Petit Conte De Noël

Une petite histoire, sans prétention, à lire au second degré, bien sûr. Comme toujours avec mes histoires.

Il était une fois, une princesse, un château magique, une citrouille, une chaussure de vair …. Euh, non, en fait l’histoire ne commence pas ainsi … en fait, c’est une histoire beaucoup moins ambitieuse.

Elle commence plutôt comme ça :

Alors que le blizzard balayait la lande, faisant chuter la neige accumulée sur les sapins, les rênes du Père Noël piaffaient d’impatience. Déjà début décembre, les calendriers de l’avent avaient débutés, et elles n’avaient pas encore été attelées au traineau, pour se dégourdir les pattes et se préparer à la nuit du 24 au 25 décembre. Leur maitre ne les avait pas encore emmenées en ballade pré-hivernale. Elles n’étaient pas tranquille, les rênes. Pire, elles n’avaient plus vu le Père Noël depuis plus d’une semaine !

Leurs sabots piétinaient fébrilement la neige dans le pré derrière le manoir du Père Noël, elles commençaient à s’impatienter sérieusement, et à s’inquiéter aussi.

A raison, cette année, peut-être que pour la première fois depuis la nuit des temps, le Père Noël ne ferait pas sa tournée. Pas de jouets cette année. Le monde des humains allait découvrir l’horrible réalité. Le Père Noël n’allait pas passer pour visiter les s sages.






Chapitre 1 – Une apparition dans mon salon

Vendredi soir, après une semaine difficile et un mal de crâne qui m’a travaillé toute la journée mais qui a eu la bonne idée de disparaitre sur le coup de 19 heures quand je suis rentrée à la maison, j’avais bien l’intention de me détendre un peu.

Mon programme, un bain, un martini/gin et je ferme les yeux pour réfléchir aux cadeaux de Noël.

Je manque toujours d’inspiration pour ça. On est début décembre, j’ai encore du temps, certes, mais comme tous les ans, je vais encore m’y prendre au dernier moment et galérer dans les boutiques la veille.

De toute façon, je ne suis pas la seule, vu le monde, toute la foule fait comme moi.

J’en étais là de mes réflexions, en faisant tinter les glaçons dans mon verre, quand tout d’un coup un bruit … non pas un bruit … du vacarme retentit dans le salon. Pilpoil le chat ! Il a dû renverser quelque chose. Le garnement ! Pourtant je n’ai pas laissé de nourriture en évidence. Non ce n’est pas Pilpoil, Le bruit était trop fort, pour avoir été provoqué par cette petite bête !

Mon dieu, ce n’est pas des cambrioleurs, j’espère …. On n’entend plus rien !

Pas rassurée du tout, je sors de mon bain, enfile mon peignoir, me saisit d’un balai pour me servir d’arme, au cas où et je m’approche à pas de loup du salon.

Surprise, il y a une fille assise sur le tapis. Elle est habillée en père Noël ! Un genre de veste longue rouge vif avec de la moumoutte blanche et un bonnet rouge aussi avec de la moumoutte blanche. Qu’est-ce que c’est que ça ? Qu’est-ce qu’elle fait là ?

En plus la fille à l’air complètement sonnée … Je l’observe mieux en m’approchant, mon balai toujours en main, au cas où … Elle est brune, apparemment petite, plutôt jolie. Pour une apparition, c’est une apparition ! L’espèce de manteau de Père Noël qu’elle porte lui descend jusqu’au milieu de ses cuisses, des cuisses plutôt bien faites, soit dit en passant. Une ceinture noire sert à sa taille le manteau légèrement échancré sur le buste, le tout laissant apparaitre un soutien-gorge noir.

Jolie apparition, certes, mais c’est quoi ?

- Vous êtes qui ? qu’est-ce que vous faites dans mon salon ? Comment vous êtes entrée ?

La fille semble reprendre doucement ses esprits. Mes questions l’ont réveillée apparemment.

