Les Bonheurs De Sophie (6)
Dans la salle de bain, elle comprend quelle va devoir exhiber son entière nudité, soffrir à la vue de lhomme pendant quelle se douche. Elle tente :
« Monsieur
Jaimerai
avoir un peu dintimité
»
Il éclate de rire :
« Tu nas rien à me cacher, ma chérie. Tu aurais un trésor, que je ne devrais pas voir ?
- Monsieur, je vous en supplie
- Tu ne vas quand même pas mariner toute la journée dans ta pisse ? ça te plait de puer comme ça ? Non ! Alors ? Cesse de faire ta mule stupide. Tu te sentiras tellement mieux après. »
Le tapotement insistant de la cravache contre larrière train clôt la négociation. Tel un métronome, la lanière de cuir bat la mesure contre le cul rebondi :
« Déshabille-toi ! Plus ! vite ! que ! ça ! Allez Sophie ! »
Mais blocage. Tétanisée, elle est vraiment terrifiée à lidée dexposer son sexe. Craint-elle le viol ? La manière forte serait contre-productive. Phil, change encore de stratégie, il ouvre sa main non pas pour gifler mais pour effleurer tendrement la joue de velours et dune voix paternelle, réconfortante :
- Nai pas peur. Je ne veux que ton bien. Je ne te ferai jamais de mal. Je ne te force pas. Je te pousse juste vers où, au fond de toi, tu désires aller. Ce que je veux, tu le veux aussi mais tu noses pas encore lexprimer. »
Elle est si déboussolée, elle na plus aucun repère. Il est devenu son seul point dancrage. Il poursuit sa litanie sur un ton aussi apaisant que le mouvement de son index boudiné qui patiemment caresse le visage :
« Tu obéis aveuglément à Dieu, nest-ce pas ? Sans te poser de question. Jexige la même confiance aveugle.
- Mais cest impossible
- Au contraire, cest la vérité et je sais que tu y adhères déjà sans encore te lavouer. Il ny en a pas dautre.
- Sil vous plait, je ne peux pas
»
Avec, en prime, un gros soupir à fendre lâme :
« ÔÔôhhh, sil vous plait Monsieur.
Il se retient de la prendre amoureusement dans ses bras, de la bercer, de la câliner :
« Jentends tes prières, ma chérie. Mais je nexhausse que celles qui sont recevables. Il faut que tu mérites ma miséricorde, mon amour car tu nes rien sans moi. Tu vas tépanouir avec moi, je te le promets. »
Elle a déjà portée les mains aux rebords de la culotte. Mais elle retient encore son geste.
« Décide-toi. Tu préfères garder cette culotte pisseuse, vivre un enfer, ou marcher dans mes pas vers le Paradis ? Je te jure que si tu me suis, tu connaîtras lextase. Oui, lextase, Sophie. Une extase dont tu ne peux pas encore te figurer lintensité.
- Mais
- Tu as été éduquée dans la crainte de la punition divine. Cette angoisse est un mirage, la contrainte est uniquement dans ta tête Pour linstant contente toi de mobéir. Ce nest pas de ta faute mais tu es si ignorante. Ne cherche pas à comprendre. Sois simplement heureuse que je tai choisie. Sois digne de cette élection. Ton dévouement sera récompensé dans des proportions inimaginables
Ou alors
Sois damnée à jamais. »
Il accompagne lavant dernière sentence dun coup puissant de badine dans le creux de sa main. Et il conclut en la levant, prêt à labattre sur les délicats nichons :
« Tu veux que je taide à franchir le pas ? »
Sophie honteuse vient de baisser sa culotte sur les genoux. Elle se détourne, biaise pour protéger son intimité. Mais le profil nest pas dénué dintérêt. La rondeur prononcée de la croupe répond, dans un contraste saisissant, à une cambrure de rein tout aussi avantageuse, on entrevoit la toison noire assez fournie typique des brunettes ; larôme acide de lurine rajoute une note danimalité sexuelle. Phil nen oublie pas une considération émue pour les mamelles fières qui gardent le cap et il se promet quaprès la douche, il badigeonnera à nouveau les tétons striés par les coups de lanière avec la crème cicatrisante. Pour ôter sa culotte, Sophie est bien obligée de pencher son arrière train, puis, elle lève la patte ; les cuisses corsetées de noir (les collants auto-fixant sarrêtent à quelques centimètres de la fourche) sarriment au bassin et lensemble baigne dans la fécondité ; la retenue des gestes ne freine pas la pleine expression de sa nature femelle, et, bien malgré elle, cette pondération focalise lattention sur le postérieur qui simpose au regard de létalon en rut à croire, avant quelle ne se redresse, quelle le tend à la saillie.
