La Femme De Mon Employé, Partie 3
A force dinsister, jai fini par convaincre Julie de prendre des congés, elle en a besoin pour réapprendre à vivre sans lui. Si elle ne le fait pas, elle va finir par péter un plomb.
Par ma part, je travaille sans compter mes heures, que ce soit au magasin ou à la maison, ce qui me permet de ne pas trop la voir, même si jadore être elle. Mais ça me frustre énormément dêtre si près delle sans pouvoir être avec elle. Le peu de temps où je suis à la maison, je ne peux mempêcher de penser à elle, si elle est dans la même pièce que moi, je narrive pas à la lâcher du regard.
Mais elle passe peu de temps ailleurs que dans sa chambre quand Rosi est couchée. Je ne sais pas si ma présence la met mal à laise ou si elle ne se sent pas assez chez elle.
Un jour, alors que je sors de la douche et att une serviette pour me sécher, Julie entre comme une bombe dans la salle de bains, la petite recouverte de purée dans les bras. Elle rougit aussitôt, je lui souris et elle tourne les talons avant de refermer la porte en sortant.
Jenroule ma serviette autour de ma taille et sors à mon tour.
- Je te laisse la place, je vois que Rosi a essayé de manger seule et que ce nest pas concluant.
- Thomas, je suis désolée, jaurais du frapper avant dentrer, bégaie-t-elle.
- Pas de souci, tinquiète, jaurais aussi pu venir te dire bonjour avant daller me doucher. Je vais finir de me sécher dans ma chambre.
Je vais dans ma chambre me sécher et mhabiller. Cette situation la mise mal à laise, moi ça ma plutôt fait rire. Linverse maurait encore plus plu.
En sortant, je vais me réchauffer à manger. Julie arrive dans la cuisine au moment où le micro-onde sonne.
- Tu en veux ? Je lui demande en lui montrant mon assiette de lasagnes.
- Je veux bien, merci.
Elle regarde ses pieds.
- Tiens, prends mon assiette, je men réchauffe une autre.
- Merci.
Quand mon assiette est prête, je massieds au bar, face à elle. Je la regarde mais elle fixe son assiette. Je ne veux pas quelle soit encore plus gênée alors je respecte son silence.
- Encore désolée, je pens
- Julie, stop, cest pas grave. Tu mas vu à poil, cest pas la fin du monde. Tes pas la première
Elle finit par lever les yeux vers moi et je lui fais un sourire pour la décoincer un peu. Elle sourit à son tour légèrement et je la trouve très jolie.
- En tout cas, merci davoir cuisiné hier soir, jétais épuisée. En plus cest super bon.
- Y a pas de quoi, tu nes pas venue vivre ici pour être la bonne à tout faire. Et les lasagnes cest un des seuls trucs que je sais faire avec les pâtes et les pizzas surgelées.
Jarrive à la faire rire.
- Et tu vas me dire que tu arrives à être mince comme ça en bouffant des pâtes et des pizzas ?
- Non, les pizzas cest jour de fête uniquement, je réponds. Avant, je mangeais des pâtes et du poulet cuit au four, tous les jours, midi et soir. Et jessaie de faire pas mal de sport aussi.
- Jai pas mal chamboulé tes habitudes on dirait
- Ben javoue que ta cuisine change de ce que je mangeais avant, et je vais pas men plaindre, cest super bon et équilibré. La preuve, je suis pas allé faire de sport depuis un moment et jai pas pris un gramme.
- Tu devrais quand même refaire du sport, cest pas que bon pour le corps
- Justement, je vais faire une sortie VTT cet aprem avec mon cousin. Et je crois que ta tête a besoin aussi que tu te remettes au sport, tu souris pas assez en ce moment. Et jaime pas ça. Tu as une paire de baskets toutes neuves dans le meuble à chaussures.
Elle rougit un peu et jespère ne pas lavoir vexée. Je ne veux pas quelle croit que je pense quelle doit faire du sport pour changer physiquement. Je la trouve magnifique comme elle est. Mais elle est renfermée sur elle-même, elle ne sort pas beaucoup, est souvent dans sa chambre.
Après avoir fini son assiette, elle prend Rosi dans ses bras pour lemmener dans sa chambre. Quand elle passe devant moi, la petite me fait un immense sourire. En réalisant à quel point cela me touche, je me dis que je mattache de plus en plus à elle aussi : le jour où Julie partira de chez moi, je vais avoir le cur doublement brisé
Je débarrasse nos assiettes et laisse un petit mot à Julie :
je serai de retour pour le repas. Biz
- Alors ça te branche plus de tenvoyer en lair avec Oriana ? Me demande Paul après quelques kilomètres de VTT.
- En réalité, ça ne ma jamais vraiment branché. Je la sautais pour passer mes frustrations de ne pas pouvoir le faire avec Julie. Après tout était clair entre nous : elle savait ce que je ressens pour Julie, et quentre elle moi ce ne serait que pour le cul, elle était daccord. Ça la pas empêché de sattacher. Jai préféré couper court. Dautant que Julie vit chez moi
- Tu as finalement réussi à avoir ce que tu voulais ?
- Pas du tout, je me suis même fait une raison de ce côté-là. Mais avec la mort de son mari, jai pas voulu quelle soit en difficulté financièrement, je me sens déjà assez coupable comme ça.
- Eh, cest pas de ta faute si de 1 des abrutis ont décidé de braquer ton magasin et si de 2 il a eu moins de chance en tentant dintervenir. Ça fait des semaines maintenant que ça sest passé, faut que tu te sortes ça de la tête mon gars, compris ?
