Incroyable Mais Vrai 4
Lun de mes collègues de travail, un dénommé Serge, ma souvent traité de veinard :
- Comment as-tu fait pour décrocher une aussi chouette nana ? Ta Chloé est un sacré morceau, elle me dirait oui, je ne lui dirais pas non. Je serais prêt à payer pour tirer un petit lot comme elle. Combien encaisserais-tu si je te proposais de passer un moment dans ses bras ? Cinquante ? Cent?
Jen riais, sûr de lamour de ma femme. Aujourdhui je vois la vie différemment. Je prends ce lundi matin un air affligé. Je nai guère à me forcer en raison des circonstances. Jallume ce célibataire déplaisant. Je prétends avoir des doutes récents sur la fidélité de ma femme. Je lui déclare quil est beau gosse, ce qui nest pas faux. Il redresse le torse.. Accepterait-il de la tenter pour mettre sa fidélité à lépreuve ? J'aimerais tellement entendre ma beauté repousser ce candidat. Ce serait une preuve irréfutable de fidélité. Si elle me joue la comédie et court les hommes, Chloé ne lui résistera pas. Je le flatte bassement.
Le type reçoit la proposition avec joie. Il accepterait même une prime. Pas question; le coup en lui-même constitue une récompense. A lui de déployer son charme.
- Tu es certain que je peux tenter ma chance avec elle ? Tu ne m'en voudras pas ? <je ne voudrais pas perdre un ami; surtout si je réussis à la prendre. Merci d'avoir pensé à moi pour cette épreuve de vérité.
Jai un plan. Jinviterai à ma table lundi prochain ce volontaire qui me permettra de savoir si Chloé me fait des cornes. Je me retirerai et les laisserai en tête-à-tête. Enfin je resterai tout près du lieu de rencontre.
- Tu te fous de moi ? Jimagine, je suis seul avec elle après le repas ; que dois-je faire : lui tenir la main, lui donner des bisous, la caresser ou plus?
Je ris de bon cur.
- Cest ça ton répertoire ? Tu ne sais pas ce quil convient de faire pour séduire une femme ? Bon, oublie ce que je tai dit.
- Ah ! Non. Je suis ton homme, mais je veux savoir jusquoù je peux aller. Je peux coucher, pénétrer, faire jouir si elle marche ? Il ny a pas de tabou ? Je lui fais la totale si elle est daccord ? Tu ne crains pas quelle ne sattache à moi ?
- Cest sans limites. Je veux savoir si elle est capable de me tromper; alors mets la gomme, fonce, impose-toi comme son amant. Bien sûr, je ne souhaite pas te voir gagner, ça me rendrait malheureux. Mais je veux que tu me fasses un compte-rendu sincère. Et quitte à être cocu, mieux vaut que cela soit du fait dun copain. Jajoute que pour toi ce sera gratuit. Tu pourras la culbuter chaque lundi, si elle succombe; je fermerai les yeux.
Le repas du lundi est faussement enjoué. Jai briefé Chloé. Elle fait bonne mine. En cuisine elle émet des réserves, ce garçon lui plaît à moitié. Enfin dès mon départ sur appel téléphonique elle laguichera et expédiera laffaire uniquement par soumission à mes désirs., naura pas de représailles à craindre.Elle veut continuer à vivre avec moi.. Je lui recommande de ne rien précipiter. Satisfait, Serge reviendra ; mal aimé, mal traité, il refusera de donner suite. Et surtout quelle sache prendre son pied avec ce gars qui la désire.
- On natt pas les mouches avec du vinaigre. Je compte sur toi pour tattacher les services de ce collègue. Donne-toi la peine de découvrir son potentiel amoureux. Soigne ta présentation, aguiche-le en découvrant tes seins, éveille son désir en montrant tes jambes le plus haut possible Jaimerais cependant limiter le nombre de tes amants à Serge et à Jérôme. Courage ma chérie. Donc à 13h55 tu mappelles de la cuisine avec ton portable et je vous laisserai le champ libre. Amuse-toi bien mon amour, noublie pas de laisser la porte de la chambre entrouverte.
