Le Baiser De Tarentula 20h
Je clignai des yeux alors que ces paroles pénétrait mon esprit. J'eus l'impression de me réveiller d'un long sommeil, d'avoir les oreilles qui se débouchent comme lorsque on roule en montagne et qu'un arrive au sommet. C'était comme si un voile ou un brouillard se levait devant mes yeux. Je soufflait :
_ Putain... Tout en me passant les mains sur la figure.
Je pris conscience que la culotte qu'elle m'avait enfoncée sur la tête était toujours là. Je la retirait maladroitement et la jetais au sol en m'écriant plus fort :
_ Putain !
Puis, me penchant en avant je regardait mon sexe prisonnier d'un truc en métal fermé par un petit cadenas. Je regardait la psy qui avait reculé, elle était adossée à un meuble et m'observait les bras croisés, visiblement amusée. Je m'empressai de remonter mon pantalon afin de soustraire mon intimité à sa vue en m'écriant :
_ Vous êtes allée trop loin ! Ça va vous coûter cher ! Espèce de... sorcière !
Je pivotait pour m'asseoir sur la banquette, me prenant la tête entre les mains. Mon entrejambe me faisait mal. Ma langue était douloureuse elle aussi et le goût dans ma bouche était dégueulasse. Je puais du cul ! L'odeur imprégnait mon visage et cette odeur étrangère me dégoûtait. Je me sentais souillé jusqu'au plus profond de moi.
_ Bordel ! Vous allez me le payer !
_ Et bien ! Je te rend ta liberté et voilà ce que je récolte. J'attendais des remerciements. Fit-elle, ironique.
_ Tes remerciements tu peux te les foutre où je pense ! Dis-je en me levant.
Je lui faisait face maintenant. Je la voyait telle qu'elle était : une femme qui portait bien sa quarantaine, plutôt bien foutue, pas vilaine mais pas formidable non plus. Elle dégageait une classe naturelle, vêtue un peut trop strictement à mes yeux, tailleur classique et talons haut. Elle avait gardé la ligne mais ses hanches étaient trop larges pour qu'elle ai une silhouette parfaite.
_ Je vais te pisser dans la bouche.
Elle avait prononcé ces mots très calmement, ni comme un pari ou un défi, ni même comme une menace. Elle annonçait froidement ce qui allait ce passer comme une évidence, une vérité incontournable. Mais ces mots ne me donnaient pas envie que cela se passe ainsi bien au contraire. Pour tout dire, ils me glacèrent le sang. Mais je sentais aussi ma colère, ma volonté de ne pas la laisser faire. Cette salope si sûre d'elle allait avoir une surprise. C'est alors que soudain, je me bouchait les oreilles et là, avec un grand sourire je lui fit face en criant :
_ Désolé ! J'entends rien !
Je vit une expression de surprise s'afficher sur son visage et ça me procura un sentiment de triomphe. Je ne m'arrêtai pas de parler car ses paroles ne devaient plus m'atteindre et je voulais profiter de ma revanche.
_ Je vais m'en aller maintenant. Je crois que je vais faire un crochet par la police ! Continuais-je sur le même ton.
Elle avait repris sa contenance et semblait s'amuser de mon stratagème. Je la vit prononcer quelque chose que je n'entendais pas car je poursuivait :
_ Oui ! C'est ça ! Bla bla bla. J'entends rien ! Pauvre conne !
Elle me fixait droit dans les yeux avec une grande intensité, je la vit désigner son bas ventre du doigt. Mon regard suivi ce mouvement. Cette garce était pleine comme une outre, elle désignait sa vessie pleine. L'idée qu'elle veuille me faire avaler ça me fit trembler, le danger était là, précisément là. Mais je ne me laissait pas distraire et je continuait mon monologue :
_ Ça fait mal hein ? J'espère que tu va éclater comme un ballon salop...