Je nai plus envie de discuter et reprends de la vitesse pour méloigner de mon cousin.
Quelques jours plus tard, Julie doit se rendre à son travail alors que ses congés ne sont pas finis et ça magace au plus haut point que son patron lui demande de venir, mais aussi quelle accepte. Elle a besoin de prendre de la distance.
- Cet après-midi je dépose la petite à la MAM, vu que je vais au boulot filer un coup de main.
- Si tu veux, je peux men occuper, je lui propose.
- Non, ça va te faire un détour de lemmener, moi je passe devant.
- Je parlais pas de la déposer, je parlais de men occuper moi
- Tu saurais toccuper dun bébé de 7 mois, toi ? Fait-elle les yeux écarquillés.
- Ben oui
je la mets à la sieste vers 13h30, quand elle se lève je joue avec elle, après je lui donne son goûter et de toute façon pour le soir tu seras rentrée. Et entre temps je lui change la couche si besoin. Je suis pas idiot.
- Cest pas ce que je voulais dire
- Tinquiète je lai pas mal pris, je suis célibataire, pas de frangin ou de frangine avec des gosses. Je comprends ta réaction. Mais jai toujours eu un bon contact avec les s. Ça devrait le faire.
- Tes sûr ? Je veux pas que tu te sentes obligé.
- File te préparer, je men sortirai. Et si ça va pas je tappelle.
Je suis content de passer du temps avec Rosi, jaime beaucoup cette petite. Elle a tout le temps le sourire, est toujours très calme. Elle a quelque chose dapaisant. Et je pense que ça lui fera du bien de passer un peu de temps avec homme. Depuis le décès de Romain, elle a toujours été avec sa mère. Elle a besoin dun repère masculin. Je ne serai jamais limage paternel qui lui faut, même si cela ne me dérangeait pas, mais en attendant je peux être la présence masculine dont elle a besoin.
Julie part un peu inquiète, mais je la rassure une nouvelle fois : tout se passera bien.
Pendant que la petite fait la sieste, jen profite pour faire le ménage et moccuper du linge, ça soulagera Julie qui sen occupe depuis quelle a emménagé.
Elle rentre vers 17h30 alors que je suis par terre avec la petite pour jouer.
- Je passe par la salle de bains et je prends le relais, le dit-elle.
- Pas de souci Julie, prends ton temps.
Elle revient quelques minutes plus tard.
- Tas lavé le linge ?
- Ben oui, tu croyais que je faisais comment avant que tu viennes ?
- Je sais pas, je me suis jamais posée la question.
En fait, je suis convaincu quelle se lest posée cette question, et quelle sest dit que javais une femme de ménage. Mais je ne dis rien.
Elle nous rejoint sur le tapis déveil. La petite éclate de rire en voyant sa maman, ça fait plaisir à voir. On passe quelques minutes ensemble et ça me donne limpression quon est une petite famille. Mais je me ressaisis et la réalité me pète en pleine gueule. Je prétexte avoir du boulot auprès de Julie pour misoler dans ma chambre. Être près delles est plus dur que je ne laurais pensé
Les jours suivants, je me plonge à nouveau à fond dans le travail pour la voir un peu moins. Je suis encore plus frustré quand je la vois souvent que quand elle rejetait mes avances
Mais je me refuse à appeler Oriana.
Jai conscience que jai été un peu salaud avec elle entre lhôtel et la façon dont je lai refoulée lautre jour. Et elle commençait à sattacher. La recontacter serait vraiment mal la traiter, même si ça me ferait le plus grand bien une petite partie de jambes en lair.
Un soir, quand je rentre, Julie mattend, lair anxieux au bar de la cuisine.
- Je peux te parler un instant ?
- Bien sûr, quelle question, je lui réponds.
- Mes congés sarrêtent dans quelques jours et je dois avouer que je ne me sens pas vraiment prête à retourner travailler dans ce cabinet comptable et
- Pas de souci, Julie, je la coupe. Reste ici le temps daller mieux et tu y retourneras quand tu ten sentiras capable. Vas chez le médecin et mets toi en arrêt. A moins que ce ne soit pas le fait daller travailler qui ne te va pas, mais plutôt le job en lui-même...
Elle fait un peu la moue.
- Tu as tout compris. Ce boulot ne me plaisait déjà plus depuis longtemps
- Démissionne alors.
- Cest délicat, si je ne trouve rien dautre. Non je pensais plutôt prendre un congé sabbatique, mais le problème cest que je naurai pas de salaire et tu fais déjà tellement pour
.
- Ten fais pas pour largent, ce nest pas ce qui manque ici. Fais le et prends tout le temps que tu veux pour trouver autre chose. Le plus important cest que tu sois bien. Et au pire profites en pour changer complètement de voie.
- Non, je pense pas, jaime assez ce que je fais en soit, mais cest lambiance, les collègues, le fait de ne pas évoluer
jaimerais viser plus haut, quon me donne un peu plus de responsabilités. Là jai tout juste le droit de moccuper du courrier.
Je comprends quelle ait envie de faire quelque chose qui lui plaît davantage. Et je ferai ce que je pourrai pour laider en ce sens.
Un jour, un client qui vient souvent et avec jai plus ou moins créé des liens me dit quil cherche une nouvelle secrétaire pour sa société. Je lui parle de Julie. Comme il est intéressé, je lappelle.
- Dis Julie, jai un de mes clients qui cherche une secrétaire dans une société de placement financier, je lui ai parlé de toi.
- Vraiment ?