- Oui, je me sentirai protégée si je te sens à proximité.. On ne sait jamais sil nest pas détraqué. Ton copain va voir de quel bois je me chauffe. Je lui donnerai lenvie de revenir lundi prochain : tu lauras voulu.
Je suis cocu, tu es cocu, il est cocu, nous, vous, ils
cocus
Lundi ! Lheure de vérité approche. Tout est en place. Melissa mange à la cantine scolaire. Chloé reste en cuisine et prépare le dessert. Jai ouvert deux boutons de sa blouse, Serge ne pourra pas ne pas apprécier la vue sur ses seins quand elle se penchera pour servir à table. Un peu dalvéole aperçu augmentera son envie de conquérir. Avant mon faux départ, je verrai ses yeux briller devant le balancement des nénés fermes de son hôtesse. Je glisse à mon suppléant un dernier conseil :
-Surtout prolonge les préliminaires. Sur le moment Chloé piaffe parfois dimpatience et réclame une pénétration immédiate. Ce serait une erreur de lui obéir : elle adore les caresses sur ses aréoles, les attouchements sur sa vulve et par-dessus tout le léchage de son minou et les succions de son clitoris. « Qui va piano va sano » ! Donc sache la porter à ébullition avant de la posséder. Traîne le plus longtemps possible.
Et lorsque tu atteindras toi-même la limite de la patience alors tronche-la vaillamment, rudement si tu le peux, elle adore un peu de brutalité. Après son premier orgasme, il faudra enchaîner de nouveaux mouvements de va et vient, ne pas la laisser refroidir et tu la renverras aussitôt sur les crêtes du plaisir. Cest un phénomène ! Tu es jeune mais tu dois mener la rencontre en mâle souverain. et tu seras ébahi de constater quelle est à répétition .
- Elle demandera peut-être une pause ? Que faire ?
- Cest possible. Si tu ne la domines pas dès la première fois, elle te soumettra et ne te respectera plus par la suite. Impose-toi par ton savoir faire, ton autorité repose sur ta science de lamour. Ne te laisse pas mettre sur le flanc en quelques minutes. Tu es le cavalier, ta monture doit se plier à tes ordres.
Ce que je sais, mais Chloé ne le sait pas, et que Serge doit ignorer, cest que lautre amant de Chloé, le cousin boulanger, Jérôme, doit se présenter vers 14heures 20, à la fin du prétendu feuilleton télévisé préféré de ma femme.
Mon portable sonne, je prie mon hôte de mexcuser. En quelques répliques à un correspondant supposé je fais comprendre à Serge que je dois mabsenter pour une urgence. Je lui souhaite un franc succès dans la conquête de la possible infidèle. Chloé arrive, seins en avant. Elle a changé de jupe, en porte une très courte. Une cuillère lui échappe, elle se baisse pour la ramasser et offre une vue unique sur la ficelle de son string coincée dans sa raie. Moi-même je bous !
Cette première mise en appétit ressemble fort à une invitation à laudace ! Je descends au rez de chaussée, je déverrouille la porte dentrée pour faciliter laccès de Jérôme puis je me mets en faction derrière la porte de la cave doù jai précédemment suivi les exploits de Rodolphe et de Jérôme avec celle que javais crue une épouse parfaite . A létage Chloé est pressée de goûter à cet amant offert par son mari complaisant. La douce obligation de devoir senvoyer en lair. Ce soir elle devra me dire si Serge lui convient. Les minutes sont comptées si elle veut obtenir sa dose de joie, évaluer le potentiel amoureux du nouveau, jauger sa capacité à la combler sexuellement avant mon retour.
Je peux quitter ma cachette, tranquillement gravir les marches, entrouvrir la porte de la salle à manger qui me servira de refuge et de passage vers la cuisine en cas de danger, car on ne doit pas me voir. Et je gagne la porte de ma chambre. Serge applique à la lettre mes consignes. Le nouveau couple est debout de lautre côté du lit, il est maintenant presque dénudé, elle en string et la poitrine débordant du soutien-gorge abaissé, lui en slip ouvert.
