Le Sextrot 1

(à rattacher à accueil des déshérités puis à accueil des nantis.)



Lili licenciée,nous avons loué un appartement plus modeste, à la mesure de nos moyens. Lili a des réserves à la banque, je l’ai persuadée de les conserver en garantie. Notre train de vie change, les sorties et distractions sont moins nombreuses. Ma chômeuse est plus présente pour moi. C’est tellement mieux de se retrouver chaque soir pour conjuguer le verbe aimer à deux. Je suis mille fois plus heureux de la tenir sous moi ou sur moi que d’attendre son retour comme au temps de sa glorieuse carrière de secrétaire particulière de monsieur Henri. Se dire « je t’aime » sans arrière pensée, sans la blessure du doute, c’est formidable. L’amour garde toute sa saveur.


Robert, le responsable du « Sextrot », cet endroit où Lili se dévouait bénévolement après sa journée de travail, a obtenu notre nouvelle adresse, je ne sais comment. Lili me jure qu’elle n’y est pour rien. Un soir il sonne à notre porte, vient prendre des nouvelles de ses amis. Il est heureux de nous trouver en bonne santé et passe vite à la vraie raison de sa visite : l’aide de Lili lui manque. Le sextrot tourne à plein régime, hommes et femmes ont fait marcher le bouche à oreille.

Désormais « le pénis à vagin » ne connaît plus le chômage, pendant les heures d’ouverture hommes et femmes défilent de façon quasi permanente devant les trous de la cloison. Les verges y déversent de grosses quantités de foutre entre des mains, des bouches, des culs ou des cons. (C’est le langage cru du maître des lieux) La crise économique aidant, les plus démunis apprécient ce service sexuel gratuit; il y a foule devant les glory holes. Robert a ouvert deux trous supplémentaires en raison de l’affluence aux heures de pointe le soir entre 20heures et 23 heures.

Je l’enverrais volontiers au diable. C’est là, dans son antre glauque, selon moi, que ma femme, imprégnée par l’ambiance du milieu a pris goût à l’acte de chair brutal, libérateur des instincts et l’a confondu avec l’acte d’amour.

On baise n’importe qui, sans voir ce partenaire, sans sentiment, on crache ses humeurs ou on reçoit sa ration de liquide glaireux et on s’en va. C’est une mesure d’hygiène, ça soulage, ça fait du bien, mais le cœur n’y participe que par l’emballement rapide et provisoire de ses battements. Je m’explique ainsi ces escapades diverses auxquelles elle participait activement sans y attacher une importance excessive. Voilà pourquoi, en dépit de quelques gros mensonges nécessaires pour cacher son addiction à des activités purement sexuelles de plus en plus fréquentes, elle finit toujours dans mes bras. Elle y retrouve mon amour et le sexe qui font défaut ailleurs. De l’ état d’objet sexuel, de poupée gonflable gonflée et utilisée comme jouet par Benjamin et le comptable devant Henri, elle retrouve le statut d’être humain aimé et respecté.

Nous sommes un couple apaisé après la tempête. Forte de son expérience commerciale, fortement aidée par des indemnités de licenciement enflées par une promesse de silence exigée par Marie Gérard, Lili a pris la gérance d’une boutique de mercerie, de tissus, de lingerie et de vêtements pour femmes. Le contact avec la clientèle lui plaît. Elle organise des cours de couture, multiplie les contacts et utilise le carnet d’adresses constitué dans ses emplois précédents. Quand elle ferme la porte elle gère, fait sa caisse, vérifie le stock sur son ordinateur et passe ses commandes. Ses journées sont bien occupées.Elle lutte pour être toujours à l’avant-garde de la mode.

Mes soirées et mes nuits avec la confiance rétablie, correspondent à mes souhaits. Lili proclame n’avoir jamais été aussi heureuse en amour. Elle n’a pas besoin de retrouver ce milieu spécial du resto du sexe où les tentations sont décuplées par l’ambiance, les gémissements d’amour et le spectacle de ces corps livrés à la chasse au plaisir dans un local. L’odeur de transpiration, de parfum mélangée à celle du sperme ferait renaître des envies de contact, de changement, de luxure.
Nous n’allons pas refaire le parcours. J’ai trop eu à regretter la double pénétration de Lili prise entre Henri et Robert et la recherche consécutive d’autres accouplements doubles avec Benjamin et Félicien.

