Le Baiser De Tarentula - 9h
-- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --
Arrivé devant mon bureau, je passait devant Sylvie en lui faisant signe de me suivre au bureau. En entrant elle me dit :
_ Bonjour Monsieur BUAU.
_ Ouais, ouais, bonjour Sylvie. Je te préviens, je suis pas d'humeur aujourd'hui, Il y a beaucoup de boulot et j'ai besoin d'un bon remontant. Tu va commencer par me préparer un bon café et puis tu passera sous le bureau. Allez ! Dépêche-toi ! Le café va pas se faire tout seul.
Elle a filé sans rien dire. Comme c'était bon d'être le boss ! Je me caressait la braguette en attendant son retour. Elle avait l'air un peu revêche ce matin, la petite. Je sais pas trop quoi dans son attitude, la bouche pincée, l'air un peu renfrogné. J'allais lui apprendre ! Elle allait devoir défendre son poste. Quand elle est revenue, j'étais bien chaud, prêt à lui fourrer ma bite dans sa jolie petite bouche. Elle tenais ma tasse dans une main et son portable dans l'autre. Elle déposa mon café à portée de main et s'assit en fasse de moi. Elle me dévisageait avec un air de défi.
_ T'attend quoi ? je lui dis.
_ Buvez-votre café Monsieur, il faut que je vous parle.
Elle voulait jouer à la plus maligne. Je souris intérieurement. Putain, elle avait bien choisi son jour. J'avais pas envie d'être patient et compréhensif devant ses petits problèmes de filles. Peut-être qu'elle avait ses règles ? Si elle tentait de me résister, elle allait comprendre sa douleur. Elle ne le savait pas mais elle était en train d'aggraver son cas cette petite conne. J'ai commencé à siroter mon café en la regardant dans les yeux, la laissant ouvrir la conversation, manière de la déstabiliser. Comme elle ne disait rien j'ai fait :
_ Alors ?
_ Buvez-votre café. Ce que j'ai a vous dire risque de vous surprendre.
_ Tiens donc ? Dis-je avant de boire une grande gorgée.
Je songeait vaguement à ce sale goût qui ne passait pas.
_ Il est raté ton café Sylvie. Tu m'a habitué à mieux. Il y a du laissez-aller non ? Bon alors accouche ! Qu'est-ce que tu veux ?
_ Je suis venu vous dire que je ne vous sucerais plus.
_ Pardon ?
_ Vous avez très bien compris.
_ On peux savoir quelle mouche t'a piqué ?
_ Je vous avait dit que ça serait difficile à entendre. Buvez-votre café car je n'ai pas fini.
Comme, elle se taisais et me regardait avec son regard buté, je la jouait patron plein d'assurance et je portait à nouveau ma tasse à mes lèvre. Elle attendit encore un peut avant de dire :
_ Je veux une augmentation.
Je manquait de m' :
_ Et puis quoi encore ?
_ Buvez, finissez votre café et je vous expliquerais tout.
Merde, elle me faisait chier avec son caf' dégueulasse. En deux grosses gorgées, je fini mon mug. Ça commençait à me courir cette histoire ! Je posait bruyamment ma tasse avant de m'écrier.
_ Bon alors ? Je vous écoute maintenant mademoiselle la rebelle. Qu'est-ce qu'il y a ? On fait sa petite cricrise ? On a des scrupules. Moi j'en ai rien à foutre de vos petits états d'âme. Des secrétaire au chômage, il y en a plein les rues alors soit tu me suce et tu garde ton boulot soit tu te barre tout de suite. Et si tu veux une augmentation, il va falloir vraiment t'appliquer !
_ Vous allez m'augmenter et je ne vous sucerais plus jamais parce que sinon, je porte plainte pour harcèlement.
_ Allez c'est bon j'en ai assez entendu, dégage !
_ Non.
