Nouveau Départ

L’amour est parfois complexe à vivre, il est souvent fait de concession de l’un ou de l’autre.
Il m’a fallu m’extraire d’une histoire d’amour pour en vivre une autre bien plus forte.
Mon mari et moi avions le même âge, 29 ans. Nous nous sommes rencontrés en 1ère année de fac et nous ne nous sommes plus quittés. Nous nous sommes installés à Lille et avons commencé une vie professionnelle intéressante et suffisamment lucrative pour bien vivre et profiter de la vie.
Mon mari est grand, bel homme, mignon, assez extraverti et drôle. Son humour m’a charmé immédiatement lors de notre rencontre. Pour ma part, je suis châtain blond, 1.65m, des formes là où faut pour plaire aux hommes et on formait un beau couple.
Nous nous sommes mariés à 24 ans. Mon mari, Sam, a réussi à me convaincre d’attendre un peu avant d’avoir des s. Le fait que cela bénéficie à ma vie professionnelle et que plusieurs de nos amis aient également fait ce choix m’a aidé à accepter son point de vue.
On sort encore beaucoup, on voyage dès qu’on le peut et on profite des vacances entre amis. Je ne peux nier que j’apprécie cette vie et j’aime également beaucoup mes amis et le temps passé avec eux mais depuis 2 bonnes années, je me sens cependant de plus en plus prête à avoir un , à évoluer dans la vie. Je sens que j’ai besoin d’être mère pour me sentir épanouie en tant que femme.
J’ai lancé plusieurs fois la conversation sur ce sujet mais Sam trouvait toujours une excuse. Et je commençais à me poser des questions sur son envie d’en avoir un jour.
Au jour d’aujourd’hui, je me rends compte que c’est à ce stade que les relations avec mon mari sont devenues un peu plus distantes. Je crois que lui, avait peur que mes demandes se fassent plus pressantes et de mon côté, je lui en voulais inconsciemment.
A cette période, j’ai eu l’opportunité d’aller dans une filiale de mon groupe pour faire évoluer ma carrière. Je devais occuper un poste vacant pendant 8 mois et former un futur remplaçant après avoir remis de l’ordre dans plusieurs services de la société.

C’était une belle opportunité. Sam n’était pas très chaud à cette idée mais je lui ai rappelé que je n’aurai jamais eu l’envie d’accepter si un était en projet. Ca a tout de suite mis un terme à ses protestations.
La filiale en question était à Toulouse, soit 6 ou 7 heures de trajet en train. Un logement super mignon était mis à ma disposition pour toute la durée de ma mission.
Le 1er mois a été très chargé au travail. Je ne rentrais pas le soir à l’appartement avant 21h00 et j’étais le matin à 7h00 au boulot. Je suis rentrée les 3 premiers weekends et Sam est venu le suivant. Ensuite, c’était toujours à moi de faire les trajets car il y avait toujours une fête de prévue avec nos amis. J’ai vite été fatiguée des très longs trajets et Sam rechignait ouvertement à laisser ses amis pour le weekend.
Au travail par contre, au bout de 2 mois, mes efforts ont fini par payer et mes horaires ont commencé à diminuer. J’ai pu commencer à profiter de cette ville accueillante et vivante. Par contre, ne connaissant personne, je n’avais que très peu de vie sociale.
Sam a dû aller pour sa part pendant 1 mois aux USA pour son travail. Il faisait ça tous les ans une ou 2 fois. Je me suis rendu compte que c’était un soulagement pour moi de ne pas avoir à rentrer ou à me sentir coupable de ne pas le faire. Sam et moi, on s’éloignait l’un de l’autre et nos retrouvailles étaient loin d’être aussi passionnées qu’elles auraient dû l’être.
Pour passer le temps, je me suis inscrite dans une salle de sport. Presque immédiatement, je me suis faite draguée ouvertement. Certains étaient de gros lourdauds, arrogants. Je les ai vite calmés. D’autres étaient plus respectueux et étaient agréables mais j’ai rendu les choses claires également.
Cependant, je me suis lié d’amitié avec une fille, Marie, assez rapidement. C’était une fille pleine de vie, très drôle, qui m’a fait connaître quelques-uns de ses amis et notamment un homme de 30 ans environ, Marc. Il venait très régulièrement à la salle.
Contrairement à la plupart des autres mecs, il ne me regardait pas comme une proie à chasser. Il était discret et amical, ouvert aux autres mais en même temps assez secret.
On parlait de plus en plus ensemble. J’ai su rapidement qu’il était célibataire et pompier professionnel mais je sentais qu’il y avait des choses qu’il ne me disait pas. Et c’était normal, on ne se connaissait pas assez.
Au premier coup d’œil, j’ai ressenti une forte attirance physique. Quelque chose dans son visage me plaisait et je n’arrivais pas à mettre le doigt dessus. Je trouvais qu’il dégageait beaucoup de charme.
Pour ne rien gâcher, je trouvais son physique parfait. Moins grand que mon mari, entre 1.75 et 1.80m, il était aussi plus fin mais avec des muscles bien dessinés tout en étant loin d’être bodybuildé. Et j’ai toujours aimé regarder les fesses des hommes et celles de Marc étaient un régal pour mes yeux.
Je voyais aussi le regard des autres filles envers lui. Certaines d’entre elles n’étaient pas très subtiles dans leurs tentatives d’attirer son attention. A chaque fois que cela se produisait, alors que je n’en avais aucun droit, je ressentais une piqure de jalousie bien plus mordante que je ne l’aurais voulu.
J’ai été invitée un samedi soir chez ma nouvelle amie et comme je n’avais pas de voiture, Marc, invité également, a eu la gentillesse de me proposer de passer me prendre.
Le jour venu, il faisait chaud (en tous cas pour une habitante de Lille) et je me suis habillée en robe courte et légère.
Vers 18h45, On a sonné à la porte. J’ai eu la surprise de voir Marc avec dans ses bras une petite fille de 2 ans environ, belle comme un cœur, timide, lovée contre lui.
Il m’a présenté sa fille Léa. Je n’avais aucune idée qu’il était papa.
La soirée, passée presque intégralement avec Marc a été plus qu’agréable. Une fois rentrée chez moi, j’ai ressenti une gêne et c’est après avoir passé une heure à chercher le sommeil que j’ai compris ce qui se passait.
Cela faisait plus de 2 jours que je n’avais pas parlé à mon mari. Et plus d’une journée sans penser à lui. Au contraire, j’avais passé presque toute la soirée avec un autre homme et c’était une très bonne soirée.
