Petit Conte De Noël
Une petite histoire, sans prétention, à lire au second degré, bien sûr. Comme toujours avec mes histoires.
Il était une fois, une princesse, un château magique, une citrouille, une chaussure de vair
. Euh, non, en fait lhistoire ne commence pas ainsi
en fait, cest une histoire beaucoup moins ambitieuse.
Elle commence plutôt comme ça :
Alors que le blizzard balayait la lande, faisant chuter la neige accumulée sur les sapins, les rênes du Père Noël piaffaient dimpatience. Déjà début décembre, les calendriers de lavent avaient débutés, et elles navaient pas encore été attelées au traineau, pour se dégourdir les pattes et se préparer à la nuit du 24 au 25 décembre. Leur maitre ne les avait pas encore emmenées en ballade pré-hivernale. Elles nétaient pas tranquille, les rênes. Pire, elles navaient plus vu le Père Noël depuis plus dune semaine !
Leurs sabots piétinaient fébrilement la neige dans le pré derrière le manoir du Père Noël, elles commençaient à simpatienter sérieusement, et à sinquiéter aussi.
A raison, cette année, peut-être que pour la première fois depuis la nuit des temps, le Père Noël ne ferait pas sa tournée. Pas de jouets cette année. Le monde des humains allait découvrir lhorrible réalité. Le Père Noël nallait pas passer pour visiter les s sages.
Chapitre 1 Une apparition dans mon salon
Vendredi soir, après une semaine difficile et un mal de crâne qui ma travaillé toute la journée mais qui a eu la bonne idée de disparaitre sur le coup de 19 heures quand je suis rentrée à la maison, javais bien lintention de me détendre un peu.
Mon programme, un bain, un martini/gin et je ferme les yeux pour réfléchir aux cadeaux de Noël.
Je manque toujours dinspiration pour ça. On est début décembre, jai encore du temps, certes, mais comme tous les ans, je vais encore my prendre au dernier moment et galérer dans les boutiques la veille.
Jen étais là de mes réflexions, en faisant tinter les glaçons dans mon verre, quand tout dun coup un bruit
non pas un bruit
du vacarme retentit dans le salon. Pilpoil le chat ! Il a dû renverser quelque chose. Le garnement ! Pourtant je nai pas laissé de nourriture en évidence. Non ce nest pas Pilpoil, Le bruit était trop fort, pour avoir été provoqué par cette petite bête !
Mon dieu, ce nest pas des cambrioleurs, jespère
. On nentend plus rien !
Pas rassurée du tout, je sors de mon bain, enfile mon peignoir, me saisit dun balai pour me servir darme, au cas où et je mapproche à pas de loup du salon.
Surprise, il y a une fille assise sur le tapis. Elle est habillée en père Noël ! Un genre de veste longue rouge vif avec de la moumoutte blanche et un bonnet rouge aussi avec de la moumoutte blanche. Quest-ce que cest que ça ? Quest-ce quelle fait là ?
En plus la fille à lair complètement sonnée
Je lobserve mieux en mapprochant, mon balai toujours en main, au cas où
Elle est brune, apparemment petite, plutôt jolie. Pour une apparition, cest une apparition ! Lespèce de manteau de Père Noël quelle porte lui descend jusquau milieu de ses cuisses, des cuisses plutôt bien faites, soit dit en passant. Une ceinture noire sert à sa taille le manteau légèrement échancré sur le buste, le tout laissant apparaitre un soutien-gorge noir.
Jolie apparition, certes, mais cest quoi ?
- Vous êtes qui ? quest-ce que vous faites dans mon salon ? Comment vous êtes entrée ?
La fille semble reprendre doucement ses esprits. Mes questions lont réveillée apparemment.
- Désolée, une erreur de calcul
- Une quoi ?
- Je voulais atterrir ailleurs, jai loupé mon coup
- Atterrir ? Dans mon salon ? Quest-ce que vous racontez ? Vous étiez dans un avion ?
- Euh
non
dans un traineau
- Un traineau ? vous vous moquez de moi ? Cest une caméra cachée ?
- Une caméra cachée ???
- Oui, enfin bon passons
.
- Oui, vous avez raison. En fait, je suis une lutine
- Une lutine ?
- Oui une lutine du Père Noël
- Je crois que je rêve ! En fait, je ne suis pas dans mon salon, je suis toujours dans mon bain et je me suis assoupie. Je vais me réveiller ! Cest sûr !
