Toute Une Éducation, Partie 1

Moi, c'est Magali. J'ai 28 ans, je suis architecte dans une agence depuis quelques années. Emma est mon assistante depuis tout aussi longtemps. On est devenues plutôt proches au fil du temps. Il nous arrive sortir boire un verre ensemble, on se raconte nos histoires amoureuses et nos ébats, comme deux amies de longue date.

Au début, son côté tactile m'a quelque peu surprise. En effet, je n'étais pas habituée à ce qu'une collègue me mette une main aux fesses ou touche mes seins. Mais Emma est comme ça. Et au final, cela ne me gêne pas.

Ce jour-là, il fait beau et plutôt chaud. C'est donc en robe et en escarpins que je suis allée travailler.

- Emma, j'ai un rendez-vous avec un couple dans 5 minutes. Ensuite il me faudra le dossier Meunier. Il vient en début d'après-midi et je dois encore revoir deux ou trois trucs avant de lui présenter les plans.
- Ça marche Mag !

Je retourne dans mon bureau préparer la venue de mon rendez-vous de 10h30. Je pose sur la table au centre de la pièce qui me sert de bureau un bloc-notes, des cartons à dessins, des crayons de papier.

À 10h30 tapantes, Emma frappe à la porte de mon bureau et fait entrer mon rendez-vous. Il s'agit d'un couple d'une trentaine d'années. Elle est belle, grande, de longs cheveux bruns ondulés flottent dans l'air quand elle marche. Ses yeux sont noisette, sa peau est hâlée. Derrière elle, son mari au vu des anneaux qui ornent leurs annulaires. Quand je l’aperçois, je me fige devant sa beauté. Sa femme, pourtant très belle, paraît soudainement banale à côté de lui.

- Bonjour !

La voix de madame me sors de ma rêverie.

- Bonjour. Installez-vous, leur dis-je.

Ils prennent place d'un côté de la table, je m'assieds de l'autre.

- Alors, parlez moi de votre projet.

C'est elle qui prend la parole.

- On vient de se marier et nous voudrions construire notre maison, suite logique de notre couple.



Pendant qu'elle me parle, je ne peux m'empêcher de détailler son époux. Il est plutôt grand lui aussi mais contrairement à sa femme, sa peau est claire, ses yeux verts et ses cheveux châtains. Il a une barbe naissante, mais soigneusement travaillée. Un peu de gel dans ses cheveux leur donne un effet décoiffé faussement négligé.

- On dispose déjà du terrain. Il fait 15 ares. On aimerait une maison de plain pied.

Emma l'interrompt en entrant avec un plateau pour nous apporter du café. Elle pose une tasse devant chacun de nous, le sucre et le lait au milieu de la table.

Tout en reprenant à énumérer leurs exigences, elle verse un peu de lait et met deux carrés de sucre dans sa tasse. Lui est toujours muet. Il boit une gorgée de café. Au moment où il repose sa tasse, nos regards se croisent et je suis parcourue de frissons. Je suis sûre que j'ai rougi et encore plus sûre qu'il l'a remarqué.

- On voudrait qu'elle fasse 130 carrés, avec une grande pièce à vivre sur une cuisine ouverte, 4 chambres, un double garage, un …

Je note tout ça sur mon bloc-notes, mais je n'écoute que d'une oreille. Je ne peux m'empêcher de jeter des coups d’œil à monsieur.

Une fois qu'elle a fini de me lister leurs envies, je leur fait un croquis de la disposition des pièces que j'imagine pour leur maison.

- Avec cette disposition, l'espace nuit est assez isolé de l'espace jour. Ce qui évitera à vos s d'être incommodés par le bruit de la pièce à vivre quand ils dormiront. La salle de bains placée ici servira à séparer les espaces. De même quand plaçant la chambre parentale de ce côté là de la maison, avec le dressing entre les deux chambres vous permettra de conserver votre intimité.

Je ne peux m'empêcher de noter le sourire en coin de monsieur.

- Tu en penses quoi chéri ?
- Moi ça me va, dit-il.

Sa voix fini de m'ensorceler.

Nous convenons d'un autre rendez-vous quelques semaines plus tard pour que je leur présente les plans que j'aurais dessinés pour leur future maison.


Une fois qu'ils ont quitté mon bureau, Emma m'apporte le dossier que je lui ai demandé.

