Ghislaine Exhibitionniste

Je passais des heures et des heures en compagnie du livre Rapport Hite offert gracieusement par ma chère Christiane. Il était très intéressant et explicite pour un nier comme moi sur le plan sexuel. La rapport masturbation m’avait étonné. Étant loin de m’imaginer qu’une femme pour elle aussi se donner du plaisir avec ses doigts était enrichissant. Tout y était défini. La technique, le pour, le pourquoi. Je ne me fatiguais pas de tourner les pages et de lire les nombreux chapitres, pour en faire savoir plus encore sur le corps féminin, avec la ferme intention de leur donner beaucoup, beaucoup de plaisir.
Comme j’aimerais lui en donner à Ghislaine, la mère de la petite Aline, que ma mère gardait. Les mots « garce et salope » s’imposaient naturellement quand je pensais à elle. Ce que je ne permettrais pas à dire à d’aucune autre femme. Et en même temps, j’avais plutôt de l’admiration pour elle. Elle avait une manière inégalée de jouer avec les gens sans y toucher. Sans aucun doute, à l’époque, elle m’avait ébloui. Et je me rends compte aujourd’hui qu’il y avait en elle quelque chose d’artificiel.
Elle possédait un corps bien charpenté. Des cheveux châtain clair, un visage aux traits délicats. Bref pour un ado comme je l’étais alors, elle avait tout d’une vamp dévoreuse de minet.
Elle m’avait accroché dès notre première rencontre, alors que ma mère la recevait dans le salon. Elle était assise autour de la table, moi assis en face d’elle sur le fauteuil. Donc plus bas. Qu’elle plaisir quand elle décroisait les jambes. Le mouvement était sans doute volontaire. Sa jupe courte c’était remontée dévoilant non seulement ses cuisses rondes mais aussi une partie de sa culotte de couleur bleue. Comme si cela ne suffisait pas, elle avait écarté les genoux et la scène s’était alors gravée à tout jamais dans mes souvenirs, faisant des malheurs lors de mes masturbations. Aujourd’hui encore, je pourrais la dessiner de mémoire.
Le tissu satiné du slip collait à sa vulve, et c’était aussi obscène que si elle avait été nue.

Les moindres détails m’avaient sauté aux yeux. Le creux de la fente, les lèvres épaisses, l’ombre de la toison.
Mais ce jour-là, j’en avais pris plein les mirettes. Et pendant que je me rinçais l’œil, Ghislaine bavardait comme si de rien n’était avec ma mère. Elle s’exhibait, naturellement, mais je ne savais pas si elle s’était rendu compte alors qu’elle m’avait marqué l’esprit à tout jamais.
Elle m’avait asséné le coup de grâce en portant sa main à son entrejambe, parfaite imitation du geste qu’on exécute sans y penser alors que, comme je devais l’apprendre par la suite, elle calculait le moindre de ses mouvements. Elle avait d’une main sûre repoussé un bord de sa culotte loin de son aine, se grattant pendant quelques secondes. Une partie de sa culotte s’était enfoncée plus profondément dans la fente de son sexe et une lèvre était apparue. Ensuite, elle avait resserré les cuisses. Fin du show. Enfin ! Pour ce jour là, la suite demain, puis Ghislaine s’était levée. Son regard avait rencontré le mien. Il était noir, et d’une dureté incroyable, mais ça, je ne l’avais pas vraiment perçu dans l‘instant. J’étais tétanisé par une sorte de transe. Mon sexe tendu me faisait mal. Ma mère m’avait lancé à ma cause de gaucherie :
- Tu vas peut-être te lever pour dire au revoir à Ghislaine !
Je m’étais levé après avoir tiré aussi bas que je le pouvais mon tee-shirt pour dissimule l’érection qui déformait ma braguette. Je ne savais plus trop quelle contenance prendre. Ma mère m’avait observé avec attention, avant de dire que je couvais quelque chose. Sa réflexion avait fait rire Ghislaine qui savait d’autant mieux de quoi je souffrais, et pour cause elle en était l’origine.