- Désolée, une erreur de calcul …
- Une quoi ?
- Je voulais atterrir ailleurs, j’ai loupé mon coup
- Atterrir ? Dans mon salon ? Qu’est-ce que vous racontez ? Vous étiez dans un avion ?
- Euh … non … dans un traineau …
- Un traineau ? vous vous moquez de moi ? C’est une caméra cachée ?
- Une caméra cachée ???
- Oui, enfin bon passons ….
Je crois que vous me devez une petite explication quand même
- Oui, vous avez raison. En fait, je suis une lutine
- Une lutine ?
- Oui une lutine du Père Noël
- Je crois que je rêve ! En fait, je ne suis pas dans mon salon, je suis toujours dans mon bain et je me suis assoupie. Je vais me réveiller ! C’est sûr !
- Mais si, regardez, dit-elle en retirant son bonnet

Ça a pour effet de libérer ses cheveux bruns. Elle est vraiment jolie. Elle se fout de moi, certes, mais elle est jolie. « Une lutine …. C’est ça …. »

La prétendue lutine écarte sa chevelure et me montre une de ses oreilles. Ouh la la la, son oreille est pointue. Cette fille est tout ce qu’il y a de plus normal, sauf qu’elle a le bout des oreilles pointues ….






Chapitre 2 – Une explication embrouillée

- Vous voyez bien que je suis une lutine !
- Mais …
- Je vais tout vous raconter en commençant par le début
- Allez-y ! après tout, je peux tout entendre
- Voilà, je suis une lutine du Père Noël. Nous sommes environ un millier. Autant de lutins que de lutines. Nous sommes des cousins et des cousines des Elfes
- Des Elfes ! Ben voyons, ça continue ! Des lutins, le Père Noël et maintenant des elfes !
- A partir du début de l’été, nous travaillons pour préparer Noël. Les lutins fabriquent les jouets et les lutines les étiquettent, les emballent et préparent tout pour le mois de décembre en attendant qu’arrivent les lettres des s
- Et la marmotte avec ses petites papattes vous donne un coup de main, c’est ça ?
- Pardon ?
- Non, rien, continuez …
- Donc, cette année, nous avons commencé en juillet la fabrication des jouets pour les s, comme d’habitude, lorsque terrible Ancéria, la reine du royaume voisin du pays du Père Noël a envahie notre contrée avec ses amazones et leur générale en chef la cruelle Lénéria.
- Ben voyons ! la reine Ancéria, la méchante Lénéria !
- Oui, en fait, le Père Noël est quelqu’un de bienveillant, lui et la Mère Noëlle d’ailleurs, Ancéria, le jalouse et veut s’emparer depuis des lustres de notre contrée.
Elle ne supporte pas que le peuple des lutins vive en liberté. Son rêve est de l’asservir et même que nous le lutines on serve de jouets sexuel pour ses amazones. Pour tout vous dire, notre peuple est un mystère. Les lutins sont tous gays et les lutines lesbiennes. On ne sait pas trop comment notre peuple se reproduit.
- Vraiment, donc, toi, tu es lesbienne par exemple ?
- Oui !
- Tu t’appelles comment en fait ?
- Léna, ça ne vous dérange pas que je sois lesbienne ? Je sais que les humains vous avez un problème avec ça. Même au pays du Père Noël on a entendu parler de tout le ramdam autour du mariage pour tous qu’il y a eu chez vous.
- Oui, enfin certains ont un problème avec ça, en effet, moi pas trop, je suis homosexuelle aussi !
- Ah oui ! Il y en a aussi chez vous alors ?
- Oui en effet, mais on est une minorité en fait
- Bon, je continue mon histoire. Donc, le royaume a été envahi par la reine Ancéria, Le Père Noël a été séquestré, les lutins enfermés à la fabrique de jouets et les lutines ont continué à vaquer à leur taches d’emballage et de tri des jouets, pour certaines dont je fais partie. Les autres se sont retrouvées dans le lit des amazones. Sauf que les jouets au lieu de les remiser comme d’habitude dans l‘entrepôt pour attendre Noël et la distribution, sont partit ailleurs. On ne sait pas où. Vous imaginez les conséquences ? Pour la première fois, les s sages des humains, n’auront pas de jouets. C’est une catastrophe !
- Mais c’est une légende !
- Est-ce que j’ai une tête de légende ?
- Euh non, mais je ne suis pas complètement convaincue que ce n’est pas une caméra cachée
- Je ne comprends rien à votre histoire de caméra cachée
- Oui bon passons, je ne comprends pas tout à votre histoire non plus …
- Attendez, ça va se décanter ! Je continue. Une nuit, j’ai réussi à m’échapper. J’ai stocké de la nourriture tous les jours sur ma ration, pour avoir de quoi me nourrir pendant ma cavale, j’ai volé un couteau à la cantine.
J’ai tout préparé, planifié. Mais j’ai été repéré par une amazone et j’ai dû me réfugier dans l’enclos des rênes. Et là, j’ai eu une idée, j’allais m’enfuir avec le traineau du Père noël. C’était d’ailleurs mon seul issu. Les amazones allaient me retrouver et me faire, je ne sais trop quoi. Celles et ceux qui ont tenté de s’évader ont échoué et on ne les a jamais revus après. J’ai donc attelé les rênes au traineau et je me suis envolée …
- Envolée carrément
- Bah oui le traineau du Père Noël vole. Comment voulez-vous qu’il fasse sa tournée sinon ? sur des roulettes ?
- Mais oui, bien sûr, je suis bête ! Il vole !
- Et donc, je me suis téléportée du pays du Père Noël au pays des humains, pour échapper à la Reine Ancéria, à la générale Lénéria et à ses amazones. C’est là que j’ai fait mon erreur de calcul dont je vous parlais tout à l’heure et que j’ai atterri ici.
- Mais oui !!!! Tout s’explique ! On va parfois chercher midi à quatorze heures !
- Je vais vous demander l’hospitalité pour la nuit au moins, le voyage et la téléportation m’ont épuisés. Je n’ai pas trop l’habitude de ça, voyez-vous.
- Ah ça ! La téléportation en traineau, ça use ! A qui le dites-vous !
- Je peux me reposer sur votre canapé ?
- Ben oui, pourquoi pas après tout.