- T'en fais une tête, me dit-elle. Ça va pas ?
- Euh si si, ça va. Je suis juste déroutée un peu...
- Comment ça ?
- Mais c'est cet homme, celui qui était dans mon bureau avec sa femme... il est beau comme un dieu.
- C'est vrai qu'il est plutôt pas mal. Mais comme tu l'as dit avant, il a une femme et toi tu as ton deuxième rencart avec Nico demain.
- Ça ne m'empêche pas de regarder le menu !

Et je me tourne pour rejoindre mon bureau. Elle en profite alors pour me donner une tape sur les fesses avant de repartir à son ordinateur.

Quinze minutes plus tard, je reçois un sms.

« Arrête de baver en pensant à ton dieu grec, je te vois dans l'entrebaillement de la porte. Travaille ! »

Je me penche vers la porte et lui tire la langue. Elle éclate de rire.

À la pause déjeuner, on descend manger au restaurant japonais du quartier.

- Nico t'emmène où demain ?
- Je ne sais absolument pas... il ne m'a donné aucune information. J'espère qu'on ne va pas finir la soirée sur un banc comme la première fois... je dis pas qu'il faut coucher le premier soir, mais y a des limites. On est des adultes et passer plus d'une heure assis au milieu d'un parc en fin de soirée à parler de programmation informatique c'est franchement pas mon truc... il ne m'a même pas embrassée avant de me raccompagnée à la ligne de métro...
- J'avoue que c'est plutôt cavalier. Il aurait au moins pu te raccompagner chez toi au lieu de te laisser prendre le métro seule la nuit par les temps qui courent. Et franchement, si demain il t'embrasse pas, c'est qu'il est idiot. Tu es une femme intelligente, drôle et t'es un putain de canon ! Je serais un mec, ça fait longtemps que j'aurais tout fait pour t'avoir dans mon lit...

Je reste stupéfaite de l'aveu de mon assistante.

Dans l'après-midi, je reçois mon client pour lui présenter les plans de son magasin.
Satisfait de mon travail, je l'envoie à Emma pour finaliser le contrat et le mettre en relation avec la conta.

Je peux à présent me pencher sur le projet du couple de ce matin. Et mes idées de dévier sur le mari... Il était tellement craquant dans son jeans, avec sa chemise à carreaux bleus ouverte sur un t-shirt blanc.

Je l'imagine assis à mes côtés, sa voix envoûtante me disant des mots doux et sensuels. Je sens la chaleur monter dans mon bas ventre. Le désir de cet homme ajouté au vide sexuel de ma vie depuis quelques temps suite à ma dernière rupture, l'excitation devient vite forte. Je me dandine sur ma chaise, sens des frissons sur ma peau. Mon tanga n'est plus vraiment sec.

Il faut que je me sorte ce mec de la tête. Non, il faut surtout que je m'envoie en l'air ! Nico a intérêt à me faire grimper aux rideaux demain. Dans le cas contraire, je pense qu'il pourra oublier toute suite à nos rencontres et moi, j'irai trouver un homme prêt à s'occuper de mes envies. Je ne suis pas du genre à me faire avec un inconnu, mais je dois bien avoir, parmi mes amis et contacts, un homme pour satisfaire mes pulsions sexuelles. Après tout, Emma n'a pas tout à fait tort, je ne suis pas un laideron...

Tant bien que mal, j'entreprends les premiers dessins de leur maison.

À 17h, je quitte le bureau. Je rejoins la salle de sport que je fréquente depuis 10 ans.

Mon physique, je ne le dois pas à une nature généreuse mais à un travail acharné. Adolescente, j'étais plutôt ronde, repoussée par les mecs, humiliée par les filles, rabaissée par les profs de sport. Après le bac, j'ai été reçue dans une grande école d'architecture dans une grande ville, loin de toutes ces personnes. L'occasion pour moi de changer les choses.

À peine installée dans mon studio, j'ai pris le chemin de la salle de sport. Armée d'une volonté à toute épreuve, tous les matins, je partais courir, tous les soirs j'allais à la salle pour 2 heures de cours et de muscu.
J'ai suivi un régime alimentaire adapté à mon objectif et à ma dépense physique. En quelques semaines, j'avais perdu 16 kilos.

