Incroyable Mais Vrai 3
Leau coule dans la salle de bain. Je monte au grenier, jen descends une grande malle métallique, je la dépose sur les draps souillés. A son retour Chloé ouvre de grands yeux et questionne :
- Mon chéri, que fais-tu ? Quest-ce que cette malle ? Tu veux me quitter ?
- Non, toi, tu me quittes. Tu peux remplir cette malle avec tes effets. Au grenier il y a la sur de celle-là. Tu emballes tes affaires et tu quittes la maison. Ce que jai vu et entendu aujourdhui est insupportable. Je ne pourrai jamais oublier.
- Mais tu es mon mari, tu ne peux pas me chasser comme ça. Où veux-tu que jaille ? Je reconnais mes torts, je te supplie de pardonner mon erreur, je te jure de ne plus commettre la même faute. Chéri, pitié.
- Je ne suis plus ton mari, je suis « un mari cocu » parmi dautres. Tu as transformé mon statut. Quappelles-tu « ta faute » ? Pourrais-tu préciser ?
- Eh ! Bien, daccepter de largent et de coucher. Je me repens, jai honte
- En effet, ça fait pute. Cest tout ? En admettant que ce soit la seule et dernière fois et que tu ne veuilles plus fréquenter le casino, est-ce tout ce que tu as à te faire pardonner ?
- Oui ! Tu peux me battre pour ça, mais ne me chasse pas. Je serai fidèle. Je le jure
- Paroles en lair! Ce nest pas possible. Pendant la fessée, quas-tu promis à Jérôme ? Souviens-toi ! Tu pleurais : « -Oh ! Non, pas ça, je ten supplie. Aie
Pas ça, Jérôme
frappe moi, cogne, mais ne le dis pas à mon mari. Je ten prie. Je ferai tout ce que tu voudras, mais ne lui dis rien » et « -De grâce, non! Je te lai dit. Je tobéirai, je ferai tout ce que tu voudras, mais jai trop honte et je ne veux pas lui faire de peine. » Tu promets tout et nimporte quoi ! A moi tu promets fidélité et à Jérôme obéissance : cest inconciliable.
- Il me battait et me faisait mal, jai dit nimporte quoi pour calmer sa colère. Mais ça ne compte pas.
- Ça ne compte pas pour Jérôme? Et pour moi, ça devrait compter. Cest absurde. Puisque tu as réponse à tout, explique-moi cette phrase de Jérôme : « Heureusement quon peut saimer régulièrement. » Il ta prêté dargent ? Tu lui en dois beaucoup, plus quà Rodolphe.
- Non, cest faux. Jérôme ne ma rien prêté.
Pourtant Jérôme est ton amant ordinaire, si je comprends bien. Ça te semble normal et ça nentre pas dans le cadre des choses que tu te reproches ? Régulièrement vous faites lamour. Eh ! Bien, voilà chez qui tu peux te réfugier. Vide ton armoire, remplis la malle et file chez Jérôme te faire enfiler sans gêne.
- Ce nest pas possible, je ne peux pas aller vivre chez mon cousin ! Que dirait ma famille ? Chéri, pardon. Je ferai tout ce que tu voudras à lavenir. Je le jure.
- Que dira ta famille quand je raconterai ce que tu as fait ici, aujourdhui ? Il fallait y penser avant dêtre vue accouplée à tes deux mâles.
-Tu pourras me demander nimporte quoi, je te serai soumise.
Tu feras tout ce que je voudrai ? Vraiment ? Alors tu vas répondre à cette question que jirai poser un peu plus tard à ce cher cousin pour confronter vos réponses : depuis quand Jérôme est-il ton amant ? Depuis avant notre mariage ? Est-ce lui qui ta dépucelée ?
- Non, non ! A notre mariage jétais encore vie
- Ne me prends pas pour un idiot, tu nétais plus vierge. Je ne tai d'ailleurs rien reproché à ce sujet, je n'étais plus vierge également. Mais ta liaison date de quand ? Pendant combien dannées me suis-je trompé sur tes sentiments, ai-je cru vivre avec une femme aimante et sincère, depuis quand poussent mes cornes ?
- Cest nouveau. Et je nai jamais voulu te faire cocu. Cest différent et compliqué à expliquer.
- Tu voudrais que je comprenne ce langage. Allez, déballe ou prépare ton voyage.
- Il y a trois mois, au décès de Marie, lépouse de Jérôme, je suis allée lui présenter mes condoléances, cest naturel, je suis sa cousine.
- Voilà quoi ?
- Tu ne devines pas ? Cest gênant à détailler. Bon, nous avons fait lamour. Pendant les mouvements il ne cessait pas de membrasser, de me dire des mots gentils, de me dire quil maimait toujours, plus quautrefois, quil avait besoin de moi, que si je voulais être sa maîtresse son pain serait le meilleur de la contrée. Il était touchant.
- Et tu tes laissé toucher ? Ça va de soi. Et depuis ?
