Philippe, Le Mari Candauliste Et Olga, L'Épouse Hypersexuelle (37) : Le Candaulisme Selon Philippe
Depuis novembre 2016, je décline le parcours de notre couple, moi, Olga, l'épouse hypersexuelle et Philippe, le mari candauliste.
Ces récits ont pris en quelque sorte le relais du « blog de Philippe et Olga, couple candauliste », ce site qui était hébergé chez Erog et que nous avons mis en sommeil, puis définitivement fermé pour nous préserver, ainsi que notre famille.
Contrairement au blog, que nous tenions ensemble, c'est moi qui me suis chargée de la rédaction des textes et je l'ai fait librement, sans visa préalable de la part de Philippe, pourtant premier concerné. J'ai rédigé librement les textes publiés, en respectant toutefois un certain nombre de précautions pour préserver, cette fois, notre anonymat. La plupart du temps, Philippe prend en général connaissance des textes à leur publication sur HdS et se garde bien de commenter, sauf exception.
J'ai pensé utile, à ce stade du récit de lui demander de témoigner. Il a préparé un texte sur son candaulisme, que nous avons relu et corrigé ensemble, avant de le publier sous sa signature, même si c'est moi qui suis l'auteure HdS.
Je le publie donc intégralement, en soulignant la chance qui a été la mienne, en tant qu'hypersexuelle, d'avoir lié mon destin à un mari candauliste.
MON CANDAULISME (à partir d'un texte de Philippe)
Le candaulisme est une pratique sexuelle liée à l'excitation de voir son (sa) partenaire avoir des relations sexuelles avec une autre personne. Le candaulisme est caractérisé par un fantasme bien précis : voir son épouse faire l'amour avec une ou plusieurs personnes étrangères à son couple.
Le candaulisme fait donc intervenir plusieurs personnes, mais qui ne sont pas toutes actives ; l'un regarde tandis que les autres (dont son ou sa conjoint(e)) ont des rapports sexuels.
NI ECHANGISME, NI VOYEURISME
Il ne s'agit pas d'infidélité, dans la mesure où les membres du couple décident ensemble de le pratiquer.
Il n'y a pas de rapport de réciprocité dans le candaulisme : seul l'un des deux vit des relations sexuelles extérieures au couple. Et donc seul l'un des deux peut observer l'autre en pleine action, afin de s'en exciter.
Le candaulisme se distingue de l'échangisme car il est une activité sexuelle "mono-active", une pratique à sens unique. Seul un des deux membres du couple a une totale liberté sexuelle pour son plus grand plaisir et celui de l'autre. Le candaulisme n'implique pas non plus la réciprocité de la pratique de l'échangisme. Au contraire, pour ce qui nous concerne, Olga a toujours été très possessive envers moi et vivait très mal que je puisse avoir des aventures extra-conjugales, comme avec Christine, et encore plus la volonté de rivales de l'écarter, en particulier Marie C. et Flavienne. Ce n'est que récemment qu'Olga a été contrainte d'accepter de me partager avec Théodora.
Le candaulisme se distingue aussi du voyeurisme, qui fait que l'on est excité par la seule vue de scènes sexuelles, même avec de parfaits inconnus. Dans le cas du candaulisme, il faut un sentiment fort, affectif, amoureux, avec l' « objet » du fantasme, son conjoint. Il n'y a pas de de candaulisme sans amour conjugal.
Le candaulisme se distingue également du « cuckolding » par l'absence de besoin d'humiliation du partenaire voyeur. Je reconnais que nous avons connu des périodes de cuckolding, et notamment quand notre couple était sous la coupe de Rachid, où nous sommes tombés dans cette pratique destructive.
Si le candaulisme est une pratique d'une certaine manière unilatérale (quoi que la personne qui observe et s'en excite tout comme la personne qui vit une relation sexuelle avec une tierce personne prennent théoriquement du plaisir), il s'agit toutefois d'une pratique qui exclut l'humiliation ou toute autre forme de contrainte. La personne qui est l'objet de l'excitation de l'autre en faisant l'amour devant elle doit être parfaitement consentante.
Si le candaulisme peut parfaitement être exercé par une femme, il s'avère que les candaulistes sont souvent des hommes : ce sont la plupart des temps des hommes qui trouvent de l'excitation à regarder leur femme coucher avec un autre.
