Les Vacances De Mia - 1
Jai épousé un homme dominant. Sexuellement, ça me convient bien, mais dans la vie de tous les jours, cest nettement moins facile.
Il y a quelques mois, mon mari a voulu aller dans un nouveau club libertin. Il aime ça, moi, pas tellement. Surtout que javais commencé à flirter avec une collègue et que je pensais beaucoup à elle. Dans ce genre de club, ça se passe comme ça : mon mari repère un couple dont la femme lui plaît et il me dit :
Va les draguer!
Alors, soit je lui réponds "Va les draguer toi-même, lourdaud" soit, jobéis. Oui, vous avez deviné, jobéis. Et ce nest pas évident, parce que je suis timide. Si, si. À la fois timide et exhibitionniste, mais un peu hypocritement, genre « Oh mon Dieu ce maillot blanc devient complètement transparent quand il est mouillé... »
Il me désigne un groupe de gens : deux couples dans la quarantaine accompagnés de deux filles dune vingtaine dannées. Cest une des deux filles qui lui plaît. Je vais près deux et... Quest ce que je pourrais leur dire. Jessaie un « bonsoir », mais ils discutent entre eux et personne ne mentend. Je ne vais pas crier quand même. Heureusement, une des femmes plus âgées me remarque et me dit :
Quest ce que tu veux, petite ?
Impossible de répondre que mon mari veut baiser une des jeunes femmes qui est avec eux, donc, je réponds :
Pardon Madame, mais mon mari et moi, on est nouveaux ici... et...
Ils me regardent tous maintenant. Un des hommes me caresse les fesses en disant :
Tu as un joli petit cul, toi.
Merci Monsieur, on pourrait... se joindre à vous ?
Ton mari, cest le grand costaud qui nous regarde ?
Oui, Monsieur
Ma femme sera ravie de se faire embrocher par lui. Va lui dire.
Je vais chercher mon époux, qui grogne :
Je tavais demandé de draguer la petite rousse, tu es nulle !
Vous voyez comment il est !
Heureusement, ça se passe bien.
Et toi mia?
... euh... moi, le bus et le train."
Je les fais rire. La même chose pour les vacances, ils parlent de Marrakech et des Seychelles.
Et toi Mia, où as-tu été ??
Berck-sur-Mer...
Ils sont morts de rire. Si vous connaissez Berck-sur-Mer, vous comprenez pourquoi. Mais moi, jaime bien Berck, il y a des phoques sur un banc de sable près de la plage.
Je ne parle pas de mes vacances dans le Midi, en Tunisie, aux USA, parce que cétait avant mon mariage et jétais un peu comme une... accompagnatrice.
En résumé, on leur plaît physiquement et en plus, moi, je les amuse. Ne parlons pas des escortes qui sont là pour gagner leur vie.
Par la suite, un des deux couples, Laurence et Harold, nous ont invités régulièrement à des soirées quils organisent chez eux. Il sagit de partouze VIP : champagne, caviar, fesses qui sentent le Shalimar, bites à lhaleine fraîche.
Harold, le maître de maison, et mon mari se rendent compte quils ont des points communs comme le tir, les motos, les quads...
Il y a environ deux mois, ils nous ont invités à passer un week-end à Mondorf, au Luxembourg. Harold doit y aller régulièrement pour ses affaires. Lhôtel nest pas un 5 étoiles, mais il leur plaît avec ses différentes piscines, dont une réservée aux naturistes. On peut même se balader à poil dans une petite partie du parc. Le soir, à table, mon mari raconte ce qui est arrivé le samedi précédent. Ça me gêne, mais lui, il trouve ça amusant.
Ce samedi, jétais en plein grand nettoyage.
Pppfffff.... Un samedi à nettoyer : lhorreur ! Javais un vieux jean sale et déchiré, un tee-shirt qui ne valait pas mieux, des gants jaunes en caoutchouc, une raclette dans une main et un torchon dans lautre. On sonne. Mon mari, qui regardait un feuilleton à la télé, crie :
Mia, va ouvrir !
Jy vais. Il y a deux hommes. Le plus grand me dit :
Va dire à ton patron que ses potes Milo et Luc sont là.
Euh... Oui, Monsieur.
Je vais dire à mon "patron" :
Cest Milou et Luc.
Ah oui, c'est des collègues.
Il se lève et va accueillir ses potes en leur disant :
Salut les gars. Alors, vous avez fait la connaissance de ma femme.
Le grand répond :
Ouch ! On a cru que cétait la bonne !
Ça les fait rire tous les trois.
Mon mari raconte lhistoire à Laurence et Harold qui se marrent, eux aussi. Elle me dit :
Mia, tu dois être très mignonne en bonne. Et jai du mal à trouver une fille un peu mignonne quand jorganise des soirées.
Je réponds :
Pour les soirées libertines ?
Non, là, on préfère quil ny ait pas de personnel, il y a parfois des gens importants. Cest pour des dîners ou des après-midi où nous recevons des amis et des clients. Tu naurais pas envie de faire ça ?
Elle se tourne vers mon mari et ajoute ;
Si tu es daccord, bien sûr.