Aujourd'hui, la nature n'est toujours pas clémente avec moi, et sans le sport, les kilos reviennent. Mais surtout, c'est devenu une drogue pour moi. Pas un jour ne passe sans que j'aille m'entraîner, même le week-end. Aujourd'hui, je me fais même des concours de body-fitness.

Ce soir, non seulement j'y vais pour m'entretenir, mais c'est aussi pour évacuer la tension sexuelle qui s'est emparée de moi.

Au milieu de tous ces hommes qui soulèvent de la fonte, je suis l'une des rares femmes. Et la tension sexuelle ne retombe pas totalement sous les regards que certains posent sur moi... comme s'ils ressentaient mon envie, mon besoin de faire l'amour.

De retour chez moi, je mets un plat à réchauffer dans le micro-onde avant de sauter dans la douche. En sortant, je m'observe dans le miroir : mes cheveux roux ondulent sur mes épaules, mes yeux verts donnent un air mystérieux à mon regard, mes seins sont ronds, fermes, tenus haut, mes cuisses sont bien dessinées, donnant un beau galbe à mes fesses et mes jambes.

En définitive, je serais pas aussi catégorique qu'Emma, mais je suis vraiment pas mal. Je comprends pas ce qui cloche avec les hommes. Les seuls qui me font des propositions disons poussées, sont les gars de la salle, et sincèrement, ceux là, je n'en veux pas. Gonflés à la testostérone, la plupart est obsédé pour leur physique, coureur de jupons et ne veulent qu'une chose, ajouter une nana à leur tableau de chasse. Et surtout, ce qui les intéresse, c'est le corps que je me sculpte et pas ma personne.

Je rejoins mon canapé, le dossier du couple parfait dans une main, mon repas diététique dans l'autre. Tout en relisant mes notes, je mange mon poulet, mes haricots et mon blé.

En reprenant le dossier depuis le début, je m'intéresse de plus près aux informations que j'ai sur le couple. Elle s'appelle Sabrina, lui Alex. Ils ont un budget plutôt conséquent, ils doivent tous deux avoir une bonne situation professionnelle.

Puis je ne sais pas ce qu'il me prend. Je me saisis de mon smartphone et me connecte à un célèbre réseau social. Je tape son nom dans la barre recherche. Je tombe rapidement sur son profil. Avant de regarder le sien, je vais sur celui de sa femme. J'y apprends qu'elle a 29 ans, qu'elle est clerc de notaire, qu'ils sont mariés depuis 3 mois. Je fouille dans ses photos et au vu de ses selfies et autres photos avec ses copines, je peux dire que c'est le genre de nana qui me tape vite sur le système.

Puis je tombe sur une photo de leur mariage. Il est tout aussi canon en costard qu'en tenue décontractée.

Je me décide à visiter son profil. Je découvre qu'il n'a que 28 ans alors que je le pensais plus âgé de par son charisme. Il est prof de physique dans un lycée ( il y a des lycéennes qui doivent pas beaucoup prendre de notes en classe avec un prof aussi sexy...), il joue au rugby en tant que demi d'ouverture dans une équipe bien classée de la ville, et comme s'il n'était pas assez parfait, il joue du piano et chante à ses heures perdues.

Je commence vraiment à la détester cette Sabrina et à sacrément l'envier. Je décide d'aller me coucher.

Je suis toujours aussi excitée, mais pas question de sortir le sextoy qu'Emma m'a offert il y a deux ans ce soir. J'espère bien que Nico sera plus entreprenant demain et j'ai envie d'en profiter un maximum. Et c'est avec difficulté que je trouve le sommeil...


Le lendemain, vendredi, c'est la journée réunion. On passe la matinée à faire le point sur les différents dossiers en cours de l'agence. Et l'après-midi, je la passe à faire mes calculs de surface pour plusieurs projets.

Comme tous les soirs, je vais à la salle. Puis je rentre me préparer pour ma soirée avec Nico. Je prépare minutieusement ma tenue pour mettre toutes les chances de mon côté afin de finir la soirée dans son lit.

J'enfile un soutien-gorge en dentelle rouge et le string assorti. Je joue le tout pour le tout en y ajoutant le porte-jaretelle qui complète l'ensemble. Je mets des bas noir peu opaques, et une robe noire qui s'arrête à mi-cuisse. Pour compléter ma tenue, j'enfile une paire d'escarpins rouges.

À 19h30, il me récupère en bas de mon immeuble. Il sort de la voiture et me fait la bise de manière très détachée. Ça s'annonce plutôt mal pour finir dans un lit tout ça...

