Collection Homme Femme. Conte De Noël (2/4)
Mon histoire a eu lieu à quelques jours de Noël.
Jhabite dans le XVIe arrondissement de Paris, un appartement coquet au dernier étage dun immeuble, qui possède jardin dhiver et jardin dété, ce qui est très rare à Paris.
Jhabite au-dessus de la station de métro « porte de Saint-Cloud », je vois à la télé un reportage sur le froid qui sévit à Paris et les SDF qui y sont confrontés.
Je reconnais mon immeuble, ainsi que lun deux couchant sur la bouche de métro et comme ils demandent de les aider, je descends de la soupe de pois cassés avec un morceau de saucisse de Montbéliard, le lendemain, je vais récupérer ma gamelle quoique hier lhomme mait traité de tous les noms.
Il sexcuse et je finis par lui proposer de monter pour reprendre une assiette chaude.
Dans létat où il est, je lui propose un bain, il mappelle, je vois quil possède une verge hors du commun bien que je nen aie jamais vu du moins en réelle.
Mapprochant à sa demande, je le rince et je la touche du bout des doigts, je file de la pièce et je vais vérifier que la soupe nattache pas.
Lhorloge tourne, que peut-il bien faire, zut mes bijoux, ainsi que ceux de Joy, ma compagne jusquà il y a peu où elle est morte dun cancer du sein alors que pendant des années, javais le plaisir de les caresser et même de les prendre dans ma bouche.
Ça fait du bien, je ne vous remercierais jamais assez, je ne voudrais pas vous déranger plus longtemps, je me suis servi du rasoir qui doit être à votre mari et je me suis rasé, je suis plus présentable.
Jai une chambre damie, si vous voulez rester jusquà Noël, je suis seule.
Viole-moi, puisque je suis seule, cest ce que, dun coup, je pense, je suis de plus en plus une imbécile, on va retrouver mon cadavre dans quelques jours, la plupart de mes voisins étant partis dans leurs familles pour les fêtes.
Il semble plus jeune sans sa barbe, je dirais même quil est beau, il a noué sa serviette autour de sa taille.
Suivez-moi, la soupe est chaude asseyez-vous dans ce canapé, vous aurez la vue sur la place.
Merde, on ma piqué ma grille, je suis obligé daccepter votre proposition.
Je mavance vers la vitre à quelques centimètres de cet homme que je ne connaissais pas, il y a moins de deux heures, sur la bouche de ventilation un autre SDF sinstalle.
Cest Polo, hé ! Polo, tire-toi, je suis là.
Je le prends par le bras pour le faire reculer.
Polo, il ne peut pas vous entendre, nous sommes trop hauts et les vitres sécurité empêchent les bruits de passer.
Son bras est très musculeux, je le lâche dun coup comme si javais été mordu par ce putain de serpent qui me hante depuis tout à lheure.
Il sassoit et je vais chercher lassiette de soupe que jai préparée, japporte un couteau et une fourchette ainsi quune cuillère, il restait de la Montbéliard.
Quand je reviens avec ces objets, sa serviette sest détachée, il la replace, mais pour la tendre, il louvre me montrant insidieusement son bâton de chaire.
Il me semble que jai fait un imper tout à lheure en parlant de votre mari, cest une amie qui vous a larguée, vous avec du mal à loublier quand on voit sa photo à plusieurs endroits.
Je me demandais qui étais cette jolie femme qui est sur votre mur dans votre chambre, attention, je ne suis pas rentré, votre porte était ouverte et je lai vu sur votre mur face à votre lit, incroyable cette photo en pied.
Sans men rendre compte, à lévocation de la photo de Joy nue que nous avions prise au temps où elle était en pleine forme et sous le coup de lémotion, je me suis assise à ses côtés sans penser à mal, je tombe en sanglots.
Ne pleure pas, si javais su, je naurais pas parlé delle, elle sappelait comment et depuis combien de temps ta-t-elle larguée.
Il me prend par lépaule et mattire à lui.
Elle sappelait Joy, mais elle ne ma pas réellement quittée, elle est morte suite à un cancer du sein, pourtant ils étaient si beaux.
Je suis complètement déjantée, parlée d'une telle chose à un homme qui plus est un SDF, mais cest drôle, cest la première fois depuis quelle ma quitté, je suis bien au creux de cette épaule qui semble me protéger.
Essuie ces larmes, tu vas me faire chialer, moi aussi.
En disant cela, il se soulève pour défaire sa serviette et messuyer les yeux, a-t-il prémédité son geste, je n'ai pas limpression, ce que je sais, cest que mes yeux, quand ils la voient de nouveau, ne voient quelle.
Je vais même jusquà y poser ma main.
Que fais-tu bébé, cest dangereux ?
Jai promis que tu navais rien à craindre, mais si tu es partante, depuis que ma copine ma viré faisant de moi un SDF, elle na pas vu de petite chatte.
Quà cela ne tienne, je lai en main et je ne la lâche pas, depuis que je vous dis que je suis folle, dautant plus quil me regarde et membrasse comme Joy.
Pardon, pensons à autre chose que ma petite maîtresse, je vais recommencer à fondre en larmes.
Comme on le sait maintenant, cette langue qui tournoie dans ma bouche mapporte cette sensation au bas de mon ventre, je connais trop bien mon envie de baiser que la main de mon amie savait éteindre.