Léna la lutine, puisqu'il semblait que ça en soit une finalement, s’est allongée sur le canapé. Elle m’a regardé de côté :

- Puisque vous êtes aussi lesbienne …. Vous ne voudriez pas me faire un gros câlin ? Ca va me réconforter. J’ai eu ma part d’émotion forte, voyez-vous ….
- Euh …. Je … enfin, ce n’est pas commun !! Je …
- Je ne vous plais pas ?
- Si si … Vous êtes … très jolie Léna
- Vous aussi ! D’ailleurs, je ne vous ai même pas demandé votre nom
- Laetitia
- Vous venez Laetitia ?






Chapitre 3 – Après les émotions, le réconfort

Ma langue était dans la bouche de Léna la lutine. Mes mains couraient sur ses cuisses, les pelotaient fermement, puis j’ai essayé fébrilement de détacher sa ceinture. Enfin, j’ai réussi, et j’ai écarté les pans de son manteau rouge et blanc. Dessous j’ai découvert un corps mince plutôt bien fait. Léna a la peau mate, juste relevée par une parure soutien-gorge/shorty, noirs, débordant de dentelles. Finalement, le corps des lutines ressemble à s’y méprendre aux corps de filles humaines, hormis peut-être les oreilles pointues. Les oreilles justement :

- Est-ce que les oreilles sont des zones érogènes chez les lutines, demandais-je naïvement
- Parfois oui, quand on les lèche !

Je ne me le fait pas dire deux fois. Je passe ma langue sur une de ses oreilles, puis prends le bout pointu dans ma bouche pour le sucer, ce qui n’a pas manqué de provoqué des soupirs à Léna. Nonobstant, je glisse un doigt être ses cuisses sous la dentelle de sa culotte. Les lutines mouillent autant que les humaines, voilà le constat suivant que j’ai pu faire. Tiens par contre, elles n’ont pas de nombril ! Bizarre ! Je glisse un doigt de l’autre main sous le soutien-gorge, afin de constater que les lutines ont aussi les tétons érectiles lorsqu’elles ressentent de l’excitation …

- On fait un 69 tout de suite, me dit-elle en ôtant ses sous vêtement, en me reposant sur le canapé, en ouvrant mon peignoir. J’en peux plus de ces préliminaires, on se mange la minou, si vous voulez bien Laetitia.