- Oui, du coup, si ça tintéresse tu as rendez vous demain après-midi à 14h avec lui, et sinon il a dit quil ny a pas de souci, il annule lentretien.
- Ah non, je suis contente. Faut juste que je vois pour faire garder Rosi
- Ne ten fais pas pour ça, je resterai à la maison. Charlotte fera tourner le magasin demain, elle en est tout à fait capable.
Quand je rentre le soir, Julie na de cesse de me répéter sa gratitude.
- Julie, arrête, cest rien.
- Mais ça membête que tu doives laisser ton magasin à cause de moi
- Ten fais pas, Charlotte est vraiment top, je lui fais confiance les yeux fermés. Et ça me fera du bien de pas penser boulot tout le temps. Et je méclate avec la petite.
Jai vraiment envie quelle soit à nouveau épanouie. Jespère de tout cur que cet entretien aboutira à quelque chose.
Elle me fixe mais ne semble pas sen rendre compte. Mon regard croise le sien et jai une putain denvie de la prendre dans mes bras, de lembrasser. Pour éviter dy succomber, je linterpelle.
- Allez, arrête de rêver, faut quon aille faire les courses
Elle récupère Rosi dans son parc et nous allons au supermarché.
- Je trouvais cette voiture bien trop tape à lil, mais finalement, je crois que je my fais
me dit-elle quand on a mis les courses dans le coffre.
- Tu veux conduire ? Je lui propose.
- Jamais de la vie, jai trop peur de lesquinter.
- Arrête, tu conduis très bien
je ne te le proposerais pas sinon de toute façon
- Oui mais non, il suffit dune fois
Je ninsiste pas et prends place derrière le volant pour rentrer.
Le lendemain, il fait super beau et après avoir demandé son accord à Julie, jemmène la petite au parc pour quon se promène un peu. Ça fait tout juste 5 minutes que je suis arrivé avec Rosi que je reçois un SMS.
je tai dit que je ne me sentais pas de la conduire
en plus tu me fais ce coup là le jour de lentretien
et moi je te fais confiance, tu me la ramèneras en un seul morceau, et au pire une rayure cest rien. Et tu vas le décrocher ce job, tes au top
Cette fille manque cruellement de confiance en elle. Et en lui laissant ma voiture sans lui laisser le choix, je veux lui montrer que moi je crois en elle. Elle nimagine pas un instant à quel point elle est forte. Elle surmonte les épreuves que la vie lui met sur la route sans jamais se plaindre. Je ne dis pas, je lai entendue pleurer certains soirs, et jai eu envie daller la consoler, la prendre dans mes bras. Mais je pense quelle aurait été gênée. Elle ne montre à personne ses faiblesses.
Elle ne se rend pas compte non plus à quel point elle est belle. Quand je me lève le matin, elle est déjà debout, en train de soccuper de Rosine, et elle maccueille tous les jours avec une tasse de café et un sourire. Et tous les matins, il me faut une force inouïe pour ne pas aller la prendre dans mes bras et lembrasser tellement je la trouve magnifique. Mais elle passe son temps à se dénigrer, à dire quelle est quelconque. Je lui dit quelle se trompe, mais je nose pas insister, je ne veux pas quelle me prenne pour le dragueur relou de service.
Je reprends ma promenade avec la petite. Et en lespace dune demie heure, 3 femmes, visiblement mères célibataires, mont pris pour le père, célibataire, de Rosi. Comme quoi ça se vérifie la théorie que cest le bon plan pour draguer...
- Non, je suis pas son papa, jexplique à la troisième quand mon portable sonne. Excusez-moi, il faut que je décroche.
Je méloigne un peu avant de prendre lappel.
- Oui Alex, il y a un problème au magasin, tu veux que je passe ?
- Non Thomas, cest pas ça. Y a un problème mais avec ma paie
- Explique moi
- Je devais être payé y a déjà 2 jours et rien
sauf que du coup la banque refuse le virement du loyer et mon proprio arrête pas de prendre la tête à la femme et de mappeler.
- Là je suis pas à la maison, laisse moi le temps de rentrer et je règle ça.
- Merci Thomas.
Je fais demi-tour et fonce à la voiture.
- Désolé ma puce, va falloir quon vienne se promener une autre fois
dis-je à Rosi en lattachant dans la voiture.
Je passe lheure qui suit à batailler avec la société que jemploie pour gérer les fiches de paie et les salaires de mes employés. Pendant que je patiente au téléphone, je verse de mon compte en banque sa paie à Alex dans lespoir quelle arrive encore avant la fin de la journée.
- Alors Monsieur Manelli, effectivement nous avons eu un problème informatique ce qui a fait que les ordres de virement ne sont pas partis à la banque et
- Mais jen ai rien à foutre moi de votre bug informatique ! Mes employés nont pas eu leur salaire ! Alors vous vous démerdez, mais à la première heure demain, le problème est résolu.
Je raccroche. Non mais elle se prend pour qui celle là ?
- Enlève pas tes chaussures, on part dans 5 minutes, dis-je à Julie qui vient de rentrer.
Jappelle mon employé.
- Alex, cest bon jai vu avec la compta, demain ça devrait être réglé. En attendant je tai fait un virement pour que tu puisses aller payer ton loyer et que ton proprio te laisse tranquille.
- Merci Thomas, je te rembourse dès que je reçois ma paie.
- Non tinquiète, je vois ça avec eux. A demain.
Et je raccroche.
- Et on va où ? Me demande-t-elle plein de méfiance dans la voix.
- Inscrire Rosi à la crèche.