- Mais si, regardez, dit-elle en retirant son bonnet
Ça a pour effet de libérer ses cheveux bruns. Elle est vraiment jolie. Elle se fout de moi, certes, mais elle est jolie. « Une lutine
. Cest ça
. »
La prétendue lutine écarte sa chevelure et me montre une de ses oreilles. Ouh la la la, son oreille est pointue. Cette fille est tout ce quil y a de plus normal, sauf quelle a le bout des oreilles pointues
.
Chapitre 2 Une explication embrouillée
- Vous voyez bien que je suis une lutine !
- Mais
- Je vais tout vous raconter en commençant par le début
- Allez-y ! après tout, je peux tout entendre
- Voilà, je suis une lutine du Père Noël. Nous sommes environ un millier. Autant de lutins que de lutines. Nous sommes des cousins et des cousines des Elfes
- Des Elfes ! Ben voyons, ça continue ! Des lutins, le Père Noël et maintenant des elfes !
- A partir du début de lété, nous travaillons pour préparer Noël. Les lutins fabriquent les jouets et les lutines les étiquettent, les emballent et préparent tout pour le mois de décembre en attendant quarrivent les lettres des s
- Et la marmotte avec ses petites papattes vous donne un coup de main, cest ça ?
- Pardon ?
- Non, rien, continuez
- Donc, cette année, nous avons commencé en juillet la fabrication des jouets pour les s, comme dhabitude, lorsque terrible Ancéria, la reine du royaume voisin du pays du Père Noël a envahie notre contrée avec ses amazones et leur générale en chef la cruelle Lénéria.
- Ben voyons ! la reine Ancéria, la méchante Lénéria !
- Oui, en fait, le Père Noël est quelquun de bienveillant, lui et la Mère Noëlle dailleurs, Ancéria, le jalouse et veut semparer depuis des lustres de notre contrée.
- Vraiment, donc, toi, tu es lesbienne par exemple ?
- Oui !
- Tu tappelles comment en fait ?
- Léna, ça ne vous dérange pas que je sois lesbienne ? Je sais que les humains vous avez un problème avec ça. Même au pays du Père Noël on a entendu parler de tout le ramdam autour du mariage pour tous quil y a eu chez vous.
- Oui, enfin certains ont un problème avec ça, en effet, moi pas trop, je suis homosexuelle aussi !
- Ah oui ! Il y en a aussi chez vous alors ?
- Oui en effet, mais on est une minorité en fait
- Bon, je continue mon histoire. Donc, le royaume a été envahi par la reine Ancéria, Le Père Noël a été séquestré, les lutins enfermés à la fabrique de jouets et les lutines ont continué à vaquer à leur taches demballage et de tri des jouets, pour certaines dont je fais partie. Les autres se sont retrouvées dans le lit des amazones. Sauf que les jouets au lieu de les remiser comme dhabitude dans lentrepôt pour attendre Noël et la distribution, sont partit ailleurs. On ne sait pas où. Vous imaginez les conséquences ? Pour la première fois, les s sages des humains, nauront pas de jouets. Cest une catastrophe !
- Mais cest une légende !
- Est-ce que jai une tête de légende ?
- Euh non, mais je ne suis pas complètement convaincue que ce nest pas une caméra cachée
- Je ne comprends rien à votre histoire de caméra cachée
- Oui bon passons, je ne comprends pas tout à votre histoire non plus
- Attendez, ça va se décanter ! Je continue. Une nuit, jai réussi à méchapper. Jai stocké de la nourriture tous les jours sur ma ration, pour avoir de quoi me nourrir pendant ma cavale, jai volé un couteau à la cantine.
- Envolée carrément
- Bah oui le traineau du Père Noël vole. Comment voulez-vous quil fasse sa tournée sinon ? sur des roulettes ?
- Mais oui, bien sûr, je suis bête ! Il vole !
- Et donc, je me suis téléportée du pays du Père Noël au pays des humains, pour échapper à la Reine Ancéria, à la générale Lénéria et à ses amazones. Cest là que jai fait mon erreur de calcul dont je vous parlais tout à lheure et que jai atterri ici.
- Mais oui !!!! Tout sexplique ! On va parfois chercher midi à quatorze heures !
- Je vais vous demander lhospitalité pour la nuit au moins, le voyage et la téléportation mont épuisés. Je nai pas trop lhabitude de ça, voyez-vous.
- Ah ça ! La téléportation en traineau, ça use ! A qui le dites-vous !
- Je peux me reposer sur votre canapé ?
- Ben oui, pourquoi pas après tout.
