La Lecture Chapitre 8
9/ Des invités
A peine levée, je file dans la salle de bain constater si les signes de mes frasques sexuelles de la veille ont disparu. Ouf ! Jai bien récupéré et cela me rassure. Je vais me faire belle, très belle. Jinterroge le salon de coiffure qui accepte de me prendre à 12h30. Juste ce quil faut. Pas le temps de soins du corps, ma chatte est encore bien claire au dessous de ma toison bien peignée. Ses grandes lèvres ont cette délicate couleur caramel au lait et dedans on voit poindre le rose délicat de mon intimité. Je me sens belle et prête à la cérémonie doffrande. Je regrette quil ne puisse pas goûter le plaisir de voir ce que je suis pour lui.
En arrivant chez lui, pile à 15H, je réalise encore que je nai pas vraiment eu de réponse à ma dernière question.
Plus surprenant encore, je navais pas la certitude quun spectateur ait pu assister à ma déchéance. Il sétait contenté dune réponse évasive, quil avait bien entendu des bruits suspects mais navait rien vu. Évidemment ! Il se moquait de moi. En tous cas javais accepté une nouvelle séance de lecture et davoir les yeux bandés. Dans mon ventre je sentais un poids continu, une envie de le sentir en moi. Il me baisera, je le violerai peut-être mais il me baisera.
Je ne savais pas si quelquun avait assisté à mon comportement dabandon au cours de la dernière séance, mais à cette heure, je men fichais. Quelle honte, pourtant, quand je me revois, affalée, avachie, affichée dans des positions inconvenantes, obscènes en train de quémander dêtre baisée, sans aucune considération pour moi.
Il me reçoit courtoisement, comme dhabitude. Je remarque cependant une certaine tension chez lui. Immédiatement, mon regard balaie la pièce et précisément à la recherche dune présence. Mon sang se glace quand mon regard aperçoit deux verres vides et une bouteille de whisky sur le petit guéridon au fond de la pièce, entouré de deux chaises. Il a dû se rendre compte de ma surprise car aussitôt il me dit :
- Rassurez vous Chantal, nous sommes seuls.
Subjuguée par la chaleur de sa voix, je nose même pas linterroger sur la présence des verres et de la bouteille.
- Mettez-vous à laise, je voudrais que nous reprenions nos lectures.
Je suis surprise car je me souviens quil avait manifesté le désir de me rendre aveugle cette fois encore en me bandant les yeux.
Il avance ses mains vers mes épaules, tâtonne, prend connaissance des bords de ma veste et délicatement men débarrasse. Sans ajouter le moindre mot, il déboutonne lentement un à un les boutons de mon chemisier quil ouvre pour mettre mes seins en pleine lumière. Je tremble, car je ne peux menlever de la tête quil mate. Il sourit légèrement, affichant sa satisfaction en constatant que je nai pas mis de soutien gorge. Face à moi, il pose son regard éteint sur ma poitrine dans la même gestuelle quun voyeur. Mon trouble est brûlant. Il me voit jen suis sûre et aussitôt les pointes de mes seins se dressent dans une supplique pour être touchés. Je me rends compte quinvolontairement je tends ma poitrine vers lui, vers ses mains à la recherche de cette caresse. Il empoigne doucement les deux sphères, les soupèse, en dessine les contours, en estime la fermeté comme sil les rencontrait pour la première fois. Il se met à jouer avec leurs pointes quil fait rouler entre ses doigts. Subjuguée, je garde mon regard fixé dans le sien, à la recherche du moindre signe. Non, ses yeux sont tournés vers le dessus de ma tête, trop haut pour les voir. Pourtant il les sent bien, il les a bien repérés. Je pense alors quil cherche à me déstabiliser encore plus en affichant son handicap.
- Vous avez vraiment des seins superbes Chantal. Cest dans ces moments que mon invalidité mest la plus lourde à supporter. Je les frôle, les sens et ma perception sarrête là. Ils sont chauds et votre peau est douce. Je le redécouvre à nouveau. Restez comme ça mon amour, asseyez-vous et reprenez cette lecture si chaude de notre roman.
Je reste tétanisée quelques secondes, incapable du moindre geste, avant de me décider à masseoir et prendre le livre qui est posé sur le fauteuil.
Mes doigts tremblent, ma bouche est sèche. Je sens le désir monter en moi et menvahir sous la forme dune chaleur qui menvahit jusquau bout des doigts. Il est retourné sasseoir, gauchement, sur son fauteuil face à moi. Sa veste dintérieur est fermée, ses jambes amaigries sont nues. Jimagine quil est sans sous-vêtements.