- Elle est déjà inscrite à la MAM
- La MAM est à lopposé de là où tu vas travailler dorénavant.
- Quest-ce qui te dit que jai ce job ?
- Parce que tu es faite pour. Je me trompe ?
- Non tu as raison, je commence dans 5 jours.
- Allez go, à la crèche.
Elle reste muette tout le trajet. Elle fixe le paysage. Et moi je narrête pas de la regarder. Jai envie de garer la voiture et lui dire à quel point jai envie dêtre avec elle, de lavoir contre moi, de lembrasser, à quel point jai envie delle.
Jai de plus en plus de mal à empêcher mon corps dexprimer mon excitation en sa présence. Lautre jour, je suis remonté chercher mon ordinateur portable dans ma chambre avant daller au magasin. Visiblement, elle ne mavait pas entendu revenir, parce que quand je suis repassé devant sa chambre pour repartir, je lai aperçue dans lentre bâillement de la porte, en soutien-gorge et tanga, cherchant des vêtements dans son armoire. Ma queue sest aussitôt dressée dans mon boxer. Un instant jai eu lidée folle dentrer, de la prendre contre moi, de lembrasser et de lui faire lamour, mais je pense que je me serais pris une gifle, et je laurais méritée dailleurs. Alors jai rapidement chassé cette idée de ma tête et je suis parti bosser. Sauf que ma queue a mis un temps fou pour redescendre
- Thomas, cette crèche est la plus chère de la ville
dit-elle, me sortant de mes pensées.
- Et aussi la plus proche de ton nouveau lieu de travail, et surtout la meilleure de la ville. Et je veux ce quil y a de meilleur pour elle et pour toi
toi maintenant tu as un excellent travail, cest au tour de Rosi davoir ce quil y a de mieux.
- Mais même avec mon nouveau salaire qui sera certes bien plus conséquent que le précédent, je ne peux pas me permettre de lui payer une place ici
- Ce nest pas toi qui paies, cest moi, dis-je
- Même pas en rêve Thomas ! Tu en as déjà fait bien plus quil ne faut pour nous
Je la laisse tout juste finir sa phrase que je sors déjà de la voiture pour prendre Rosi.
- Thomas, je ne plaisante pas, je ne veux pas que tu paies toujours tout pour nous, revient elle à la charge en me rejoignant sur le trottoir.
- OK, je ne paierai que la moitié alors. Et la discussion est close.
Quest-ce quelle peut être têtue ! Mais ça me plaît quelle me tienne tête. Peu de gens osent le faire, et généralement ceux qui le font ménervent au plus haut point. Mais quand elle le fait, ça a tendance à accroître mon envie delle. Et elle le fait souvent
de quoi me rendre fou !
On entre dans la crèche et la directrice, la trentaine, vient nous accueillir.
Elle nous invite à entrer dans son bureau.
Elle discute dabord avec Julie pendant que je joue avec la petite sur mes genoux.
- Passons au papa : vous vous appelez comment ? Demande-t-elle en se tournant vers moi.
- Il nest pas le papa de Rosi, cest un ami. Le père de la petite est décédé il y a quelques mois. Jen ai la charge seule, répond Julie alors que jouvre la bouche.
Je viens de me prendre une claque monumentale. Julie a dit ça sur un ton qui ma glacé, comme si elle avait été choquée quon puisse me prendre pour le père de la petite. Et non seulement elle semble ne pas vouloir que je puisse le « père » de sa fille, mais elle a bien appuyé sur le mot ami
prends toi ça dans la gueule mon gars.
- Oh désolée, fait-elle en baissant les yeux.
- Par contre, Thomas sera amené à venir chercher ma fille parfois, vous pouvez le noter sur la liste des personnes autorisées à la récupérer.
La directrice prend mes coordonnées téléphoniques et bancaires.
En sortant, jai une boule dans la gorge et suis encore un peu blessé de la remarque de Julie. Alors quelle tente dengager la conversation sur le chemin du retour, je reste silencieux.
Arrivés au loft, je balance mon portable et mes clefs dans le vide poche avant daller dans ma chambre sans dire un mot. Jenfile un short et un t-shirt et sort sur la terrasse me défouler sur le sac de frappe dans lequel jai investi il y a quelques semaines. Jai besoin de dégager la frustration autant émotionnelle que sexuelle que jaccumule depuis que je ne baise plus Oriana pour me soulager.
Mais jai beau frapper, je suis toujours aussi tendu et dénervement je frappe dans le mur. Je nai pas vraiment mal mais je me suis ouvert les doigts. Jenlève mon t-shirt et enroule ma main dedans. Je me dirige vers la salle de bains mais Julie est à lintérieur.
- Dis, tu crois que tu en as encore pour longtemps ? Je lui demande.
- Non, je termine de me sécher et je sors dans 2 minutes
De la savoir nue de lautre côté de la porte, je bouillonne. Jai besoin de quelque chose pour me calmer.
- Je vais attendre à la cuisine.
Je descends et sors de la bouteille de vodka du bar pour me servir un shooter.
- A la tienne, dis-je à la bouteille en faisant tinter mon verre dessus.
Je le bois cul-sec et men fais un autre qui rejoint rapidement le premier. Jentends Julie dans les escaliers. Je range rapidement la bouteille et fous le verre dans le lave-vaisselle : je nai pas envie que Julie me pose des questions en me voyant picoler en plein après-midi.
Je lévite soigneusement en contournant le bar pour quelle ne voit pas la bosse dans mon short ni ma main meurtrie.
