La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°1094)
La Comtesse et son clitoris Hors-série - Histoire réelle écrite par esclave Hathor (textes romancés par MDE) (suite de l'épisode 1091) -
Javais très mal vécu la nouvelle du décès du Professeur. Mes études terminées, je morientais vers la médecine et étais inscrite à la Faculté de Montpellier en première année. Nous étions le 29 septembre 1980. Je devais rejoindre un ami dans le centre de la France, pour passer quelques jours dans son département que je connais bien, la Corrèze. Javais décidé de my rendre en voiture par la route la plus directe, via la traversée de la Lozère dont jappréciais les paysages. Mal men prit, vous verrez pourquoi ! Il était 20 heures, le moteur ronronnait. Javais dépassé la ville de Mende, et jabordais les paysages bucoliques de la région, la saison estivale étant terminée. Les troupeaux de moutons paissaient calmement, avant dêtre ramenés dans les bergeries pour lhiver
A perte de vue, rien ! Que des étendues dherbes sèches, de la pierre, rien dautre ! Pas âme qui vive
La véritable ruralité
Cest ce qui fait le charme de la région. Après ce que javais vécu, jappréciais ce calme reposant et jallais chez cet ami, retrouver quelques forces avant daborder ma nouvelle année détudes.
Je décidais de faire une pause pour respirer cet air pur et odoriférant de thym, serpolet
Je visais un arbre, rabougri, au pied duquel je massis, à même le sol, tirant de mon sac, un sandwich. Jétais vêtue dun jean, tee-shirt sans soutien-gorge, et sur mes épaules un pull-over. Aux pieds, des baskets. La fin de la journée approchait, lair devenait plus frais, je décidais de revenir à la voiture. Je lançais le moteur qui refusa de démarrer. Une fois, deux fois, trois fois
Je métais intéressée à la mécanique, aussi, je ne voulais pas macharner à démarrer craignant de noyer le moteur. Je patientais un peu, avec un début dangoisse bien compréhensible.
- Ah non, pas ici ! Il ny a rien, ni personne
La nuit va arriver
et trouver de laide relève du miracle.
Je tentais à nouveau de lancer le moteur, peine perdue, il ne démarra pas. Subitement le froid tomba sur mes épaules, à la fois par lheure mais aussi par la peur qui, maintenant menvahissais. Jenfilais mon pull, tentant coûte que coûte de garder mon calme. Les heures passaient, la nuit était tombée, et la voiture refusait obstinément de démarrer. Aucune voiture, ni tracteur, nétaient passés depuis ma pause, rien ! Personne ! Le paysage était devenu lugubre. Et jétais là, à attendre comme une imbécile me disais-je, « Tu aurais du faire réviser ta voiture avant de te lancer »
Vers les trois heures du matin, au loin, dans la ligne droite, des lumières
enfin ! Je bondissais hors de la voiture, tentant de tout faire pour que ces lumières viennent vers moi
Elles se rapprochaient en effet et je compris rapidement quune voiture venait dans ma direction
Jallumais donc les phares de mon véhicule pour quon me voie mieux, puis je levais le pouce en signe dauto-stop. La voiture sapprochant, ralentit sans baisser ses phares, puis sarrêta à une vingtaine de mètres plus loin
. ! Un homme, daspect bien mis mais bourru, en descendit :
- Bonjour ma ptit dame, en panne ?
- Oui Monsieur, merci de vous être arrêté
- Normal, répondit lhomme sans plus ! (Je laurai embrassé comme sil était le Messie)
- Elle ne démarre pas ? reprit lhomme
- Eh non !
- Je vais voir ça, levez le capot ! (Après de multiples tentatives de sa part, en effet, le moteur ne repartit pas)
- Vous avez pensé à faire changer vos bougies ?
Bon, je ne peux pas vous laisser ici, je vais vous emmener chez moi, et on verra demain.
Lhomme grommelait ! Je pris ma valise et je montais dans sa voiture, une veille 204 qui me paraissait un carrosse à côté de ma tire usagée
Et enfin, du chauffage ! Tandis que je me réchauffais, jobservais mon sauveur
Un paysan du coin certainement, à ses habits, à ses mains rugueuses et épaisses, et toujours pas un mot de sa part
.
- Mariée ? dit-il
- Non, étudiante, Monsieur et célibataire. (Un long moment sécoula après ces quelques mots)
- Vous allez ou ma ptit dame ?
- En Corrèze, Monsieur
.
Pas bavard mon sauveur, me disais-je
Alors, rassurée par sa présence humaine, le ronronnement régulier du moteur, et la douce chaleur du véhicule, je sombrais dans un sommeil réparateur. Je me réveillais par larrêt de la voiture. Regardant par la vitre :
- On est où, Monsieur ?
- Chez moi !
- Mais cest où chez vous ?
- Ici.
Décidément, il nétait pas loquace le bougre, mais au moins, je nétais pas seule. Une solide bâtisse me faisait face, genre vieille ferme
Jentrais à sa suite
.
- Posez vos affaires ici, je vais attiser le feu !
Dans la grande pièce, servant certainement de pièce principale, une grande cheminée trônait avec des braises encore rougeoyantes. Le mobilier était très rustique, longue table en bois, chaises empaillées... Très vite, un feu vif et revigorant réchauffa la pièce éclairée par une ampoule qui pendait au bout dun fil électrique.
- Faim ?
- Javoue, en effet que je commence à avoir un peu faim, répondis-je
- Mouais ! jmen doute. Venez, je vais vous montrer votre chambre.