Doit-on pour autant juger cette pratique de sexiste ? Tout dépend du pourquoi et du comment un tel choix a été fait, de la façon dont on en parle dans le couple, et si cela plait réellement à la femme de le faire. Car vouloir procurer du plaisir à son compagnon, comme à sa compagne, est naturel et bienfaisant. L'important demeurant dans la liberté d'agir de chacun ainsi que dans son épanouissement propre, sur le plan moral comme sexuel.
LE CANDAULISME SUPPOSE UN COUPLE TRES AMOUREUX ET COMPLICE ;
Très cérébral, le candaulisme n'est pratiqué qu'au sein d'un couple très amoureux l'un de l'autre, et jouissant d'une grande complicité. Sans ces deux conditions, toute la saveur en est totalement perdue. Car en règle générale il n'y a aucun plaisir et aucun intérêt à partager ce genre d'émotions lors d'une aventure d'un soir.
L'amour est, je le répète, la condition primordiale aux plaisirs et à la réalisation du candaulisme. Contrairement à l'échangisme et au triolisme, il n'est pas question pour le couple de partager avec d'autres leur fantasme ou leur plaisir. Leur démarche est égoïste, une recherche de l'absolu, il s'agit d'abord du plaisir des deux uniquement. Même si, pour le réaliser, ils doivent obligatoirement avoir la présence d'un tiers.
Pour en revenir à Olga et à moi, certains me jugent sévèrement, mais personne ne peut nier mon amour absolu pour Olga. Certains diront même un amour aveugle, même si les choses ont nettement évolué avec les tempêtes que notre couple a connu (avec Hassan et plus récemment avec N.)
Nous pratiquons désormais un candaulisme plus «maitrisé», que je contrôle, sans nous placer cette fois sous la férule d'un tiers, ce que nous avions connu avec Rachid.
LES DIFFERENTES FORMES DE CANDAULISME
Le candaulisme sera qualifié de complice, d'humiliant, possessif ou de passif. On parlera aussi de candaulisme visuel ou auditif.
Avec Olga, nous avons pratiqué ces différentes formes de candaulisme.
Il a été complice, puisque je l'ai poussée à cette pratique. Je dois dire, comme elle l'a expliqué, qu'elle a "résisté" très longtemps mais tout ce qui s'est passé depuis montre que j'avais raison, que j'avais bien deviné ce qu'il lui fallait.
Nous avons aussi connu des phases de candaulisme humiliant, allant jusqu'au cuckolding, et notamment avec Rachid. Je n'avais plus que le titre de mari et j'avais accepté que lui seul se réserve alors le droit de se vider en elle. J'ai été jusqu'à accepter qu'il féconde ma chérie en ma présence. Pendant cette période, Rachid s'était attribué le droit d'offrir à d'autres ma femme. C'est Rachid qui a ouvert la boite de Pandore, qui a poussé Olga à se livrer à d'autres, alors qu'au départ elle se serait volontiers contentée de lui.
J'ai accepté ces terribles humiliations car, pour moi, l'essentiel est qu'Olga ait du plaisir et qu'elle soit heureuse.
Dans ces périodes, mon candaulisme a été passif, puisque mon premier et principal plaisir était d'assister à ses ébats, de graver ces moments en ma mémoire, quelquefois de la prendre en photo dans ces moments de bonheur.
Olga a souvent dit combien elle a du plaisir quand je l'observe dans ses ébats, nous nous regardons dans les yeux. Son regard, voilé par la montée du plaisir, veut dire : « Merci chéri pour ce que tu m'as fait découvrir, pour l'amour que tu me portes.». Dans ces moments, nous n'avons pas besoin de parler pour nous comprendre. Je sais ce qu'elle ressent, en observant les traits de son visage, son regard se voiler, avant même que ses gémissements, ses cris, puis ses hurlements de plaisir ne déferlent.
Nous avons aussi pratiqué, principalement quand Hassan s'était installé chez nous et occupait le lit conjugal, le candaulisme auditif, moi «dormant » sur le canapé ou dans une pièce voisine de la chambre conjugale, Olga et son mâle dans le lit conjugal. Ils laissaient la porte ouverte pour que j'en profite et j'en prenais plein les oreilles, y compris en pleine nuit, car Hassan (comme d'ailleurs avant lui Rachid) savaient reprendre vite des forces et ne se lassait jamais du corps de mon épouse.