Je me glisse sous le jet deau chaud de la douche et laisse leau couler sur mon visage et mon torse tandis que je mappuie au mur carrelé.
Cette situation me devient de plus en plus pesante. Je vais finir par devenir fou de lavoir juste à côté de moi et de ne pas pouvoir lavoir pour moi. Jétais à deux doigts de défoncer la porte et de la prendre contre le mur avant tant javais envie delle
La vodka a calmé mes nerfs mais pas mes ardeurs, je bande toujours autant. Je me branle alors en pensant à tout ce que je voudrais faire à Julie
En sortant de la douche, jenfile un jeans et un t-shirt blanc que je veuille à ne pas tacher de sang.
Quand jarrive à la cuisine, Julie est en train de sortir ce quil faut pour faire à manger. Quand jatt la bouteille deau dans le frigo en passant ma main devant elle, elle me prend le poignet et me demande ce que jai à la main. Je lui mens en lui disant que cest à force de frapper dans le sac sans gants.
Elle ne me pose pas plus de question, ce qui marrange bien.
Les jours suivants, Julie passe toujours autant de temps seule dans sa chambre quand Rosi est au lit. Et un soir, alors que je suis au canapé, les pieds sur la table basse et le pc sur les genoux, je me dis que ça commence à bien faire quelle se replie sur elle-même.
Je pose mon pc sur la table de salle à manger et monte toquer à sa porte.
- Tu sais, tu nes pas obligée de te terrer dans ta chambre quand je suis à la maison. On peut cohabiter. Je vais bosser sur le pc, je me mettrai à la table de la salle à manger. Tu nas quà tinstaller sur le canapé pour regarder la télé.
Elle accepte immédiatement. Elle sinstalle devant une série mais elle pas du voir grand-chose parce quelle sest rapidement endormie.
De là où je suis, je la vois. Je ne peux mempêcher de la regarder de temps en temps tout en travaillant.
Vers une heure du matin, jéteins mon pc. Mais je suis face à un dilemme : la réveiller alors quelle dort si bien ou la laisser dormir ici et lui offrir par la même occasion un mal de dos au réveil
je décide dun compromis : ne pas la réveiller et la porter jusque dans son lit.
Je glisse un bras sur ses épaules et une autre au creux de ses genoux. Je le soulève doucement contre moi et tout en dormant elle passe ses bras autour de mon cou.
Je la pose doucement dans le lit et elle ouvre le yeux alors que tire le drap sur elle.
- Je ne voulais pas te réveiller, désolé. Tu tes endormie sur le canapé alors je tai portée jusque dans ton lit. Jéteins la lampe de chevet, rendors toi.
- Reste un peu avec moi sil te plaît, le temps que je mendorme juste, me demande-t-elle.
Je suis assez surpris de sa demande.
- Heu, oui, si tu veux.
Je minstalle à côté delle, un bras sous ma tête, lautre sous sa nuque et elle se love contre moi.
Mais quel con je suis davoir accepter
Jai le chic pour me foutre dans des situations bien compliquées. Je me retrouve avec la femme qui hante mes pensées, dans son lit, ment jai grave envie de lui sauter dessus. Et je sais que je vais encore une fois dormir sur la béquille.
- Ne dis rien, dit-elle après quelques minutes en posant un doigt sur mes lèvres.
Je la regarde sans trop comprendre et elle commence à membrasser. Là je suis totalement perdu.
- Je croyais que
- Chut, me coupe-t-elle. Faudrait que tu apprennes à te taire parfois.
Elle ouvre les boutons de mon polo et je me redresse pour me mettre à genoux au-dessus delle. Je retire mon haut et le balance près de la porte. Puis je rallume la lampe de chevet.
- Non, laisse éteins sil te plaît.
- OK, si tu veux
Je me penche vers elle et lembrasse, depuis le temps que jen crevais denvie. Je suis survolté, jai envie de tout envoyer valser, dêtre déjà en elle. Ce serait nimporte quelle femme, je la déshabillerais sauvagement et je le pénètrerais sans attendre. Mais je ne suis pas sûr que ce soit ce quelle elle veut
je ne suis même pas sûr de ce quelle veut vraiment.
Elle enlève son haut, moi son soutien-gorge, lui frôlant les seins au passage. Elle me retire mon jeans et mon boxer, je lui enlève son slim et son tanga.
Cest si bon de la sentir nue contre moi, mais elle paraît soudain tendue. Je pose ma main sur sa joue et attire son visage au mien pour lembrasser. Je passe une main sous ses reins et nous fait basculer pour quelle soit à califourchon sur moi. Je caresse sa peaux que jai tant eu envie de goûter ses derniers mois. Par contre, elle semble ne pas oser me toucher, ses mains ne font que meffleurer.
- Je mords pas tu sais, enfin si mais que si tu aimes ça
bref
tout ça pour te dire que tu peux me toucher, jattends que ça depuis des mois... dis-je dans un murmure.
Elle caresse alors mon torse et mon abdomen. Jadore sentir ses mains sur moi. Et je sens que je durcis de plus en plus. Je nous fais rouler pour me retrouver au dessus delle. Jai envie de goûter à son corps qui me fait envie depuis si longtemps.
Je lembrasse dans le cou, parcours sa poitrine de baisers avant de laisser glisser ma langue sur son ventre jusquà sa chatte. Elle se cambre doucement quand jy dépose des petits bisous. Elle passe alors ses mains dans mes cheveux, sy agrippant. Puis je titille son clito du bout de la langue et elle gémit doucement.