Mais je n'eus jamais le temps de terminer ma phrase. D'un geste souple, elle avait relevée sa jupe, offrant à ma vue non seulement sa chatte mais aussi son bas ventre, jusqu'au nombril. C'est là que je la vit : Tarentula. Une terreur sans nom s'empara de moi. J'eus l'impression de recevoir un coup dans l'estomac. Un coup qui chassa l'air de mes poumons et minterdisais à présent de prononcer la moindre parole mis à part un « non » que j'articulai sans force. Dans le même mouvement je reculait, sentant mes force m'abandonner et mes genoux fléchir. J'eus vaguement conscience de la chaleur sur ma cuisse gauche lorsque ma vessie se relâcha. Je continuait à reculer maladroitement alors qu'elle s'avançait menaçante et plus réelle que jamais. Une seule pensée occupait désormais mon esprit : Elle allait me dévorer vivant ! Quelqu'un geignait d'une façon ridicule. Ça devait être moi ; c'était ment moi. Mon regard ne pouvait se détacher de cette horreur bien réelle et bien vivante qui s'avançait inexorablement vers moi en ricanant. Elle riait et je pouvais l'entendre car mes doigts ne bouchaient plus mes oreilles. Je basculait en arrière et m'effondrai au sol, battant des mains sans force, le cur battant la chamade. La psy lança d'une voix forte :
_ TARENTULA !
Oui car c'était elle ! La simple évocation de son nom me paralysa, rendit vaine toute tentative de me débattre ou de méchapper.
_ Petite mouche est de retour dans la toile. Minauda Tarentula ; Tu peux sentir cette toile tout autour de toi... Ces fils si solides et tellement collants... Tu peux même la voir...
Effectivement, je voyait cette toile dans laquelle j'étais pris, elle s'étendant dans toute la pièce, s'accrochant aux meubles, au mur, au plafond. Et j'étais pris dedans ! Ficelé, saucissonné, telle une offrande livrée sans défense à l'appétit de ce monstre. La toile était vivante, elle grouillait d'araignées, noires et répugnantes. Telles les spectateurs autour d'une arène, elles se délectent du spectacle de leur Maîtresse venant se repaître de sa proie. Elle se tiennent prêtent à jaillir car rien ne doit venir gâcher leur spectacle. Les images se superposaient et je me souviens alors avoir vécu la même chose dans la baignoire de Gaëlle.
_ Tss tss tss, petite mouche à fait pipi dans sa culotte... Pas de refuge dans ce lieu magique cette fois... Petite mouche va mourir ici... Je t'ai rendu ta liberté et qu'est-ce que tu as fait ? Ta vieille personnalité a resurgi comme un démon sort de sa boite... Je ne peux pas la laisser vivre. Elle va recevoir le baiser de la mort, le baiser de Tarentula.
Dans ma tête, je hurlais, je suppliais : « Non non ! Pitié ».
_ Dis adieu à l'immonde pourceau que ta mère a é. Je vais l'aspirer, le dévorer... Ton ambition, ta cupidité, ta perversion, ton agressivité, ton plaisir à soumettre les autres à ta volonté, ton amour du pouvoir... Je vais me repaître de toutes ces qualités... Je vais m'en nourrir, les faire miennes... Devenir plus puissante... Tu ne sera plus qu'une coquille vide... Comme la petite mouche vidée de sa substance.
Elle était à présent tout près de moi.
_ Est-ce que tu sent cette vie qui s'enfuit ? Car je suis la toile... dans laquelle tu est prisonnier... Car je suis toutes ces araignées qui aspirent cette vie... Car en ce moment, elles sont en train de dévorer ton sexe... n'est-ce pas ? Elles dévorent ton désir... ton plaisir de soumettre l'autre à ta volonté... Tes forces déclinent... tu deviens flasque et mou... tandis que... ma volonté, mon énergie.. s'accroissent... Tu faiblis... Je deviens plus forte... Tu t'enfonce dans les ténèbres... Je ressens la vie qui afflue en moi... Regarde moi... sent moi... me remplir de ta force... de vie... Est-ce que tu voudrais vivre encore ?...