Robert, le baiser de Robert et ses attouchements sur Lili sont à l’origine de mes tourments passés. Nous avons décidé d’oublier le passé, raison de plus pour ne pas répéter ses erreurs. Pourtant Robert la flatte : Elle savait si bien s’y prendre avec les filles, les diriger vers le sexe qui répondrait à leurs attentes. Elle savait obtenir des plus timides des confidences sur leurs préférences dans leurs rapports:

- Toi, tu es clitoridienne; toi, tu es vaginale: toi tu aimes la sodomie…

Et la fille n’angoissait plus à cause de différences qu’elle croyait perverses. Elle se reconnaissait normale et s’adonnait sans remords à ce qu’elle préférait et qu’elle trouvait au sextrot. Ainsi favorisait-elle la marche vers les meilleurs résultats et obtenait-elle des félicitations méritées.

Elle savait aussi leur faire découvrir leurs aspirations amoureuses, les faisait rêver : Cette queue masturbée, cette tringle vigoureuse pouvait annoncer le prince charmant. L’attirance naissait à travers ce trou dans une paroi, se concrétisait par le toucher, se confirmait entre les lèvres et la langue de la fellatrice techniquement si bien préparée : un jour la fille connaîtrait le coup de foudre à l’extérieur. Ce serait le miracle de l’amour. Or Lili parcourait pendant ce temps le chemin inverse, de l’amour vers la sexualité brute qui l’avait menée à se livrer physiquement aux excès décrits plus haut, à baiser Louis, Henri, ou à accepter, sous l’effet de l’alcool et de l’instinct animal présent en chacun de nous, la double pénétration.


Combien de fois, au sextrot, n’avait-elle pas uni au mieux les dimensions d’une verge à celles du vagin adéquat. Elle n’avait pas sa pareille pour conseiller efficacement ou pour persuader une hésitante:

- Cette queue est trop grosse pour ton adorable petit minou.
A ta place je choisirais, pour cette première fois cette épée pas trop longue mais dure. Tu passeras à un calibre supérieur la prochaine fois si tu n’es pas satisfaite.

La femme quelques jours plus tard réclamait :

- Tu sais, la dague de l’autre jour. Oui, parfaite. J’ai si bien joui avec lui. Est-il là ce soir ?

- Je ne le vois pas aujourd’hui, mais au trou numéro quatre tu découvriras l’équivalent. Varie tes plaisirs, compare, qui sait, celui-là est peut-être meilleur !

Quelques minutes plus tard la fille connaissait son premier orgasme de la soirée et venait faire la bise à son guide.

Les candidates recouraient à ses indications et s’en félicitaient ensuite. Josiane sa remplaçante aurait besoin d’une formation. Selon Robert, la personne appropriée pour la guider c’est Lili. Pendant le temps de cette formation uniquement. Le temps de transmettre…

- Ne me dis pas que tu as perdu l’œil ou la main. Tu possèdes un don inné. Du premier regard tu jauges la taille et la consistance d’une queue. Tu la prends en main et tu sais dans quel conduit elle fera le meilleur effet et quelle femme il convient de placer en face du trou dont sort l’engin. Des hommes que tu avais entrepris, qui ne te connaissaient pas, regrettent l’absence de « la meilleure masturbatrice et suceuse de bite»

- "Des doigts de fée et une bouche unique, si chaleureuse." Pleurent ces chanceux.

Les compliments à posteriori réjouissent Lili, les souvenirs épicés refont surface, attendrissent son regard, font briller une larme dans ses yeux. Je la vois tentée de donner, par pure bonté dira-t-elle, des conseils utiles à sa maladroite suppléante. Que ne ferait-elle pas pour améliorer le service Je coupe court en imposant un temps de réflexion.

- Robert n’insiste pas. Nous sommes en convalescence. Ne compte pas su le retour de Lili actuellement.