Il nous emmène manger dans un restaurant plutôt sympa. À la fin du repas, je lui propose d'aller boire un verre dans un bar mais il préfère aller marcher un peu... Ce n'est pas la meilleure façon de faire monter le désir, surtout quand on marche sur des pavés avec des talons de 10 cm...

Il est 22h30, j'ai mal aux pieds et je m'ennuie à mourir. Alors qu'il s'arrête pour observer la vue sur un bâtiment historique de la ville, je tente un rapprochement. Je me mets face à lui, pose ma main sur torse et approche mes lèvres des siennes. Au moment où elles allaient se rencontrer, il détourne la tête et reprend sa marche.

Furieuse, je le ratt et le tire par le bras :

- Tu peux me dire ce qui ne va pas chez toi ?je lui demande en hurlant.
- Que veux tu dire ?
- Non mais franchement, c'est notre deuxième soirée, tu ne parles que de ton boulot, j'ai passé un temps fou à me préparer pour que tu me trouves désirable, mais rien. Pas un geste vers moi et quand je fais le premier pas tu t'esquives... tu sais quoi, je ne sais même pas pourquoi je m'énerve comme ça ! Au revoir !

Je tourne les talons et pars en direction de la station de métro.

Mais avant d'y arriver, je prends la décision de ne pas finir la soirée seule. Je sors mon téléphone de mon sac à mains et parcours mon répertoire. Je commence à désespérer en arrivant vers la fin de l'alphabet. Mais un nom me redonne espoir : Xavier.

On s'est connu à l'époque du lycée par une amie commune. Il a souvent tenté de me faire tomber dans ses bras, mais très peu confiante en moi, je l'ai toujours repoussé. Je ne l'ai pas revu depuis que je suis partie pour mes études. Nous sommes restés en contact via les réseaux sociaux, ce qui m'a permis de savoir qu'il est venu faire ses études dans la même ville que moi et qu'il y est resté pour ouvrir sa clinique vétérinaire.

J'hésite un moment, puis je me lance, après tout, je ne risque pas grand-chose.

« salut Xav ! C'est Magali. Désolée pour l'heure, mais je voulais aller boire un verre et je me suis dit que tu pourrais me tenir compagnie... »

« je te rejoins où ? »

Je lui indique l'adresse d'un bar rock pas loin de là où je suis.

« je suis là dans 20 minutes... et je savais que ce soir arriverait tôt ou tard ;p »

Je ne peux m'empêcher de sourire en lisant son dernier message.

20 minutes plus tard, il me rejoint devant le bar. Il porte un jeans droit foncé, des baskets larges et un t-shirt près du corps qui met en avant un corps musclé. Alors que je lui tends la joue pour lui faire la bise, il m'embrasse dans le cou.

- Salut beauté ! Allez, viens, on va se poser.

Il m'entraîne au fond du bar et on s'installe sur une banquette en cuir.

- Tu veux boire quoi ? Me demande-t-il.
- Une pression, comme au bon vieux temps, lui dis-je en riant.

Il se lève et revient du comptoir avec deux bières.

- Que me vaut ton SMS et ton abdication tardive à mes tentatives ?
- Une semaine de merde, une soirée de merde et l'envie de passer un peu de bon temps... et qui te dit que j'ai craqué ? J'ai peut-être juste voulu passer la soirée avec un vieil ami histoire de repenser aux soirées qu'on a passé ensemble...
- Je vais faire comme si je croyais à ton argument pour le moment... raconte moi ta soirée pourrie.

Je lui fais le récit de mes deux rencards ratés avec Nico, dans tous leurs aspects, même mes attentes déçues et ma frustration.

- Ce qui explique ta tenue si soignée pour un bar... je comprends pas comment un mec peut ne pas envisager ne serait-ce que de t'embrasser.

Et pour illustrer son propos, il se penche vers moi et m'embrasse doucement. Je réponds à son baiser.

- Je savais que c'était pour ça ton SMS ! Dit-il en se rapprochant de moi.

Il passe une main dans mon dos et parcourt ma colonne vertébrale du bout de ses doigts à travers ma robe. Je rougis, et sens l'excitation gagner mon bas ventre.