Peu à peu je m'étais calmé. Je ne bougeais plus car je me sentais de plus en plus faible. J'avais fini par arrêter de lutter même si j'étais toujours terrorisé à l'idée de mourir. La douleur dans mon sexe était moins vive. J'avais toujours la sensation de morsure mais peu à peu c'était surtout l'impression que les araignées me vampirisaient qui avait pris le dessus. Inlassablement, elle se gavaient de ma vie, de ma force. Mais je ne voulais pas mourir. Aussi quand Tarentula me proposa de vivre encore, je m'accrochais à cet espoir. Elle continua :
_ Tu pourrais être sauvé... Car je suis source de vie... Si tu renonce à ton ancienne vie... tu pourra ouvrir la bouche... et être sauvé... Si tu renonce à être un porc... tu pourra ouvrir la bouche... et être sauvé... Si tu renonce à ta vieille personnalité... tu pourra ouvrir la bouche... et être sauvé... Si tu renonce à être un homme libre... tu pourra ouvrir la bouche... et être sauvé... Est-ce que tu peux ouvrir la bouche ?..
Je sentis ma bouche s'ouvrir et l'araignée rouge me sauta au visage.
_ Reçoit le baiser de Tarentula... Sent ses crochets s'enfoncer dans tes lèvres... Devient mon esclave... Ta bouche est prisonnière... Tu va mourir... et renaître en même temps... Tu va recevoir mon venin... et changer pour toujours... Maintenant écoute moi bien... car si tu veux vivre tu doit recueillir mon venin... sans en perdre une seule goutte... C'est très important... Si tu échoue... tu périra... si tu réussi... tu vivra... dans la joie d'être mon esclave.
Je sentais ses crochets s'enfoncer dans mes lèvres, soudant ma bouche à la gueule de ce monstre. En même temps, je sentis ses mains me saisir la tête pour l'immobiliser. Elle continua sa litanie sur le mode hypnotique et mon corps répondait tout seul à ses injonctions.
_ Ton corps est flasque maintenant... Il est faible... Il se flétri comme une fleur fanée... Une fleur qui a besoin d'être arrosée... Ta bouche, ta gorge, ton corps... chacune de tes cellules attend cette eau, ce liquide vital... Tu peux ressentir ce soulagement... maintenant !
Je sentis alors un jet brûlant remplir ma bouche, j'avalais goulûment et, effectivement, je ressentait immédiatement un grand soulagement. C'était comme si je revenait à la vie. Je me sentais comme une éponge desséchée qui se gorgeait d'humidité. Les paroles de Tarentula m'accompagnaient, réconfortantes :
_ C'est très bien... Chaque goutte compte... Sent ce nectar de vie... qui fait de toi un homme neuf... Un homme meilleur... gentil... agréable...Tu peux sentir la douceur... s'épanouir en toi... La tolérance... L'envie de faire du bien... Comme c'est agréable... d'être serviable... d'être soumis... d'être un urinoir propre... Et tu te sent de mieux en mieux...
Le jet dans ma bouche n'en finissait pas et je déglutissait rapidement afin de suivre le rythme. J'avalais inlassablement et, si je sentais clairement les arômes de son urine se faire plus présent, je n'en ressentais pas moins un grand bien être. Je percevais ce liquide avec une grande attention, comme si je pouvais l'analyser avec précision. Un liquide composé à plus de 95 pour cent d'eau, deux pour cent de sel, trois pour cent de...reste... saleté... venin... Quelque chose qui s'accumulait au fond de ma gorge, qui se faisait plus présent à chaque gorgée. Un goût acre, puissant... Est-ce qu'il y avait réellement quelque chose dans sa pisse qui était en train de faire de moi cet autre homme ? Le son de sa voix m'accompagnait, elle était mélodieuse, tellement chaleureuse et réconfortante. Et elle pissait, inlassablement. Je ne me posait pas la question de savoir si je pourrais tout boire. Les gorgées s'enchaînaient naturellement. Tel un automate, j'avalais et plus j'avalais plus je me sentais bien. Les piqûres dans mon sexe étaient toujours là mais je n'en souffrait plus, plus autant. Elles étaient désormais à la lisière de ma conscience. Je tétais littéralement cette liqueur qui me procurait un tel bien être. Même si je n'étais pas dans cet univers de plaisir, je commençait à me sentir aussi bien. Je recevais le baiser de Tarentula et c'était un délice. Elle continuait à me bercer de ses mots et je buvais ses paroles.