Entendre est un plaisir autant qu'un divin supplice car la tentation est forte d'aller mater la scène qui se déroule dans l'autre pièce. C'est encore plus dur quand les amants ont volontairement laissé la porte ouverte. Les cris de plaisir de l'épouse sont sans équivoque et les amants en rajoutent même parce qu'ils savent que le mari n'en perd pas une miette et donc il en aura pour son argent. C'est ce que j'ai beaucoup connu au moment où Hassan s'était imposé dans le lit conjugal, avec comme objectif affiché de m'évincer et devenir le mari d'Olga. En même temps, il prétendait refuser le candaulisme, ne comprenant pas comment je pouvais «aimer ça» !
LA VRAIE COMPLICITE : ETRE PRESENT, AUX COTES DE L'EPOUSE
Ce que je préfère naturellement, c'est le candaulisme visuel et actif. Car le vrai plaisir du candauliste n'est pas d'imaginer ou d'entendre, mais de voir sa chérie prendre du plaisir avec un autre homme. Le vrai plaisir candauliste pour moi est donc naturellement d'assister, de ne rien perdre de ces moments exceptionnels où Olga se fait baiser. Ce plaisir doit être long, profond, intense. Avec Olga, hypersexuelle, multi-orgasmique, je sais que je ne serai pas déçu. Avec elle, j'ai enfin obtenu ce que m'avaient refusé mes deux précédentes compagnes, Flavienne et Patricia.
Je regarde Olga. Je regarde son corps, son visage, je ne regarde qu'elle. La partie du mec que je regarde le plus, ce sont ses mains, par exemple quand il la déshabille. Mais au final, c'est le corps d'Olga que je regarde. Et pourtant, je le connais par coeur.
Dès notre rencontre, j'ai eu ce fantasme vis-à-vis d'Olga. J'avais compris qu'avec ce corps fait pour l'amour, elle ne pouvait et ne devait se contenter de moi. Et pourtant il m'a fallu beaucoup de temps pour la convaincre. J'ai tout tenté, y compris la pousser à l'adultère dès la nuit de notre premier mariage. Je l'encourageais à porter des vêtements provoquants qui ont fait que Mme T avait la réputation d'une allumeuse et d'une exhibitionniste. J'incitais mes amis, mes collègues de travail à la draguer pour qu'elle cède à la tentation. Rien n'y a fait, même la soirée-piège organisée chez Pierre et Christine (récit n°7). Même le fait qu'elle ait cédé à la tentation lors de son voyage au Brésil (récit 8) ne l'avait pas convertie à mes souhaits.
J'ai dû recourir aux services du dangereux Rachid pour la libérer de toutes ses inhibitions. Cela a réussi au-delà de mes attentes et de ce que j'aurais voulu.
CE QUE J'AIME
Ce que je regarde, c'est l'ensemble, Olga qui va faire l'amour avec un mec, qui en plus a une manière de faire l'amour que je trouve ment divine. Elle est tellement belle. Elle a un corps fait pour faire l'amour. C'est la façon dont elle s'en sert, elle prend l'initiative, elle n'est pas du tout passive.
J'aime voir Olga "habillée" de façon sexy, voire provocante ou indécente. J'aime lire le désir dans le regard des hommes ou dans la barre qui déforme leur pantalon (ou leur maillot sur la plage).
Oui j'aime que ma femme porte des dessous les plus sexy, qu'elle s'exhibe sur la plage ou au bord d'une piscine, qu'elle rende ses amants fous de désir, les mettant en condition pour la saillie qu'elle attend avec impatience.
J'aime voir ensuite ma salope adorée être déshabillée, puis lovée dans les bras de son amant, que celui-ci la caresse et qu'ils s'embrassent amoureusement, la voir branler la queue de son amant qu'elle prendra en bouche, impatiente d'être saillie, la voir sucer à fond ce mâle qui vante devant moi les talents de fellatrice de mon épouse.
J'aime voir cet amant lui imposer toutes ses envies, y compris les plus hard comme celle de lui fister sa chatte et voir cette main disparaître dans les fondements de ma belle épouse, qui se tord de douleur et de plaisir.
J'aime voir l'amant préparer le cul de ma compagne, avant qu'elle ne supplie l'amant de lui casser le cul.
J'aime quand Olga me regarde et que je vois dans ses yeux que c'est bien... Mais même quand elle ne me regarde pas, elle ferme les yeux et je vois à l'expression de son visage qu'elle prend son pied.