- T'inquiète, je te juge pas, et je suis loin de m'en plaindre. En 10 ans, j'ai pas perdu espoir de réussir à te séduire.
- Mais que ce soit bien clair, je veux juste passer du bon temps, pas d'obligation, de sentiment, de jalousie ou quoique ce soit...
- ça me va si c'est ce que tu veux ma belle.

Il finit son verre. Pendant que je termine le mien, je sens sa main remonter le long de ma cuisse, franchir la barrière de mon bas et caresser ma peau. Il tourne la tête vers moi et me sourit en constatant la présence d'une lingerie sexy.

- Classe au-dessus, mais coquine en-dessous... j'adore.
- Et tu n'as pas tout vu, dis-je pour l'aguicher un peu.

Il se lève et m'emmène à l'extérieur.

- Tu es en voiture ?
- Non, j'allais prendre le métro quand je t'ai envoyé le message.

Il m'entraîne alors jusqu'à sa voiture. Après avoir refermé la portière derrière moi, il s'installe derrière le volant et me demande mon adresse. Il la rentre dans le GPS et met le moteur en marche.

Quinze minutes plus tard, il se gare au pied de mon immeuble. Alors que je me détache, il fait le tour de la voiture et vient m'ouvrir la porte.

Habitant au 18ème et dernier étage, je l'emmène vers l’ascenseur. À peine les portes se sont-elles fermées derrière nous qu'il me plaque contre la paroi de la cage. Il m'embrasse sauvagement, passe sa main sous ma robe et m'attire à lui en caressant mes fesses.

Quand les portes se rouvrent, il se tient debout à côté de moi, comme si de rien n'était. Face à mon regard amusé, il hausse les épaules.

- Ben quoi ? On ne sait jamais. Imagine, ta petite mamie de voisine qui sortirait choupette une dernière fois avant d'aller au lit, elle tombe sur nous, moi en train de te dévorer la poitrine, une main sur ton cul... elle fait une crise cardiaque la pauvre vieille !

Dans un éclat de rire, je l'emmène jusqu'à la porte de mon appartement.

En entrant, je n'allume pas la lumière, claque la porte, et me tourne vers lui pour lui enlever son t-shirt, dévoilant effectivement un torse musclé. Il me sert contre lui en m'embrassant. Il ouvre la fermeture éclair dans le dos de ma robe et la fait glisser le long de mon corps jusqu'à mes pieds. Alors que j'entreprends de retirer mes escarpins, il murmure :

- Garde les. T'es hyper sexy comme ça... le rouge te va bien ma belle.
- Merci.

Je vois bien comme il détaille mon physique, bien loin de celui qu'il a connu bien des années avant. Mais il a la délicatesse de ne rien dire.

J'ouvre la boutonnière de son jeans laissant apparaître la bosse que forme son sexe dans son boxer. Je l'attire jusqu'au canapé sur lequel je le pousse. Je fais sortir sa queue de son boxer.

- Oh monsieur s'entretient, dis-je en constatant qu'il prend soin de tailler ses poils pubiens.
- On n'aime pas manger du poil quand on vous fait un cunni, je pars de principe qu'il en va de même quand vous nous sucez...

Je me mets à califourchon sur ses cuisses et l'embrasse tout en le branlant. Après quelques minutes, je me mets à genoux entre ses jambes et prends sa queue en bouche pour le sucer. Rapidement, il me demande de m'interrompre pour qu'il s'allonge sur le dos avant de m'inviter à me mettre sur lui afin qu'il puisse me rendre la pareille pendant que je reprends mon œuvre.

Il écarte alors mon string sur le côté pour donner accès à sa langue sur ma chatte. Il commence par la passer doucement sur mes grandes lèvres, du bout de langue en donnant de petits à coups. D'une main il caresse mes fesses.

De mon côté, je m'applique à bien prendre toute sa queue bien en bouche tout en malaxant ses boules. Je sens qu'il bande encore un peu plus. Je sens aussi sa langue s'éloigner de ma chatte et se rapprocher de mon petit trou. D'abord un peu surprise, je le laisse faire. Je n'ai jamais tenté l'anal, c'est peut-être l'occasion avec un vieil ami devant qui il n'est aucune raison d'avoir de la gêne.

Sa langue s'active le long de ma raie, ses doigts dans mon vagin et sur mon clitoris. Je sens l'orgasme arriver. Au moment où il commence à lécher mon petit trou, ses doigts se font pressants sur mon clito. J'ondule mon bassin de plus en plus vite, il accélère le va et vient de ses doigts. Je hurle mon plaisir alors que ma cyprine inonde sa main.