J’ai été clair. Lili se soumet à ma décision; elle ne veut pas m’attaquer de front.
Sa dernière expérience a failli nous séparer. Je l’ai avertie : notre couple ne survivra pas à un nouveau dérapage. Elle reste pensive, fait la bise avec chaleur au recruteur déçu. Les semaines se déroulent paisiblement. Robert est passé aux oubliettes. Le sujet n’a fait l’objet d’aucune allusion, c’est décevant, alarmant à la limite. Lili doit y penser, n’ose pas en parler, rumine. J’aurais préféré une discussion franche. Ce silence ne me plaît pas, le feu couve sous la cendre, je crains le coup de vent qui attisera les braises et déclenchera un incendie dans son ventre si prompt à s’enflammer. Je redouble de tendresse et d’amour.

L’automne s’annonce, les jours raccourcissent. Je pars au-devant de Lili, les rues ne sont pas toujours sures pour une jeune femme quand tombe la nuit. Il est passé vingt heures. La boutique est encore éclairée, qu’est-ce qui retient Lili si tard ? Je suis vite renseigné. Derrière le comptoir debout tout près de Lili se tient le revenant : Robert. Quoi, ils se donnent rendez-vous sur ce lieu de travail après le départ de la dernière acheteuse ! Comptent-ils me leurrer longtemps ? Si Robert faisait des achats, il serait de ce côté, pas si près de Lili. Ils devisent, ils rient, sont complices. Ils doivent se foutre de moi. Je vais entrer et le jeter dehors. Lili me fera la gueule si elle veut, cette fois elle devra s’expliquer ou partir. Trop c’est trop. Je prends la clenche en main, je vais…


Une femme sort d’une cabine d’essayage, montée sur talons hauts. Sa lourde poitrine est prise dans un soutien-gorge assorti à un string ridiculement petit : il couvre à peine une touffe dont dépassent des poils très bruns. Elle pivote devant le couple d’ « amis » je suppose. La ficelle du string est noyée entre une paire de fesses rondes, fermes et n’apparaît qu’autour des hanches larges. Cette femme est forte mais bien proportionnée. De profil elle présente un ventre un peu arrondi, les cuisses solides portent la croupe comme un chapiteau de temple. Le mont de Vénus contraint dans le tissu avant de ce cache sexe minuscule doit être moelleux. Le dessus de la vulve dessine le début d’une fente au milieu du voile, à l’endroit où celui-ci se cache entre les deux piliers en troncs de cônes appétissants.

Je suis immobile, devant la porte, à me demander qui est cette créature forte mais, le mot s’impose pour la deuxième fois, « appétissante », en rondeurs rose clair, nacrées. Lili s’extasie, Robert fait oui d’un hochement de tête. Le mannequin retourne derrière le rideau. Robert sort sa carte bancaire. Il est client, il paie ses achats, il achète pour une autre femme, il n’y a rien à redire.
Lili aura de la compagnie pour rentrer à la maison. Je me poste en retrait. Les deux visiteurs sortent, Lili ferme sa boutique et, à trois de front, ils se mettent en marche sur toute la largeur du trottoir. A cent mètres de notre domicile, à un croisement de rues, le trio s’arrête. Le modèle 48 fait la bise à Lili et part à gauche. Robert et Lili se dirigent vers notre demeure. Depuis qu’ils sont deux, Robert avance un bras passé sur les épaules de ma femme. Ils marquent un arrêt à quinze mètres de notre porte. Le bisou d’au revoir me semble bien affectueux et bien trop long. Robert rebrousse chemin, Lili lui fait un signe de main et passe la porte. Robert se hâte pour rattr l’imposante dame. Curieux je remonte la rue derrière lui, jusqu’à l’intersection des voies. Je connais une nouvelle surprise de taille. J’arrive chez « nous ». Les volets de la maison descendent, cachent les lumières.

J’ai droit à un interrogatoire en règle :

- D’où sors-tu. Tu as vu l’heure ? Je pensais que tu préparerais le repas du soir. Tu pourrais aussi venir me chercher, je ne suis pas tranquille quand la nuit tombe.