C’est à ce moment que je me suis rendue compte que j’avais des sensations dans le creux des reins que je n’avais pas ressenties depuis longtemps. J’avais envie d’un homme et ce n’était pas mon mari. Et ça, c’est quelque chose que je n’avais jamais connu depuis que j’étais avec lui.
Bien sûr, j’avais rencontré des hommes plus beaux, ou mieux foutus que mon mari mais jamais ils n’ont déclenché chez moi ce genre de sentiments. Cela m’a beaucoup troublé.
Les 2 semaines suivantes, j’ai revu Marc à plusieurs reprises et 2 fois où il avait avec lui son adorable petite Léa. Un soir, alors que Léa dormait, il m’a parlé de la maman de Léa, décédée dans un accident de la route alors que la petite fille avait 4 mois. Apparemment un face à face sur une route de campagne et il a été impossible de déterminer la personne fautive car il n’y a eu aucun témoin et aucun des 2 n’avaient bu. J’étais en pleurs pendant son récit.
Le voir avec sa fille après cela a encore augmenté mon admiration et surtout, mon affection pour lui.
Je me posais de plus en plus de questions sur mon couple. Et les appels à mon mari ne me rassuraient pas beaucoup. Je le sentais distant et je suis sûr qu’il devait se dire la même chose de moi.
Je suis rentrée à Lille le jour où il rentrait des USA. Nos retrouvailles ont été bonnes mais il n’y avait pas de flammes et on a retrouvé nos amis pour une soirée très arrosée. Le dimanche, on s’est réveillés tous les 2 en même temps et on a eu une grande discussion.
- Sam, j’ai beaucoup réfléchi à nous 2 pendant les 3 derniers mois.
- Moi aussi Julie. Et je vois que ce n’est plus pareil entre nous.
- Je voudrais savoir où nous en sommes. Il y a encore 1 an, j’étais sûre de moi, sûre de nous mais aujourd’hui, je ne suis plus sûre de rien.

- Je t’aime Julie, j’en suis sûr moi.
- Je te crois mais je t’ai fait part de quelque chose que je voulais avec toi et tu repousses tout le temps. Tu sais de quoi je veux parler ?
- D’un , oui, je sais !
- Tu vois tu t’agaces déjà.
- Oui mais moi, ce que je vois c’est qu’on est encore jeune, on peut profiter, bouger. Rien ne nous retient.
- Et jusqu’à quand est-ce que tu jugeras que tu es jeune. 29 ans, ce n’est plus si jeune, en tous cas pour une femme qui veut avoir au moins un . Et quand on s’est mis ensemble, je te rappelle que tu parlais déjà toi-même d’s.
- On peut attendre encore un peu non ? Rentre ici avec nous dès que ton travail là-bas sera fini et tout s’arrangera. Je pense que tu te sens trop seule là-bas.
- Tu te rends compte de ce que tu viens de dire ! Tu viens de me dire de rentrer avec VOUS ! Pas avec TOI ! Et pour toi, si j’ai envie d’un , c’est parce que je suis seule à Toulouse ? tu ne me semble pas malheureux que je sois si loin.
- Tu exagères.
- Non, je n’exagère pas. Et ta vision de notre couple ne me plaît plus. Je veux des choses que tu ne veux clairement pas. Je veux une vie de famille. Je veux élever un et je suis persuadée qu’on peut s’amuser et profiter quand même.
- Ce ne sera plus pareil.
- C’est vrai mais c’est ce que je veux et pas toi.
- Un tout de suite, je ne veux pas. C’est vrai.
- Donc c’est sans issue.
Je me suis levée et habillée puis j’ai fait ma valise. Sam a voulu m’embrasser quand je suis partie mais j’ai détourné la tête. J’étais triste, énervée, et convaincue que je n’avais plus d’avenir avec Sam. Je n’aurais jamais cru que notre mariage allait sombrer à ce point.
Pour ne rien arranger à mon humeur morose, le temps a été mauvais toute la semaine à Toulouse.
Sam avait visiblement parlé de notre dispute autour de lui car J’ai eu plusieurs appels de mes amis de Lille, essayant de me dire qu’il ne fallait pas réagir comme ça. Sam rejetait toute la faute sur moi et ça me mettait hors de moi. Même ma meilleure amie avait pris sa défense.
Je n’ai eu mon mari qu’une seule fois au téléphone de la semaine et c’était un appel purement administratif. Il a eu beau essayer d’être gentil, j’ai senti tout de suite que ça allait être très difficile pour moi d’accepter de recoller les morceaux.
J’ai continué à voir Marie très régulièrement et je l’ai mise au courant des difficultés de mon couple. J’ai apprécié qu’elle ne prenne pas partie pour l’un ou l’autre. J’ai également passé un peu de temps avec Marc et j’ai revu sa puce. J’ai failli éclater en sanglots quand elle m’a couru dans les bras.
Je voulais donner du temps à notre couple mais un évènement a encore compliqué les choses entre nous. J’ai été convoquée par le directeur de mon usine. Quand je suis arrivée dans son bureau, il était accompagné de mon patron de Lille. J’ai tout de suite cherché quelle boulette j’avais fait qui allait me valoir d’être virée ou de retourner illico à Lille. J’avais tout faux. Un poste allait se libérer à Toulouse à la fin de ma mission. Mes patrons me proposaient le poste car ils appréciaient mon travail et les collaborateurs d’ici acceptaient sans problème mon autorité. J’ai bien sûr demandé un délai de réponse. Ils m’ont laissé 2 semaines avant de passer une annonce.
J’ai annoncé cette nouvelle à Marie en tout premier. Elle était folle de joie et me voyait déjà rester.
- C’est génial ! Restes ici Julie. Tu verras, ce sera parfait pour toi !
- Je dois penser à mon couple aussi…. Je sais que ça va mal mais si j’accepte le poste, c’est le divorce à coup sûr ! je ne suis vraiment pas sûr d’accepter tu sais.
- Julie, je…. Je crois que je dois t’avouer quelque chose….
Elle semblait très mal à l’aise, hésitante, et c’est très inhabituel chez elle.
- Tu me fais peur là !
- Tu dois me promettre de ne répéter à personne ce que je vais te dire…. Vraiment personne !
- Euh… C’est promis d’accord.
- En fait, si tu restais dans les environs, cela pourrait changer des choses pour certaines personnes ici
- Qu’est-ce que ma présence ici pourrait changer et pour qui ?
- Je te trouve très intelligente, mais tu n’es pas très maligne sur ce coup-là…. C’est pour Marc et Léa que ça pourrait changer quelque chose.
- Et euh…. Je ne vois pas ce que ça pourrait changer.