_ Et oh ! C'est encore moi le patron ! Alors tu obéi connasse. Tu peux partir. T'auras tes petites indemnités de merde, tinquiètes pas. Maintenant j'ai du boulot, contrairement à toi, alors du balai !
Et elle est sortie. Comme ça ! Sans rien dire. Moi je suis resté scotché sur mon siège, rongé par le doute. Je ne l'avais pas harcelé.
_ Bordel mais vous êtes idiote ou vous le faites exprès ?
Elle a posé la tasse sur mon bureau en disant :
_ Vous allez en avoir besoin. Ouvrez votre boite mail.
_ Je sais pas a quoi vous jouez ma petite mais vous êtes en train de vous mettre dans un sacré pétrin.
_ Allez-y ouvrez votre messagerie, je vous ai envoyé un fichier.
_ Merde ! Dis-je en allumant mon ordinateur.
Le temps qu'il démarre je bu mon second café. Sylvie, me regardait en souriant sûre d'elle. Je commençait à me demander combien ça me coûterait si elle avait vraiment quelque chose contre moi. Je pourrais lui proposer un marché quitte à l'attaquer dans un second temps pour escroquerie. J'avais sûrement les moyens de me payer de bien meilleurs avocats qu'elle. Cette sale petite conne me dévisageait, narquoise. Elle pouvait faire la fière cette salope ! En attendant, elle y était bien allée sous le bureau et ça, jamais rien ne pourrait le changer.
J'ai ouvert ma boite mail. Il y avait un message de sa part, sans objet avec deux fichiers joints, des fichiers vidéo simplement numérotés 1 et 2. J'ouvrais le numéro 1. Et là jassistai à la conversation que nous venions d'avoir. Elle m'avait filmé cette salope ! Comment n'avais-je pas pu me rendre compte qu'elle avait constamment gardé son téléphone braqué dans ma direction. C'est clair j'étais grillé, impossible de nier. Je m'enfonçait dans mon fauteuil et la dévisageait en buvant les dernières gorgées de mon café. Putain quand est-ce que ce goût allait passer ? Je lui fit un sourire matois :
_ Bien joué Sylvie.
_ Je vous l'ai déjà dit, une augmentation disons, mille euros de plus par mois. Et puis, fini les « extras ». Et... Il me faudrait aussi une petite chose de rien du tout. Ouvrez-donc le second fichier.
La vidéo n'était pas fixe, elle était parfois floue mais je reconnu le décor de la kitchenette à coté du secrétariat. On voyait une main tenir un mug, identique à ceux qui étaient posés sur mon bureau. Une voix que je reconnu comme étant celle de Sylvie disait : « Voilà ce que mon patron m'oblige a faire tous les matin ». Ensuite je vois qu'elle amène le mug sous sa jupe et qu'elle le ressort quelques instants plus tard. Elle présente l'intérieur du mug à l'objectif et au fond, il y a un liquide doré. Je murmure, horrifié « putain... » pendant qu'elle déclame à la caméra : « Si je ne lui obéi pas il me dit que je serais renvoyé. C'est dégueulasse. Je travaille pour un pervers. » Dans le dernier plan, on la voit qui verse du café dans la tasse. Moi je suis abasourdi. Après le plan de ma femme, maintenant Sylvie. C'est impossible, c'est un cauchemar. Ça ne peux pas être une coïncidence. Je lui dit :
_ Vous avez parlé à ma femme ?
_ Pas encore mais ça pourrait venir si tu fais des histoires.
Je restait interdit quelques instants à la dévisager. Impossible que ce soit une coïncidence ! Et pourtant... Elle ne semblait pas avoir la moindre idée de ce qui m'était arrivé un peu plus tôt. Je décidait de l'attaquer sur un autre terrain :
_ Vous avez pissé dans mon café ! Espèce de sale perverse.
_ C'est pas ce que la vidéo montre. Moi, je ne suis qu'une pauvre petite secrétaire victime d'un patron pervers et harceleur.