Je reprends ma lecture. Par moments mon regard se porte vers lui. Il a fermé ses yeux et semble sêtre endormi. Soudain je le vois déboucler la ceinture de sa veste et louvrir. Je marrête de lire devant ce que je vois. Sa bite est toute raide et pointe au dessus de son ventre recouvert de poils blancs et assez parsemés. Il ne se touche pas mais sa queue est habitée de soubresauts révélateurs de sa vigueur. Il sexhibe, il mexhibe sa bite !
- Quelque chose te trouble Chantal ? Pourtant tu le connais mon sexe. Tu ne tes pas cachée de le désirer en toi lautre jour. Sans pudeur tu las réclamé.
Cette fois ses mots me blessent. Il cherche à mhumilier. Ainsi il avait lu mon désir et délibérément il avait choisi son propre plaisir en méprisant le mien. Jétais sur le point de me révolter quand il me dit.
- Lattente est le meilleur moment du plaisir, non ?
Ces mots désarment ma colère, et cette honte, cette humiliation se transforme en excitation. Oui je suis soumise à cet homme, à cette ambiguïté liée à sa cécité supposée et douteuse. Ma passion déborde de chacune de mes cellules. Je sais depuis longtemps que je ferai nimporte quoi pour lui. Il cherche à intellectualiser ce qui nest que le désir sexuel brutal, ordinaire : je veux me faire baiser ! Au point où jen suis je nai plus rien de social. Je suis une femelle en rut !
Les yeux rivés sur lui jai cessé de lire, mon trouble saccroît quand je le vois se lever et se diriger vers moi les yeux fermés, la démarche mal assurée.
- Tu sens déjà le cul Chantal. Tu es une bonne chienne. Je crois que tu es assez chaude pour me mériter en toi. Je vais te baiser. Quand je le voudrai.
Interdite, je reste muette à attendre son bon plaisir. Ses mots mexcitent. Je veux être sa chose. Jamais je nai ressenti un tel désir pour un homme, vieux, moche, aveugle. Ce désir est pervers je le sens mais je ne peux my soustraire.
Il soulève et remonte ma jupe, fait une pause. Cette fois encore il mate sans le regarder, mon entre cuisses. Jentends son souffle saccélérer : il est satisfait, je nai pas mis de culotte non plus, comme la seconde fois. Mais cette fois il na pas eu le besoin de le demander, je lai fait spontanément. Je sens ses doigts glisser le long de lintérieur des cuisses, là où la peau est si douce si sensible. Ses doigts sont légers. Ils lisent la douceur de ma peau et le désir quelle veut lui communiquer. Une fois encore il sagenouille et sa tête vient et avance vers ma chatte que je sens brûlante et débordante de mouille. Le doigt dune main caresse mes lèvres et les écarte à la recherche de mon clitoris. Jai envie de crier, je suis déjà au bord de lexplosion. Il glisse son autre main vers son ventre se saisit de son sexe et se masturbe lentement.
- Je te veux Chantal. Je veux te prendre à ton mari, à tes amants, à tes amis.
Tous ces mots menivrent. Je nen apprécie pas réellement la teneur ni les conséquences mais ils me comblent. Son majeur a investi mon vagin. Il en caresse les parois en des mouvements circulaires en augmentant par moment sa pression. Leffet est extraordinairement voluptueux. Et soudain le livre me tombe des mains quand la jouissance menvahit. Je reste inconsciente quelques instants dont je ne peux estimer la durée.
- Tu es prête. Je vais te baiser. Mais dabord je veux te découvrir un peu plus.
Il se relève, me prend aux épaules et me fait me lever.
- Mais je te veux encore aveugle, comme moi.
Je tremble, jai peur, mais comme je le sais, je suis prête à tout pour lui. Il prend le même foulard dans le tiroir près de lui, me le passe sur les yeux et avec précision, il lenserre autour de ma tête pour me rendre aveugle complétement. Puis il menlève mon chemisier, puis ma jupe pour me mettre nue. Il séloigne de quelques centimètres de moi et une fois encore il me contemple les yeux fermés. Mon trouble saccroit quand il me fait tourner sur moi-même.
- Tu as un beau cul aussi. Je ne sais pas sil est vierge mais je te promets quil ne le restera pas longtemps.
