Les Bonheurs De Sophie (4)
-- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --
Elle tombe sur les fesses. Elle est là, pelotonnée, bras enserrant sa poitrine, genoux relevés, pataugeant dans sa pisse. Pour la dénouer, il pose la cravache sur la table, en vue mais à distance, sagenouille à sa hauteur, il change complètement de registre, dintensité, abandonne volontiers lagressivité pour la gentillesse. Passe de la tension à lattention. Certes, il la déconcerte, la manipule mais pour quelle saffranchisse. La main du maître souvre en une caresse affectueuse sur la tête :
« Làà ma chérie. Tout va bien. Il ne faut pas avoir peur. Je suis là
»
Elle est tellement désorientée. Elle a besoin dêtre rassurée, aimée, dorlotée par cet homme ce qui signifie trahir son éducation, contrevenir à tous les principes inculqués par sa mère.
«
Lààà, voilà. Cest quand même beaucoup mieux si tu es sage, tu ne crois pas ? »
Les doigts lissent les cheveux soyeux, puis descendent sur la tempe, glissent sur la pommette. La douceur qui succède ainsi à ce qui pouvait ressembler à de la cruauté déstabilise complètement Sophie. Est-elle dupe ? A-t-elle tout simplement besoin de se simulacre pour se laisser complètement aller ? Toujours est-il quelle na plus aucun mouvement de rejet, ne dérobe pas sa joue, au contraire, la tend à la caresse.
Comme sil maniait une porcelaine précieuse, il linvite à se relever :
« Mets-toi debout ma chérie, ne reste pas assise dans ta pisse. Regarde-moi ça ! Tu avais le cul juste sur la flaque. Heureusement que le sol nest pas recouvert de moquette. Un coup de serpillière suffira. Mais ne marche quand même pas dedans, sinon tu vas en mettre partout dans la maison ».
Tout ce quune rabaissée ne conteste pas, elle le concède. En se dévoyant, elle dévie toujours plus dune route morale rigide et toute tracée, séloigne de lendoctrinement maternelle.
Il se saisit maintenant du vibromasseur.
« Tu peux mexpliquer pourquoi tu fais autant dhistoire ?
- Je ne veux pas Monsieur.
- Quoi ?
- Faire ça.
- Etre branlée ?
- Monsieur
.
- Et pour quelle raison ?
- Cest mal !
- Crois-moi, il est inutile de combattre tes pulsions sexuelles. Tu ne les surmonteras quen tabandonnant.
-
- Tu ne tes vraiment jamais branlée ?
- Mais non !!!
- Alors comment peux-tu savoir que cest mal ? Tu verras, en sortant de toi le démon va laisser la place à ce quil y a de plus délicieux, de plus divin au monde.
- Je ne veux pas ! »
Quest-ce quelle est têtue. Conditionnée. Elle a envie de céder, mais saccroche encore à des principes écrasant, dun autre siècle.
« Moi je veux. Et je sais ce qui est bon pour toi. Ecoutes, tu sais ce que lon va faire ? Je vais juste un peu te branler et si vraiment tu nes pas touchée par la révélation, on arrête. Voici, une proposition équitable que tu ne peux pas refuser.
- Mais
Ôôooohhh Monsieur, je vous en supplie !!! »
Oui, elle supplie.
- Sophie ne me déçoit pas ! Je vais finir par croire que tu ne mérites décidemment pas la peine que je me donne. Et tu sais ce quil va se passer si je prends la décision irrévocable de ne plus moccuper de toi ? Je te propose un deal que tu ne peux pas refuser et toi tu tergiverses encore ! Tiens, je suis si gentille, que vais taider à prendre la bonne décision. Donne-moi tes menottes
»
Phil att avec sa main gauche les deux poignets si fins de la jeune fille, elle rechigne mais par crainte des représailles, nose pas se rebeller franchement. A-t-on jamais vu un poids mouche défier un super lourd ? Si bien quil peut, en déplaçant légèrement les bras de sa proie, dégager laccès à la chatte.
Elle se contracte.
« Chuuut Sophie, détends-toi, je te jure que tu vas adorer ça. Ce nest pas possible autrement.