_ Vous êtes une... salope !
_ Tu te prend pour qui ? Ça fait combien de temps que tu m'oblige à te sucer ? C'est toi le salop.
_ Je ne vous permet pas de m'insulter.
_ Va te faire foutre connard. Tu crois que t'est en position de me menacer ? La vidéo, je l'ai aussi envoyée à quelqu'un de confiance alors à partir de maintenant c'est toi qui va passer sous le bureau tous les matin.
_ Et puis quoi encore ! Espèce de sale petite merdeuse ! M'emportais-je.
_ Ok t'as gagné, je balance tout sur internet. C'est ta femme qui va être contente ! Surtout quand elle va obtenir le divorce.
_ Attend... attendez ! D'accord ! Dis-je précipitamment.
Pris au dépourvu, je pensais qu'il fallait d'abord parer au plus pressé, lui donner l'impression qu'elle avait la situation en main pour mieux contre attaquer plus tard.
_ Bon, on va pas se fâcher ! On est entre gens raisonnable. Il y a toujours moyen de s'entendre.
_ On est d'accord alors ?
_ Oui.
_ Sur tout
_ Oui oui !
_ Laisse moi ton fauteuil.
_ Attendez ! Enfin Sylvie...
_ Ta gueule ! Bouge ! J'ai pas que ça à foutre.
Je me levais, la mort dans l'âme. Sylvie contourna le bureau avec assurance et vint se loger dans ce fauteuil trop grand pour elle. De voir cette petite salope s'asseoir dans mon fauteuil me fit plus mal que tout. Je ressentais un profond sentiment de dépossession. Comme si elle était réellement devenue ma patronne. Elle, cette sale petite... pisseuse ! Je ne sais pas comment je me suis retenu de ne pas la sortir de mon fauteuil à coups de lattes. D'autant plus que je constatais à quel point cette situation la faisait jubiler. Elle me toisait, narquoise. Puis elle claqua des doigts en disant :
_ Allez ! A ton tour de passer sous le bureau ! Maintenant c'est moi la patronne.
Putain ! Que ça m'a fait chier de me mettre à quatre pattes ! Mais il a bien fallu que je le fasse. J'ai réussi à prendre sur moi, faisant comme si ça arrivait à quelqu'un d'autre. J'aime pas trop lécher des chattes mais je sais faire. Je me suis dit qu'au fond ça aurait pu être pire que Sylvie aurait pu être un boudin. Elle recula le fauteuil pour me laisser la place. Je me glissait sous le bureau. Elle ramena le fauteuil devant moi me donnant le sentiment d'être prisonnier. Elle retroussa sa jupe. Elle ne portait pas de culotte. Certainement qu'elle avait prévu ce scénario. J'observais sa petite chatte blonde et l'odeur de son sexe venait me chatouiller les narines alors qu'elle écartait les cuisses. Instinctivement, mon sexe commença à durcir. J'étais dégoûté de me sentir réagir comme un chien mais c'est vrai que j'avais encore les couille pleines, je repris un peu d'assurance en me disant que j'allais peut-être y prendre du plaisir. J'attendais, le visage entre ses jambes, décidé à ne pas me montrer empressé alors que finalement, j'avais bien envie d'y goûter à sa chatte. C'est vrai qu'elle était bien mignonne, sa petite minette. Je l'aurais préféré épilée même si la fine toison qu'elle arborait laissait percevoir la fermeté de ses grandes lèvres, bien serrées. A 26, 27 ans, je savais plus trop, cette petite conne n'avait pas du recevoir beaucoup de bites. Je me pris à imaginer qu'elle était vierge et mon érection s'amplifia encore. Soudain, elle recula le fauteuil et retira ses chaussures. Ensuite, elle releva ses jambes, jusqu'à poser ses pieds sur le fauteuil. Elle était comme accroupie sur mon fauteuil de bureau. Les jambes encore plus écartées, elle offrait à mon regard son sexe sans aucune pudeur. Jamais, je n'aurais cru Sylvie, petite secrétaire timide et effacée capable de tant d'assurance. Puis, jeus la surprise de voir sa main tenant ma tasse descendre entre ses jambes. Elle le positionna entre ses cuisses avant d'ordonner :
_ Tiens le ! Il faut que je pisse encore.
