, on va gérer, je reprends plus sérieusement.
- Thomas, si je suis venue cest que je suis prête. Je pense même que jen ai besoin.
Je la serre dans mes bras.
- De coup je serai au bureau pour gérer les fournisseurs. Si y a un coup de chaud vous venez me chercher. Allez cest parti.
Jessaie de leur insuffler un élan de motivation et de bonne humeur. Mais en réalité, je crois que cest moi que jessaie de convaincre. Jai jamais eu autant la trouille de ma vie. Je suis finalement peut être moins prêt que Charlotte.
En milieu daprès-midi, Stéphane vient toquer à la porte de mon bureau.
- Y a une fille, plutôt canon dailleurs, qui demande à te voir
- Fais la venir
2 minutes plus tard, Oriana entre.
- Ferme la porte derrière toi, lui dis-je sans lever les yeux de mon ordinateur.
Je compte terminer ce que je suis en train de faire avant de me tourner vers elle, mais elle pousse ma chaise pour méloigner du bureau avant de sasseoir à califourchon sur moi.
- Oriana, jai du boul
- Chut, murmure-t-elle à mon oreille.
Elle membrasse et je réponds à son baiser un peu à contrecur.
- Depuis lhôtel, jattendais que tu mécrives. Du coup jétais super excitée quand tu mas sms y a 2 jours. Jétais vraiment déçue que tu annules.
- Je suis sûr que Paul était ravi de te combler !
- Oui mais baiser avec Paul ça na rien à voir avec toi
Elle att mes mains et les pose sur ses fesses, sous sa robe. Elle ne porte rien dessous. Elle ondule doucement sur moi, se frottant à ma queue. Elle me retire mon polo et je pense à Julie. Cest elle que je voudrais avoir sur mes genoux. Et plus je pense à Julie, plus je bande. Ce qui a lair de plaire à Oriana.
Elle enlève sa robe et se retrouve totalement nue sur moi. Elle se colle à moi et entreprend douvrir mon jeans tout en membrassant dans le cou. Je me lève de ma chaise et lassied sur mon bureau. Elle écarte grand les cuisses, minvitant sans doute à venir la goûter, mais au lieu de ça, je termine douvrir mon pantalon et sort ma queue de mon boxer. Je mapproche du bureau et tire Oriana à moi pour quelle soit assise au bord du plateau, avant de menfoncer en elle avec force.
Je glisse mon visage dans son cou alors quelle enfonce ses doigts dans mon dos plus profondément à chaque coup de rein que je donne.
Soudain, la porte du bureau souvre. Je lève les yeux et aperçois Stéphane qui est déjà en train de la refermer.
Jaccélère la cadence et jouis rapidement en elle. Je me retire et entreprends déjà de me rhabiller.
- Déjà ? Ben dis donc, cétait du rapide, jai même pas eu le temps de jouir
- Jai du travail, cest ce que jessayais de te dire avant
- La prochaine fois, on prendr
- Cétait la dernière fois, dis-je en la coupant.
- Mais, Thom
Je ne la laisse de nouveau pas finir sa phrase.
- On avait convenu que ce serait juste du sexe, et toi tu tattaches. Et de toute façon, je ne veux plus de tout ça
ma vie a pris un tournant différent ces derniers temps
Je sors de la pièce en enfilant mon polo et je lentends me demander :
- Cest elle, hein ?
- Efface mon numéro sil te plaît, je lui réponds sans prendre la peine de me retourner.
Quand jarrive dans le magasin, je cherche Stéphane et constate quil y a pas mal de monde. Je le trouve avec un client dans un rayon. Cest à peine sil ose croiser mon regard. Jattends quil ait fini de parler avec le client pour aller le voir.
- Désolé Thomas, jai toqué avant douvrir la porte, je pensais pas
- Cest pas grave tinquiète. Cest moi qui suis désolé, je suppose que tu étais venu demander un coup de main
- Non mais le sois pas, tes le patron tu fais ce que tu veux, si tu veux prendre du bon temps dans ton bureau, y a pas de souci
- Non mais ça narrivera plus.
- Tu aurais tort de ten privé vu le pétard
- Je tenvoie son numéro quand jai 2 minutes, elle est top. Moi jai plus envie de tout ça
Et avant quil ait le temps de me répondre quoi que ce soit, je me dirige vers des clients. Du coin de lil, japerçois Oriana quitter le magasin, les yeux rougis. Jai bien fait de tout arrêter maintenant, il est clair quon avait pas les mêmes attentes finalement. Et même si jai bien compris quentre Julie et moi il ny aura rien, et que vu le contexte il serait mal venu de ma part de tenter quoique ce soit de toute façon, il faut que je prenne soin delle maintenant. Je lui dois bien ça.
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