- Ecoute, je vais te dire une chose que tu sais déjà… Marc te plaît. Je suis même prête à m’avancer et à dire que tu l’aimes.
- Hein… Je… Je ne vois pas ce qui te fait dire ça.
- Tous nos amis s’en sont rendus compte tu sais ! Ce que je vais peut-être t’apprendre, c’est que Marc est fou de toi et que ça aussi tout le monde s’en est aperçu….
- Sauf moi…. Il ne m’a jamais rien dit que je sache
- Et pour ne rien gâcher, Léa t’adore… Mais pour lui, tu es une femme mariée, en poste ici pour encore quelques mois seulement. Il m’a dit lui-même qu’il ne tenterait rien car il n’y a pas d’avenir et qu’il doit penser à Léa en priorité. Mais je peux t’assurer que je ne l’avais pas vu s’intéresser à une autre femme depuis la mort d’Eve.
- Marie, merci de me dire ça… Et pour tout te dire, oui, en effet Marc me plaît. Beaucoup même et j’avais l’impression que ce n’était pas du tout réciproque donc je profitais du temps passé ensemble, j’appréciais juste sa compagnie… En amie… Et comme tu me l’as dit, je suis mariée….
- Lui aussi tu lui plais. Sois en sûre. Et je ne lui ai rien dit quand tu m’as dit que ton couple n’allait pas bien car ton départ dans quelques mois n’aurait rien changé.
- Je comprends…
- Alors tu comprends aussi que si tu restes à Toulouse d’une part, et que tu décides de ne plus être une femme mariée d’autre part, ça change tout…. Pour lui et pour toi !
Je suis restée silencieuse quelques instants.
- Quelle que soit la décision que tu vas prendre, Marc est un ami très proche et je tiens beaucoup à lui. Je ne suis pas sûr qu’il approuve vraiment que je t’ai raconté tout ça alors s’il te plaît, ne lui dis rien. Je voulais juste que tu aies toutes les cartes en main pour prendre ta décision.
- Oui, bien sûr ! Ne t’inquiète surtout pas.
Le weekend suivant, Sam devait venir me rejoindre mais le vendredi à 15h00, il m’a juste envoyé un texto, disant qu’il ne pouvait venir à cause d’une obligation professionnelle. Je savais que c’était du flanc. C’est ce jour-là que j’ai pris ma décision. A 15h30, j’étais dans le bureau de mon chef pour lui dire que j’acceptais la proposition. Je me suis sentie soulagée d’un poids énorme. J’ai su tout de suite que c’était la bonne décision.
Le dimanche à 12h00, j’ai eu mon mari au téléphone. Il avait la voix pâteuse du lendemain de fête.
- Sam, nous deux, ce n’est plus possible. Tu n’as même pas fait l’effort de venir ce weekend. J’en ai conclu que tu ne voulais plus vivre avec moi.
- C’est faux, j’avais juste plein de trucs à faire.
- Et tu me l’annonce par texto ?
- J’étais pressé et je me doutais que tu le prendrais mal.
- Ecoutes, J’ai encore beaucoup d’amis à Lille même si tu me fais passer pour la méchante auprès d’eux. Je sais que tes obligations professionnelles, c’était un foot avec tes potes de boulot et une grosse fiesta hier soir.
- Julie, tu as vu le temps de trajet ?
- Donc, c’est bien ce que je pensais ! Tu n’as même pas fait l’effort de venir me voir alors que notre mariage est une catastrophe en ce moment…. Et si en plus tu commences à me mentir…
- J’ai eu tort, je m’excuse mais j’en ai marre que tu sois loin, c’est tout.
- Eh bien ça ne va pas s’arranger car j’ai accepté un poste à Toulouse. Je ne rentrerais pas vivre à Lille.
- …… Et tu sais que je n’irais pas vivre à Toulouse.
- Oui, je sais. Je pense donc qu’il faut qu’on divorce….. Notre couple ne va nulle part.
- Reviens ici et on peut faire des concessions tous les deux.
- Et qu’est-ce que tu vas faire comme concessions, me faire un que tu ne veux pas ? Arrêter de faire la fête comme un gamin de vingt ans plusieurs fois pas semaines ? Ce serait pire que tout.
- Pour toi la décision est prise alors ?
- Oui, je crois sincèrement que c’est la décision à prendre.
- Tu as certainement raison. Je peux te poser une question ?
- Oui
- Est-ce que… tu as rencontré quelqu’un ?
- Je ne te trompe pas si c’est ta question. Et je ne t’ai jamais trompé non plus d’ailleurs. C’est juste que j’aime la vie ici. Je me suis fait de nouveaux amis ici…. De très bons amis même…
- Tu penses donc que tu seras mieux là-bas ?
- Oui……
- Ok. Merci d’être franche. Pour ton information, je ne t’ai jamais trompé non plus. J’ai des défauts, je le sais, mais je n’ai pas celui-là.
- Alors, est-ce que tu es d’accord pour divorcer ?
- Oui, je crois que c’est le mieux à faire.
On s’est quitté comme ça, amicalement et ça m’a fait en même temps du bien et m’a rendue triste. C’était dommage de ne pas s’être rendu compte avant que notre amour avait diminué à ce point.
Les trois mois suivants sont passés très vite car j’ai dû faire des voyages pour ramener mes affaires, régler le divorce amiable, dire au revoir à mes amis de Lille. Je dormais dans notre appartement mais dans un lit différent de celui de Sam qui avait racheté ma part de l’appart.
Moi, j’ai emménagé dans un joli petit appartement à Toulouse, en location. Tout cela m’a pris du temps et je n’ai presque pas vu Marc pendant cette période. J’ai demandé à Marie de ne rien dire à Marc. J’ai fait attention à ses réactions lorsque j’étais avec lui et j’ai vu les signes que je lui plaisais. Des coups d’œil quand je me tournais, des sourires. J’ai même cru une fois qu’il allait franchir le pas. Pour ma part, j’étais de plus en plus convaincue que cet homme était pour moi. Et j’avais de plus en plus envie de lui. Je l’ai aperçu une fois torse nu car un homme sortait du vestiaire des hommes à la salle de sport. Cette vision n’a duré qu’une seconde mais je me suis tout de suite imaginée dans ses bras. J’ai même fait une chose que je n’avais plus fait depuis un bon moment ! Je me suis masturbée plusieurs fois en pensant à lui.
J’étais excitée comme une gamine le jour où j’ai reçu les papiers de mon divorce. Je n’ai enlevé mon alliance que ce jour-là, la rangeant avec une pointe de tristesse quand même.