Elle s’était alors approchée de moi. J’avais eu un instant peur, qu’elle sente ma queue toute dure mais elle s’était penché pour déposer un baiser sur ma joue. Sa bouche avait suivi une curieuse trajectoire, frôlant subrepticement mes lèvres. Je l’avais regardé s’éloigner.
Son cul était haut perché. Un popotin qui remplissait bien sa jupe. Tendant le tissu à en faire craquer les coutures.
Le bas-ventre douloureux, la fièvre dans le sang, j’avais pris le chemin de ma chambre. J’avais déboutonné ma braguette. Ma verge était gorgée de sang. Ces derniers temps depuis le retour de vacance, je me masturbais sans arrêt, pensant à ma chère tante. Mais aujourd’hui c’était différent. Mon héroïne avait changé de tête.
J’avais empoigné mon sexe et je m’étais branlé rageusement m‘imaginant lui lécher le cul. Il ne m’avait fallu que quelques secondes pour ma verge crache son plaisir. Il avait jailli à grandes giclées, poissant ma main. Malgré mon excitation tombait de quelques degrés, mon imagination voyait toujours Ghislaine, son visage, ses cheveux, son slip, sous sourire moqueur. Mais surtout la forme de son sexe sous le tissu, ainsi que son cul faisant gonfler la jupe comme une montgolfière.
Le lendemain s’était avec impatience que j’attendis la venue de Ghislaine. Je prenais pour cela place en face. J’avais compris, à la longue, qu’elle était maléfique. Mais je n’arrivait pas à m’arracher à la force de l’attraction qu’elle exerçait sur moi. Je me disais qu’il y aurait toujours quelque chose à voir et c’était bien le cas à chaque fois. Si j’avais dus payer pour le spectacle, j’en aurais eu pour mon argent. Si j’avais appris à maîtriser mon excitation à l’issue de chaque rencontre, j’avais encore une sorte de vertige fiévreux.
Je m’était rendu compte au fil des jours que mon désir se cristallisait sous les sous-vêtements de Ghislaine. Non ! Que je n’avais pas envie de sa chair. Mais tout ce qu’elle portait était une émanation d’elle dont j’étais avide. Généralement, elle arborait des tailleurs avec des jupes très courtes et serrées, et des vestes sous lesquelles elle mettait rarement un Tee-shirt ou un chemisier. Elle avait apparemment une passion pour les sous-vêtements aux couleurs flashy. Des bleus, des rouges, des jaunes, des verts.
Jamais de blanc. Souvent en satin et en dentelle. J’avais établie une sorte de distance entre le désir auquel je laissais cours en moi, et l’observation quasi amusée de son comportement. J’en étais arrivé de pouvoir prédire, juste par intuition, quand elle allait desserrer ses cuisses et offrir son ventre à mes rétines. Elle aimait bien croiser haut les jambes. Pour mon plus grand plaisir.
Une fois, en se levant, elle avait laissé tomber son sac à main de l’autre côté du canapé. J’avais aussitôt eu la certitude qu’elle l’avait fait exprès. Quand elle s’était pliée en deux, le ventre posé sur le dossier du canapé, cela avait été un spectacle à la fois excitant et comique à la fois. Parce que trop poussé. La jupe de Ghislaine s’était en-tirebouchonnée à ses hanches. Dévoilant sa croupe généreuse, que contenait un slip minuscule qui couvrait à peine un tiers de ses fesses. Il rentrait autant dans sa raie du cul qu’entre les lèvres de son sexe. Ma mère avait pour une fois compris la situation. Elle avait eu un réflexe de pudeur. Celui de rajuster Ghislaine pour masquer ce que l’adolescent que j’étais ne devais pas voir.
Un autre jour, Ghislaine avait reversé le contenu de sa tasse de thé sur le parquet et pour un fois, je pensais qu’elle ne l’avait pas fait exprès. Ma mère avait accouru pour chercher de quoi l’essuyer.