Léna la lutine, puisqu'il semblait que ça en soit une finalement, sest allongée sur le canapé. Elle ma regardé de côté :
- Puisque vous êtes aussi lesbienne
. Vous ne voudriez pas me faire un gros câlin ? Ca va me réconforter. Jai eu ma part démotion forte, voyez-vous
.
- Euh
. Je
enfin, ce nest pas commun !! Je
- Je ne vous plais pas ?
- Si si
Vous êtes
très jolie Léna
- Vous aussi ! Dailleurs, je ne vous ai même pas demandé votre nom
- Laetitia
- Vous venez Laetitia ?
Chapitre 3 Après les émotions, le réconfort
Ma langue était dans la bouche de Léna la lutine. Mes mains couraient sur ses cuisses, les pelotaient fermement, puis jai essayé fébrilement de détacher sa ceinture. Enfin, jai réussi, et jai écarté les pans de son manteau rouge et blanc. Dessous jai découvert un corps mince plutôt bien fait. Léna a la peau mate, juste relevée par une parure soutien-gorge/shorty, noirs, débordant de dentelles. Finalement, le corps des lutines ressemble à sy méprendre aux corps de filles humaines, hormis peut-être les oreilles pointues. Les oreilles justement :
- Est-ce que les oreilles sont des zones érogènes chez les lutines, demandais-je naïvement
- Parfois oui, quand on les lèche !
Je ne me le fait pas dire deux fois. Je passe ma langue sur une de ses oreilles, puis prends le bout pointu dans ma bouche pour le sucer, ce qui na pas manqué de provoqué des soupirs à Léna. Nonobstant, je glisse un doigt être ses cuisses sous la dentelle de sa culotte. Les lutines mouillent autant que les humaines, voilà le constat suivant que jai pu faire. Tiens par contre, elles nont pas de nombril ! Bizarre ! Je glisse un doigt de lautre main sous le soutien-gorge, afin de constater que les lutines ont aussi les tétons érectiles lorsquelles ressentent de lexcitation
- On fait un 69 tout de suite, me dit-elle en ôtant ses sous vêtement, en me reposant sur le canapé, en ouvrant mon peignoir. Jen peux plus de ces préliminaires, on se mange la minou, si vous voulez bien Laetitia.
Aussitôt dit, aussitôt fait, Léna menjambe et sallonge sur moi tête-bêche. Je me retrouve avec son sexe imberbe, mais tout mouillé au-dessus de ma bouche.
De son côté, elle passe sa langue sur mon sexe qui lui est offert. Je crois quon va se faire jouir rapidement. Au diable les fioritures. De léchouilles nous passons vite à du léchage actif. Je lui glisse un doigt dans le vagin. Histoire de faire bonne figure, elle nest pas en reste et men met un aussi.
Ça ne manque pas, à ce régime-là, nous jouissons très rapidement. Cest très vite un festival de petits cis, de râlement puis de couinements divers et variés.
Nos corps se relâchent et nous passons de la position tête-bêche à la position empilage lune sur lautre, mais dans le, même sens.
- Tu es ma première humaine
- Et toi ma première lutine
- Jsuis crevée là. La téléportation ma vidée
- Pas de soucis, on va dormir, on fera le point demain matin
-
Chapitre 4 Une grande découverte
Nous prenions notre petit déjeuner ensemble, après une nuit de sommeil réparateur.
Léna, nue, feuilletait un magazine qui traînait là.
Dun seul coup, je la vois blêmir et sexclamer :
- Par le Père Noël !
- Oui ?
- Cest elle !
- Qui ?
- Là, sur la photo, cest la reine Ancéria
- Quoi ? Mais non voyons !
- Si ! Je te dis que si, cest elle. Elle est habillée en humaine, mais je la reconnais, cest Ancéria
Je me saisis du magazine et parcours larticle :
- Non, cest Angela Robertson, une femme daffaire
Je lis les quelques lignes sous la photo :
« Angela Robertson a créé sa première start-up à la fin des année 90. Lorsque la bulle internet a explosé, elle avait déjà amassé ses premiers millions. Elle reprend ensuite différentes entreprises en difficultés, quelle redresse, puis les revend après des plans sociaux. Dacquisition en fusion, elle devient une des femmes les plus influentes de la planète. Et une des femmes les plus riches. Il y a cinq ans, elle prend la tête du laboratoire pharmaceutique Lukor basé en Suisse et succède ainsi à son père. Sa dernière lubie : le jouet. Elle vient de créer Robertson Toys Inc., et compte inonder le marché, avant Noël de jouets. Son crédo, faire concurrence aux jouets venus dAsie de piètre qualité. »
- Si cest Ancéria. Elle est tout aussi méchante ici que dans notre monde. Regarde Laetitia, elle veut inonder un marché. Cest horrible ! Des gens vont mourir noyés !