_ Sylvie ! Allons ! Vous n'allez pas faire ça ?
_ Putain. Je vais me gêner ! Tu t'est pas privé de te vider les couilles dans ma bouche connard. A mon tour de prendre mon pied ! En plus j'ai vraiment trop envie. T'imagine même pas tout ce que j'ai pu boire. Allez ! Prend le ! Et fais attention de pas en mettre partout !
Jattrapai le récipient, pendant que, fermement campé sur ses pieds et à peine encore assise du bout des fesses, elle faisait basculer son bassin vers l'avant ses mains agrippés aux accoudoirs du fauteuil. Je positionnait le mug juste sous sa chatte, partagé entre la fascination pour cette entrejambe féminin complètement offert à ma vue et le dégoût de savoir qu'elle allait se servir de ma tasse comme un pot de chambre.
Soudain, le jet a fusé. J'ajustai instinctivement le mug pour éviter que l'urine ne coule sur la moquette. Il n'empêche qu'elle expulsait sa pisse avec tant d'énergie que je pouvais sentir mes mains se couvrir d'éclaboussures d'autant que le mug se remplissait extrêmement vite. Merde ! J'ai compris que ça allait déborder et j'ai dit :
_ Stop ! Stop !
Elle c'est arrêtée juste à temps. Je me retrouvais avec cette grande tasse pleine à raz bord entre les mains. Je sentais mes mains humides de pisse, la chaleur commençant à réchauffer le mug. J'attendais qu'elle le récupère mais elle a dit :
_ Je te préviens je vais pas pouvoir me retenir longtemps.
_ Bon ben, donnez moi l'autre mug.
_ Non ! Je veux que tu avale.
_ Sylvie... Ça va trop loin. Je peux pas faire ça !
_ Comme tu veux mais moi dans une minute je recommence. Ta seule option c'est de boire si tu veux pas que je te pisse dessus. Et je te promet que j'en ai vraiment très envie. Dit-elle en basculant son bassin vers mon visage.
Mon esprit cogitait à toute vitesse, cherchant une échappatoire. Je songeais à sortir de force, ce que j'aurais pu faire sans problème. Sauf que Sylvie me tenait en joue, prête à m'envoyer son jet à la figure et que j'avais toujours ce mug plein à raz bord entre les mains. En choisissant cette option j'allais ment me retrouver couvert de pisse et alors : bonjour pour expliquer cet « accident ». D'autant qu'il y avait ces vidéos... Prendre une décision, vite ! Je sentais la panique m'envahir. Je levais les yeux vers Sylvie. Elle semblait littéralement jubiler de cette situation. Nous savions tous les deux que j'étais coincé. Son regard, son sourire, exprimaient la malveillance la plus totale. Je compris qu'elle désirait plus que tout que je tente quelque chose d'inconsidéré. Vaincu, j'approchais alors la tasse de mes lèvres et la tension retomba alors que ses fesses revenaient se poser sur le fauteuil.
_ Allez avale salope ! Me fit-elle moqueuse alors que j'avalais la première gorgée.