Mais mon excitation n’étais rien comparée à celle de la première soirée que j’allais passer en tant que célibataire en étant invitée chez Marie. Je savais que Marc devait être là. Je savais aussi que c’était l’anniversaire de Léa la veille.
Je me suis faite belle mais décontractée, sans maquillage ou presque. Je voulais lui plaire au naturel.
J’ai su que Marc était arrivé avant de le voir car une petite fille est venue se coller à mes jambes. Marc est entré quelques minutes plus tard au moment où Léa finissait d’enfiler une robe que je venais de lui offrir. Marc était lui aussi très content de me voir.
La soirée était comme d’habitude très agréable et enjouée chez Marie autour d’un bon barbecue.
A un moment, Marie a demandé le silence.
- J’ai une grande annonce à faire. Notre petite Julie, toute nouvelle venue dans notre cercle d’amis va finalement rester parmi nous beaucoup plus longtemps que prévu ;
Il y a eu plein de hourras.
- Elle a bien caché son jeu car elle voulait faire la surprise mais elle a signé un contrat dernièrement et a emménagé dans notre joli quartier.
Tout le monde était ravi et j’ai croisé le regard de Marc à plusieurs reprises. Il était visiblement troublé.
Plus tard dans la soirée, on s’est enfin retrouvé seuls. Il a trinqué avec moi à mon installation. Il a eu le regard perdu dans le vide quelques instants et j’ai compris rapidement pourquoi. Je tenais mon verre de la main gauche et il a vu que je ne portais plus d’alliance.
- Julie, je suis vraiment content que tu t’installes ici. Tu t’es décidée il y a longtemps ?
- Ça fait trois mois maintenant.
- Tu m’as caché ça tout ce temps ?
- C’était fort comme surprise non ?
- Oui…. Et tu ne portes plus d’alliance non plus…..
- Non.
- Est-ce que je dois comprendre que tu t’es installée seule ici ?
- Oui. Le divorce est officiel juridiquement depuis hier.
A ce moment, une petite brunette s’est jetée dans les bras de son père.
- Alors Léa, tu es content aussi que Julie reste à Toulouse ?
Elle n’a certainement pas compris ce que ça impliquait mais a répondu oui avec enthousiasme et elle est repartie aussi vite. Du coin de l’œil, j’ai vu Marie sourire en nous voyant tous les deux.
- Est-ce que ça veut dire aussi que j’ai une chance de faire partie de ta grande liste de prétendant ?
- Mmmh ! je ne sais pas encore… oui, j’aimerais bien que tu sois un prétendant Marc. Même si la liste est bien moins longue que ce que tu crois…. Et toi, j’arrive à la combientième place dans ta liste de femmes à courtiser ?
- Je t’avouerais que cette liste est extrêmement réduite depuis longtemps et ne contient qu’un seul nom depuis que j’ai fait ta connaissance.
Léa est revenue vers nous. J’ai vu la fatigue dans son regard et je l’ai prise dans mes bras. Léa a posé sa tête sur ma poitrine. On a continué à discuter et Léa s’est endormie. J’étais aux anges.
- Je crois que je ferais mieux de rentrer. Elle est bien fatiguée là.
- Elle ne me dérange pas tu sais. J’aime l’avoir comme ça contre moi.
- Je vois ça ! Elle parait être bien comme ça ! Elle a trouvé un très bel oreiller !
Sa tête avait un peu glissé et sa bouche était posée sur le dessus de mon sein. J’ai rougi à son compliment mais Marc est devenu écarlate malgré son teint bronzé. On a rigolé tous les deux.
- Julie, est-ce que tu accepterais de venir dîner avec moi un soir ?
- Oui, j’aimerai beaucoup Marc.
- Je suis de garde toute la semaine. Est-ce que vendredi prochain c’est possible pour toi ?
- Oui, sans problème. Est-ce que tu amèneras Léa avec toi ?
- Ça ne te dérangerait pas ?
- S’il y a la moindre chance qu’elle se blottisse encore dans mes bras comme ça, j’exige que tu l’emmènes.
- Je te le redis d’accord ?
- Ok
Marc s’est levé et m’a pris Léa. Nos regards se sont croisés et j’ai déposé un baiser rapide sur ses lèvres.
- Merci Julie. J’attends ça depuis longtemps.
- Moi aussi.
- Vivement vendredi alors !
La semaine a été très longue. Vendredi, Marc est arrivé avec un magnifique bouquet. Léa n’était pas avec lui. Je l’ai trouvé très beau, dans un jean un peu moulant et une très belle chemise.
- Léa n’est pas là ?
- Non, mes parents m’ont demandé si ils pouvaient l‘avoir pour le weekend. Ils sont partis chez mon frère à Bordeaux.
Je lui ai souri
- J’adore Léa mais ce soir, c’était peut-être mieux qu’on ne soit que tous les deux non ?
- Je dois avouer que je préférais qu’elle ne soit pas là. Même si je l’adore.
Il m’a emmené dans un très bon petit restaurant que je ne connaissais pas. L’ambiance était douce. On a passé toute la soirée à discuter de tout et de rien. On a énormément rigolé. Puis la discussion est devenue plus sérieuse quand il m’a demandé pourquoi j’avais divorcé.
Je lui ai dit tout de suite que mon souhait d’avoir un rapidement au contraire de mon mari était la principale cause et que cela avait entraîné un fossé dans notre couple, fossé qui s’était creusé encore et encore, tuant petit à petit notre amour.
- Julie, je veux que tu saches que tu m’as plu immédiatement.
- Tu as bien caché ton jeu !
- Tu étais mariée ! Tellement belle, douce…. Mais inaccessible…. Et je dois penser à Léa…
- Je peux moi aussi te dire que tu m’as attiré tout de suite mais comme tu l’as dit, j’étais mariée et je n’aurais jamais trompé mon mari. Ce n’est pas ma façon de faire.
- Ça ne m’a pas empêché de penser à toi quand même.
- Moi non plus…. Et je crois que je dois t’avouer quelque chose tout de suite. Mon mariage était foutu, je le savais mais m’installer à Toulouse était une décision difficile à prendre. Quelqu’un m’a dit quelque chose qui m’a convaincu de ne pas rentrer à Lille. Tu m’as tellement bien caché que je te plaisais que j’ai failli ne pas accepter le poste.
- Je ne croyais pas que tu pourrais vouloir rester…. Et tu ne m’as jamais montré que tu étais intéressée non plus…. Donc quelqu’un a su te convaincre de venir définitivement ici ? Il faudra que je remercie cette personne.