- Il faudra que j’y pense. Tu as raison. Y a-t-il longtemps que tu es revenue?

- Ca fait un bout de temps. J’ai été un peu retardée par un couple de clients

- Je les connais ?

- Je ne pense pas. C’était leur premier passage et leur premier achat à la boutique.

Pourquoi ne nomme-t-elle pas Robert ? Ce qu’elle dit peut être vrai. Mais il y a le non dit. Elle me ment par omission, je n’aime pas ça. Je joue franc jeu :

- J’étais devant la boutique, je n’ai pas osé entrer, une cliente assez forte se promenait en petitetenue. Mon entrée l’aurait perturbée. Il y avait aussi un homme côté vendeur derrière ton comptoir tout près de toi.

Ce n’est pas son premier choc. Une nouvelle fois Lili blanchit, est prise d’un tremblement nerveux incontrôlé. Elle sent venir l’orage et tente une diversion :

- Tu as vu, pourquoi m’interroger comme une coupable ? Qu’as-tu vu : un couple de clients.

- Pas n’importe qui ! Robert, ton mauvais génie, reçu en rendez-vous dans ta boutique. Si tu n’avais pas l’impression de dér m’aurais-tu caché l’identité de l’acheteur ? Entre mari et femme voilà d’étranges cachotteries. Pourquoi pâlir et trembler si sa présence est si normale. J’espère qu’elle n’est pas habituelle.Que complotez-vous ? Vas-tu transformer ton local en annexe du resto du sexe.

- Je suis commerçante et heureuse de vendre. J’accepte tous les clients, y compris Robert. Voudrais-tu lui interdire d’acheter de la lingerie à sa sœur et de l’acheter chez moi .

- Étrange client ! Il tenait la place d un vendeur. Vous paraissiez si complices, si souriants, si heureux d’être ensemble. As-tu l’intention de renouer avec lui, dans mon dos ; vient-il te relancer?

- André ne monte pas tout en épingle : je lui racontais le jour de notre mariage. Oui, je suis heureuse d’être ta femme et je le lui disais.

- La belle femme qui essayait ta lingerie sans se soucier d’être vue presque nue de l’extérieur du magasin, est sa sœur ? Tu en es sure ?

- Je crois ce qu’il me dit. Elle s’appelle Marie, c’est la fille cadette de sa mère.

- Il aime bien sa sœur ce garçon, il lui paie de la lingerie fine et il la baise sous un porche?

- N’importe quoi. Tu ne l’aimes pas depuis que tu le connais, ce n’est pas une raison pour le dénigrer devant moi.

- Quand il t’a quittée, il ne t’a pas embrassée sur la bouche, sinon je l’aurais assommé. J’ai cependant cru voir, sans certitude à cause du manque d’éclairage, sa main plaquée sur ta croupe te presser vers son ventre. Tu as senti la dureté de son désir sur ton propre ventre écrasé sur sa queue.

- Un homme qui bande pour moi, ce devrait être flatteur pour mon mari. Admettons que tu aies bien vu, en quoi suis-je coupable ? Me suis-je agenouillée devant son envie, l’ai-je prise en main; l‘ai-je déballée et sucée cette queue que tu supposes dure?

- Tu as très vaillamment résisté à son attaque ? Bravo, mais tu as aussi trop longuement résisté à cette longue attaque. Tu t’exposes à la tentation. Tu finiras par t’enflammer. Robert était bien excité. Au coin de la rue de la République sa sœur l’attendait. Il l’a poussée sous un porche, l’a embrassée fraternellement sur la bouche, comme il t’avait embrassée jadis devant votre antre. De la même façon il l’a pliée sur un bras pendant ce baiser et a promené son autre main sur sa poitrine généreuse, sur son ventre avant de caresser vigoureusement l’entrejambe de sa sœur !

- André, sois sérieux. Tu inventes pour me taquiner. Non, pas avec sa sœur. Robert a de multiples occasions. Toutes les filles du sextro se donneraient à lui. Il n’a qu’à lever le petit doigt, il en aura un troupeau autour de lui, bouche en cœur, cramouille dégoulinante, yeux amoureux, bras tendus.