Je m'attendais à pire, le goût était bien fade comparé à celui de la pisse de ma femme avalé ce matin. Décidé à en finir au plus vite, je décidait de boire a grandes gorgées. Ce n'était pas si mauvais finalement. Mon sexe, paradoxalement, se mit à regonfler rapidement alors que le goût de la pisse de Sylvie s'affirmait dans ma bouche. Bien malgré moi, je ne la trouvait pas mauvaise, douce et très légèrement salée. Le mug était plein et cela me pris un peu de temps pour le vider. Alors que j'avais fermé les yeux, je les ré-ouvrait pour constater que Sylvie avait changé de position. A présent ses pieds étaient posés sur mon bureau, j'observais un instant sa main droite qui s'activait entre ses jambes. Cette garce se branlait en me regardant boire son pipi. Puis je constatais avec horreur que de la main gauche, elle me filmait avec son téléphone. L'air de triomphe qu'elle arborait me rempli de rage. Alors que je finissait la dernière gorgée, je la repoussait brusquement et sortit de sous le bureau. Elle s'écria :
_ Alors là t'as tout gagné !
_ Ta gueule ! Va te faire foutre ! Sortez de mon bureau !
Sylvie remis calmement ses chaussures et se releva en rajustant sa jupe. Je tendis la main vers elle :
_ Téléphone !
_ Dans tes rêves !
Je m'approchait, menaçant.
_ Ne m'obligez pas à employer la force.
_ Vas- y te gêne pas, je me ferais un plaisir d'aller voir les flics. De toute façon, tu croie quoi ? La vidéo que j'ai prise elle a été directement transmise dans mon cloud. Un cloud ou ma personne de confiance a accès.
_ Votre personne de confiance ! Lançais-je moqueur.
_ Ne me croie pas. Je m'en fous. Dans cette histoire t'as beaucoup plus à perdre que moi. Tu sais, la vie c'est tout bête des fois. Ça tient à pas grand chose. Il suffit de rencontrer la bonne personne. Quelqu'un qui vous aide à ouvrir les yeux. Quelqu'un qui vous permette de vous rendre compte que vous avez le droit d'être forte.
_ Vous vous êtes trouvé un petit copain et c'est lui qui vous a conseillé le chantage ?
_ J'ai pas besoin de petit copain. Qu'est-ce que je ferais d'un « petit copain » ? Il faudrait encore que je le suce j'imagine ! J'ai mieux que ça maintenant. Je t'ai toi !
_ Moi ? Je vous rappelle que je suis encore votre patron. Vous croyez tout de même pas que parce que vous m'avez joué ce sale tour, vous allez devenir ma petite amie où je ne sais quoi ?
_ Petite amie ? Je suis ta Maîtresse ! Je vais sortir d'ici et prendre le reste de ma journée. En tant que Maîtresse, tu devient mon obligé, mon larbin. Tu garde ton bureau et moi le mien, comme ça on sauve les apparences mais dans les faits, c'est moi qui prend les commandes. Demain matin quand je reviendrais, tu m'aura préparé mon nouveau contrat et pour fêter ça je te servirait une belle coupe de pipi. Et tous les matins t'y aura droit. Tout les matins je te rappellerais où est ta vrai place, que tu n'est qu'un gros porc, un buveur de pisse. Si demain, je n'ai pas ce contrat, j'envoie les vidéos à tous les contacts dans la boite mail de l'entreprise et je file porter plainte pour harcèlement. T'as compris ou il te faut un dessin ?
Je fulminait mais ne trouvait rien a répondre.
_Allez dégage ! Laisse moi passer !
Je m'écartais pour lui laisser le passage. Je la regardais, la rage au ventre, quitter mon bureau, fière d'elle tortillant du cul, sans un dernier regard. Je m'en voulais mais bien malgré moi, j'éprouvais encore du désir pour cette petite garce. A l'idée que demain, si je ne trouvais pas de solution, j'allais à nouveau me retrouver à jouer les urinoirs, je me mis bien malgré moi à bander. Je ne pouvais pas m'empêcher de revoir son air de triomphe. Ça mexcitait et me révoltait en même temps. Il fallait bien admettre que son nouvel aplomb la rendait encore plus désirable.
Il fallait vraiment que je me vide les couilles pour retrouver mes esprits !