- Elle m’a fait promettre de ne rien dire parce qu’elle a peur que tu lui en veuilles mais je crois que je ne veux pas commencer par te cacher quelque chose.
- Dis-moi ! Même si je suis sûr de savoir qui c’est !
- Marie m’a dit que je te plaisais et qu’elle était sûre que le seul obstacle c’était le fait que je sois mariée. Elle m’a dit que tous vos amis s’étaient rendus compte que je te plaisais et que c’était réciproque de ma part.
On a payé l’addition et on est sorti. Au bout de quelques pas, Marc m’a prise par la main, m’a arrêtée en pleine rue et m’a embrassé. J’ai répondu tout de suite à son baiser avec passion. On a mis longtemps à séparer nos lèvres. Ses mains parcouraient ma taille et mon dos. Son regard me dévorait.
- Ca fait tellement longtemps que j’attends ça Julie !
- Moi aussi Marc.
- Je te ramène ?
- Oui, je veux bien.
Arrivé chez moi, il est descendu et m’a raccompagné jusqu’à la porte de l’immeuble. On s’est embrassé longuement, tendrement. En vrai gentleman, j’ai senti qu’il allait rentrer chez lui si je ne faisais rien.
- Est-ce que ça te dit qu’on se retrouve demain quelque part ? Je peux te faire découvrir de jolis coins par ici.
- Se serait sympa, oui. J’en ai très envie.
- Tant mieux.
- Marc…. Léa n’est pas là, rien ne t’attend chez toi…. Tu veux monter avec moi ? un café peut-être ?
- Avec plaisir Julie.
Quand on est monté, il y avait une véritable tension érotique dans l’ascenseur. Ses yeux parcouraient mes formes et je dois avouer que je faisais tout me mettre en valeur, notamment mes seins.
- Je ne suis pas étonné que ma petite Léa se soit sentie bien dans tes bras l’autre soir. Sa tête était posée au meilleur endroit possible sur terre
J’ai éclaté de rire. Ca a libéré un peu la tension mais aussitôt passé la porte de mon appartement, je me suis tournée vers lui et j’ai passé mes bras autour de son cou.
- Je suis désolée, j’ai menti. Je n’ai pas de café, je ne bois que du thé mais il fallait que je te fasse monter.
Je l’ai embrassé. Notre baiser était de plus en plus chaud.
- Fais-moi l’amour Marc. J’en ai envie depuis tellement longtemps
- Moi aussi Julie. J’ai tellement envie de toi. C’était une de te voir toujours aussi belle à la salle de sport ou en soirée ou même à chaque fois que je te voyais.
- Tu crois que te voir travailler tes muscles était plus facile pour moi ? Avec toutes ces jolies femmes qui te tournent autour.
- Je peux te dire la même chose.
Nous sommes allés dans la chambre et nos vêtements ont volés très vite. Je me suis retrouvée en string et lui en caleçon très rapidement. Il m’a poussée sur le lit et il est venu sur moi.
Je pouvais enfin passer mes mains sur son corps chaud, souple et si ferme en même temps. Il était en appui sur un bras et me caressait aussi. Je peux même affirmer qu’il m’admirait. On s’embrassait mais très vite, ses lèvres ont quitté les miennes pour glisser dans mon cou. Ses baisers étaient très sensuels et me donnaient des frissons de désir.
Il s’est attardé longuement sur mes seins pendant que je caressais ses épaules et ses cheveux, pressant parfois son visage dans ma poitrine.
Je n’en pouvais plus de désir quand il a glissé ses doigts dans l’élastique de ma culotte pour l’enlever. Marc m’a écarté les cuisses tout en les caressant et a porté sa bouche à mon sexe. Il m’a gouté, lapé, dévoré. En à peine quelques minutes, j’étais une boule de jouissance pure. Des gémissements incontrôlables sortaient de ma gorge. Il était très doué. Il a stoppé juste après mon 2ème orgasme.
Je l’ai fait rouler sur le dos et je l’ai embrassé, gouttant sur ses lèvres mon propre plaisir. Je suis passée sur lui et à mon tour, j’ai profité de son corps d’athlète. Je me suis faite sensuelle, le frôlant de la pointe de mes seins, léchant ou embrassant au hasard. Son caleçon était terriblement déformé.
Tout en le regardant dans les yeux, j’ai enlevé son caleçon. Son impatience était tellement visible.
Quand j’ai baissé le regard vers son sexe, je n’ai pu m’empêcher de penser que j’avais vraiment déniché le gros lot avec Lui.
Son érection semblait être à son maximum. Même en position allongée, son gland ne touchait pas son ventre tellement il était dur et tendu. J’ai saisi sa verge d’une main et mes doigts n’en faisaient pas le tour. En plus d’être épaisse, elle était longue, le gland atteignant facilement son nombril. Je n’ai pas pu m’empêcher de faire la comparaison avec mon ex-mari. Il n’était pas ridicule mais n’avait rien à voir avec ce que je tenais dans les mains.
- Marc, tu es…. Parfait !!!! Tu pourrais avoir n’importe quelle femme. Pourquoi moi ?
- Je ne veux pas n’importe quelle femme. Je veux la plus belle, la plus sensuelle, la plus désirable…. Celle que j’aime…
- Mmmmh ! Qu’est-ce que j’ai envie de toi !
- J’espérais te plaire ! Tu as tellement de charme, ton corps est incroyable !
- Ne prends pas peur mais il faut absolument qu’on fasse un si ça marche entre nous. Je pense que le résultat ne sera pas mauvais.
Marc a rigolé franchement puis m’a attiré pour m’embrasser et me regarder dans les yeux.
- Je crois que je vais attendre avec impatience le jour où tu voudras que je te mette enceinte !
J’ai senti une boule de désir vriller mon bas ventre à ses mots. J’ai commencé à le branler. Je me suis penchée et j’ai pris son gland en bouche. Mon dieu qu’il était bon et doux, gros entre mes lèvres. Je suçais sa grosse queue et j’aimais ça.
- Oh mon dieu Julie, ça fait tellement longtemps ! C’est trop bon tout ça !
- Je veux que tu jouisses, quand tu veux !
- Non, je veux être en toi ! Laisses moi te faire l’amour !
Je voulais vraiment le faire jouir mais j’avoue que j’espérais l’avoir en moi.
Marc et venu sur moi en missionnaire. On s’est embrassés longuement, avec tendresse. Son gland caressait l’entrée de ma chatte. C’était doux, bon. Marc m’a dit « je t’aime » alors qu’il poussait pour entrer en moi.
Mon sexe s’est ouvert pour lui, petit à petit. C’était bon, c’était très bon même. Il était patient, me laissant m’habi à son calibre à chaque fois qu’il progressait en moi.