Aussitôt dit, aussitôt fait, Léna m’enjambe et s’allonge sur moi tête-bêche. Je me retrouve avec son sexe imberbe, mais tout mouillé au-dessus de ma bouche.

De son côté, elle passe sa langue sur mon sexe qui lui est offert. Je crois qu’on va se faire jouir rapidement. Au diable les fioritures. De léchouilles nous passons vite à du léchage actif. Je lui glisse un doigt dans le vagin. Histoire de faire bonne figure, elle n’est pas en reste et m’en met un aussi.

Ça ne manque pas, à ce régime-là, nous jouissons très rapidement. C’est très vite un festival de petits cis, de râlement puis de couinements divers et variés.

Nos corps se relâchent et nous passons de la position tête-bêche à la position empilage l’une sur l’autre, mais dans le, même sens.

- Tu es ma première humaine
- Et toi ma première lutine
- J’suis crevée là. La téléportation m’a vidée
- Pas de soucis, on va dormir, on fera le point demain matin
-




Chapitre 4 – Une grande découverte

Nous prenions notre petit déjeuner ensemble, après une nuit de sommeil réparateur.

Léna, nue, feuilletait un magazine qui traînait là.

D’un seul coup, je la vois blêmir et s’exclamer :

- Par le Père Noël !
- Oui ?
- C’est elle !
- Qui ?
- Là, sur la photo, c’est la reine Ancéria
- Quoi ? Mais non voyons !
- Si ! Je te dis que si, c’est elle. Elle est habillée en humaine, mais je la reconnais, c’est Ancéria

Je me saisis du magazine et parcours l’article :

- Non, c’est Angela Robertson, une femme d’affaire

Je lis les quelques lignes sous la photo :

« Angela Robertson a créé sa première start-up à la fin des année 90. Lorsque la bulle internet a explosé, elle avait déjà amassé ses premiers millions. Elle reprend ensuite différentes entreprises en difficultés, qu’elle redresse, puis les revend après des plans sociaux. D’acquisition en fusion, elle devient une des femmes les plus influentes de la planète. Et une des femmes les plus riches. Il y a cinq ans, elle prend la tête du laboratoire pharmaceutique Lukor basé en Suisse et succède ainsi à son père. Sa dernière lubie : le jouet. Elle vient de créer Robertson Toys Inc., et compte inonder le marché, avant Noël de jouets. Son crédo, faire concurrence aux jouets venus d’Asie de piètre qualité. »

- Si c’est Ancéria. Elle est tout aussi méchante ici que dans notre monde. Regarde Laetitia, elle veut inonder un marché. C’est horrible ! Des gens vont mourir noyés !
- Non, en fait, c’est une expression humaine !
- Quoi ?
- Inonder le marché, c’est une image !
- Hein ?
- Personne ne va mourir noyé, c’est juste une expression ! Enfin passons. Tu es vraiment sure, que c’est ta reine Ancéria ?
- Ah oui oui oui
- En fait, elle a enlevé et séquestré le Père Noël, elle fait travailler les lutins, tout ça pour écouler les jouets fabriqués par vous, ici, au prix fort. Tout ça, c’est juste pour le profit !
- Je ne comprends pas tout, mais oui, je crois que tu as raison !
- Mais qu’est ce qu’on peut faire, contre cette salope ?

Après quelques heures de cogitation, notre décision était prise. Léna et moi allions agir, avec nos moyens. Nous allions sauver le pays du Père Noël sous la coupe d’Ancéria et si possible dénoncer ses agissements dans notre monde humain.





Chapitre 5 – La riposte des gentilles contre la méchante

Vêtues de noir, leggings et t-shirt moulants, nous nous étions introduites la nuit suivante dans les sous-sols de Robertson Toys INC. Echappant aux vigiles et aux caméras de surveillance, nous étions maintenant dans l’ascendeur qui nous propulsait vers le dernier étage de la tour. En fait, nous nous étions enfermées au préalable, juste avant l’heure où les bureaux se vidaient, dans les toilettes, où nous étions cachées, en attendant la nuit.