Plus crûment, j'aime bien aussi quand elle suce le mec. Ce que préfère évidemment le candauliste que je suis, c'est évidemment la saillie, la voir enfin se faire mettre, (et c'est encore meilleur quand c'est sans capote car je sais qu'elle va se faire remplir), baiser, niquer, et écouter, pendant un coït qui doit durer, ses cris de plaisir et d'amour, ses "oh oui, vas- y mon amour, oui comme ça, plus fort oui, bien à fond", ses gémissements, ses plaintes de plaisir, qui deviennent peu à peu des cris, des hurlements. Selon les cas de figure, je me contente de mater, mais ma complicité passe par non seulement par nos regards échangés, mais aussi des mots d'amour, lui disant combien elle est encore plus belle quand elle a du plaisir. J'encourage aussi le mâle à y aller franchement, à la lui mettre bien profond, à la démonter, bref à la traiter pour ce qu'elle est, une salope intégrale. Je n'ai pas besoin de me masturber pour bander ou pour jouir, le seul spectacle que m'offre ma chérie y suffit.
Ca tourne quelquefois à l'humiliation quand l'amant lui demande si : « c'est meilleur qu'avec ton cocu », et qu'elle répond : « évidemment », et qu'ils échangent des paroles d'amour, sans se soucier de ma présence.
Bien souvent, Olga veut que mon rôle ne soit pas passif. Elle me demande de lui tenir la main pendant que l'autre la besogne et bien souvent au moment de la jouissance finale, c'est à moi que sont destinés les mots d'amour, comme si je la baisais par procuration. Il est aussi fréquent qu'Olga me demande de la caresser, de l'embrasser. Il faut alors trouver un complice qui accepte d'être relégué au rang d'étalon, voire de sextoy, laissant à notre couple tout ce qui relève des sentiments.
J'aime aussi quand, avant la jouissance finale sous les coups de boutoir de l'amant, Olga me demande de m'approcher et de me vider dans sa bouche, ou encore de lui envoyer mes giclées sur elle, sur son visage, ses cheveux, ses seins.
Elle m'intime aussi quelquefois de me retenir afin de prendre la suite de l'amant. Elle apprécie particulièrement quand il s'agit d'un amant qui a été autorisé à se vider en elle et quand ma semence se mélange à celle de l'homme qui m'a précédé. Je suis fier dans ce cas de montrer à cet homme que moi aussi je suis capable d'envoyer en l'air la femme de ma vie.
Quand le mec ne doit pas partir, on reste tous les trois dans le lit. C'est important de savoir comment ça s'est passé pour l'autre mec, comment lui l'a ressenti, s'il a pris autant de plaisir que nous, s'il a été à l'aise.
UN COMPLICE QUI IGNORE LA JALOUSIE
Imaginer peut aller très loin, reposer sur une vraie complicité, en l'aidant à se préparer pour l'autre, en choisissant ses dessous, ses vêtements, en la conseillant sur son maquillage, sur son parfum.
Ca peut aller jusqu'à conduire la femme infidèle sur les lieux où elle va se faire baiser. Le plaisir est ensuite de l'imaginer, de voir en rêve ce que son amant ou ceux à qui il l'offre lui font. Et puis attendre qu'elle rentre enfin, épuisée par ses excès, découvrir sur son corps la trace de ses ébats. Le bonheur est alors d'obtenir un récit détaillé de ceux-ci pendant qu'elle autorise le mari à la déshabiller, à la nettoyer, à la masser, à la caresser, à boire à sa source la semence que le ou les mâles y ont déposé. Quelquefois, le mari candauliste a le plaisir de succéder dans la chatte de l'épouse aux autres hommes et de mêler sa semence à celle de l'amant de Madame.
Ce sont des plaisirs que j'ai vécus.
Le mari candauliste a une image de la femme comme complice, égale, active et féminine. Le candauliste n'éprouve pas de jalousie, un sentiment qu'il réprouve car ce sentiment ne permet pas une générosité spontanée et naturelle sans concession. Or quelle plus grande générosité que d'offrir la plus complète liberté sexuelle à la femme qu'on aime?
Le candauliste vit un amour profond qu'il ne dissocie pas de la communication culturelle et affective, de la tendresse et du plaisir physique. Le candauliste fait souvent preuve de tendresse et d'une grande sensibilité physique et morale. Le candauliste, dans les relations quotidiennes, refuse des valeurs et attitudes de rivalité/domination qu'il estime non progressistes, il préfère ainsi les valeurs consensuelles.
Le candauliste cultive l'amitié totale et généreuse avec les partenaires qui composent sa sphère. Le candauliste privilégie en premier lieu le sentiment d'attirance mutuelle. J'ai poussé la complicité jusqu'à la bisexualité. Même si ce n'est pas automatique, le candauliste a en lui une part de féminité, que pour ma part j'ai assumée.