- Non, en fait, cest une expression humaine !
- Quoi ?
- Inonder le marché, cest une image !
- Hein ?
- Personne ne va mourir noyé, cest juste une expression ! Enfin passons. Tu es vraiment sure, que cest ta reine Ancéria ?
- Ah oui oui oui
- En fait, elle a enlevé et séquestré le Père Noël, elle fait travailler les lutins, tout ça pour écouler les jouets fabriqués par vous, ici, au prix fort. Tout ça, cest juste pour le profit !
- Je ne comprends pas tout, mais oui, je crois que tu as raison !
- Mais quest ce quon peut faire, contre cette salope ?
Après quelques heures de cogitation, notre décision était prise. Léna et moi allions agir, avec nos moyens. Nous allions sauver le pays du Père Noël sous la coupe dAncéria et si possible dénoncer ses agissements dans notre monde humain.
Chapitre 5 La riposte des gentilles contre la méchante
Vêtues de noir, leggings et t-shirt moulants, nous nous étions introduites la nuit suivante dans les sous-sols de Robertson Toys INC. Echappant aux vigiles et aux caméras de surveillance, nous étions maintenant dans lascendeur qui nous propulsait vers le dernier étage de la tour. En fait, nous nous étions enfermées au préalable, juste avant lheure où les bureaux se vidaient, dans les toilettes, où nous étions cachées, en attendant la nuit.
Notre destination était le bureau dAngela Robertson, au 38ème et dernier étage de la tour. Nous étions à la recherche dune preuve pour dénoncer ses agissements à la face du monde. Faire croire aux médias quelle avait enlevé le Père Noël, javais bien conscience que cétait une autre paire de manche. On verra bien à ce moment-là.
Nous nous sommes glissées dans le couloir sombre, sans lumière menant vers le dit bureau. Les locaux à cette heure étaient déserts. Dun seul coup, jai senti une main se glissé sur mes fesse, puis entre mes cuisses. Jai sursauté et poussé un petit cri. Je me suis retournée et jai vu Léna pouffer :
- Cest malin, lui dis-je, on va se faire repérer avec tes âneries
- Oui, oui tu as raison, me répond-elle goguenarde, mais je nai pas pu résister voir ton petit cul serré dans ton legging, je nai pas pu mempêcher de toucher !
- Oui, bon maintenant tais-toi et avançons
Nous nous sommes retrouvées dans ce qui devait être le bureau dAngela. Nous avons ouvert les tiroirs, fouillé les armoires. Rien dintéressant.
- Rien de rien ! Quallons-nous faire, me dit Léna apparemment assez désappointée
- Attends, on va réfléchir. On na pas fait tout ça pour rien ! Comment font-ils dans les films ! Je sais ! Regarde là
Je me suis dirigée vers une reproduction du tableau dHokusai, la grande vague de Kanagawa. Enfin, je pense quil sagit dune reproduction, avec ces milliardaires, on ne sait jamais !
Jai soulevé le tableau :
- Regardes, il y a un coffre-fort derrière
Oui, je sais, ça fait un peu cliché comme truc, le coffre-fort derrière le tableau. Mais cest comme ça que lhistoire cest vraiment déroulée !
- Bon, on est pas plus avancées, il est verrouillé
- Il y a un code, quest-ce que ça peut être, une idée ?
- Euh
A N G E L A
Non, ce nest pas ça ! Zut !
- Il y a des milliards de possibilités
- L U K O R
. Non !
- Jai une idée, laisses moi faire S A N T A C L A U S
Ça marche !
- Je crois quon brule !
Nous avons ouvert le coffre. Dedans, un peu comme dans les films, il y a avait des dossiers, une forte somme dargent en liquide et des diamants dans un sac en plastique.
Jai empoché largent (un paquet de billet de 500 euros) et les diamants.
- On ne sera pas venues pour rien ! Mais limportant doit être dans les dossiers
Nous avons étalé les dossiers sur le sol. La plupart contenaient divers contrats et documents commerciaux. Puis, nous avons ouvert une grande enveloppe où nous avons découvert une série de photos dAngela Robertson nue dans des poses suggestives :
- Oh la vache, elle est bien foutue
- Fait voir ! Ah oui ! Jen ferais bien mon quatre heures !