Dès qu’elle était sortie de la salle de séjour, Ghislaine avait profité de l’occasion pour retrousser sa jupe et s’était cambré. Les fesse décollées de son siège. Elle avait fait glissé sa culotte fuchsia le long de ses jambes. Cela avait été tellement rapide que je n’avais pas eu le temps d’apercevoir grand-chose de son sexe. Juste une toison sombre. Très fournie autant que celle que possédé ma tante avant que je lui épile. Elle m’avait expédié la culotte à travers la pièce. Avec un sourire où se mêlaient l’ironie et le mépris, elle avait soupiré :
- Tu vas te régaler. J’ai été pissé en arrivant. Et j’ai pris la peine de ne pas m’essuyer.
Tu vois le genre ?
Elle s’était assise et j’avais enfourner la petite lingerie dans ma poche. Juste avant que ma mère nous rejoigne. Heureusement, comme elle était absorbée dans le nettoyage du sol, qu’elle ne s’était douté de rien.
Ce n’était pas fini. Ghislaine était à présent cul nu sous sa jupe. Et elle ne s’était pas privé de m’exhiber sa chatte. Des laps de temps, mais assez pour me rendre malade d’excitation. Au centre de sa toison, il y avait les lèvres de sa fente. Le double bourrelet épais. Et des nymphes saillantes d’un rose délicat.
J’étais cependant resté lucide. Je savais pertinemment qu’elle ne s’offrait pas. C’était simplement un jeu pour elle que de m’allumer. Le plaisir que ça lui procurait était certainement plus fort que celui qu’elle aurait éprouvé en faisant l’amour. Comme le disait le Rapport Hite. Elle était cruelle et perverse. Avant de partir, alors que ma mère s’était éclipsée, elle m’avait glissé à voix basse :
- Entre ce que tu as vu et ce que tu as dans la poche, tu as de quoi égayer ta prochaine branlette. Tu ne crois pas ?
Je m’étais gardé de n rien dire. Elle descendit les escaliers, un sourire moqueur aux lèvres.
Je n’avais pas tardé d’aller rejoindre ma garçonnière. Je me haïssais parce que je savais que j’allais faire ce qu’elle avait exigé de moi. J’avais d’abord décidé de me retenir. C’était difficile. J’avais comme des fourmis sur la queue. L’image de son sexe tournait en boucle dans mon esprit. J’avais songé que lorsque j’en aurai vu des dizaine, ce serait différent. Je savais pertinemment qu’elle ne me donnerait jamais l’accès de son corps. Me jugeant trop jeune. Comme l’avais juger Christiane avant de tomber dans mes mailles. Elle ne ferait jamais que de m’allumer. Ne serait-ce que pour ne pas risquer des ennuis avec ma mère. Après tout, elle était mère isolé. Je n’avais pas tout perdu. N’avais-je pas sa petite culotte dans ma poche. Je me faisais un plaisir de la sortir de sa cachette et de l’humer à plein poumons avant de l’envoyer avec les autres. Dans ma petite collection personnelle.
C’était sans doute ce raisonnement qui m’avait conduit à éprouver autant de passion pour les sous-vêtements féminin. Les femmes étaient imprévisibles et se dérobaient quand cela devenait trop chaud. Pas les culottes. Au moins, on tenait quelque chose avec elles.
J’avais scruté sa petite lingerie sous toutes les coutures. Allongé sur mon sommier en maille. La face extérieure était brillante. Pas l’intérieur. Là où la culotte avait collé l’entrejambe. Il y avait des trainées encore humides. Et à côté, des marques plus sèches. Dont une espèce d’auréole blanche. J’avais reniflé l’empiècement. L’odeur de pisse se mélangeait à celle beaucoup plus âcre, plus envoûtante des sécrétions vaginales.
Ghislaine devint alors évidement le centre de mes rêveries érotique et nocturnes. Ce qui eut pour effet, chez moi de produire dans mon lit quelques cartes de France des plus généreuses.
Et puis un soir, en revenant du lycée, ma mère me lança, innocemment :
- Ghislaine voudrait que tu te rendes jusqu’à chez elle.
- Tu sais pourquoi ? Répondais-je en sentant le sang se glacer dans tout mon corps.
- Une bouteille de gaz m’a-t-elle dit.
Le gaz avait bon dos ! Pensais-je.

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