Je remonte son corps pour mattarder sur ses seins. Je les caresse avant de promener ma langue dessus puis de les titiller avec ma bouche et mes mains. Ils pointent entre mes lèvres.
Je me positionne au-dessus delle, mais avant de la pénétrer je lui demande quand même :
- Tes sûre que cest ce que tu veux ?
Pour tout réponse, elle membrasse, et je menfonce en elle.
Je me retiens dêtre un peu brut. Jai attendu ce moment depuis tellement de temps que je déborde dexcitation. Mais je ne veux pas la brusquer en devenant un peu incontrôlable.
Jentame donc un va et vient lent mais profond. Après de longues minutes, je sens quelle est à 2 doigts de jouir : elle enfonce ses ongles de plus en plus fort dans mon dos, chose qui mexcite énormément, et sa chatte se serre de plus en plus autour de ma queue. Elle semble se contenir
- Laisse toi aller
pas que jaime pas quon me griffe, mais jaime encore plus entendre une femme jouir
Elle se laisse alors envahir par son orgasme et je finis par jouir à mon tour. Je me laisse rouler de côté et la prends dans mes bras.
Je reste silencieux et elle sendort dans mes bras.
Le matin, je me réveille dans son lit vide. Je regarde ma montre : 11h45.
Je souris comme un imbécile en repensant à la nuit quon a passé. Je finis par me lever. Et Rosi se réveille au même instant. Je vais la chercher. En arrivant dans la cuisine, je trouve un petit mot de Julie.
je suis partie courir. La petite a mangé, elle fait la sieste. Si y a quoique ce soit, appelle moi.
Tout à ma joie, je décide de faire plaisir à Julie en lui préparant à manger.
- Allez , viens ma puce, on va faire à manger à ta maman.
Alors que jallume la plaque de cuisson, mon téléphone sonne. Je monte avec le biberon de la petite pour décrocher. Je le lui donne dans mes bras pendant que je parle avec Stéphane qui mappelle pour savoir sil peut prendre une journée de congé le lendemain, il doit conduire sa sur à lhôpital.
- Ouais, pas de souci Steph, on va gérer.
- Merci Thomas, cest cool.
- Et au fait, dis moi, tas appelé Oriana ?
- Oui, et je comprends vraiment pas pourquoi tu nas plus envie de te la taper
mais cest pas moi qui vais men plaindre, ça me donne loccasion den profiter
- Je texpliquerai pourquoi
tu as raison den profiter, elle en vaut la peine. Sois juste pas un salaud comme jai pu lêtre avec elle parfois
si elle sattache à toi et que cest pas ce que tu veux, arrête tout de suite.
- Ça marche
Je raccroche et redescends dans la cuisine. Jarrive à la moitié des escaliers quand le détecteur de fumée se déclenche. Je descends encore quelques marches et constate que la fumée vient de la poêle que jai mise à chauffer avant de téléphoner.
Je remonte les marches 4 à 4 et emmène Rosi avec moi sur la terrasse dont laccès se fait par ma chambre. La poêle attendra, il ny a aucun risque que ça prenne feu, à part une cuillère dhuile, il ny avait encore rien dedans. Mais je fais vraiment un piètre cuisinier.
Quelques minutes plus tard, jentends la voix paniquée de Julie.
- Thomas ? Thomas ? Rosi ?
Je mapprête à lui répondre quand elle entre dans ma chambre.
- Ça va ? Vous navez rien ? Demande-t-elle.
- Non, tinquiète. Je suis tout de suite sorti avec elle quand jai vu la fumée.
- Quest-ce quil sest passé ?
- Jai voulu faire à manger
je crois que je ne suis pas doué.
- Je vais aller réparer tes bêtises. Reste encore un peu là avec Rosi, le temps quil y ait moins de fumée à lintérieur.
Elle ressort et jinstalle sa fille sur mon lit. Je mallonge à côté delle, mais elle sendort rapidement. Au bout dun moment, Julie nous rejoint.
- Je vais la mettre dans son lit. Tu lui as donné son biberon de midi ?
- Oui, oui, elle la vidée. Et elle a une couche propre.
- Merci.
Pendant ces temps, je retourne dans la cuisine et ouvre le frigo pour nous trouver un truc un à manger.
Je sursaute quand Julie me parle.
- Ferme ce frigo, jai commandé à manger. Jespère que tu aimes japonais.
- Je sais pas. Jamais goûté
Au même moment, le livreur sonne à la porte.
- Ben on va vite être fixé.
Julie va chercher de largent dans son sac mais je suis à la porte avant elle.
- Gardez la monnaie, dis-je au livreur en lui tendant un billet de 50 euros.
Les bras chargés, je repousse la porte avec mon pied.
- Premièrement, jaurai pu payer. Deuxièmement, tu es au courant que tu lui as laissé plus de pourboire que le prix du repas ?
- Premièrement, oui tu aurais pu mais cest moi qui aie mis le feu à la cuisine. Deuxièmement, il va être content alors.
- Il va peut être avoir un sacré pourboire aujourdhui, mais cest humiliant. Ça donne limpression que ceux qui ont du fric vous prennent de haut. 2 euros lui auraient fait tout autant plaisir et il se serait pas senti con.
- Je ferai mieux la prochaine fois. Pour le repas et pour le pourboire.
Je sors les plats des sacs, mais je ne reconnais aucun plat.
- Tas vraiment jamais mangé de sushis et tout ?
- Jamais. Cest une grande première. Et je sais pas me servir de ces choses là, dis-je en montrant les baguettes. Je crois que je vais prendre une fourchette.