Bien sûr, Mia serait parfaite en bonne.
Eh oh, jsuis pas une bonne, moi ! Jai fait des études! Petites, mais quand même... Laurence me dit :
On paie 200 euros pour la soirée.
Oh ! Cest beaucoup. Mais bon, je ne suis pas une bonne ! Ce qui nempêche pas mon mari de répondre :
On est daccord, Mia va le faire.
Laurence lui tend la main en disant :
Daccord.
Mon lui serre la main. Ça y est, il ma vendue pour 200 euros ! Laurence ajoute :
Si elle est stylée et souriante, elle aura sûrement des pourboires.
Des pourboires, maintenant ! Dun autre côté, pour faire des courses avec les copines, jaurais enfin un budget. Sans devoir supplier mon mari. Sur le chemin du retour, je lui dis :
Faire la bonne chez eux, c'est quand même humiliant.
Tu pourras garder 100 euros et les pourboires. Point final.
***
Quinze jours plus tard, Laurence téléphone vers 10 h à mon mari, car elle a besoin de moi. Il me dit :
Tu dois être chez eux à 17 h pour aider à préparer et tu seras payée 300 euros.
Je pourrai garder 150 euros ?
Oui.
Yesss ! À moi les magasins de fringues! Enfin, les magasins pas trop chers.
***
Nempêche, pour commencer, 17 h, cest tôt !
En général, mon mari ne me dépose nulle part. Pour prendre le bus, je dois dabord faire 15 minutes de marche rapide. Il ma expliqué que cest bon pour mes cuisses et mes fesses. Là, il me dépose chez les amis. Cest Alix, la fille de Laurence, qui vient ouvrir. Cest une jolie brune qui fait des études de droit. Je lai déjà aperçue, mais, je ne lui ai jamais parlé. Je lui dis :
Bonjour... euh... je...
Mon mari me coupe et lui dit :
Cest Mia, la nouvelle bonne.
Elle rigole et me dit :
Suis-moi.
Mon mari va parler avec Harold, moi, je vais à la cuisine avec Alix. Elle sassied et me regarde. Je suis toute gênée. Je lui dis :
Cest... euh... ta maman qui...
Je préfère que tu me dises «vous».
Oui... Mademoiselle.
Ces trois phrases ont scellé nos rapports futurs. Elle pourrait être ma fille, mais, là, cest ma patronne. Elle me dit :
Tu es beaucoup trop maquillée. Tu es ici pour travailler, pas pour draguer. Une servante na pas besoin de maquillage.
Cest pare que... comme, je suis blonde, sans maquillage, je suis un peu fade et...
Et alors ? On ne doit pas remarquer une bonne. Plus elle passe inaperçue, mieux cest. Arrête de discuter et démaquille-toi. Va dans la salle de bains et enlève tout ce que tu as sur le visage. Et, Mia...
Oui, Mademoiselle
Que ça ne dure pas des heures !
Elle exagère ! Jai un métier, moi, et je fais ça juste ça pour... largent. Jai très envie daller dire à mon mari que je ne veux pas le faire, mais... Je vais dans la salle de bain et je me démaquille rapidement.
Quand, je retourne à la cuisine et qu'elle me voit, Alix éclate de rire. Elle me dit :
Pour ce qui est dêtre fade, cest vrai que tu fais fort !
Jai les larmes aux yeux... Elle me dit :
Ah, ne commence pas à pleurnicher ! Tu as accepté de le faire et tu es bien payée, alors assumes. Fais ce que je te dis, point final.
La même formule que mon mari. Quelle garce ! Je réponds :
Oui Mademoiselle
Bien, tu as un chouchou dans ton sac ?
Euh... non... Mademoiselle.
Prends un élastique qui est là et tire bien tes cheveux en queue de cheval. On na pas envie de trouver tes cheveux dans nos assiettes.
Moi qui avais passé du temps à bien me coiffer, je tire mes cheveux et les maintiens avec un gros élastique. Elle me dit :
Prends luniforme qui est dans ce placard et mets-le.
Je... je vais devoir mettre un uniforme... Mademoiselle ?
Elle pousse un gros soupir en levant les yeux au ciel. Bah, au point où jen suis... Je nose pas demander où je peux me changer. Jenlève mes vêtements et me retrouve aussi nue que le jour de ma naissance. Alix me dit :
Je comprends quavec un tour de poitrine de 75 A, tu ne mettes pas de soutien-gorge, mais tu pourrais au moins mettre une culotte. Je vais arranger ça.
Dabord, jai du 85 A ! Laurence, sa mère, arrive dans la cuisine à ce moment-là. Elle est surprise de me voir toute nue dans sa cuisine. Je lui dis :
Cest... euh... ta fille qui... qui est allée me chercher une culotte, car...
Elle me coupe :
Cest mieux de mettre une culotte, effectivement. Noublie pas de me vouvoyer et de mappeler Madame.
Telle fille, telle mère !
Oui Madame.
À suivre.
Pour tous renseignements sur moi ou mes livres mia.michael@hotmail.fr
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