Ses baisers, doux passionnés en même temps, la progression de son sexe en moi, frottant toutes les zones érogènes, m’ont transporté dans un autre univers. Il n’y avait qu’amour et plaisir. J’ai commencé à jouir, fort, longtemps.
Marc s’est collé un peu plus à moi, la tête dans le creux de mon cou. Il a accéléré ses mouvements. J’étais tellement bien dans ses bras que je voulais que ça dure toujours mais sa jouissance était proche. Je le sentais.
Il a relevé la tête pour me regarder dans les yeux et j’ai pu voir sa jouissance sur son visage, entendre ses râles de plaisir et sentir les jets de sperme en moi en même temps. C’était tellement fort, tellement puissant que j’en ai pleuré de bonheur quand j’ai eu fini de jouir moi-même.
On s’est câliné longtemps, son sexe encore en moi. Puis il a roulé sur le dos et j’ai calé ma tête sur son épaule.
- Ouah Julie ! Je….. OUAH !!!!
- Entièrement d’accord !
- Je t’aime Julie !
- Je t’aime….
On a parlé un bon moment puis il m’a à nouveau fait l’amour. J’ai joui d’abord, et lui peu après moi. C’était moins urgent, encore plus doux. Et on s’est endormi.
Quand je me suis réveillée, j’entendais la douche couler. Je l’ai rejoint et il m’a accueilli avec un grand sourire. On s’est lavé plutôt sagement mais son sexe s’est redressé très vite, extrêmement appétissant. On s’est séché et je l’ai entrainé aussitôt au lit. Je l’ai allongé et j’ai couvert son corps avec le mien avant de bouger mon bassin le plus sensuellement possible. Son sexe frottait les lèvres de mon sexe qui s’humidifiait rapidement.
J’ai bougé jusqu’à ce que son gland soit au bon endroit et je me suis empalée lentement, par de petits mouvements de bassin. Son sexe a envahi le mien. Je me suis redressée un peu et l’angle a permis à son gland de progresser là où aucun homme n’était jamais allé en moi. J’ai crié de surprise et de plaisir.
Marc caressait mes cuisses, mes hanches, mes seins, me laissant totalement maître de mes mouvements.
J’ai d’abord fait entrer et sortir son sexe en soulevant mon bassin. Marc avait les yeux rivés sur mes seins, comme hypnotisé et j’étais très fière de le voir me regarder comme ça.
Une idée m’a traversé l’esprit. Je voulais lui offrir un spectacle qui le rendrait encore plus accroc à moi et à mon corps. Il fallait qu’il ne voie que moi quand les bimbos de la salle de sport chercheraient inévitablement à l’attirer dans leurs filets.
J’ai pris ses poignets pour les placer au-dessus de sa tête, lui faisant comprendre qu’il ne devait pas les bouger. Je me suis redressée, passant mes mains sur ses pectoraux, son ventre ferme, griffant légèrement sa peau. Je le sentais vibrer sous moi. La position a fait pénétrer son sexe au plus profond de moi, mon clitoris au contact de son pubis. J’ai passé mes mains dans mes cheveux, dévoilant encore plus la courbe de mes seins, mes tétons tendus d’excitation.
- Mon dieu ! Si profond !
- Oh ! Julie ! Qu’est-ce que tu me fais ?
- OOHH ! Tu aimes me voir comme ça ?
- Jure-moi que jamais aucun autre homme ne te verra comme ça !
- Jamais…. Tant que jamais aucune autre femme ne profitera de toi !
- Je suis déjà à toi.
Je lui ai souri et j’ai passé mes mains sur mon corps, augmentant encore mon excitation en le voyant me regarder avec des yeux fous de désir.
Marc était dur comme du bois en mois. J’ai commencé à onduler du bassin sur lui, créant des décharges de plaisir immédiatement dans tout mon corps. La sensation de son sexe tout au fond de moi et les frottements de mon clitoris m’ont fait chavirer dans un orgasme d’une force incroyable.
Juste au moment où mon orgasme baissait d’intensité, j’ai vu que Marc allait jouir.
J’ai soulevé mon bassin et son sexe est sorti de moi.
Marc a poussé un gémissement de frustration en criant « NON » Mais il s’est tu quand j’ai pris son gland dans ma bouche tout en le branlant d’une main.
Ses gémissements de plaisir ont repris et il s’est vidé dans ma bouche par longs jets de sperme. Mon dieu que j’aimais le sentir jouir ! Le corps de Marc se contractait au rythme de son plaisir. J’ai continué à aspirer son sexe et à le lécher sur toute la longueur un bon moment, prolongeant ainsi son extase.
Marc m’a attirée à lui et m’a embrassé avec passion, dévorant ma bouche. Par moment, il s’arrêtait et me disait « Merci » ou « je t’aime ». On aurait dit un adolescent ayant découvert le sexe.
Après avoir eu sa fille au téléphone, on est passé par chez lui pour qu’il se change puis on est allé manger à la terrasse d’une petite brasserie et on s’est baladé. Il devait retrouver ses amis et collègues vers 18h00 pour boire un verre et m’a demandé de l’accompagner.
Vers 18h00, Marc m’a emmené avec lui dans le bar où ils se retrouvent de temps en temps. J’étais habillée d’une robe d’été légère et j’ai fait beaucoup d’effet à ses collègues à majorité masculins. Ils ont été très chaleureux et ont beaucoup charrié Marc. C’était vraiment bon . Une de ses collègues a réussi à m’attirer à part un moment et m’a serré dans ses bras. Elle m’a dit qu’elle n’avait pas vu Marc comme ça depuis la mort d’Eve. Elle m’a ensuite demandé si c’était sérieux entre nous. Je lui ai répondu que je pensais que Marc et moi étions fait pour vieillir ensemble et elle m’a encore serré dans ses bras. Je pense que j’ai passé le test d’entrée dans la bande de collègues de Marc.
Nous avons prolongé la soirée en allant manger chez sa sœur.
Sa sœur était une femme, très gaie et assez exubérante. Elle était au courant du béguin de Marc pour moi depuis très longtemps et était très impatiente de me rencontrer. Sa famille était adorable. Là encore j’ai senti que j’étais acceptée tout de suite.
Vers 22h30, j’ai passé ma main sur l’entrejambe de Marc qui s’est un peu crispé mais il a compris le message. On a pris congé de sa sœur et on est allé chez lui cette fois.
J’aimais beaucoup sa maison, décorée avec goût. Il y avait à quelques endroits des photos de la mère de Léa. Léa était clairement une version miniature de sa mère.