- Et tu ferais exception ? Un type qui baise sa sœur dans la rue est capable de tout. Cède-lui un doigt, il te prendra le bras. En sortant de tes bras il a flambé et sa sœur est illico passée à la casserole. J’ai peur pour toi. Un jour, il t’aura.

- Fais-moi confiance, je suis sur mes gardes et je saurai me défendre. Jure-moi que cette histoire est vraie.

- Je suis très sérieux. Si tu ne me crois pas, Robert a repris sur toi plus d’influence que tu ne veux l’admettre. Je rapporte une scène vue, je supporte difficilement que tu prennes sa défense et que tu me traites de menteur.

- Que veux-tu, c’est tellement énorme ! Sa sœur.

- Et si c’est énorme, ce n’est pas vrai, donc je suis menteur, c.q.f.d.. Pourtant écoute la suite.

En un tour de main il a dégagé la jupe, a écarté la culotte. Dans la minute suivante, la sœur, une cuisse levée bien haut, a reçu en plein vagin le manche dressé à ton contact. Puis il l’a tournée mains contre la porte cochère de cet immeuble bourgeois, a disposé ses pieds pour mettre la chatte à hauteur de son mandrin et l’a reprise comme un sauvage, lui a balancé cent fois sa pine. Enfin il s’est collé à la croupe majestueuse, est resté immobile sans doute durant son éjaculation. Après sa sœur a fait tomber sa petite culotte et s’est mouché le con avec le linge.


Et frère et sœur se sont à nouveau enlacés, embrassés. Je pensais assister à des fantaisies d’époux amoureux, un peu fêlés. Faire la chose dans la rue dénote une bonne dose d’inconscience. On risque d’être surpris par une patrouille. Enconner sa sœur de cette façon et risquer un contrôle policier, c’est fou et absurde.

Votre invention de resto du sexe vous a fait perdre le sens commun. Pour vous, tout est sexe, cul et fornication. Votre boussole est une verge et son pôle nord est une fente au bas d’un ventre de fille. Ce soir, il n’a pas encore osé avec toi, il s’est rattrapé sur elle. En réalité, Marie ne s’est pas montrée farouche, a sagement levé sa jambe pour mieux accueillir en elle ce bâton ardent, puis elle a pris appui contre la porte avec spontanéité avant la deuxième charge.

- Je lui demanderai si cette femme est véritablement sa sœur.

- Lors de votre prochain rendez-vous ? Il est déjà pris ? Tu comptes le revoir ? Cette question est une excellente excuse pour vouloir le rencontrer encore. Tu aimerais subir le sort de Marie, te faire caramboler sous un porche le soir, peut-être? S’il revient écouter le récit de ta nuit de noces au magasin, tu as la possibilité d’utiliser tes cabines d’essayage pour lui faire plaisir. Tu lui feras une reconstitution de l’événement grandeur nature découverte, à poil, tu risqueras moins un PV pour mœurs dissolues et exhibitionnisme. Car, en prison pour exhibitionnisme dans la rue, tu devrais te passer de ce séducteur si prisé .Tu me désoles. Cette fois ton choix sera entre Robert et moi. Ma patience est à bout. Tu es avertie.

- J’ai choisi le jour de notre mariage. Je t’aime, viens en recevoir la preuve. Mais dis-moi, tu t’es rincé l’œil deux fois ce soir. Tu as joué au voyeur et détaillé l’anatomie de Marie. Ce gros pétard t’a plu.

- J’ai surtout admiré sa poitrine opulente.

- Et tu n’as pas fermé les yeux lorsqu’ils ont copulé.

- Son cul m’a paru encore plus imposant lorsqu’elle s’est penchée et a écarté ses cuisses afin de mieux présenter son sexe à celui de Robert.

-Je vais surveiller cette nana qui t’a tapé dans l’œil. Si, si et pas seulement dans l’œil. Ce que je tiens en main ne permet pas le doute, tu es sexuellement excité. Tu as le devoir de me faire profiter de tes bonnes dispositions, même si tu es inspiré par le spectacle des autres. Dégage vite cette queue toute raide. Viens, mon amour.



A suivre

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