Il Est Temps De Tout Dire 3
Alain resta à Lyon une semaine. Vous avez déjà eu un aperçu de notre Lundi et je ne lai jamais revu après son départ le dimanche suivant. Mais laissez-moi partager avec vous ce qui me marqua pendant son séjour car les six jours qui suivirent me transformèrent pour le meilleur et pour le pire.
Mardi :
Je me souviens me lever avec une profonde brulure au creux du ventre et deux mots résonnant dans la tête « petite salope ». Je mimaginai aussitôt une MST quelconque mais non jétais tout simplement trempée.
Nous avions convenu de nous retrouver à son hôtel en début daprès-midi. Je me fis la plus attirante possible tout en restant dans mon code vestimentaire plutôt classique chic : escarpin comme souvent, bas, jupe au genou, chemisier près du corps, manteau long pour me protéger de la fraicheur de ce début davril. Passer la réception et monter à la chambre 612 fut une petite épreuve car contrairement à la veille jétais pleinement consciente des regards qui sattardaient sur moi. Peu importe, « petite salope » me motivai-je.
Je neus pas besoin de frapper à la porte, Alain mattendait, souriant et observateur comme à son habitude. A peine le seuil franchi, il glissa sa main dans mon string et empoigna ma toison pubienne avec force, à la limite du douloureux pour moi.
- Bon, il va falloir mettre quelques petites choses au point ma salope. Premièrement, tu vas mépiler tout ça. Demain je te veux lisse et douce comme un abricot. Deuxièmement, désormais tu te présenteras à moi sans string et surtout sans culotte petit bateau. Je te veux entretenue et disponible à tout moment. Compris ?
- Oui
- Troisièmement, ce sera « oui Monsieur » sil te plait.
- Oui Monsieur
- Bon, tournes toi
Et il me prit en levrette dans le couloir sans autre préparation. Je nen avais pas besoin. Je jouis.
Je repense souvent à ce moment car je ne me définissais pas comme soumise. Je mengage encore et toujours pour le respect des femmes dans la vie quotidienne et dans le monde, chacun sa vie privée mais égalité pour toutes et tous.
Mercredi :
Impossible dobtenir un rendez-vous chez une esthéticienne le jour meme. Je me rabattis donc sur le bon vieux rasoir et la mousse à raser de mon mari. Sil savait
La nuit précédente avait été agitée, mon sommeil troublé par des rêves sans queue ni tête ou par ma conscience pleine de remords, allez savoir
Pourtant en ce Mercredi jétais à nouveau pleine dentrain et impatiente de le revoir et de découvrir ce quil mavait concocté.
Nous nous retrouvâmes dans un bar célèbre de la presquile. Javais suivi ses demandes et me sentais lisse et libre sous ma robe. Troublant. Je le découvrais un peu plus alors que nous échangions autour dun repas simple comme de vieux amis. Jappréciais son énergie et sa passion, le brouhaha de la salle couvrait notre conversation ce qui lui permettait de glisser quelques phrases érotiques au milieu des banalités amicales. Je me laissais porter.
- Va aux toilettes et retire ton soutien-gorge.
- Pardon ?
- Tu mas entendu, vas-y sil te plait
- Mais tu as vu mon pull ? Ca va se voir, cest trop moulant
- Justement jhésitais allez vas-y.
Hypnotisée ou e au désir jabdiquai et me rendis au petit coin pour retirer mon joli soutien-gorge en dentelles couleur chair. Je remontai les globes un peu trop lourds à mon gout pour tenter tant bien que mal de les garder à une hauteur respectable. Difficile.
Lorsque je revins dans le restaurant Alain avait été rejoint par un collègue. Un homme dans la fin de la trentaine mais au charme juvénile qui se leva à mon approche.
- Etienne je te présente Sabine lamie dont je tai rapidement parlé. Etienne / Sabine, Sabine / Etienne.
- Enchantée, bredouillai-je, surprise de la tournure que les choses prenaient.
- De même, répondit-il simplement.
Et le repas continua, sagement, sans la moindre allusion sexuelle ni commentaire érotique.
Après un café rapide Alain se leva puis régla laddition pour nous trois.
- Eh bien Sabine jai été content de te voir, cest toujours un plaisir. Tu es toujours aussi ravissante, je te fais signe la prochaine fois que je passe promis.
Il me fit la bise en me glissant un petit papier dans la main.
- Alors Sabine, enchanté encore, à bientôt peut-être, murmura Etienne timidement.
- Merci pour le repas Messieurs ce fut charmant
Ils sortirent sans se retourner. Une fois seule je dépliai fébrilement le petit mot dAlain : « Ca ta excitée petite salope, allez va aux toilettes et branle toi en pensant à nous deux autour de toi
Tu me raconteras demain»
Devinez
. Jy suis allée.
(à suivre, sabine.guillard2 skype)
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