Evidemment, il ne lui permet pas de fermer la porte de la douche. Elle doit se laver devant lui. Elle sexécute rapidement sans même user de savon. Elle ne se délasse pas, ne soffre pas au jet. Leau ruisselle pourtant en cascade sur ses courbes, dégouline de sexualité sur ses épaules et ses belles mamelles, arrose abondamment la fascinante fleur aux pétales de chair closes qui pousse au cur de son épaisse toison noire, inonde son cul, ses cuisses, bref se répand sur tous ses organes torrentiels qui promettent tant de plaisirs torrides.
Leau chaude la-t-elle quand même un peu détendue ?
Bras serrés devant ses seins et mains en coupe sur sa chatte, elle sextirpe de la douche. Il laccueille avec un drap de bain :
« Approche ».
Et il se plaque à son dos, appuyant son engin contre larrière train épanoui, il lenroule, dans le drap, la frictionne pour quelle natt pas froid.
« Tu préfères être toute propre nest-ce pas ? ».
Puis, il retire le drap, dévoile la merveille. Elle est maintenant entièrement nue. Remet maladroitement les mains devant son sexe. Il ignore le geste de pudeur, sempare du tube de crème apaisante et va semployer à généreusement badigeonner les tétons de ladorable nichonne avec le baume miraculeux. Il sen met plein les doigts et lui en met plein les mamelons. Ça glisse délicieusement sur les turgescences. Lasse de résister en vain ou tout simplement déjà trop excitée, Sophie ne bronche pas et elle le laisse pratiquer un interminable palpage mammaire plus quambigu. Les joues de la beauté rougissent de honte pendant que ses tétons répondent favorablement aux odieuses sollicitations.
« Lààà ça te fais du bien ! Tu as vu comme tes tétines se tendent pour me remercier. Elles au moins savent être reconnaissantes. Tout ton corps ne va pas tarder à être au diapason. Je vais te branler à nouveau, ma chérie. Je pense que tu es désormais prête à avoir ton premier orgasme.
- Monsieur je
Si
Si
je ne veux pas, objecte la délectable en serrant les cuisses.
- Âh ne recommence pas ! Tu te laisses branler et si tu naimes pas ça, ce nest pas compliqué, tu ne jouis pas. Si tu ne réagis pas au branlage, on arrêtera. Mais jen serai étonné. Daprès ce que jai pu voir, tu me sembles au contraire très réceptive. Tu dois franchir le barrage du premier orgasme. Après, tu les enchaîneras facilement. Je vais taccompagner
»
Et il joint le geste à la parole. Il se saisit du vibromasseur quil met en marche et lapplique doucement mais sûrement sur le con de ladolescente acculée contre lévier. Elle prend dans sa main la tige et tente de la repousser loin de sa chatte, il est à lautre bout du manche et exerce une pression inverse et dautant plus efficace quelle est vibrante. La jeune femelle narrive pas à détourner suffisamment lengin irradiant. Chaque seconde, elle perd un peu plus de terrain, de volonté, de maîtrise sur les sensations érogènes. Le plaisir imposé nen est pas moins irrésistible, de plus en plus envahissant. Dailleurs, son opposition nest que formel, ses mains enserrent le vibromasseur, ses bras sont tendus mais elle ne repousse plus les assauts de la boule aux hérissons en mousse ; elle a pris les commandes de son être et roule le long de la fente en de pernicieux mouvements circulaires, Phil ralentit, accélère la vibration, tourne de plus en plus précisément autour du bouton de jouissance, il sent lodeur de cyprine monter à ses narines, il est temps daugmenter encore lamplitude du branlage, de répondre directement à lérection du bouton de jouissance, la boule et ces souples piquants pervers roulent, roulent, roulent, sur ce point névralgique, gonflé, gorgé de sang, alors que ladorable jeune fille dans une succession de grimaces gémissantes, se tortille frénétiquement, les cuisses nobéissant plus à sa conscience sécartent, les genoux se ploient, elle tient le manche de telle sorte que la perspective laisse penser quelle dirige la manuvre et peut-être même envisage de senfiler le vibromasseur dans la chatte.