Jécoute, jacquiesce, jentends. Oui, je le laisserai menculer alors que je nai laissé mon mari le faire quune seule fois. Aujourdhui, je le réclame presque. Il me caresse les fesses, les écarte, glisse un doigt le long du sillon qui sépare mes deux rondeurs. Sapproche du petit trou, commence par le contourner, appuyer légèrement dessus. Puis il vient poser ses mains sur mes épaules et minvite à magenouiller sur le fauteuil.
Il se place à mes côtés et dune main il me caresse un sein et de lautre il me flatte les flancs et les fesses. Il mécarte les cuisses pour mouvrir les entrailles. Soudain je réalise que dans cette position et ainsi orientée, joffre une vue imprenable aux deux verres et à la bouteille sur le petit guéridon. Je dresse loreille à la recherche du moindre bruit qui me révélerait une présence. Mais rien. Je sursaute quand je sens son doigt reprendre lexploration de mon anus. Il tourne autour, le presse. Les ondes de plaisir que cette caresse déclenche, si particulières, parcourent tout mon corps. Cette sensation est si différente de celle qui prend naissance dans le vagin ou sur le clitoris. Cest LA sensation de la soumission. Offrir ses entrailles à lhomme aimé est le signe de la soumission absolue à cet amour partagé. Et quand le premier doigt me pénètre, jai du mal à retenir un cri. Après une crispation réflexe, mon sphincter se relâche, souvre et savance pour le recevoir plus profond.
- Dis-moi petite salope, tu es sensible du cul, il semblerait. Je voudrais tentendre le dire.
- Oui, monsieur.
- Quoi, oui monsieur ? Précise !
- Vous me faites du bien avec vos doigts.
- Mes doigts qui tenculent ?
- Oui, monsieur.
Je viens à peine de prononcer ces mots que le bruit de la bouteille qui heurte un verre se fait entendre. Je me fige. Il sen rend compte.
- Tranquille, tranquille belle jument. Tout doux, naie pas peur, je suis là !
Je suis pétrifiée. Jen suis sûre maintenant, aveuglée, je suis offerte à des yeux qui voient. A de vrais voyeurs. Je panique, mais au lieu de chercher à démasquer lintrus, de me révolter, je me mets à geindre sous le doigt qui me fouille. Jai envie de moffrir en spectacle. Comme, petit à petit, je me relâche mon violeur me susurre à loreille.
- Tout doux ma belle. Tout doux. Tu vas connaître un grand plaisir.
Il termine sa phrase et je sens sa main sabattre sur ma fesse avec une violence inattendue. Je pousse un cri de surprise mais aussi de douleur. Instinctivement je resserre mes cuisses quand une autre claque sabat sur mon derrière. Je veux lui dire darrêter mais aucun son ne sort de ma bouche.
- Tout doux Chantal. Tout doux. Jimagine tes fesses rougies par cette fessée et cela mexcite. Imagine à ton tour quon te regarde, que de nombreux hommes assistent à ta débauche. Tu aimerais ?
Je narrive encore pas à répondre. Jai la certitude que nous ne sommes pas seuls. Et lexcitation saccroît à cette idée.
- Réponds-moi sil te plait.
Son ton sest radouci
- Vous savez que jaime quon me regarde. Qui est-il ?
- Je ne sais pas bien sûr ! Ou plutôt je ne les ai pas vus.
- Ils sont plusieurs ?
Au lieu de me répondre, il se place de côté et séloigne de moi. Il me laisse là, offerte à la vue dinconnus, nue. Je sens que je mouille de plus belle. La situation est fort excitante et pour rien au monde je souhaite enlever mon bandeau.
- Cambre toi bien Chantal. Je veux que tu plaises à ces yeux qui te regardent.
Sans hésiter, je mexécute, me cambrant au maximum pour faire ressortir mes rondeurs.
- Très bien petite pute. Tu es obéissante.
Au lieu de me blesser ces mots me chauffent les entrailles. Pas besoin de voir, il sait que je lui obéis.
- Maintenant montre leur ton sexe et ton petit trou. Ouvre toi.
Et encore une fois, la tête appuyée sur le dossier du fauteuil pour libérer mes mains, jécarte les deux globes de mes fesses pour offrir mon intimité à ces voyeurs. Le silence qui suit est lourd. Personne ne bouge, si bien que jen arrive à douter dune quelconque présence.
- Chantal, tu veux quon te baise ?
- Oui monsieur. Mais vous, jai envie de vous.
- Ton mari le saura-t-il ?
- Comme vous voudrez, monsieur.
Cest à cet instant que je perçois nettement le grincement dune chaise au fond de la pièce. Quelquun sest levé.
(à suivre)
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