Notre destination était le bureau d’Angela Robertson, au 38ème et dernier étage de la tour. Nous étions à la recherche d’une preuve pour dénoncer ses agissements à la face du monde. Faire croire aux médias qu’elle avait enlevé le Père Noël, j’avais bien conscience que c’était une autre paire de manche. On verra bien à ce moment-là.

Nous nous sommes glissées dans le couloir sombre, sans lumière menant vers le dit bureau. Les locaux à cette heure étaient déserts. D’un seul coup, j’ai senti une main se glissé sur mes fesse, puis entre mes cuisses. J’ai sursauté et poussé un petit cri. Je me suis retournée et j’ai vu Léna pouffer :

- C’est malin, lui dis-je, on va se faire repérer avec tes âneries
- Oui, oui tu as raison, me répond-elle goguenarde, mais je n’ai pas pu résister voir ton petit cul serré dans ton legging, je n’ai pas pu m’empêcher de toucher !
- Oui, bon maintenant tais-toi et avançons …

Nous nous sommes retrouvées dans ce qui devait être le bureau d’Angela. Nous avons ouvert les tiroirs, fouillé les armoires. Rien d’intéressant.

- Rien de rien ! Qu’allons-nous faire, me dit Léna apparemment assez désappointée
- Attends, on va réfléchir. On n’a pas fait tout ça pour rien ! Comment font-ils dans les films ! Je sais ! Regarde là …

Je me suis dirigée vers une reproduction du tableau d’Hokusai, la grande vague de Kanagawa. Enfin, je pense qu’il s’agit d’une reproduction, avec ces milliardaires, on ne sait jamais !

J’ai soulevé le tableau :

- Regardes, il y a un coffre-fort derrière …

Oui, je sais, ça fait un peu cliché comme truc, le coffre-fort derrière le tableau. Mais c’est comme ça que l’histoire c’est vraiment déroulée !

- Bon, on est pas plus avancées, il est verrouillé
- Il y a un code, qu’est-ce que ça peut être, une idée ?
- Euh … A N G E L A … Non, ce n’est pas ça ! Zut !
- Il y a des milliards de possibilités
- L U K O R …. Non !
- J’ai une idée, laisses moi faire S A N T A C L A U S … Ça marche !
- Je crois qu’on brule !

Nous avons ouvert le coffre. Dedans, un peu comme dans les films, il y a avait des dossiers, une forte somme d’argent en liquide et des diamants dans un sac en plastique.

J’ai empoché l’argent (un paquet de billet de 500 euros) et les diamants.

- On ne sera pas venues pour rien ! Mais l’important doit être dans les dossiers

Nous avons étalé les dossiers sur le sol. La plupart contenaient divers contrats et documents commerciaux. Puis, nous avons ouvert une grande enveloppe où nous avons découvert une série de photos d’Angela Robertson nue dans des poses suggestives :

- Oh la vache, elle est bien foutue
- Fait voir ! Ah oui ! J’en ferais bien mon quatre heures !

Après avoir reluqué toutes les photos, nous avons ouvert le dernier dossier. Bingo, il contenait les preuves que nous cherchions. Des photos du Père Noël séquestré, tout consigné, l’attaque, l’enlèvement, les magouilles, les jouets revendus dans notre monde.

- Mais qui avons-nous là !

Une voix retentit derrière nous





Chapitre 6 – Entre les mains des méchantes

- Angela !
- Ancéria !

Angela Robertson ou la reine Ancéria, se trouvait à l’entrée du bureau un revolver à la main :

- Les mains en l’air, petites salopes.

C’est une grande femme brune, d’une quarantaine d’année, vêtue d’un tailleur assez chic, les cheveux tirés en arrière. Elle s’est approchée de nous :

- Je vous présente Lénéria, ma générale en chef, dite Lénéria la cruelle, chef des Amazones. Dans ce monde, c’est Miss Smith, ma DRH.

Derrière elle, se trouvait une jolie rousse d’environ 35 ans, en tailleur aussi et tenant elle aussi un revolver.