En attendant, je décidait de passer un coup de fil à mon avocate, il fallait que je prenne mes renseignements. Quelle marche à suivre en cas de chantage ? Puis, je fus pris de doute. Et si c'était elle, la fameuse personne de confiance. C'est qu'elles avaient eu l'occasion de se rencontrer avec Sylvie. Cette vielle garce était sacrément retorse. Elle aurait très bien pu monter un coup pareil pour m'escroquer ou profiter de la situation pour me racketter elle aussi. Alors que j'étais perdu dans mes doutes, le téléphone se mit a sonner. Je décrochait et me retrouvait à répondre à un fournisseur mécontent. Cette salope de Sylvie n'avait pas oublié de basculer le standard vers mon bureau et voilà que je me retrouvais à jouer les secrétaires. Merde, merde et merde !
Je me retrouvais durant toute la matinée à gérer les appels. Sans compter la visite de Paul, le chef d'atelier qui venait faire le point sur la production comme tous les matins. Quand il débarqua dans mon bureau, il me dit :
_ Elle est pas là la petite ?
_ M'en parle pas ! Elle a dû partir en quatrième vitesse pour « problèmes familiaux », mentis-je.
_ Merde ! J'espère que c'est rien de grave.
_ Tu parles ! S'il faut, elle a juste ses règles, cette idiote.
_ Soit pas trop dur quand même. Elle bosse pas si mal non ?
_ Attend, depuis le temps qu'elle est là... Si je repasse pas derrière, je suis pas sûr que le boulot soit bien fait. En plus t'as vu le plan qu'elle me fait ce matin ? Je me retrouve à gérer le téléphone. C'est mon travail peut-être ? Non, je te le dis, celle-là, elle va pas faire de vieux os ici.
Je fanfaronnais et c'était plus fort que moi. Je me voyais trouvant un moyen de la foutre dehors et je préparais ainsi le terrain. Alors que je ne l'avais jamais critiqué, je décidais de m'y mettre manière de commencer à ternir son image. Mais le vieux Paul me répondit :
_ Fais gaffe au harcèlement quand même. De nos jours ça peux aller vite.
En temps normal j'aurais dû prendre cette phrase comme une amicale mise en garde mais avec ce qui c'était passé ce matin... Est-ce qu'il était dans le coup ? Est-ce que Sylvie avait d'une manière où d'une autre été dire que je la harcelais ? Je tentais de garder ma contenance mais la tête que faisait Paul à ce moment là me montrait à quel point je n'arrivait pas à avoir un air détendu.
Le téléphone sonna :
_ Tiens ! Tu vois ? Dis-je avant de décrocher précipitamment.
J'expédiais l'appel puis Paul en suivant. La matinée passait trop vite. Qui ça pouvait bien être cette putain de personne de confiance ? D'après ce que je savais de Sylvie. Elle était célibataire et puis le petit copain ça cadrait pas vraiment avec le plan de ce matin. J'aurais plutôt imaginé le mec en question débarquer pour chercher la merde. Ça devait être une amie, ment une amie très proche pour qu'elle accepte de rentrer dans ce genre de combine. Elle ne devait pas avoir énormément de relations. Je ne pouvais pas l'espionner. Quoi que ! Je pouvais me renseigner pour espionner ses communications ou encore embaucher un privé. Et après ? Merde ! Cette affaire me prenait trop la tête. Et ce téléphone qui sonnait encore, m'empêchant de me concentrer !
Midi est arrivé et j'en était toujours au même point. Je me sentais complètement à bloc. J'avais besoin de me détendre. Mon portable sonna : Gaëlle ! Ça tombait à pic :
_ Salut ma belle. Tu tombe bien je comptait t'appeler.
_ Salut Victor. T'as le temps de passer entre midi et deux ?
_ Pas de soucis, j'ai besoin d'un bon remontant.
_ Moi aussi. T'auras le temps de manger avec moi ?
_ Ouais.
_ Super, je t'attend.
_ Allez à tout de suite ma belle.
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