La relation d'un couple qui pratique le candaulisme est fusionnelle. Il s'agit d'une recherche commune du plaisir et de l'épanouissement. Ainsi l'époux éprouve une profonde excitation à voir son épouse dans des situations érotiques avec d'autres que lui et celle-ci, en paix avec son corps, s'épanouit aux travers des différentes sensations que lui procure la variété des situations.
Le plus grand plaisir d'une épouse est surtout l'idée d'avoir l'exclusivité de l'excitation de son homme. Cela peut passer du simple slow lors d'une soirée, à faire l'amour devant son mari.
Oui, Olga et moi sommes un couple fusionnel, ce qui explique que nous sommes toujours ensemble. Alors oui le bonheur du mari candauliste que je suis est de voir Olga baisée encore et encore.
LE CANDAULISME JUSQU'OU ?
Le mari candauliste ne peut exister que s'il y a un amant qui accepte une telle situation et une femme adultère complice.
Oui les choses ont été beaucoup plus loin que je les imaginais au départ. Je voulais que mon épouse prenne un amant, des amants, que je puisse mater.
Oui, je voulais voir Olga dans des partouzes et des gang bang. Je ne pouvais rêver aux milliers de rapports, aux centaines d'amants qui m'ont "déshonoré". Et bien j'espère, si Olga le veut, qu'il y en aura encore beaucoup d'autres.
C'est vrai que je ne pensais pas qu'elle tomberait amoureuse de certains de ses amants (et de ses maitresses), ou que Rachid se vengerait sur nous de sa haine de la bourgeoisie de sa ville.
Je ne pensais pas que le résultat de cette aventure serait qu'un autre que moi aurait conçu un avec mon épouse. Car je l'ai accepté tout de suite, j'ai assisté à la conception, c'était beau et cet est aussi le mien, il n'aurait jamais été conçu sans notre aventure candauliste.
POURQUOI SUIS-JE CANDAULISTE?
Aussi longtemps que je me souvienne, dans mes relations de couple, et en particulier envers celles avec qui j'ai vécu durablement avant de connaitre Olga, à savoir Flavienne puis Patricia, j'ai toujours eu ces envies candaulistes.
Ce fantasme revenait régulièrement pour nous exciter lors de nos rapports sexuels, sans que mes deux premières compagnes n'acceptent de passer à l'acte. Au contraire, mon insistance avait contribué à briser ces couples, l'une et l'autre m'ayant quitté pour un autre homme.
J'ai consulté des psychanalystes et des psychologues qui m'ont expliqué que cette tendance a souvent pour origine une éducation infantile répressive et autoritaire, qui peut aller jusqu'à entraîner un blocage sexuel de la personne réprimée au cours de son enfance. J'ai en effet connu une telle éducation, sans que cela aille toutefois jusqu'au blocage, en témoigne le fait que j'ai pu séduire successivement de très jolies femmes comme Flavienne, Patricia, Olga, et plus récemment Théodora.
Les candaulistes sont restés à un stade psychologique infantile dans lequel ils n'éprouvent pas le besoin d'avoir une activité sexuelle dite adulte. Quelles en sont donc les origines possibles ?
Le principe fondamental à l'origine du plaisir du candauliste est toujours un principe de projection, de transfert.
Le premier cas de transfert est le cas du candauliste qui se projette en la personne de l'amant, de l'homme très phallique et qui donne du plaisir à sa partenaire. Un plaisir qu'il ne pense pas, lui, être pleinement capable de donner. J'ai longtemps pensé qu'en effet je n'apportais pas à la femme que j'adulais tout le plaisir qu'elle méritait. Et ce jusqu'à une période récente, où j'ai surmonté les difficultés qui ont longtemps été les miennes et où je me suis affirmé comme amant (au moment de la « reconquête » d'Olga et de mes relations avec Flavienne et, plus récemment avec Ambre (j'en parlerai) et Théodora.
Le candauliste attribue donc cette capacité à l'amant et s'identifie à lui. De plus, cette perception répond pleinement aux attentes d'une éducation répressive : il n'est pas coupable de luxure puisqu'il ne fait rien.
Parfois cette vision a pour origine l'absence d'un père trop occupé pour permettre à son fils de s'identifier à l'homme en devenir qu'il est.
Le second cas de transfert, est le cas du candauliste qui se projette en la personne de son ou sa partenaire. C'est une façon détournée d'accepter la part féminine qui est en lui et à laquelle il accorde l'importance que lui a appris son éducation. Et il est vrai que grâce au candaulisme, j'ai fini par assumer ma bisexualité.