Et après lavoir mis en marche au niveau de vibration le plus bas, il appuie prudemment lembout hérissé contre le tissu trempé. Milles petites pattes sactivent en des massages diaboliques. Sophie a bien évidement un mouvement de recul, mais il accompagne la dérobade du bassin, elle ne peut échapper aux ondes qui insidieusement traversent la culotte pour pénétrer sa vulve. Elle pousse un cri, se trémousse, il ne la lâche pas, la boule vibrante épouse le relief du con, le coton imbibé de pisse sest plaqué contre le mont de vénus et, avec la pression exercée, le tissu moule si bien le fil des lèvres que Phil identifie aisément lemplacement précis du clitoris. Ladorable se débat, pour échapper à la masturbatoire elle balance ses hanches, ses mignons nichons tanguent en rythme, les pointes semblent donner le tempo ; phil comme un cavalier de rodéo montant une pouliche sauvage, la ferre un peu plus solidement dune main, en enserrant ses poignets, et de lautre, avec son engin diabolique, il ralentit, augmente, module lintensité vibratoire, alors que les cercles concentriques autour du cur de cible se font toujours plus précis. Maintenant, elle rue, ses lèvres se tordent en une grimace obscène, entre ses dents serrées jaillissent des miaulements aigus. Elle est incroyablement sensible. En trois minutes, elle atteint le seuil ultime
elle devrait être engloutie par lorgasme
mais un barrage, un conditionnement, retient la vague déferlante. Le corps est bien traversé par des spasmes orgasmiques et pourtant, elle ne bascule pas, car si la chair est débordée, lesprit lui résiste à la submersion, stagne aux franges de lexplosion et, pour compenser ce différé dune libération qui se refuse, les nerfs frustrés se tendent inexorablement. Phil sent bien quau lieu de lâcher complètement prise, elle va se crisper de plus en plus. Inutile de sacharner, ce serait contre jouissif pour elle. Lorgasme fuirait encore plus loin, irait se terrer dans les recoins inaccessibles de linconscient où il serait encore plus ardu à déloger
Il est, provisoirement, encore trop tôt.
Il la libère et comme elle tirait de toutes ses forces sur ses bras, déséquilibrée, la gracieuse part à la renverse et sétale à nouveau sur le cul.
Dans un gémissement :
« Ohh Mon dieu. »
Elle a les yeux écarquillés et les cils papillonnant dune biche appâtant malgré elle un chasseur, sa crinière brune tombe en désordre sur son visage séraphique ; la bouche entrouverte, elle halète, lentrebâillement des lèvres officie comme un appel au sexe, les rougeurs aux joues trahissent cette urgence pendant que les deux obus admirablement bombés se soulèvent dimpatience et comme une réponse à cette insurrection les cuisses sont écartées ; avec ses collants noirs elle a plus que jamais lair dune jeune putain qui excite le client ; dailleurs le voyeur discerne une auréole de mouillure, la tache de cyprine plus épaisse se démarque sur la culotte imprégnée de pisse.
Elle répète « Ohh monn dieuuuu
», ne reprend que lentement le contrôle de son organisme, prend conscience de sa pose obscène et resserre les jambes avec un gémissement supplémentaire qui pourrait laisser croire quelle ne recouvre sa pudeur quà contre cur.
« Tu es en train de découvrir ton potentiel orgasmique. Et ce nest encore quun aperçu. Je vais taider à lexprimer pleinement.
- Mais
mais
Si
si je ne veux pas !
- Ne sois pas aussi stupide, Sophie. On ne peut pas aller contre sa nature. Tu en as besoin. Sinon tu ne réagirais pas aussi positivement à la masturbation.
- Vous me forcez ?
- Je me contente denclencher le processus, cest toi qui déclenches la jouissance. Pas moi.
- Il nempêche, je
je
je déteste ça, je
»
Ôh la menteuse ! Il la coupe sévèrement.
« Je ne veux plus entendre de telles inepties ! Crois-moi que je vais rapidement te débarrasser de toutes ces niaiseries qui encombrent ton esprit et bloquent le processus dépanouissement.
- Mais
- Cesse de déblatérer. Je ne vais quand même pas perdre mon temps à discuter avec une petite dinde ! »
La voici mortifiée.
« Rends-toi plutôt utile. Tu crois que ta pisse va sévaporer par magie ? Non ? Alors quest-ce que tu attends pour nettoyer ? File à la cuisine, remplit une bassine deau et prend une éponge ! Et après, tu me prépareras à manger. Il est bientôt midi trente. Jai faim.
- Mais
Je
- Dépêche-toi ! »
Un interlude, un détour pour finalement se rapprocher encore du but.
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