- Même pas en rêve ! Me réprimande-t-elle. Moi sous ce toit, tu mangeras japonais avec des baguettes. Je vais tapprendre.
Elle me montre plusieurs fois comment my prendre. Je finis par y arriver avec plus ou moins de succès.
- Alors là, tu as des sushis, des makis, des onigiris. Ça ce sont des gyozas, des nems et des raviolis en pâte de riz. Et là tu as de la soupe miso et des ramens.
- Et tout ça, ça se mange avec des baguettes ?
- Oui. Avec un peu dentraînement, ça va aller tout seul.
Cest dabord assez difficile de manger avec les baguettes mais je finis par me débrouiller plutôt bien.
Soudain Julie prend un air grave et me fixe du regard.
- Thomas, je te remercie mille fois de ce que tu fais pour Rosi et moi depuis que Romain nest plus là. Mais je nai pas envie que tu te sacrifies pour nous. Ça fait 3 mois quon est là maintenant, et tu nes jamais sorti, pas une fois. Arrête de te préoccuper de nous, sors, fais des rencontres
si cest le fait quon soit là qui te freine, on peut partir, je trouverais bien un appartement que je peux me payer
Jai limpression de mettre pris un mur en pleine gueule. Je pose mes baguettes et me passe les mains dans le cheveux et la barbe. Jai soudain envie de tout casser.
- Sinon, on en parle de cette nuit ou comment que cest ? Je me trompe pas, on sest bien envoyé en lair cette nuit ? Et cest bien toi qui ma demandé, jai pas rêvé ?
- Non, tas pas rêvé. Jaurais du mettre les choses à plat avant de faire quoique ce soit. Javais envie, juste envie de prendre du bon temps. Cétait pas pour que ça aille plus loin. Je crois que javais besoin dêtre un peu rassurée.
Putain, elle ma pris pour son toy boy ou quoi ?
- Tu sais ce dont moi jai envie, et toi tu sers de moi pour assouvir une pulsion ?
- Thomas
- Non, en fait laisse, jai plus envie den parler
et jai plus très faim
Je monte dans ma chambre et sors boxer mon sac de frappe. Après quelques minutes, la tension est redescendue.
Pour retourner à la cuisine, je passe devant la chambre de Julie. Elle est en train de mettre des affaires dans son sac de sport.
- Tu fais quoi là ?
- Ça se voit non ? Je pars, quand Rosi se réveille, je lemmène, on va dormir à lhôtel le temps de trouver un appartement, me répond-elle sèchement.
- Est-ce que je tai demandé de partir ? Non, alors tu restes. Je vais pas te laisser te mettre dans la merde.
- Je suis désolée, jai pas réfléchi aux conséquences que ça pouvait avoir. Puis ça faisait un moment que tu navais plus rien fait dans ce sens, je pensais que ça tétait passé.
- Non, bien au contraire, mais tu as perdu ton mari, ça aurait été mal venu de ma part de te draguer. Mais maintenant que jai goûté à tout ça, jai envie dy goûter encore et encore, javoue en lui caressant les lèvres avec mon puce.
Elle reste muette quelques secondes, puis elle ajoute :
- Javoue que jai bien aimé aussi.
Je lembrasse et elle se laisse faire.
- Je vais pas te mentir, jai envie de toi, y a pas photo, mais jai pas envie dêtre juste un plan cul. Si on remet ça, cest parce quon est ensemble. Sinon je sors de ta chambre et excuse moi dêtre cru, je me soulage avec ma main droite
Je veux juste que les choses soient claires, parce que je suis vraiment fou de cette fille.
- Je pense quon peut bien tenter quelque chose. Après tout, tu nes pas le connard que jimaginais
Je lemmène dans ma chambre. Alors que je referme la porte, elle se dirige vers la fenêtre pour fermer le volet.
- Laisse ouvert.
- Je préférerais quon ferme
- Pourquoi ? Déjà à cette nuit tu voulais que ce soit éteint.
- Disons que jai pas ton physique. Mon corps a morflé avec la grossesse. Avec Romain ça me gênait pas, il a vécu le changement en même temps que moi.
- Si on veut tenter quelque chose, faut peut être apprendre à se connaître, sous tous les angles non ? Moi je men fous de tes kilos de grossesse. Ça se perd, si tu veux on fait ça ensemble.
Jenlève mon t-shirt et écarte un peu les bras avant de lencourager à mimiter :
- A ton tour
Elle ne bouge pas dun cil, me fixant dans les yeux.
- Je peux ? Je lui demande en tenant lourlet de son haut.
Elle accepte dun signe de tête et je le lui retire. Puis jatt sa main et la pose sur mes abdos et je pose la mienne sur son ventre. Elle ferme les yeux et rougit.
- Quest-ce quil y a, je suis si horrible que ça à regarder ? Je dis pour la détendre.
- Tu sais très bien que non
- Alors ouvre les yeux et profite, parce que moi jaime beaucoup ce que je vois
Elle rouvre les yeux, un petit sourire sur les lèvres. Je tire sur lélastique de son legging et lembrasse comme jai voulu lembrasser dans la voiture après le restaurant. Je passe une main dans son dos alors que nos langues se caressent. Jouvre les agrafes de son soutien-gorge et le laisse tomber à nos pieds.
Elle ne me regarde toujours pas, le regard baissé vers ses pieds. Jatt alors se mains et les place sur la taille de mon jeans. Elle ouvre le premier bouton de mon pantalon alors que de ma main droite je redresse son visage pour croiser son regard. Elle semble se détendre et elle ouvre chacun de boutons de mon jeans alors que je caresse ses seins. Sa main frôle ma queue à travers le tissus de mon boxer et ce contact est exquis. Mon jeans tombe à mes pieds, je lenvoie voler dans la pièce avec mon pied.