_ C'est très bien... Sent cet amour... pur... innocent... qui jaillit en toi... Comme c'est agréable d'être amoureux... n'est-ce pas ?.. Tu connais très bien cette sensation... ce plaisir de vivre pour le bonheur de l'être aimé... La puissance du premier amour... Et c'est tellement bon de ce sentir bien... de te laisser envahir par ce bonheur liquide.
Je me mis a penser à Caroline... j'avais 9 ans et je n'avais jamais osé lui dire que je l'aimais. Un été, en vacances en Italie... Je me souvenait de son parfum... ses cheveux blond, son rire, sa main dans la mienne... Le dernier soir... Le cur gonflé, prêt a exploser dans ma poitrine... les papillons dans le ventre... Elle m'aimait. J'en avais à présent la certitude et des larmes de bonheur s'écoulèrent de mes yeux clos.
Peu a peu le jet se tarit et j'en voulais encore. Déjà la vision de mon premier amour s'estompait et il ne restait plus que ce sentiment d'amour fou. Je léchais passionnément Tarentula. Comme c'était bon ! En réponse à mes caresses, je reçus de nouvelles giclées de son nectar au fond de la gorge que je m'empressais d'avaler dévotement. Tarentula repris :
_ Allez lèche encore ! Je veux jouir !
Je la léchait de plus belle.
_ Oui c'est ça ! Fais moi du bien salope ! Tu l'aime ma chatte hein ?
Je gémissait de plaisir en enfonçant ma langue dans son vagin. Je voulais l'emmener au nirvana. Lui faire ressentir le bonheur que je ressentais au fond de moi. Ses mains s'agrippaient à mes cheveux et son bassin oscillait de plus en plus rapidement contre ma bouche. Je pouvais ressentir son excitation et son plaisir qui allaient crescendo. Elle poussait des petits cris de plaisir et haletait de plus en plus vite. Je sentais mon sexe durcir dans sa cage. J'en ressentais davantage d'excitation. Ma langue continuait de lécher sa vulve avec avidité, m'attardant sur son clitoris, petit bouton gorgé de plaisir. Elle s'immobilisa un instant contre ma bouche grande ouverte et m'envoya une nouvelle giclée de pisse dans le gosier en s'écriant :
_ Prend ça ! Alors je te l'avais pas dit que je te pisserais dans la bouche ? Allez salope ; caresse moi les fesses !
Mes mains, désormais libres, se soulevèrent et je me mis à les lui caresser avec tendresse tout en continuant à la lécher.
_ C'est bien ! Maintenant je veux sentir ton doigt dans mon cul ! Allez ! Et vas-y en douceur salope !
Je passait délicatement mon majeur entre ses fesses puis caressait son anus en appuyant doucement. J'enfonçais une phalange tandis qu'elle frissonnait de plaisir. Je fis aller et venir mon doigt de plus en plus profondément en pensant à ce bâton de lumière que j'avais sentit me caresser ainsi à cet endroit là quelques instant auparavant. Ainsi, avec une infinie douceur, je fit aller et venir mon majeur entre ses fesses, provocant des gémissements de plaisir de ma Maîtresse. Dans le même temps, je m'appliquait à la lécher de mon mieux. Jamais je n'avait été à ce point conscient du plaisir de ma partenaire. C'était comme si ma langue et ma bouche pouvaient ressentir cette excitation. Sa chatte désormais détrempée de cyprine et de pisse palpitait de plaisir contre mes lèvres de même que son anus pouvait se resserrer brutalement, emprisonnant mon doigt à l'intérieur de son rectum avant de se détendre et de le repousser vers l'extérieur. Jaccompagnai se mouvement avec la fabuleuse sensation d'être en symbiose avec elle. J'aurais voulu que ça dure des heures. Je découvrais à quel point c'était jouissif d'être entièrement dévoué a son plaisir. Je me sentais plus amoureux que jamais. Une nouvelle fois elle s'immobilisa quelques instants contre ma bouche pour y pisser dedans. Elle n'avait plus besoin de me prévenir, ma bouche obéissait d'instinct à sa vessie. J'avalais avec dévotion pendant qu'elle ricanait :
_ C'est ça cabinet ! Avale ! T'est une vrai petite salope maintenant... Et fait moi coulisser ce doigt, t'arrêtes pas ! Alors suceuse, il est bon mon clito ?