Marc m’a porté jusqu’à la chambre et on s’est déshabillé lentement, comme pour se redécouvrir. Marc m’a allongé et le ballet de sa langue a fait son œuvre mais cette fois, il me laissait à chaque fois au bord de l’orgasme, abandonnant mon sexe pour me donner son membre à sucer un moment tout en continuant de me caresser. Il n’y avait aucune gêne entre nous, juste la volonté de donner un maximum de désir et de plaisir à l’autre. C’était incroyable.
Je n’en pouvais plus. Je le voulais en moi. Je me suis mise à genoux sur le lit et penchée en avant.
- Prends moi Marc !
- Oui ma puce ! Oh qu’est-ce que tu es belle comme ça ! Tellement désirable !
Marc a profité de mes fesses offertes à ses caresses, à ses baisers et il a ensuite mis son gland à l’entrée de ma chatte. Il a poussé et s’est introduit en moi. On savourait tous les deux la progression de son sexe alors qu’il me ramenait vers lui avec ses mains qui enserraient ma taille.
En tournant la tête vers lui, j’ai pu nous voir dans un miroir. Il était magnifique comme ça. Nos regards se sont croisés. Il s’est penché pour chuchoter à mon oreille.
- Désolé ma puce mais une femme aussi belle que toi doit parfois être baisée.
J’ai été surprise et excitée comme une folle par ses paroles. Je n’ai pas eu le temps de réagir qu’il donnait un coup de boutoir, me faisant crier de surprise et d’extase.
Il a affermi sa prise sur une de mes hanches et a saisi mes cheveux de son autre main. Il a accéléré ses coups de reins. La pénétration était profonde et l’épaisseur de son sexe me comblait, frottant mon point G à chaque fois. J’étais prise par un mâle puissant, MON mâle. J’ai cambré encore plus les reins, me faisant encore plus chatte, plus offerte.
L’orgasme a été dévastateur pour moi. J’ai crié de plaisir, véritablement crié. Jamais je n’avais connu ça. Et lorsque mon orgasme s’est calmé, ça a été pour repartir de plus belle.
- OH MARC ! MON DIEU OUI !!! BAISE-MOI MON AMOUR !!!! OUIIIIIIII !!!! OUIIIIIII !!!!! ENCOOOORE !!!!!
- T’es tellement belle comme ça ma chérie !!! Quel cul !
D’un dernier coup de rein, Marc s’est planté au fond de moi et il a joui, déclenchant un autre orgasme pour moi. J’ai mis un temps fou à m’en remettre. Je tremblais de plaisir. J’en pleurais.
- Mon dieu…. Mon dieu… Marc…. C’était quoi ça ? Tu es fou de me faire ça !
- J’avais trop envie !
- Tu sais, ce que tu m’as dit tout à l’heure…. Qu’une belle femme comme moi doit parfois être baisée ?
- Oui ?
- Eh bien tâche de ne pas l’oublier. J’ai beaucoup aimé que tu me baises et tu as intérêt à recommencer régulièrement.
Marc reprenait son souffle aussi. Une fois un peu calmés, il m’a repris dans ses bras.
- Si tu veux que ce soit régulier, le plus simple est que tu vives avec moi non ?
- …… Oui….. C’est vrai.
- Dans ce cas-là Julie, demain matin, si tu es d’accord, on va aller chez toi et tu ramènes un maximum d’affaires ici. Je ne veux plus passer une nuit sans toi dans mon lit….. Et Léa t’adore.
- Tu es sûr ?
- Oui, plus que sûr. Je t’aime et je veux vivre avec toi…. Et la maison est un peu plus grande que ton appartement.
- Bien sûr que je le veux.
On a passé plus d’une heure à discuter de mon déménagement.
Marc m’avait épuisée. Je me suis réveillée à 10h00 le lendemain. Et Marc s’est réveillé en même temps que moi. On s’est levé, on a déjeuné, tout était naturel entre nous. Je me voyais déjà ici pour toujours.
J’ai fait la connaissance de ses parents quand ils ont ramené Léa vers 15h00. Sa mère a été surprise, et du coup un peu distante, protectrice envers son fils mais je pouvais comprendre.
Au fur et à mesure de l’après-midi, Marc a fait comprendre à Léa que j’allais vivre avec eux. Elle était visiblement contente.
Notre vie à deux a commencé, pleine d’amour, de rigolade. 3 mois après mon installation avec eux, un matin, j’ai déposé Léa à la crèche. L’auxiliaire de puériculture qui l’a accueilli lui a demandé qui venait la chercher le soir. Léa a répondu directement sans même me regarder « C’est ma nouvelle maman »
Mes yeux sont devenus humides en un instant. J’ai fait un énorme bisou à Léa. La dame a compris tout de suite que c’était une première pour moi et elle m’a fait un grand sourire.
A peine sortie de la crèche, j’ai appelé mon patron pour lui demander ma journée et je suis retournée chez nous rapidement.
Marc allait rentrer d’un instant à l’autre après une nuit de garde à la caserne mais je savais que ça avait été une nuit sans trop de sortie. Je me suis dévêtue et je l’ai attendu au lit. Je voulais fêter cette nouvelle avec lui de la meilleure des manières pour nous 2.
Il est rentré et il m’a appelé. Il avait ment vu ma voiture.
- Je suis dans la chambre
Il est monté et il est resté bouche bée devant le spectacle que je lui offrais. J’étais à genoux sur le lit, face à la porte, mettant en valeur mes beaux seins fermes, jambes légèrement écartées.
- Tu n’es pas au travail ? Qu’est-ce qui me vaut cet accueil ?
- J’ai eu une très bonne nouvelle ce matin et je voulais la partager avec toi.
- Ohh ! Dis-moi tout !
Il commençait déjà à se déshabiller.
- Léa a dit ce matin à la crèche que c’était sa nouvelle maman qui venait la chercher ce soir.
- WAOUH !
J’avais une nouvelle fois les larmes aux yeux.
Marc m’a enlacé, embrassé, partageant mon bonheur. Il m’a regardé un instant et s’est levé.
- Attends-moi deux secondes !
Il est allé nu en bas et est remonté rapidement.
Il avait les mains derrière le dos.
- Julie, je ne ferais pas l’erreur de ton ex.
Il a tendu la main au-dessus de la corbeille à papier près du bureau dans notre chambre. Il tenait dans la main ma plaquette de pilules.