Après avoir reluqué toutes les photos, nous avons ouvert le dernier dossier. Bingo, il contenait les preuves que nous cherchions. Des photos du Père Noël séquestré, tout consigné, lattaque, lenlèvement, les magouilles, les jouets revendus dans notre monde.
- Mais qui avons-nous là !
Une voix retentit derrière nous
Chapitre 6 Entre les mains des méchantes
- Angela !
- Ancéria !
Angela Robertson ou la reine Ancéria, se trouvait à lentrée du bureau un revolver à la main :
- Les mains en lair, petites salopes.
Cest une grande femme brune, dune quarantaine dannée, vêtue dun tailleur assez chic, les cheveux tirés en arrière. Elle sest approchée de nous :
- Je vous présente Lénéria, ma générale en chef, dite Lénéria la cruelle, chef des Amazones. Dans ce monde, cest Miss Smith, ma DRH.
Derrière elle, se trouvait une jolie rousse denviron 35 ans, en tailleur aussi et tenant elle aussi un revolver.
- Et si nous nous amusions un pu avec ces deux petites salopes avant de décide ce quon fait delles. Quen pensez-vous Miss Smith ?
- Avec plaisir Mrs Robertson
- Toi la blonde approche, me dit-elle en me désignant du canon de son revolver. Je prends cette pouffiasse, vous Miss Smith, vous prenez la lutine, après on échangera.
Ne voyant pas dautre solution, je me suis approchée de Mrs Robertson. Dun geste avec son revolver, elle me fit signe de me mettre à genoux devant elle. Elle a soulevé sa jupe sur ses hanches dévoilant de superbes jambes mises en valeurs par des bas noirs, retenus par un porte-jarretelles et enfin sa petite culotte, noire aussi
- Tu vas me bouffer salope, sinon !!! me dit-elle en braquant le revolver sur mon visage
Je ne me le suis pas fait dire deux fois. Jai obtempéré. Jai écarté la culotte de son entre-jambe, dévoilant son intimité. Je confirme que même les femmes daffaires/malfaiteurs/reines maléfiques/surement un peu sorcière mouillent quand elles sont excitées.
Jai passé ma langue sur ses lèvres intimes, puis écartant encore plus la culotte, je suis partie à la recherche du clito.
- Hmmm ! Oui mange-moi radasse. Tu sais ty prendre toi ! Tes surement une bonne gouine
Comme quoi on peut être milliardaire et reine et avoir un langage de charretière.
Angela/Ancéria a sorti ses seins (manifestement refaits) et se les pincent entre deux doigts.
De son côté Miss Smith/Lénéria tenait le visage de Léna serré entre ses cuisses et se faisait brouter assise sur le bord du bureau.
- Ah Ouiiii la blondasse, tu es bonne. Mets-moi un doigt !
Angela se lâchait de plus en plus :
- Vas-y salope, cest bon ! Oui, jai séquestré le Père Noël, juste pour le profit. Je vais me faire un max de fric avec les jouets que fabriquent les lutins. Tout est vrai ! Lèche-moi mieux que ça !! Ouiiii comme çaaaaaaa !! Jai réduit tout un peuple en esclavage, juste pour le fric. Cest ça lultra libéralisme
Oui ouiiii, ta langue en moi
Ton doigt aussi, mets le dans mon cul
Bon, ce que cette conne dAngela ignorait, cest que javais déclenché juste au moment où elle entrait dans la pièce tout à lheure, la fonction enregistrement sur mon portable. Tout était enregistré. Je ne sais pas trop, ce que nous allions en faire, mais nous avions toutes les preuves.
Angela sest contractée. Manifestement, elle est proche de lorgasme. Elle a fermé les yeux et a commencé à pousser des petits cris aigus.
Cest là que je suis intervenue. Jai repoussé Angela vers larrière. Elle na rien vu venir. Sa petite culotte que javais baissé sur ses chevilles lui ont fait perdre léquilibre et elle est partie à la renverse en lachant son revolver. Je men suis saisi alors quAngéla se retrouvait au sol les jambes en lair. Jai braqué Miss Smith avec larme :
- Toi la rousse, tu lâche ma copine
Léna récupère son arme
toi tu restes au sol, dis-je dun ton ferme que je ne me connaissais pas.
Je nai pas manqué de donné un coup de pied dans les côtes dAngéla, et de me lécher les babines pour récupérer les restes de sa cyprine sur mes lèvres.