« Tiens bois ma chérie. Lààà
Comme ça. Dis donc tu étais assoiffée. »
Leau dans le gosier pour entretenir le feu, le désordre, les chaleurs. Elle a les seins qui pointent, la bouche haletante, les joues rougissantes et la peau luisante de sueur. Son con a bien bavé, la toison est barbouillée de filets de mouille, les grandes lèvres dégorgent et baillent, les nymphes elles aussi sont entrouvertes comme si elles réclamaient, affamées, quon les remplisse. Il lui caresse tendrement les joues, la transpiration a collé les cheveux aux tempes, par tous les pores elle exsude le sexe.
« Tu y es presque. Ne retiens pas lorgasme. Tu vas voir comme cest bon.
- Monsieur, jen peux plus.
- Justement, laisse-toi aller. Arrête de lutter contre toi-même. Ça ne sert à rien. On va finir par y arriver. Ça prendra le temps que ça prendra, mais on va y arriver. »
- Monsieur, je vous jure que je dois rentrer chez moi.
- A quelle heure ?
- 14 h. »
Il est 13h 30.
« Bien. Viens te rhabiller. »
Elle pousse un soupir de soulagement. Elle demande lautorisation de prendre à nouveau une douche. Refusé.
Il laccompagne dans le salon.
Remettre ses collants et sa petite culotte souillés durine ?
« Tu ne vas quand même pas sortir avec des bas et une culotte pisseuse ? Je les laverai. Tu les récupéreras la prochaine fois.
Le soutien-gorge ?
« Tes tétons sont encore trop à vif pour quon les compresse ainsi. Il y a un risque dirritation, dinflammation. On va les laisser respirer. »
Elle rechigne mais, comme toujours, sexécute. Elle a compris quil était inutile de discuter et que la déchéance était une ascension vers de délicieux firmaments. Elle enfile donc sa jupe sur sa chatte à lair et son pull directement sur ses mamelles. Comme elle pense que la séance est finie, elle se détend sensiblement. Elle est mure.
« Tu es magnifique ma chérie. On a juste le temps pour une dernière branlée.
- Oh, Monsieur !!! »
Mais déjà le vibromasseur sest faufilé sous la jupe. Sophie résiste à peine. Se dérobe pour la forme. Un pas de côté à droite, puis à gauche, une ridicule esquisse de danse du bassin, vaine et insuffisante pour échapper au contact vibrant. Phil la travaille au corps depuis bientôt quatre heures. Les humiliations, la cravache, les branlades à répétition, elle a déjà dilapidé tellement dénergie. Elle serre instinctivement les cuisses, baroude dhonneur car, trop tard, elle abdique entièrement, la boule comme aimantée sacoquine avec la fente et son cur de cible clitoridien. Tels des milliers de langues agiles, les bouts érectiles sagitent, massent, sollicitent toujours plus le bouton de jouissance.
Alors que dune main, Phil guide le vibromasseur, de lautre, il tient la splendeur par le bras, limmobilise sans forcer, il peut focaliser son attention sur loptimisation de lexercice de branlage. Des vagues infinies sinsinuent par la fente, fluent et refluent, emplissent le clitoris, la boule épouse, anticipe la demande des lèvres voraces, les minuscules langues irradient dans les profondeurs de la chair ; les couinement puis les cris du sexe, amplifiés par le ventre, répercutés par la gorge, jaillissent des entrailles, toujours plus aigus ; le flot noie la jeune femelle, elle est débordée, elle est submergée, veut sarracher à lemprise effarante, mais, au contraire Phil accentue la pression du vibromasseur contre le détonateur, elle hurle, elle explose, elle jouit
enfin
Un orgasme impressionnant à observer. Il la lâche ; possédée comme par un tremblement de terre, Sophie saffale sur le sol, cuisses écartées, elle tressaute, son cul rebondit sur les ressorts que son sexe active en elle, les spasmes se répercutent le long des jambes, la poupée désarticulée agite aussi les bras en tous sens ; ce désordre népargne pas le visage adorable, tordu de grimaces pornographiques ; les paupières palpitent follement, les yeux sont dabord révulsés puis les pupilles se perdent dans labîme ; la bouche pulpeuse, en quête dair, aussi béante que les lèvres dun con qui supplie la saillie, aspire et recrache une lave incandescente et pourtant invisible.
« ÔÔÔHhhhh, mon Dieu ».
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