S'il a reçu une éducation fortement matriarcale, où l'image du père et/ou de l'homme est ternie, le jeune garçon va tenter de s'identifier à l'image la plus favorable de l'adulte qui compose sa parentalité d'où cette tendance qu'il perpétue en s'identifiant à sa partenaire.
Voilà pour la version clinique.
De façon plus générale, nous avons tous un petit côté voyeur, pas obligatoirement sexuel et en fin de compte très naturel. Quel homme ne tourne pas le regard en apercevant un joli fessier ou une belle poitrine ?
Nous aimons regarder d'abord par curiosité ; ensuite, par référence à soi, pour calmer son ego ou flatter son orgueil.
Le candaulisme peut être considéré comme pathologique quand il est le seul stimulus sexuel possible. Le vrai plaisir du candauliste, c'est la transgression.
Le candauliste n'a pas l'absolue nécessité du rapport sexuel et peut rester simple spectateur : le spectacle suffit à son plaisir.
Certaines circonstances conduisent la personne candauliste à se cacher dans le but de surprendre son ou sa conjointe. Son plaisir est alors accentué par l'idée qu'il/elle peut être découvert et que ceux qu'il/elle regarde se sentiront gênés d'avoir été surpris.
OLGA PARTENAIRE IDEALE D'UN CANDAULISTE ?
A première vue, la réponse est évidemment oui. L'hypersexualité d'Olga ne peut que répondre à mon candaulisme.
Malgré les conséquences délétères que mon candaulisme avait eues sur mes deux précédents couples, j'ai eu très rapidement les mêmes envies en ce qui concerne Olga, et je ne lui ai pas caché. De son côté, Olga m'avait, dès notre rencontre, tout dit sur son passé et sur son hypersexualité.
Il y avait eu au départ un malentendu, car elle espérait trouver auprès de moi l'homme pour construire un couple classique, fonder une famille et donc rompre avec son hypersexualité. J'ai eu aussi le sentiment, au vu de notre différence d'âge, que, sans se l'avouer, elle retrouvait auprès de moi la figure rassurante d'un père, ce père avec qui elle avait brutalement rompu quelques années plus tôt. C'était en quelque sorte un transfert qu'elle effectuait, assumant en quelque sorte le complexe d'Electre qu'elle n'avait pu réaliser jusqu'au bout et qui l'avait profondément marquée. Son psychanalyste le lui a confirmé et je l'avais compris quand, dans nos premiers rapports intimes, il lui y est arrivé de m'appeler par son prénom, par m'appeler « papa » jusqu'à me dire « tu es enfin à moi ».
C'est aussi quelque chose que je ressentais pour elle, et encore aujourd'hui, j'aime quand Olga vient se lover dans mes bras, à la recherche de tendresse et que je l'appelle « Kóri moy » (ma fille)
Il y avait donc au départ, chez Olga et chez moi, des aspirations diamétralement opposées dans la construction de notre couple.
Ce n'est pas seulement qu'égoïstement j'aspirais à réaliser enfin ce fantasme qui me poursuivait depuis des années. C'est que j'étais persuadé que l'hypersexualité était dans sa nature, qu'il était vain de prétendre réprimer celle-ci, qu'en le faisant elle risquait de terribles frustrations et, je le dis, une véritable souffrance.
Olga a besoin de jouir comme elle a besoin de respirer. Même un amant exceptionnel, comme l'était Hassan, ne pouvait lui suffire. Et en plus, j'avais à l'époque, des difficultés que je n'ai réglées que plus tard, qui accentuaient sa frustration.
Oui c'est pour moi, mais c'est d'abord pour elle que j'ai mené le combat pour qu'elle assume son hypersexualité et s'abandonne au plaisir. Je ne voulais plus la voire souffrir, je voulais qu'elle puisse avoir autant de plaisir que sa nature exigeait, jouir pleinement, être heureuse, enfin.
Et c'est pour cela que j'ai utilisé tous les moyens pour y parvenir, y compris le recours à Rachid.
En assistant tant de fois à ses ébats, j'ai aussi pris conscience que le plaisir transformait Olga radicalement. Elle qui est une femme libre, qui affirme son féminisme, lorsqu'elle est sous le joug d'un amant et l'emprise du plaisir, se revendique comme étant, ce sont ses termes, une « salope intégrale ».