Dis-moi, es-tu vierge !
Oui, tu es le premier garçon.
Il enlève sa main précipitamment, quil venait de poser sur mon chemisier commençant à le déboutonner.
Non, continu, je suis vierge de verge, mais mon sexe est capable de te recevoir, même si je vois la taille quelle a, Joy mon amie, mavait enlevé mon hymen et allait même jusquà me fister.
Elle te mettait sa main entièrement dans ton vagin, je le faisais avec Noémi.
Qui est Noémi, pour le moment je ne le saurais pas surtout que me reprenant les lèvres, sa main vient passer sous ma jupe.
Tu es une salope, tu as enlevé ta petite culotte.
Non, ne te méprend pas, jétais en peignoir avant de descendre récupérer ma gamelle, je suis toujours en peignoir ici depuis la mort de mon amie, je nai aucun courage de mhabiller, alors jai juste passé une robe et mis mon manteau à cause du froid.
Lève-toi, que je te déshabille, mets-toi à laise comme je le suis, la chaleur est si douce dans ton appartement.
Et si nous demandions à Polo de monter !
Tu es fou, déjà-toi, je maperçois que cétait une erreur.
Tout doux ma belle, je rigolais surtout quil aurait besoin dun bon bain, il doit puer ce mec.
En me disant ces mots, je me suis levée et il défait lentement un à un les boutons de mon chemisier, une pensée me vient, dis-moi quils sont très beaux comme devaient lêtre ceux de Joy, cela me réveillera et je le mettrais dehors.
Mince ces vrais, jai mis une par une, ses affaires dans le vide-ordure.
Ils sont très beaux, tu permets que je les caresses.
Non, pas cette phrase-là, celle qui parle de mon amie et me fera reprendre pied.
Sans problème, ils sont à toi.
Une malade, je suis une malade et dire que je suis vierge avec les hommes, je serais une habituée de ce type de relation avec des mecs ramassés dans la rue, je ne me serais pas plus mal prise.
Il avance carrément sa bouche, celle qui ma déjà embrassé et qui se pose sur la pointe de mon sein droit, il la fait tourner et je membrase surtout que je sens sa verge bandée sappuyant sur mon sexe, je dois être dégoulinante.
Ses mains ne restent pas inactives, elle dégrafe ma jupe tombant au sol, son sexe est maintenant en contact avec le mien, cest chaud et ça bouge, cest là que je prends une initiative.
Incroyable, je le repousse, au mon pas pour me dégager, mais pour mieux le voir tomber sur le canapé et lenfourcher pour quil me baise.
Souplement ma jambe droite passe dessus sa verge, il est en ligne, je mabaisse, je sens sa main qui tient son bâton bien droit et cest moi qui mempale.
Ouaouh, quelle sensation, bien différente des doigts et de la main de Joy, là revoilà, je taime toujours Joy, mais la vie continue, cette verge qui métait proposée a dû arriver au bon moment, juste avant Noël.
Mieux même, laisse-toi prendre, cest elle qui a voulu que tu arrêtes de te morfondre suite à son décès et de linfini a-t-elle tout prémédité, alors je me lâche, jentoure le cou de mon amant et cest moi qui me lève et me laisse retomber des dizaines de fois.
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Excusez, jai coupé la ligne entre vous et moi, je viens de jouir, mempêchant de pouvoir donner mes impressions, maintenant, je peux dire que cest bon, surtout quant à son tour, il jouit me remplissant le vagin à grandes giclées de sperme.
Joy, si elle est présente dans les cadres photos, doit me prendre pour une lâcheuse, je naurais jamais eu lidée de la tromper pendant nos années de relations, pourtant japprécie cette verge qui vient de me donner mon premier plaisir de femme hétérosexuelle.
Nous tombons sur le canapé pour reprendre notre souffle.
Le temps passe, la nuit est tombée, je suis allongé à son côté lui caressant le visage et lembrassant par des petits baisés.
Dis-moi, je me rends compte que nous sommes amant sans connaître nos noms, moi cest Jennifer et toi.
Renaud comme le chanteur.
Dis, je tai entendu parler dune certaine Noémi, tu tes arrêté après avoir dit que tu la fistais, qui était-elle ?
Une pute, une grande pute, cest à cause delle que je me suis retrouvé à la rue, cétait un mannequin bien connu dans les défilés de mode, cest là que je lai rencontré, jétais jockey et même deuxième au classement français.
Je courais sous les couleurs des plus grands propriétaires du monde entier, je gagnais un fric fou, mais jadorais flamber dans divers casinos des alentours de Paris.
Avant elle, javais eu de merveilleuses maîtresses que je couvrais de bijoux et à qui je faisais lamour à les faire hurler de plaisir, tu as vu que malgré ma taille de jockey, je suis bien pourvu, ces salopes se le disaient et javais souvent des aventures.
Javais un défaut, je me faisais inviter, un jour je suis tombé en course, balancé par le numéro un français, il se disait que jallais lui prendre sa place en fin de saison.
Les commissaires de courses nont rien vu et jai été obligé darrêter de monter, le pognon ne rentrait plus et Noémi ma mise à la porte.
Jai vécu dans un hôtel, mais je me suis retrouvé à la rue quand le fric ma manqué.
Sais-tu que je possède des chevaux en Normandie
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