Ils font connaissance, ventres collés. Bras en mouvement ils sexplorent. Chloé est prisonnière dun bras refermé sur sa taille et dune main qui court sur ses fesses. Elle ose glisser sa main droite entre les deux ventres et cherche louverture du slip pour y dénicher loiseau joli à exciter au plus vite. Elle la trouvé, singénie à lextraire de sa cache et lhomme sécarte pour faciliter le passage dune verge droite et dure. Le baiser redouble de force et la main chercheuse se met en mouvement sur la tige dressée vers le plafond. Serge répond à lattaque et envoie des doigts sur le gousset étroit du string puis les glisse au contact direct de la vulve sous létoffe. Cest parfait.
Chloé grogne de bonheur, tourne le dos au matelas, se laisse tomber en arrière et entraîne lhomme dans sa chute, jambes prises entre ses genoux. Elle a déjà oublié que je surveille ou, pire, elle veut me montrer qu'elle peut tout recevoir ou donner par amour de moi. Un réflexe ouvre ses cuisses qui sécartent et se lèvent. Le baiser se défait. La manuvre est habile, place la verge en face du sexe féminin. Heureusement Serge est sur ses gardes. Il se laisse descendre, happe au passage un tétin et pour faire diversion sécrie :
-La magnifique poitrine. Permets-moi de lembrasser, jen meurs denvie depuis si longtemps. Hum
La main de Chloé na pas lâché la trique et Serge doit arquer son dos, tenu par le sexe et replié vers la poitrine. Sa bouche sactive sur les pointes des seins et de nouveau une main va fouiller sous le string.
- Si on se mettait à laise, demande le coquin.
Chloé admet que cest la solution la plus propice à une union rapide. Redressés, ils quittent la dernière protection devenue gênante. Elle retombe dos sur le lit, Serge plonge sa tête entre les cuisses ouvertes et sa bouche sempare des grandes lèvres au grand dam de ma femme. Elle manifeste un peu de dépit :
- Ne penses-tu pas que nous devrions fusionner ? Jai une envie folle de te recevoir en moi. Jai des obligations pressantes cet après-midi. Une autre fois nous prendrons plus de temps.
- Petite chérie, nous navons pas le droit de bâcler notre première relation amoureuse. Je veux te plaire et te faire connaître un plaisir fort, meilleur que celui que ton mari est momentanément en état de te donner. Attends-toi au meilleur.
Il dit et se jette comme un affamé sur le clitoris quil vient de décapuchonner. Chloé cède, que pourrait-elle objecter? On ne fait pas venir un amant pour une pénétration trop rapide ou bâclée.. Dailleurs cette bouche qui bouffe son bouton est adroite et bouleverse ses sens. Sa volonté faiblit sous leffet dune langue qui tantôt lèche et remonte sa fente depuis lanus ou tantôt visite le vestibule de son vagin puis remonte fouetter la pointe du gardien du temple alors quune main baladeuse réjouit ses aréoles. Elle succombe, incapable de résister à lappel des sens bouleversés.
Elle sent une chaleur enivrante dans le bas du dos, ses doigts entrent dans la chevelure de Serge et appuient sur la tête. Elle succombe à de grands frissons qui secouent son ventre et lenvoient à la rencontre de la bouche gourmande. Instinctivement ses cuisses jouent au casse noisette sur le crâne vissé à son entrejambe, elle se tortille, nerfs et muscles contractés et commence à émettre des gémissements. Serge soulève son front, fixe le visage rougi, les yeux révulsés et esquisse un sourire de satisfaction.
Cest à sa façon un artiste et il pousse son avantage : deux doigts pénètrent la cramouille humide et partent en reconnaissance dans le trou poisseux, sy enfoncent et sy agitent, tournés vers le haut tandis que ses lèvres reprennent une succion vive sur le clitoris enflé. Chloé geint de plus en plus fort à une cadence de plus en plus rapide. Ciel ce garçon que je prenais pour un vantard montre un art consommé des préliminaires et je commence à redouter sa concurrence. A cette allure il va affoler ma femme, la conquérir et me la voler.
Le temps passe, il séchauffe à force de constater lefficacité de ses caresses. Chloé complètement subjuguée lappelle, persuadée d'être une excellente actrice à mon service : avec Serge elle préparera formidablement lentrée en lice de ce cher Jérôme. Elle doit me remercier de laider si gentiment à gravir les pentes du bonheur.