- Et si nous nous amusions un pu avec ces deux petites salopes avant de décide ce qu’on fait d’elles. Qu’en pensez-vous Miss Smith ?
- Avec plaisir Mrs Robertson
- Toi la blonde approche, me dit-elle en me désignant du canon de son revolver. Je prends cette pouffiasse, vous Miss Smith, vous prenez la lutine, après on échangera.

Ne voyant pas d’autre solution, je me suis approchée de Mrs Robertson. D’un geste avec son revolver, elle me fit signe de me mettre à genoux devant elle. Elle a soulevé sa jupe sur ses hanches dévoilant de superbes jambes mises en valeurs par des bas noirs, retenus par un porte-jarretelles et enfin sa petite culotte, noire aussi

- Tu vas me bouffer salope, sinon !!! me dit-elle en braquant le revolver sur mon visage

Je ne me le suis pas fait dire deux fois. J’ai obtempéré. J’ai écarté la culotte de son entre-jambe, dévoilant son intimité. Je confirme que même les femmes d’affaires/malfaiteurs/reines maléfiques/surement un peu sorcière mouillent quand elles sont excitées.

J’ai passé ma langue sur ses lèvres intimes, puis écartant encore plus la culotte, je suis partie à la recherche du clito.

- Hmmm ! Oui mange-moi radasse. Tu sais t’y prendre toi ! T’es surement une bonne gouine

Comme quoi on peut être milliardaire et reine et avoir un langage de charretière.

Angela/Ancéria a sorti ses seins (manifestement refaits) et se les pincent entre deux doigts.

De son côté Miss Smith/Lénéria tenait le visage de Léna serré entre ses cuisses et se faisait brouter assise sur le bord du bureau.

- Ah Ouiiii la blondasse, tu es bonne. Mets-moi un doigt !

Angela se lâchait de plus en plus :

- Vas-y salope, c’est bon ! Oui, j’ai séquestré le Père Noël, juste pour le profit. Je vais me faire un max de fric avec les jouets que fabriquent les lutins. Tout est vrai ! Lèche-moi mieux que ça !! Ouiiii comme çaaaaaaa !! J’ai réduit tout un peuple en esclavage, juste pour le fric. C’est ça l’ultra libéralisme … Oui ouiiii, ta langue en moi … Ton doigt aussi, mets le dans mon cul …

Bon, ce que cette conne d’Angela ignorait, c’est que j’avais déclenché juste au moment où elle entrait dans la pièce tout à l’heure, la fonction enregistrement sur mon portable. Tout était enregistré. Je ne sais pas trop, ce que nous allions en faire, mais nous avions toutes les preuves.

Angela s’est contractée. Manifestement, elle est proche de l’orgasme. Elle a fermé les yeux et a commencé à pousser des petits cris aigus.

C’est là que je suis intervenue. J’ai repoussé Angela vers l’arrière. Elle n’a rien vu venir. Sa petite culotte que j’avais baissé sur ses chevilles lui ont fait perdre l’équilibre et elle est partie à la renverse en lachant son revolver. Je m’en suis saisi alors qu’Angéla se retrouvait au sol les jambes en l’air. J’ai braqué Miss Smith avec l’arme :

- Toi la rousse, tu lâche ma copine … Léna récupère son arme … toi tu restes au sol, dis-je d’un ton ferme que je ne me connaissais pas.

Je n’ai pas manqué de donné un coup de pied dans les côtes d’Angéla, et de me lécher les babines pour récupérer les restes de sa cyprine sur mes lèvres.

- La rousse tu approches, tu t’allonge sur l’autre là. Non pas comme ça, dans l’autre sens, comme pour un 69. Léna, trouves quelque chose pour les attacher !
- J’ai trouvé ça, me fait Léna en revenant avec des embrases de rideaux.

Nous avons attaché les poignets de Miss Smith aux cheville de Mrs Robertson et inversement.

- Elles ne sont bien comme ça nos deux méchantes ? Désolée ma grande tu n’as pas pu jouir, une autre fois peut-être !

Léna s’est mise à pouffer. Je n’ai pas pu m’empêcher de l’embrasser.