_ Hum... Hum !!!
_ Ta gueule ! Suce salope ! Suce ma petite bite de femme ! J'aimerais avoir une grosse bite pour te la fourrer dans la gueule. Suce moi le clito ! Allez fais le grossir encore. Imagine que c'est une belle bite. Tu te souviens comment tu aimais ça avant ? Maintenant c'est toi qui suce. Suceuse ! Sale suceuse de bites ! Suce bite ! Suce bite ! Suce ma bite ! Chantonnait-elle, moqueuse en ricanant.
Moi, j'avais pris son clitoris entre mes lèvres et je le suçait de mon mieux. Je l'aspirait et le lui léchait du bout de la langue. Effectivement, je le sentais grossir et s'allonger. J'aurais voulu qu'il me remplisse la bouche ! Je léchais de plus belle, accélérant dans le même temps le va et vient de mon doigt.
_ Oui c'est ça salope ! Comme tu vas aimer sucer des bites maintenant ! Ça m'excite tellement que tu suce toutes ces bites, toi qui aimait tellement ça ! Oui suce ! Allez ! Vas-y ma cochonne ! Espèce de grosse pute ! Allez ! Ah !... Salope !... Oui !... Suce !... C'est bon !... Putain !... Allez !... Ahhhh !!!
Elle a joui ainsi, ses mains agrippant mes cheveux, son sexe plaqué de toutes ses forces contre ma bouche, mon doigt prisonnier de son anus contracté dans un spasme violent. Puis elle s'est détendue. J'ai retiré doucement mon doigt. Elle a lâché mes cheveux et j'ai laissé ma tête aller au sol. J'avais les cervicales et le cuir chevelu douloureux-se. Elle n'y avait pas été de main morte mais j'en étais heureux. J'éprouvai une infinie tendresse pour elle, j'embrassai sa vulve amoureusement en murmurant :
_ Merci.
_ Ça t'a plu ?
_ Oh oui ! C'était tellement... fort ! Je t'ai senti tellement... bien. C'est comme si je faisais l'amour pour la première fois. Tu sais, je crois que... ce que je ressent pour toi c'est...
_ Oui, c'est bien, c'est bien ! M'interrompit-elle ; Il faut que je pisse encore là !
_ D'accord. Dis-je alors qu'elle s'accroupit davantage, venant une nouvelle fois coller sa vulve contre ma bouche ouverte.
_ D'accord ! Ironisa-t-elle ; Tu crois que je te demande ton avis peut-être ?