Je le suivais à létage, par un vieil escalier en bois dont les marches craquaient fortement
Il me montra ma chambre, spartiate, un lit, une armoire qui devait avoir mille ans, cest tout. Javais besoin de mhabiller plus chaudement et lui dis :
- Je vais me changer, Monsieur, et descendrai ensuite pour vous aider si vous le voulez
- Pas besoin rétorqua-t-il !
Il sortit en refermant la porte sur ses pas. Rapidement, je retirais mon pantalon, tee-shirt pour enfiler des affaires plus chaudes
mais la porte se rouvrit brusquement alors que jétais dénudée totalement.
- Pas besoin de te cacher, je sais comment est faite une femelle
Ses termes pour me désigner me choquèrent mais je prenais quand même la robe de chambre, pas très rassurée sur le bougre, subitement, tandis quil maidait à lenfiler, il en tint les deux pans ouverts, me regardant, me détaillant comme si jétais une bête de foire exposée. Je fermais dautorité les deux pans de la robe de chambre, mais il restait là, planté devant moi comme si sa présence était somme toute naturelle. Il se retourna comme sil allait enfin sortir, mais virevolta sur lui-même et masséna une gifle à faire chuter un taureau. A moitié assommée, et au sol :
- Relèves-toi ! ordonnait-il (Je me relevais terminant de fermer la robe de chambre) - Laisse tomber, je tai dit que je savais comment était faite une femelle
Et il menlevait la robe de chambre, me poussait hors de la chambre, vers lescalier, disant :
- Viens devant la cheminée, il ne fait pas chaud ce soir !
- Comme je navançais pas assez vite à son goût, il me prit par les cheveux et me poussais
- Mais enfin, Monsieur, criais-je
Je neus pas le temps de terminer ma phrase quune vigoureuse tape sur les fesses me fit comprendre que je devais me taire et obéir. Je vins me placer devant la cheminée, car en plus javais froid. Ainsi, entièrement nue, tremblante de froid et de peur, jétais devant cette cheminée dans laquelle brûlait un feu denfer, mais qui me réchauffait. Lhomme prit une chaise, sassit à califourchon, dans son dos, lénorme table de chêne, plusieurs fois centenaires certainement, et dit :
- Sers-moi un canon femelle !
Je ne savais, à la fois ce que voulait dire un canon et en plus, ne connaissait pas la maison.
- Ouvre ! (ce que je fis) Sors un verre
. (Puis, ensuite, sans me lâcher, me tirait, me poussait vers une armoire) - Ouvre ! Sors la bouteille
remplis le verre
(Jobéissais tout en étant tenue par les doigts de lhomme. Il prit le verre, le porta à sa bouche et dit à nouveau) - Un autre ! (Je le resservais tandis quil mordonnait de retourner devant la cheminée. En buvant son second verre, plus lentement, il me dévorait des yeux) - Tourne ! Encore ! (Jobéissais, écurée et morte de honte) - Penche-toi en avant ! Ecarte tes fesses de pute (Que pouvais-je faire dautre que dobéir. Je lentendais vider verres après verres. Je lui dis :
- Monsieur, où sont les toilettes ?
- Tu veux pisser ?
- Oui, Monsieur !
- Approche, tandis quil se levait
A un mur, un clou et au clou pendant un collier et une laisse. Il se leva, prit le collier quil mit autour de mon cou et la laisse en main il dit :
- Allez, on sort, les chiennes, cest dehors quelles pissent
Nous, voilà, lui et moi le suivant, sortant dans la nuit assez fraîche ce qui accentue mon envie duriner et tirant sur la laisse et après un coup de pied aux fesses :
- A quatre pattes, cré bondiou
Jobéis et vida ma vessie. Revenus dans la pièce, il me laissa le collier mais enleva la laisse.
- Tu as faim le femelle, me demanda-t-il ?
- Non Monsieur
- Moi si !
- Prépare fissa quelque chose je naime pas attendre
Il me montrait dans une corbeille des ufs, dans le frigo, du lard et me voilà lui préparant une omelette au lard. Pendant ce temps, toujours assis à califourchon, et vidant verres sur verres :
- Dit-moi ce que fait une pucelle à ctheure sur le plateau ?
- Jallais voir un ami, Monsieur répondis-je
- Un ami, il est où cet ami ?
- En Corrèze !
- Ah tes pas arrivée encore, ma cocotte ! Heureux je suis passé par là, les routes sont pas sûres ici, la nuit
Tu vas te plaire ici, tu verras, jsuis pas un mauvais bougre, mais faut pas mchercher
Il se mit une assiette, des couverts, et sinstalla pendant que je le servais. Alors que jallais masseoir en face de lui
- Reste debout, salope ! Ici ce nest pas les femelles qui commandent, apprends ça et plus vite tu retiendras, mieux ce sera pour tes fesses, crois-moi !
Belle ambiance ! Tandis quil mangeait (si on peut appeler cela manger il léchait ses doigts), je lobservais, debout devant lui. La soixantaine passée, buriné, cheveux longs et sales, pantalon de toile crasseux, gros ceinturon, il me faisait plus limpression dun rustre tout droit sorti dun autre temps. Lomelette avalée, le téléphone sonna. Cétait un téléphone à cadran, tout ce quil y a de plus vieux. Accroché au mur, duquel pendait un écouteur en bakélite noire
.
- Ouais ? dit mon « bienfaiteur »
-
..
- Cest toi, Jules, à cette heure de la nuit ?
Ouais la chasse cest pour demain
Non
on chasse le sanglier
-
- Ouais, ouais, rien à foutre
mais tu sais quoi
. Tu devrais passer, jai trouvé une femelle
(A suivre
)
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