- J'ai envie de te prendre beauté...

Je l'att par le bras et l'emmène à l'étage de mon duplex jusque dans ma chambre. Il ôte le reste de ses vêtements, moi mes sous-vêtements et escarpins.

J'ai à peine le temps de me redresser qu'il me plaque contre la porte de la chambre et me soulève pour me pénétrer. Il me pilonne si fort que mes fesses frappent le bois à chaque coup de reins. Puis il me jette sur le lit et vient se positionner au-dessus de moi. Mais je n'entends pas le laisser dominer la situation. Je le pousse sur le côté et il s'allonge sur le dos.

Je vais me mettre sur lui, frottant ma chatte contre sa queue tout doucement.

- T'es sadique ! Tu mériterais que je te corrige un peu...

Je ne savais pas qu'il faisait dans le brutal... je vais peut-être pas trop le chercher...

Je finis par m'empaler sur sa queue et donne de grands coups de reins, à genoux au-dessus de lui. Il att mes seins dans ses mains et les caresse avant de pincer mes tétons et de tirer dessus. Puis il laisse glisser ses mains sur mon ventre, dessinant chaque trait de mes abdos qui se contractent à chaque ondulation de mon corps. Il descend encore un peu et joue avec mon clitoris jusqu'à me faire jouir à nouveau.

- Mets toi à 4 pattes, me murmure-t-il.

Docile, j'obéis. Je place mon édredon sous mon ventre et écarte les jambes. Il se place à genoux entre mes cuisses, m'att par les hanches et enfonce sa queue dans ma chatte. Il commence un doux va et vient. De sa main droite, il caresse mes fesses, puis d'un coup la frappe violemment. Sur le coup, je ne sais comment réagir, mais au final je trouve ça très excitant.

- ça c'est pour m'avoir aguiché tout à l'heure.
- J'aurais dû continuer alors... dis-je pour le provoquer encore un peu.

Il se retire de ma chatte, s'assied au bord du lit et me fait m'allonger en travers de mes genoux.

- Tu veux jouer poupée ? On va jouer...

C'est plus fort que moi, je ris.

- Tu vas pas rire longtemps. Par contre, moi je vais prendre mon pied. Ça m'excite beaucoup la violence dans le sexe. Visiblement tu as aimé cette fessée, voyons si ça te plaît toujours autant quand je t'en donne 5 plus fortes...
Et il me frappe une première fois. Après la douleur, une chaleur envahie mon postérieur. Elle s'avère être très agréable.

La deuxième est plus forte que la précédente. La douleur aussi. Mais l'excitation qui l'accompagne aussi.

Chaque frappe est plus vigoureuse que la précédente mais plus excitante aussi.

Après la cinquième, mes fesses sont douloureuses. Il passe sa main sur ma chatte.

- Je vois que ça t'excite beaucoup ma belle.

Je ne veux pas lui montrer que j'ai mal, et j'ai envie qu'il me baise aussi fort qu'il m'a frappée pour assouvir mon excitation. Je me repositionne en levrette et lui tends bien mon cul pour qu'il me prenne. Il ne se fait pas prier. Il me pilonne jusqu'à gicler en moi avant de se laisser tomber sur le dos.

Je m'allonge sur le côté contre lui.

- Couche toi sur le ventre, je vais me faire pardonner pour tes fesses.

Je m'exécute. Il caresse alors doucement mes fesses et mon dos, avant d'y déposer de doux baisers. Je finis par m'endormir sous ses caresses.

Quand je me réveille, il n'est plus dans le lit. À la place, une feuille, pliée en deux.

"Mag,

je suis parti après que tu te sois endormie.

Je dois avouer que tes conditions m'arrangeaient bien, ainsi que le fait que tu ne m'aies pas poser de questions.

Pour être honnête, je suis pas seul, j'ai une petite amie...

Ce que j'ai fait avec toi n'est pas bien, je le sais... mais tu as toujours hanté mes fantasmes... j'aurais été prêt à tout sacrifier pour cette nuit avec toi...

J'espère qu'elle a été aussi bonne pour toi qu'elle l'a été pour moi, et que tu ne m'en veux pas trop pour ton petit cul...

Kiss

Xavier "

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