Jessuyais la rebuffade avec une grande détresse mais je tachait de ne pas le laisser paraître. Elle pris le temps de se positionner confortablement, les poignets posés sur les genoux, les mains pendant mollement. Elle bougeait doucement tête, comme pour s'étirer tout en respirant profondément. Je sentais qu'elle se détendait pleinement. Elle resta ainsi quelques instants, les yeux fermés, parfaitement calme, lâchant prise après son intense jouissance. Elle finit par relâcher sa vessie tout en soupirant de plaisir. J'étais étonné par la quantité de pipi qu'elle avait encore en elle. N'empêche que je l'avalais avec aisance, éprouvant une nouvelle fois un grand bien être à la sensation de se liquide qui me descendait dans les entrailles. Elle me lança :
_ Ne vas pas t'imaginer que tu est autre chose pour moi qu'un pot de chambre. Je sais que tu adore que je t'utilise, que c'est un grand plaisir pour toi. C'est bien grâce à ça que tu est si performant en tant qu'urinoir. C'est ce qui rend ton dressage si efficace. Mais tu n'est qu'un chiotte à mes yeux. Alors pas de familiarité entre nous. Je t'interdis de me tutoyer même si tu a l'honneur de me procurer du plaisir. Je me suis attaché tes services alors tache de ne pas me décevoir si tu ne veux pas que je te jette comme une merde. Allez encore quelques gouttes ! Je veux que tu avale tout ! C'est très important. Attend... tu sens comment je force pour te délivrer les dernières gouttes. Ce sont les meilleures... n'est-ce pas ? Tu sent cet amour qui t'envahis. Ahhh... Attend... Encore... Voila ! Je crois que t'as eu ton compte pour ce soir.
Elle me tapota doucement la joue en se reculant. Puis elle saisit le revers de ma veste pour s'essuyer l'entrejambe en marmonnant pour elle même :
_ Au point où on en est...
Puis, elle se releva en déclarant :
_ Voilà ! La séance est terminé. Tu est guéri !
_ Guéri ! M'exclamais-je, surpris.
_ Fini les hallucination. Tu n'a même plus peur des araignées figure toi !
_ Je... je sais pas. Fis-je en me redressant.
_ Regarde ! Me lançât-elle, soulevant sa jupe. Qu'est-ce que tu voit ?
J'observais l'araignée rouge. Je la trouvait fascinante. Superbe, magnifique mais je n'avais plus peur. J'ai dit :
_ C'est... un tatouage !
_ Oui, un simple tatouage. Il est beau hein ?
_ Il est... magnifique.
_ Il te fait peur ?
_ Non ! M'exclamais-je en souriant.
Je ressentait un tel soulagement, j'en aurais presque pleuré de joie.
_Approche !
Je me relevai mais elle m'interrompit :
_ A genoux !
Je me suis donc avancé vers elle sur les genoux. J'ai jeté un coup dil à son visage, elle avait un air moqueuse. Elle m'a dit :
_ Allez n'ai pas peur. Vient la regarder de près et me dire ce que tu ressent.
J'ai obéi et me suis retrouvé juste devant son tatouage. Je le contemplait avec admiration. La psy s'amusait à faire bouger son bas ventre, lui redonnant vie. C'était fascinant. Je ne pouvais pas en détacher mon regard :
_ Alors qu'est-ce que tu ressent ?
_ Elle est tellement belle...
_ Qu'est-ce que tu RESSENT ? De la peur ?
_ Non, non ! Je... je crois que je...
_ DIS-LE !
_ Je... l'aime. Soufflais-je.
_ Plus fort !
_ Je l'aime ! M'écriais-je.
_ Et bien, dis le lui...
_ Je... je t'aime. Dis-je, la voix tremblante, au bord des larmes tant cette sensation amoureuse était puissante.
_ C'est bien ! Et ce que l'on aime ne nous fais plus peur... n'est-ce pas ?
_ Oui ! Oui !
Elle posa alors une main sur ma tête tandis que de l'autre elle continuait à soulever sa jupe. Cette caresse fit bondir mon cur dans ma poitrine et je fermais les yeux de bonheur.
_ Je suis elle et elle c'est moi ! Embrasse-là !
J'ai embrassé tendrement son bas ventre. J'ai embrassé cette araignée et je n'avais plus peur.
_ Ouvre les yeux et regarde moi.
J'ai ouvert les yeux et elle a lâché sa jupe. Tarentula m'étais désormais caché pourtant elle me regardait droit dans les yeux.
_ Tu m'aime ! Lança-t-elle comme un ordre.
_ Oui ! Oui, je t'aime.
_ C'est très bien alors sache que moi je ne t'aime pas.
Je me mis doucement à pleurer en baissant la tête. J'avais a nouveau l'impression d'avoir une dizaine d'années. Elle s'accroupit face à moi en continuant de me caresser la nuque.