- Oh ! Viens, je brûle, prends moi vite, fais moi jouir. Tu es formidable, possède-moi. Viens sur moi, grimpe et enfonce moi ta cheville. Ne me fais plus attendre, je deviens folle. Baise-moi.
Serge obéit, aussi excité que cette femme si chaude. Elle le réclame et ce nest plus le résultat dun marché. Cette femelle remarquée veut y passer. A genoux entre les cuisses tremblantes il saisit son membre, pointe et pousse. Dun seul trait il se retrouve bloqué par le contact des deux bas-ventres. Il ne peut plus avancer, simmobilise et sexclame :
- Oh ! Que tu es bonne. Je suis au chaud dans une gaine qui palpite. Ne bougeons pas, goûtons ce merveilleux moment. Je nai jamais connu de sensation aussi douce.
Fière du compliment Chloé respecte ce désir dimmobilité. Jentends leurs souffles étrangement en harmonie, elle expire et lui inspire, lui expire et elle inspire : cest un échange continuel des deux respirations complémentaires dans une union presque parfaite. Les yeux dans les yeux, ils communient dans un bain de volupté. Cet instant de rapprochement intime me semble durer une éternité. Chloé à son tour exprime un souhait :
- Bouge, sil te plaît, va, viens, sors, rentre, fourre-moi, lime, bourre-moi, laboure-moi, tamponne-moi. Je suis folle de toi
Sous lhomme elle arque son dos, tend son pubis, soffre délivrée de tabous et ajoute :
- Naie pas peur, cogne au fond de moi, bouscule-moi, défonce-moi.
Ces exclamations jettent Serge dans un premier assaut sauvage. Elle veut une démonstration de force, de vigueur mâle. Il ne demande pas mieux. Ses fesses se lèvent, retombent rudement, montent et descendent sans relâche. Il ramone consciencieusement le conduit, passe la cheminée à lécouvillon. Un arrêt pour reprendre sa respiration et de nouveau il lenconne, fait haleter cette femelle exigeante, la secoue, sétonne de sa propre efficacité, lexamine et dans un geste de tendresse se met à lembrasser. Les deux corps luttent, se crispent. Chloé lance un cri, elle prend son pied :
- Oh ! Oui ! Ça y est, je viens, ne tarrête pas, Ahhahhhahhahhahhahh !
Elle retombe sur le dos. Serge continue, il pilonne, baratte. Il veut savoir si Chloé peut réellement enchaîner les orgasmes. Il a maîtrisé son plaisir pour tenter denclencher vers une deuxième petite mort de sa partenaire. Vaillamment il sabre, il tringle, il varie le rythme,il ralentit, il fouille en profondeur ou il se remet à battre le beurre. Sous ses coups Chloé relance sa mélopée, rue, prend appui sur ses talons ou envoie ses jambes en lair. Enfin Serge fait un carton, grogne, envoie la purée et provoque les appels insensés de ma femme:
- Baise, baise-moi fort, encore, que cest bon. Ah, Ahh, Ahhhh !!!
Stupéfait de la réussite de mon poulain, jai oublié de guetter larrivée du suivant. Je suis surpris par le crissement de la porte dentrée. Zut Jérôme est dans la place. Je ne peux plus me retirer au salon sous peine dêtre vu. Je mintroduis à lautre extrémité du couloir dans le cagibi à balais. Ouf ! Cest le moment choisi par Chloé pour laisser éclater son bonheur. Son cri strident alerte lamant de cur. Jérôme réagit de façon monolithique. Point nest besoin dune longue explication, il déboule dans la chambre à coucher, hurle de fureur, se saisit des pieds de Serge, tire et larrache hors du corps de linfidèle. De mon recoin je vois Serge sécraser dans le couloir, être relevé et poussé dans lescalier. Jérôme hurle, Serge glapit et réclame ses vêtements, Chloé admoneste Jérôme :
- Mon chéri (ainsi désigne-t-elle chaque homme qui lapproche, moi y compris, sans risque derreur), stop, arrête. Arrête et écoute-moi. Il faut que je texplique.
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