- Est-ce que tu es prête à ça ? Moi oui ! et vu ce qu’a dit Léa ce matin, elle aussi sans doute…
Pour seule réponse, j’ai fondu en larme et j’ai couru vers lui, jetant moi-même les pilules à la poubelle. On a fait l’amour passionnément, jouissant tous les deux exactement au même moment, ce qui n’est pas toujours facile. Après une courte douche, on s’est recouché, parlant de tout et de rien, de l’avenir ensemble. Puis l’excitation est revenue, son sexe a repris de l’ampleur dans mes mains puis ma bouche en même temps qu’il me léchait. On prenait notre temps. J’ai eu une idée mais j’ai mis du temps à me décider. C’est quand j’ai compris à quel point l’idée m’excitait que je me suis lancée.
- Marc, que dirais-tu d’essayer quelque chose de nouveau aujourd’hui ?
- Qu’est-ce que tu as en tête ?
- Je…… Je n’ai jamais essayé…. Tu sais….
Il m’a regardé avec un grand sourire. Assez content de me mettre mal à l’aise.
- Non, je ne sais pas du tout. Qu’est-ce que tu n’as jamais essayé ? Dis-moi !
- C’est juste que je veux tout connaître avec toi et que je suis très excitée à l’idée de le faire avec toi.
- Allez ! Dis-le ! Qu’est-ce que tu veux ?
- Je veux t’avoir en moi, partout en moi….. Et dans mon sexe et ma bouche, c’est déjà fait…. Tu veux essayer dans mon petit trou ?
- HMMMM ! Ce serai très excitant en effet ! j’aimerai beaucoup m’enfoncer entre tes magnifiques fesses.
- Tu l’as déjà fait ?
- Oui.
- Tu aimes ça ?
- Oui. J’adore ça ma puce.
- Tu ne me l’as jamais dit !
- Je trouvais que ça devait venir de toi…. Et saches que si tu n’aimes pas, il faudra me le dire ! Je peux vivre sans ça sans problème. Tu me combles déjà !
- Merci. Je t’aime Marc.
On a recommencé à se caresser. Cette fois, les doigts et la langue de Marc se sont aventurés sur mon anus, envoyant des frisons de désir et d’excitation dans tout mon corps.
Marc m’a ensuite placée sur le dos, les fesses justes au bord du lit. Il s’est mis par terre entre mes jambes. Il s’est mis à me lécher, le sexe, le clitoris, et de plus en plus fréquemment mon anus. Sa langue se faisait pointue et pressante et pénétrait légèrement mon cul. J’étais excitée comme rarement, poussant des gémissements.
Il a dû saisir le gel lubrifiant dans la table de nuit sans que je m’en rende compte car à un moment, il s’est concentré sur mon clitoris et un doigt totalement lubrifié est entré en moi. Il a travaillé mon anus en douceur un long moment.
Après un orgasme très fort avec sa langue et 3 de ses doigts dans mon anus, il s’est relevé. Il branlait doucement son gros sexe. Il a versé dessus une bonne dose de lubrifiant.
Marc n’a pas eu besoin de me le demander, je me suis retournée pour lui offrir mes fesses. Il a fait couler un peu de liquide dans la raie et a tout de suite positionné son gland. J’appréhendais un peu mais l’excitation était bien plus forte. J’ai bougé un peu mon bassin pour lui faire comprendre que j’étais prête et il a poussé.
Le sexe de Marc est vraiment épais et j’ai clairement senti mon anus s’ouvrir et s’étirer pour laisser passer le gland. Une fois le gland en moi, Marc n’a pas lâché mon regard dans le miroir que nous avions en face de nous. Il m’a laissé m’habi un peu puis il a commencé à bouger en moi très doucement. J’aimais voir son visage, voir son désir et son plaisir.
Au début, j’ai ressenti comme une gêne mais elle s’est très vite dissipée. Marc m’a parlé pour la première fois depuis un bon moment.
- OH Julie. J’avais envie de ça depuis l’une des premières fois où je t’ai vu faire du fitness dans tes leggings moulants…. Et chaque fois que je te prenais en levrette ensuite….. Ton cul est tellement beau, tellement bon.
- MMMMHHH ! AAAANNNHH ! Encules-moi chéri ! Baises-moi ! OOOHHHH ! JE…. JE VAIS JOUIR !
Je sentais tellement bien son mandrin coulisser en moi.
- J’aime ta queue mon amour… OOHHH ! OUIIIII !
Je n’en revenais pas. J’aimais les sensations. Mais je crois que j’aimais encore plus l’aspect relationnel de la chose. Je donnais à l’homme que j’aime du plaisir d’une manière moins conventionnelle, comme pour lui montrer encore plus mon amour.
Marc m’a enculé dans plusieurs positions, jouant parfois avec mon clitoris. La combinaison des 2 stimulations m’amenait systématiquement à l’orgasme. Certains bruits nous faisaient parfois éclater de rire mais peu après le plaisir reprenait le dessus.
Finalement, Marc s’est lâché dans mon fondement, dans une jouissance très forte. J’étais vraiment fière de lui avoir donné autant de plaisir.
Je suis allée chercher Léa à la crèche. La dame m’a vu arriver et m’a souri en criant « Léa, ta maman vient d’arriver »
Léa m’a couru dans les bras. A partir de ce jour, Léa m’a appelé maman à chaque fois. 2 semaine plus tard, en weekend tous les trois sur la côte, Léa m’a donné quelque chose au creux de la main en me disant « C’est un secret ». Quand j’ai ouvert la main, c’était une bague de fiançailles.
A peine un mois plus tard, je me suis levée avec une douleur inconnue dans la poitrine. Elle était très sensible. J’ai aussitôt su que j’étais enceinte. Je le sentais.
Le test de grossesse a bien sûr été positif. Cette nuit-là, Marc m’a fait l’amour avec une tendresse infinie pendant longtemps. L’orgasme a grandi en moi petit à petit, pour finir par être dans ma mémoire le plus émotionnel et intense que j’ai jamais connu.

Quelques mois plus tard, avant de m’endormir, j’ai fait un tour des changements dans ma vie. J’avais changé de ville et j’avais de nouveaux amis, de vrais amis, laissant derrière moi ceux qui n’osaient pas vieillir. J’avais trouvé un homme exceptionnel, stable, beau et adorable, sachant me faire l’amour comme dieu.
J’étais la nouvelle maman d’une petite fille que j’adorais, que j’aimais déjà et une très heureuse future maman du bébé grandissant dans mon ventre.
Je me demandais ce qui pouvait me rendre plus heureuse quand Marc est rentré dans la chambre et s’est mis au lit après sa journée de travail, que son corps nu et splendide s’est collé contre moi et que ma main s’est refermée sur son membre pour l’instant encore souple….

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