- La rousse tu approches, tu tallonge sur lautre là. Non pas comme ça, dans lautre sens, comme pour un 69. Léna, trouves quelque chose pour les attacher !
- Jai trouvé ça, me fait Léna en revenant avec des embrases de rideaux.
Nous avons attaché les poignets de Miss Smith aux cheville de Mrs Robertson et inversement.
- Elles ne sont bien comme ça nos deux méchantes ? Désolée ma grande tu nas pas pu jouir, une autre fois peut-être !
Léna sest mise à pouffer. Je nai pas pu mempêcher de lembrasser.
- Libérez nous. Jai de largent. Beaucoup dargent. Combien voulez-vous ? Je vous le donnerai !
- On ne veut pas dargent. On a toutes les preuves de tes forfaits. Si dans 12 heures, le Père Noël nest pas libéré et les lutins aussi, nous divulguons tout aux médias. Tu entends ? 12 heures, sinon tous les journaux du monde recevront des copies des photos, documents et enregistrements
Cest compris ?
- Oui, oui, oui, vous avez gagné !
- Nous partons, il est minuit, tu as 12 heures !!! jusquà midi. Sinon, la prochaine fois que tu te feras faire un cuni, ça sera en prison !
Nous avons quitté le bureau puis limmeuble, laissant nos deux méchantes ligotées lune sur lautre.
Au moment où nous quittions le bureau Angela , nous lavons entendu dire :
- Espèces de salopes !
Puis à lintention de Miss Smith :
- Et toi essayes de nous détacher, idiote !
- Je fais ce que je peux, mais cest serré
Je ne sais pas si elles arriveront à se libérer, ou si demain matin, on les retrouvera attachée ensemble avec les fesses à lair. Au final, on sen fout, du moment quelles tiennent parole.
Une fois dans ma voiture, garée quelques rues plus loin, la tension nerveuse est retombée et nous nous sommes mises à trembler
- On la échappé belle quand même, me dit Léna
- Oui, viens, embrasse-moi, jai envie
- On rentre ?
- Oui et on va faire lamour comme deux sauvages !
- Excellente idée !
Epilogue
Après une nuit mouvementée, qui nous a vu faire lamour, refaire lamour rerefaire lamour, puis nous endormir épuisée, repues, serrée lune contre lautre, nous nous sommes requinquées devant un solide petit déjeuner en écoutant la radio, pour voir si on parlait de notre affaire.
Ding dong
On sonne !
- Oh oh ooooh
- Père Noël !!!
- Ma petite Léna !!!
- Elle vous a libéré !
- Oui et les lutins aussi !
- On a réussi alors !
- Tout rentre dans lordre. Merci Laetitia pour laide que vous avez apporté à mon intrépide petite Léna
- Mais non, Père Noël, cest tout naturel. Et dire quil y a encore deux jours, je ne croyais plus en vous depuis lâge de 7 ans et demi !
- Ancéria est rentrée avec ses amazones dans son château chez nous et dans ce monde elle est retournée en Suisse.
- Tout se termine bien alors !
- Léna, prépare-toi, on rentre. Il y a une montagne de travail à faire. On a pris tellement de retard. Tout doit être prêt pour que je fasse ma tournée le 24 décembre au soir. Des heurs supplémentaires attendent les lutines te les lutins !
- Oui, Père Noël, le traîneau est planqué pas loin dici.
- Dis au revoir à ton amie Léna
Ma lutine préférée, une petite larme à lil, a approché sa bouche de la mienne sous lil attendri du Père Noël. Après avoir échangé un dernier baiser, elle est partie. Mon regard sest attardé devant la porte sur son petit cul serré dans sa tenue rouge et blanche.
Au moment où ils quittèrent lallée du jardin, de gros flocons de neige se mirent à tomber.
Jai horreur des adieux, cest dune tristesse. Donc, nous passerons vite fait sur ce moment.
Voilà comment, une fois de plus, le Père Noël pu cette année-là distribuer ses jouets aux s, alors que cela était bien compromis. Je nentendis plus jamais parler dAngela Robertson, hormis dans les médias bien sûr. Les diamants que jai embarqué dans son bureau se sont révélés être des faux. Reste les liasses de billets de 500 euros. Des vrais pour le coup. Jai tout dépensé pour faire le bonheur autour de moi. Cest la magie de Noël comme on dit.
Maintenant, chaque année au réveillon de Noël, jai une pensée émue pour Léna, la petite lutine et sa superbe paire de fesses. En général, ma main ségare entre mes cuisses.
Cest aussi ça la féerie de Noël.
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