Son plaisir est accru si le mâle qui la besogne le fait sans ménagements. Son plaisir est accru si, à ce moment, le mâle la qualifie de salope, de pute, de cochonne, de truie. Au début de notre relation, j'avais beaucoup de mal à comprendre pourquoi elle avait besoin à être ainsi traitée pendant l'acte sexuel, à susciter des mots qu'elle n'aurait pas admis en temps normal.
Pour construire un couple candauliste, il n'est évidemment pas nécessaire que la compagne soit hypersexuelle. J'ajouterai même que l'hypersexualité de l'épouse exige de la part du mari candauliste des devoirs supplémentaires, que j'avoue ne pas avoir su remplir au départ. Il faut être vigilant pour éviter que les choses ne dérivent, comme ce fût le cas avec Rachid. C'est ce à quoi je veille désormais, depuis que nous sommes à nouveau en couple avec Olga : un candaulisme maîtrisé, qui n'élimine toutefois pas tous les risques de dérapage, comme ce fût le cas lors de la liaison d'Olga et de N., relation qui a failli remettre définitivement en cause notre couple.
Oui le candaulisme peut être un jeu dangereux, et l'histoire de notre couple l'a prouvé.
LE CANDAULISME PEUT ETRE UN JEU DANGEREUX ET DESTRUCTEUR
Le principal danger est que l'épouse ne tombe amoureuse de l'autre et que cela finisse par un divorce.
C'est ce que nous avons connu, provisoirement avec Hassan.
Nous avons pu reconstruire notre couple et je reconnais que nous avons eu de la chance d'y parvenir, parce qu'il y a eu la conjonction des éléments suivants :
- La force des sentiments qui nous unissent et je considère que c'est l'explication principale. Alors même qu'elle était tombée amoureuse d'Hassan, Olga n'a jamais renoncé à moi, ni sur le plan sentimental, ni sur le plan sexuel. Elle a montré, chose exceptionnelle qu'elle était capable d'aimer deux personnes à la fois.
- Je n'ai jamais voulu renoncer à elle, mon instinct me disant que le comportement d'Hassan était incompatible avec les besoins et le caractère d'Olga. Je reconnais que j'ai cru pendant une période que j'étais dans l'erreur et que tout était fini. C'est à ce moment-là que je suis tombée dans les filets de Flavienne, ce qui avait d'ailleurs accéléré notre rupture provisoire, du fait de la jalousie d'Olga, furieuse qu'une autre ose vouloir lui prendre « son » homme. Mais Flavienne n'a pas su et ne pouvait pas me faire oublier Olga.
- J'ai tout fait pour la reconquérir et pour cela, sans égaler les performances de ses amants les mieux pourvus, j'avais suivi les conseils d'une sexologue qui m'a permis de surmonter les problèmes d'éjaculation précoce qui avaient tant frustré Olga. Je dois aussi reconnaître que Flavienne m'a aidé à retrouver mon assurance sur ce plan. J'avais aussi enfin compris ce qu'attendait Olga et c'est en mâle que je l'ai reconquise, allant jusqu'à devenir son amant le soir-même de son mariage avec Hassan.
- Et enfin je dois dire que, par son attitude, son refus de me laisser une place auprès d'Olga, ses exigences envers elle et, au final sa brutalité, Hassan nous a beaucoup aidé à reconstruire notre couple.
L'autre danger qu'a connu notre couple, et j'en porte la principale responsabilité, c'est d'avoir fait croiser à mon épouse la route d'un fauve, Rachid. Georges le concierge m'avait pourtant prévenu et je connaissais le précédent de son histoire avec son ancienne prof, Sylviane.
Et pourtant je me suis résigné à faire appel à ses « services ». Pas seulement pour accomplir enfin mon fantasme candauliste, mais parce que j'étais convaincu qu'Olga devait assumer son hypersexualité, qu'elle tentait en vain de réprimer.
Avec Olga, je reconnais que Rachid nous a beaucoup apporté. Il a non seulement libéré l'hypersexualité d'Olga et mon candaulisme, mais c'est bien pendant la période où il fut son « mâle » qu'Olga a eu sa vie sexuelle la plus intense et qu'elle a eu des centaines d'amants et connu tous les plaisirs. C'est aussi avec Rachid que j'ai assumé ma bisexualité.
Je ne pouvais imaginer que Rachid était habité par une sorte de haine sociale qui faisait qu'à travers notre couple, la volonté de nous humilier, de nous rabaisser, la façon dont il considérait Olga, il pensait régler ses comptes. J'ai tenté plusieurs fois de convaincre Olga de mettre fin à cette relation, mais elle s'y refusait, alors même qu'il était évident que le jeune étalon n'éprouvait aucun sentiment, sauf le mépris, pour Olga. J'aurais dû le mettre dehors car au fur et à mesure les choses s'aggravaient, le comportement de Rachid était de plus en plus brutal et c'est bien Hassan qui, au final, a chassé Rachid.