_ Chhhht. Calme toi... Tout va bien... Je suis heureuse que tu m'aime.
Je reniflais et la regardai avec espoir. Elle poursuivi :
_ Cet amour est pur. Il te rend plus vivant que jamais même si tu souffre. Et tu souffre n'est-ce pas ?
Je remuais la tête en silence.
_ Bien ! Il me plaît que tu souffre car tu mérite cette souffrance pour tout le mal que tu as fait autour de toi dans ton ancienne vie. Maintenant... est-ce qu'un chien aime sa Maîtresse ?
Sans me laisser le temps de répondre, elle poursuivi :
_ Bien sûr qu'un chien éprouve cet amour inconditionnel pour sa Maîtresse. Par contre, il est totalement incongru qu'une femme tombe amoureuse de son chien. On est d'accord !
_ Oui, répondis-je doucement après un court silence.
_ Mais toi tu n'est pas un chien, n'est-ce pas ?
_ Non.
_ Tu est quoi alors ?
Je voulais répondre « Un homme » mais les mots restaient coincés dans ma gorge.
_ Tu le sais ! Allons ! Qu'est-ce que tu est ?
_ Je suis... un... hom...
Elle me gifla. Un gifle sèche, sans colère ni agressivité. La gifle d'une Maîtresse bienveillante qui attend de son élève qu'il récite sa leçon.
_ Un homme ? Non tu n'est plus un homme. Qu'est-ce que tu est ? Redemanda-t-elle en me fixant avec intensité.
_ Je suis... un cabinet. Avouai-je en pleurant.
_ Exactement. Tu est un cabinet. Mon cabinet ! Mon pot de chambre. Mes toilettes. Mon urinoir. Mon WC. Mes chiottes. Maintenant, est-ce que tu imagine que je puisse éprouver le moindre sentiment pour mes toilettes ?
_ Non... Répondis-je les yeux pleins de larmes.
_ Effectivement... Cela serait parfaitement déplacé ! Par contre, tu peux t'estimer heureux. Car ta fonction te permet une grande intimité entre nous deux. Je t'ai choisi pour ce rôle. Toi et personne d'autre. Et tu peux te réjouir de cela. Et, même si je ne t'aime pas, je t'apprécie en tant que WC. J'apprécie ton efficacité, ta propreté. J'aime avoir à ma disposition ta bouche pour y faire mes besoins. C'est un réel plaisir pour moi d'avoir un pot de chambre dévoué, heureux d'être à sa place qui rempli si parfaitement sa fonction. Un urinoir que je n'ai pas besoin de nettoyer et qui me remercie de l'utiliser. Et toi tu est fier d'être si efficace !
_ Oui ! Répondis-je, en hochant vivement la tête.
_ Bien ! Alors ne me déçoit pas !... Jamais !... Tu ne peux pas imaginer ce dont je suis capable si tu me décevais.
Elle me fixa intensément après avoir dit ces paroles et j'eus l'impression de me recroqueviller à l'intérieur. Je me mis même a trembler. Son pouvoir était si grand et je me sentais si insignifiant devant elle ! Elle finit par dire :
_ Compris ?
_ Oui.
_ Tu peux dire Maîtresse si ça te fais plaisir.
_ Oui Maîtresse.
Elle parut satisfaite et me tapota la joue avec un sourire moqueur. Je me détendis sensiblement car j'avais le sentiment d'avoir échappé à quelque chose de terrible. Elle se releva avant de dire :
_ Bon, encore une chose. Tu est MON WC ! A moi et a personne d'autre ! Gaëlle, Sylvie et ta femme ont le droit de t'utiliser. De la même manière que, quand tu a des invités, tu les laisses utiliser tes toilettes, je les laisse se servir de toi. D'ailleurs, derrière leur envie de te pisser dessus c'est ma volonté qui est à luvre. Il me plaît que ces femmes que tu as fait tant souffrir aient leur revanche et ressentent un grand plaisir à se soulager sur toi. Sylvie et ta femme devraient éprouver au moins une fois par jour le besoin de se servir de toi. Elles sont conditionnées comme ça. Au besoin, je pourrais ajuster leur conditionnement... dans un sens ou dans l'autre. Quant à Gaëlle...