- Libérez nous. J’ai de l’argent. Beaucoup d’argent. Combien voulez-vous ? Je vous le donnerai !
- On ne veut pas d’argent. On a toutes les preuves de tes forfaits. Si dans 12 heures, le Père Noël n’est pas libéré et les lutins aussi, nous divulguons tout aux médias. Tu entends ? 12 heures, sinon tous les journaux du monde recevront des copies des photos, documents et enregistrements … C’est compris ?
- Oui, oui, oui, vous avez gagné !
- Nous partons, il est minuit, tu as 12 heures !!! jusqu’à midi. Sinon, la prochaine fois que tu te feras faire un cuni, ça sera en prison !

Nous avons quitté le bureau puis l’immeuble, laissant nos deux méchantes ligotées l’une sur l’autre.

Au moment où nous quittions le bureau Angela , nous l’avons entendu dire :

- Espèces de salopes !

Puis à l’intention de Miss Smith :

- Et toi essayes de nous détacher, idiote !
- Je fais ce que je peux, mais c’est serré

Je ne sais pas si elles arriveront à se libérer, ou si demain matin, on les retrouvera attachée ensemble avec les fesses à l’air. Au final, on s’en fout, du moment qu’elles tiennent parole.

Une fois dans ma voiture, garée quelques rues plus loin, la tension nerveuse est retombée et nous nous sommes mises à trembler

- On l’a échappé belle quand même, me dit Léna
- Oui, viens, embrasse-moi, j’ai envie …
- On rentre ?
- Oui et on va faire l’amour comme deux sauvages !
- Excellente idée !





Epilogue

Après une nuit mouvementée, qui nous a vu faire l’amour, refaire l’amour rerefaire l’amour, puis nous endormir épuisée, repues, serrée l’une contre l’autre, nous nous sommes requinquées devant un solide petit déjeuner en écoutant la radio, pour voir si on parlait de notre affaire.

Ding dong … On sonne !

- Oh oh ooooh
- Père Noël !!!
- Ma petite Léna !!!
- Elle vous a libéré !
- Oui et les lutins aussi !
- On a réussi alors !
- Tout rentre dans l’ordre. Merci Laetitia pour l’aide que vous avez apporté à mon intrépide petite Léna
- Mais non, Père Noël, c’est tout naturel. Et dire qu’il y a encore deux jours, je ne croyais plus en vous depuis l’âge de 7 ans et demi !
- Ancéria est rentrée avec ses amazones dans son château chez nous et dans ce monde elle est retournée en Suisse.
- Tout se termine bien alors !
- Léna, prépare-toi, on rentre. Il y a une montagne de travail à faire. On a pris tellement de retard. Tout doit être prêt pour que je fasse ma tournée le 24 décembre au soir. Des heurs supplémentaires attendent les lutines te les lutins !
- Oui, Père Noël, le traîneau est planqué pas loin d’ici.
- Dis au revoir à ton amie Léna …

Ma lutine préférée, une petite larme à l’œil, a approché sa bouche de la mienne sous l’œil attendri du Père Noël. Après avoir échangé un dernier baiser, elle est partie. Mon regard s’est attardé devant la porte sur son petit cul serré dans sa tenue rouge et blanche.

Au moment où ils quittèrent l’allée du jardin, de gros flocons de neige se mirent à tomber.

J’ai horreur des adieux, c’est d’une tristesse. Donc, nous passerons vite fait sur ce moment.

Voilà comment, une fois de plus, le Père Noël pu cette année-là distribuer ses jouets aux s, alors que cela était bien compromis. Je n’entendis plus jamais parler d’Angela Robertson, hormis dans les médias bien sûr. Les diamants que j’ai embarqué dans son bureau se sont révélés être des faux. Reste les liasses de billets de 500 euros. Des vrais pour le coup. J’ai tout dépensé pour faire le bonheur autour de moi. C’est la magie de Noël comme on dit.

Maintenant, chaque année au réveillon de Noël, j’ai une pensée émue pour Léna, la petite lutine et sa superbe paire de fesses. En général, ma main s’égare entre mes cuisses.

C’est aussi ça la féerie de Noël.

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