La suite a montré qu'ils avaient en commun la même brutalité. Rachid brutalisait la bourgeoise, Hassan, lui, voulait enfermer Olga et la soumettre à sa culture et à son mode de vie. J'ai réussi à l'empêcher de réaliser ce plan mortifère.
Sans vouloir m'exonérer de mes responsabilités, j'ai aussi observé chez Olga, qu'en prolongeant son expérience avec Rachid, comme en retardant sa rupture avec Hassan, une certaine volonté de se « punir ». Je veille désormais à la tenir à l'écart de tels personnages, dangereux pour elle et pour notre couple.
NOTRE NOUVEAU CANDAULISME
Depuis que nous vivons à nouveau ensemble, à savoir depuis un peu plus de quatre ans, nous avons redéfini notre façon de vivre le candaulisme, que nous avons souhaité poursuivre pour assumer l'hypersexualité d'Olga, qui ne lui permet pas de se contenter durablement d'un seul homme.
Cette nouvelle façon de vivre le candaulisme, c'est d'abord dans le choix du partenaire. L'autre homme, c'est quelqu'un qu'on choisit, avec qui on s'entend bien, avec qui on sait qu'on a des atomes crochus. On ne prend pas des mecs juste parce qu'ils ont une grosse bite, même si c'est un critère important pour Olga et que j'adore la voir bien remplie. Nous décidons ensemble. Je la connais suffisamment pour trouver des mecs qui lui conviennent moralement et physiquement, qui nous conviennent.
L'idée dans l'absolu, c'est un mec qui fasse plaisir à Olga, mais aussi un mec qui pourrait être un copain.
Les mecs ne comprennent pas toujours. Un jour un mec m'a dit : « Alors tu as envie d'être cocu ? » Ben non, ce n'est pas du tout ça. J'ai juste envie de voir ma femme faire l'amour !
On me dit souvent que le danger serait qu'elle tombe sur un mec qui la fasse mieux jouir que moi. C'est déja arrivé, souvent, et bien tant mieux pour elle ! Compte tenu du nombre de partenaires qu'Olga a eus depuis que nous pratiquons le candaulisme, je sais que beaucoup l'ont fait jouir bien plus que je ne le fais moi-même. Je sais que son hypersexualité crée des besoins que je serai bien incapable d'assumer seul. Et comme je l'ai dit, je suis heureux quand mon épouse prend son pied et qu'elle est heureuse.
Il y a aussi, et ce sera mon mot de la fin, beaucoup d'autre chose dans une vie de couple que le plaisir qu'on prend au lit. Nos valeurs communes, notre communion intellectuelle sont l'autre ciment de notre couple avec Olga. S'agapó, Agápi moy!
MES COMMENTAIRES
Philippe me donne cette chance inouïe de m'avoir accordé une totale liberté sexuelle et pouvoir rencontrer d'autres mecs. C'est la situation qui est excitante. Grâce à Philippe, à son insistance et à son immense amour, j'ai vécu et je vis une sexualité exceptionnelle, assumant pleinement les pulsions qui sont les miennes. Je me dis aussi que, dans le même temps, Philippe est en train de prendre son pied, qu'il s'éclate et ça me fait plaisir.
Et moi, en tant qu'hypersexuelle, j'aime ça, j'aime vraiment faire l'amour, j'en ai besoin, un besoin vital en quelque sorte. J'adore découvrir un nouveau corps, une nouvelle peau...
Au-delà du candaulisme et de la sexualité, le candaulisme symbolise notre façon de vivre. On a souvent des copains à la maison, on pense que le plaisir se partage...
Hypersexuelle qui a essayé de contenir mes pulsions, je suis, grâce au candaulisme de notre couple, plus en paix avec mon corps, grâce à ça. Je le martyrise moins. Je l'assume plus. Le candaulisme a changé notre vie sexuelle à tous les deux. On parle plus de notre intimité, de notre ressenti...
Pour prolonger ce témoignage et la réflexion sur le candaulisme, nous vous recommandons la lecture de ce texte :
http://www.candaulisme.com/une-explication-du-candaulisme
Il présente une explication du candaulisme et de ses avantages, à partir des psychologies différentes de l'homme et de la femme.
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