_ Je dois attendre qu'elle m'appelle...
_ Elle t'appellera. N'ai aucun doute à ce sujet. Gaëlle est très... imaginative, je pense qu'elle va vouloir participer aussi à ton conditionnement mais tu ne lui appartiendra pas car JE suis ta Maîtresse. Tu viendras ici deux fois par semaine, les lundi et jeudi soir. Je te veux ici à 19 heures, après le départ de mon dernier patient. Quand tu viendra, tu n'aura pas bu de l'après-midi. Je boirais pour deux. Officiellement, je te prend en thérapie. Dès ce soir tu annoncera à ta femme que tu entame cette thérapie et que tu est d'ores et déjà débarrassé de ta phobie et de tes hallucinations. Au fait tu me dois la séance. Comme tu me fait travailler tard, je compte le triple d'une séance classique. De toute façon tu as les moyens !
Je lui ai réglé la somme qu'elle m' annoncé en la remerciant à nouveau puis elle m'a congédié sur un :
_ Allez dégage pot-de chambre. Jeudi, 19 heures sans faute !
Je me suis incliné respectueusement devant elle et je suis sorti.
J'ai descendu l'escalier et traversé le hall de l'immeuble comme un automate. Je franchi la porte principale et me retrouvai dans la rue. L'air rafraîchi du soir qui s'avançait me sortit de ma torpeur. Je sentis du froid sur ma cuisse et me souvint que je m'étais pissé dessus. J'en éprouvai une grande honte. Je me jurais de ne plus jamais m'oublier en présence de Maîtresse Tarentula. Je craignais de croiser du monde mais les passant étaient rares et la pénombre me permis de passer inaperçu jusqu'à la voiture. Fort heureusement, je n'étais pas garé trop loin.
Une fois dans la voiture, j'ai pris mon visage dans mes mains. Je ne me sentais pas vraiment fatigué mais terriblement las, sans force ni volonté. Je n'étais pas sûr de vouloir rentrer à la maison et de croiser mon épouse mais je n'avais pas d'autre endroit où aller. Hier encore, j'aurais pu me pointer à l'improviste chez Gaëlle mais ce soir, je n'osais pas imaginer sa réaction et la sanction de ma Maîtresse si je faisais une connerie pareille.
Tarenlula... ma Maîtresse. Je pouvais encore sentir son odeur. Mon majeur en était encore tout imprégné. Je me mis à le renifler et j'en conçu un grand bien-être. Mon sexe se mit a durcir dans sa cage. Incapable de me retenir, je me mis à le sucer avec délectation. Mon sexe se fit plus douloureux. Comme j'aurais aimé me branler en suçant ce doigt. Je me trouvait pathétique et j'adorais cette sensation. J'étais sûr que si elle me voyait cela lui ferait plaisir. Ma honte, ma douleur et ce nouveau plaisir dans mon avilissement, tout ça je le lui devais. Tout ça c'était grâce à elle, songeai-je en suçant mon doigt les yeux fermés. J'étais si faible à coté d'elle. Comme il lui avait été aisé de me soumettre à sa volonté. Moi qui n'avais même pas été capable de retenir ma vessie alors qu'elle même était capable de se retenir durant des heures et des heures. A cette pensée mon sexe se gonfla un peu plus et je me mis à gémir.
Des rires dans la rue me sortirent de ma rêverie. J'ouvris les yeux et vit deux jeunes femmes qui marchaient sur le trottoir mapercevant dans cette attitude, elles en avaient ri. En d'autre temps, je les aurais engueulé mais je fus surpris par ma réaction. Je retirais vivement le doigt de ma bouche et je baissais le regard. Cela les fit rire de plus belle. Elles dépassèrent ma voiture et s'éloignèrent en pouffant de rire. Je démarrais, tout à coup pressé de rentrer chez moi.
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