- Chaque lundi on se voit. Au début cétait dans la boulangerie. Pour la bonne cause, il me culbutait sur le pétrin, me penchait sur le comptoir ou me troussait debout. Il est fort tu sais, il me soulevait à bout de bras et me laissait redescendre sur sa pine.
- Il enfournait sa baguette debout comme d'autres jouent du piano debout ! Bon, passe-moi les détails scabreux de tes infidélités. Pourquoi forniquez-vous dans notre lit. Ça ne te gêne pas un peu ?
- Est-ce grave? Une fois la vendeuse a essayé dentrer, a appelé. Nous navons par répondu. Alors Jérôme a préféré notre maison, cest plus discret. Sauf aujourdhui ! Pourquoi es-tu revenu ?
- Pour linstant, je pose les questions. Donc Jérôme te possède le lundi après-midi depuis quelques semaines, là dans le lit où nous faisons lamour ? Seulement le lundi? Maintenant ton adultère est reconnu. Tu n'as plus à craindre de me faire de la peine. Je ne vois pas pourquoi, il ne taccueillerait pas chez lui, tous les jours et toutes les nuits ? A cause de la vendeuse ? Attends , il na pas épousé Gervaise? Ce nest que sa vendeuse?
- Cest ça ! Gervaise la vendeuse est jalouse, elle harcèle Jérôme pour quil lépouse.
- L'heureux homme profite de chacune. Et tu continues à foutrailler malgré tout avec ton gorille, cest par vice. Donc par Jérôme, toi et moi sommes cocus. Moi je lignorais, toi tu le supportais. Nas-tu pas damour propre ? Ou as-tu des besoins sexuels trop forts pour te contenter de nos relations conjugales ? Dire que certaines fois je me retiens pour ne pas te fatiguer ! C'est un comble ! Serais-tu nymphomane ? Que ressens-tu, un manque, des envies de changer de partenaire, des démangeaisons vulvaires, des tremblements, un besoin irrépressible d'être prise, comme le qui na plus sa cocaïne ? Cest plus fort que toi, il te faut une queue, immédiatement, bien sûr celle de Jérôme de préférence à la mienne.
- Je ne sais pas, je ne sais plus. Mais je ferai des efforts, cela ne se produira plus. Jérôme pourra me battre, je ne lui céderai plus. Je ten supplie, garde-moi. Je serai ta femme, uniquement ta femme. Tu pourras me demander tout ce que tu voudras.
- Cest ce que tu as promis à Jérôme. Comment te faire confiance ? Tout ce que je voudrai, dis-tu. Et Jérôme ?
- Je le chasserai, je ne lui ouvrirai plus la porte.
- Voyons si tu es aussi résolue à gagner mon pardon que tu l'annonces. Je vais te mettre à lépreuve. Si tu acceptes ma proposition je te conserverai ici.
- Et tu maimeras de nouveau, tu oublieras, nous serons de nouveau une famille ?
- Ne temballe pas. Ton tempérament exige des relations sexuelles fréquentes, violentes, des orgasmes nombreux et forts, je viens de le constater. Par suite tu peux te faire besogner plusieurs fois de suite et par plusieurs partenaires. Tu en sors fraîche comme une rose ! Regarde-toi dans ce miroir
- Ce nest pas tout à fait vrai. Aujourdhui tu as vu lexception, deux hommes m'ont possédée.
- Vous avez vraiment l'esprit de famille et vous copulez par charité!
-Ne sois pas moqueur et cruel.
- Et parfois tu tabsolvais en allant au bonheur avec moi le même soir ! Cest écoeurant. Je maintiens mes conclusions : Rodolphe ta limée longuement, sautée et niquée et bourrée au moins trois fois et aussitôt après Jérôme ta farcie. Enfin, il y a une minute, tu te disais prête à remettre le couvert avec moi. Tes besoins sont excessifs pour un seul homme, je le concède. Par conséquent, à condition de garder le contrôle des événements, je veux essayer de satisfaire ta nature généreuse. Oh ! Pas seul. Je ne peux guère faire mieux que par le passé, je suis un homme normal, je ne suis pas une bête de sexe capable de te renverser et de te défoncer du soir au matin, toutes les nuits.
- Ton amour me suffira. Avant la mort de Marie, jétais heureuse.
- Peut-être. Mais tu as consolé le veuf et pris des habitudes. Soyons sages. Ne bouleversons pas ces habitudes trop vite et trop brutalement. Si je te demande de continuer à croquer la pomme avec Jérôme, le feras-tu ?
- Ne te moque pas de moi. Tu ne peux pas exiger ça. Après tu me reprocheras de te tromper. Chéri
- Tu oublies vite tes promesses. Tu as dit : « Tout ce que tu voudras ». Cest à prendre ou à laisser. Tu refuses, tu peux ranger tes affaires dans la malle et commander un taxi.
- Oh ! Non. Tu commandes et jobéirai. Puisque tu l'exiges je me forcerai à coucher avec Jérôme
Elle crie sa réponse comme si mon ordre lui déplaisait.