Je me laisse tomber à genoux devant elle. Tout en embrassant son ventre, je lui enlève son legging.
Elle passe sa main dans mes cheveux alors que ma bouche remonte le long de ses cuisses. Je remonte mes mains jusque sur ses fesses. Je lui enlève son shorty. Je passe ma langue entre ses grandes lèvres, la faisant gémir.
Je me relève et lentraîne vers mon lit.
- Mets toi à genoux et prends appui sur la tête de lit avec tes mains.
Elle sinstalle et je mallonge sur le dos, le visage sous sa chatte, ainsi je peux moccuper delle tout en voyant sa poitrine et son visage.
Je la tiens par les cuisses et promène ma langue sur ses grandes lèvres et son clito. Elle gémit et commence à onduler. Je mordille alors son clitoris et elle jouit.
Je tire sur ses jambes doucement pour quelle glisse sur moi et nous fait rouler pour me mettre en position de pompe au-dessus delle.
- Je ne suis pas toujours aussi tendre quhier soir
je suis loin de faire dans le sado, mais je suis parfois un peu brutal et impulsif, alors je veux pas que tu prennes peur
tu me dis si y a un truc qui te plaît pas
- Eh, tu me prends pour une gamine de 15 ans, encore vierge ? Jai eu une vie sexuelle avant toi, et avant mon mari aussi
alors je pense que tu peux y aller, à moins de partir dans le sm un peu trash, tu devrais pas me choquer
alors maintenant enlève ton putain de boxer que je puisse profiter de ta queue
Je reste bouche bée un instant
elle est tellement douce, discrète et timide dhabitude que je mattendais à tout sauf à un tel discours. Mais elle a raison, à quoi je pensais ? Quelle avait une sexualité plan plan parce quelle est pas provocante. Et vu comme elle vient de me parler, je me suis bien planté et tant mieux.
Jobéis à sa demande et balance mon boxer. Je me remets au-dessus delle et commence à lembrasser mais elle me pousse pour que je me couche sur le dos, en demi assis. Elle se met à califourchon au-dessus de moi, mais sans me laisser la pénétrer. Elle se frotte contre ma queue et je deviens fou denvie.
Elle doit sentir mon impatience, parce quelle se met à côté de moi et prends ma queue en bouche. Elle la glisse doucement entre ses lèvres, faisant lentement tourner sa langue autour de mon gland.
- Oh putain Julie, cest tellement bon. Si tu savais combien de fois jai imaginé ce moment
Elle me suce très lentement, serrant fort ma queue entre ses lèvres et laissant sa langue courir le long de ma verge.
Je glisse ma main entre ses cuisses et entre deux 2 en elle. Aussitôt elle se tend vers moi et je fais bouger mes doigts en elle. Et plus je la doigte, plus elle me suce fort. Je deviens fou de plaisir. Jentame un doux va et vient dans sa bouche.
- Viens, jai envie dêtre en toi
A peine a-t-elle relevé la tête que je la pousse en arrière pour me mettre au-dessus delle et la pénétrer dun coup.
Elle émet de petits gémissement de plaisir chaque fois que je donne un coup de rein. Je me mets à genoux entre ses jambes et prends ses dernières pour les poser sur mon épaule droite, moffrant une pénétration à la fois plus profonde et plus étroite. De mon pouce gauche, je joue avec son clitoris.
Après quelques minutes, elle jouit longuement.
- Tu as envie de quoi ma puce ? Je lui demande.
- De toi dans ma bouche.
Je suis surpris de tant de provocation dans voix
- Alors allonge toi sur moi, que moi aussi je puisse te goûter à nouveau, je lui ordonne.
- Non, tu me feras un cunni une autre fois
là jai envie de te sucer et que tu en profites pleinement jusquà me gicler dans la bouche.
Et elle ne me laisse pas le choix : elle engloutis aussitôt ma queue dans sa bouche et la suce jusquà me faire jouir.
Elle sallonge ensuite à côté de moi, la tête sur mon ventre.
- Tu sais, cest pas parce que je suis mal à laise que tu me voie nue alors que je pense que tu pourrais te taper une putain de bombe, que je suis une mijorée. Je suis très a laise avec le sexe, jaime beaucoup ça même.
- Jai remarqué ça. Et sache que tu mexcites énormément quand tu me tiens tête
je te dis pas le nombre de fois où tu mas fait bander juste parce que tu ne voulais pas te conformer à mes intentions.
- Alors va falloir que je fasse ma tête de mule encore plus souvent dorénavant.
- Je demande que ça
je réponds en riant.
Après quelques instants de silence, jaborde un sujet un peu plus délicat.
- Dis, au magasin je ne leur ai pas dit que tu étais venue tinstaller ici. Et je nai pas envie de me cacher si on essaie de voir où ça peut nous mener tous les deux. Du coup je voulais savoir si tu étais daccord que je leur dise
- Tu peux tout leur dire. Tu avais raison le jour de lenterrement. On sen fout de ce que pense les gens. Ne leur parle peut-être pas du mois où tu me faisais chanter, tu risques que de passer pour un connard, ce que tu étais
- Jadore tes compliments
mais tu nas pas tort, jai peut être un peu abusé
mais je compte tout dire à mes parents
je ne leur jamais avouer la vérité
je la leur dois bien
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