- Cest mieux. Avant la fermeture de la boulangerie tu iras acheter du pain. Tu discuteras avec Jérôme. Tu lui fixeras un rendez-vous ici, tous les lundis à quatorze heures vingt, à la fin de ton feuilleton. Il devra être ponctuel et monter dans ta chambre directement. Je veux vous voir et vous entendre croquer la pomme. Je veux lobserver en train de tremper son baigneur ; je veux découvrir comment il te baise pour tenvoûter.
- Tu es sérieux ? Cest ma punition ? Mais tu seras présent ? Ça me gêne. Je vais me bloquer, je
- Tu refuses encore ? J'ajoute l'obligation de baiser avec lui les samedis. Note bien ceci : tu ne coucheras pas avec lui en dehors de ces rendez-vous. Décide-toi. Tu mouilleras le goupillon avec la possibilité de tenvoyer en lair autant que tu le voudras et que Jérôme le pourra. à chaque rendez-vous. Ce programme devrait te paraître alléchant. Tu auras carte blanche, tout vous sera permis, dans tous les orifices et dans toutes les positions. Je mengage à ne jamais intervenir avant seize heures. Deux fois par semaine ou tu me quittes au premier manquement.
- Je nen crois pas mes oreilles ! Tu es étrange. Cest du voyeurisme. Je ne te reconnais plus. Cest tout ? Je fais ça et tu ne me chasses pas ?
- Tu me dois bien le plaisir de vous regarder à l'oeuvre. Le spectacle me rapprochera peut-être de toi et réveillera ma libido. Que veux-tu, jai pris un coup de bambou sur la tête cet après-midi. Mais ce nest pas tout. Tes besoins de sexe allant croissant, il est probable que Jérôme ne puisse pas tépousseter, te fourrer ou te mettre la cheville dans le trou chaque fois avec le même succès. Il serait dommage de ne pas tirer de ses coups tout le bénéfice attendu de ton sacrifice. Je veux que tu sois une femme heureuse, que ton appétit sexuel trouve entière satisfaction avec lui et avec moi. Cest pourquoi je veux mettre le maximum de chances de notre côté. Je décide de favoriser vos relations à conditions de les contrôler. Jassisterai, Jérôme nen saura rien : daccord ?
- Chéri je te vois souffrir à cause de mes erreurs. Pourquoi te tourmenter davantage? Me laisser posséder par Jérôme devrait calmer suffisamment mes ardeurs.
- Je ne parierai pas là-dessus. Je veux tentendre hurler de plaisir, je ne veux pas lire dans tes yeux de la déception ou de la mélancolie. Ton corps, offert en pâture à ton amant, mérite sa récompense, il doit bouillir, exulter. Aussi vais-je te présenter chaque lundi un autre homme, choisi par moi. Il aura pour mission principale de préparer tes sens avant la venue de Jérôme, ce sera un boute-en-train. Avant larrivée de Jérôme, il te caressera, te lèchera, te sautera, à la manière de ce Rodolphe. Ensuite tu jouiras plus fort avec ton amant.
- Ce nest pas possible. Jérôme risque de lécraser ou de le . Il ne connaît pas sa force lorsquil bout de colère. Ton boute-en-train ne voudra pas recommencer. Et mes fesses vont déguster.
- N'as-tu pas aimé ses coups? Tu nen mourras pas plus la prochaine fois quaujourdhui. Une bonne fessée crée des liens, rapproche batteur et battue, tu aimeras Jérôme en fonction de la force de sa rage et de ses coups. Plus tu laimeras, plus grande sera la volupté.
- Je ne veux plus laimer. Je veux taimer, toi, toi seul.
- Raison de plus pour exécuter mes ordres. Tu vois cette malle ? Choisis et accepte ou dégage. Et puis, si Jérôme est ponctuel, ils ne se rencontreront pas. Viendraient-ils à se croiser et à se battre, je chercherais un autre mâle pour soccuper des préliminaires et pour tagacer la foufoune avant le grand jeu avec ton étalon préféré. Donne ton dernier mot.
- Jai juré, je tobéirai. Tu risques davoir à chercher beaucoup de préparateurs. Tu vas ruiner ma réputation. On aurait pu se contenter de Jérôme.
- Non. La discussion est close. Cette malle restera dans la chambre jusquà lundi matin et y reviendra lundi soir pour te rappeler notre arrangement. Idem le samedi. Je te laisse la possibilité de suggérer à Jérôme de tenlever et de le convaincre que tu l'aimes plus que moi. A tout moment tu pourras me quitter et partir avec lui
- Me détestes-tu tellement ? Je suis malheureuse. Je veux te reconquérir. Il ne faudra plus me reprocher de commettre ladultère. Je baiserai sur ton ordre. Bon, je vais acheter le pain.
- N'oublie pas d'aller chercher notre fille à l'école. Et porte à l'institutrice les feuilles que tu lui dois. Tu nes pas obligée de fabriquer notre pain entre tes cuisses ou de le faire cuire dans ton ventre. Jérôme est resté sur sa faim, mais ça suffit pour aujourd'hui. Il a assez usé de ton corps cette fois.Faut pas r des bonnes choses.
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