Collection Lesbiennes. Gladys (1/6)

Ce texte est un cadeau de Noël et de fin d’année pour mon amie Florence27 la reine des textes lesbiens et Olga T qui nous régale avec ses textes du passé.

Il y a moins d’un mois que Clément, mes filles et moi sommes venus de Paris pour habiter dans la banlieue de Bordeaux.
Nous avons trois filles, Lucie, Marthe et Marie cette dernière étant nées le 15 août, ce changement de situation géographique a été un arrache cœur pour Lucie, l’adolescence la travaillant, quitter ses copains a été un véritable crève-cœur.

Clément était chômeur depuis près de deux ans, il était chef de service dans une fonderie aux portes de Paris, les nuisances pour les riverains, tous bobos, ont eu la peau de son emploi son entreprise ayant fermé.
Il arrivait au bout de ses indemnités de chômage et de nos économies quand une réponse positive à cette proposition proposée par Pôle emploi à Bordeaux nous a fait déménager.

Le propriétaire de la forge où il devait gérer une cinquaine d’ouvrier, nous a trouvé une maison dans le quartier où il habite avec sa femme Gladys.
Je dis Gladys, car c’est elle qui nous a accueillis, c’est une jolie blonde de trente-six ans, tout l’opposé de moi qui a trente-quatre ans, est très brune, elle a tout de suite voulu que nous nous tutoyions.
Ayant aucune expérience des femmes avec les femmes, comme le dit Sardou, je n’ai pas remarqué le regard enveloppant qu’elle me portait.

Dans les semaines qui ont suivi notre déménagement, le beau temps a aplani bien des ressentiments après avoir été obligé de changer notre vie.
J’en ai pour preuve, Lucie qui a déjà trouvé une bande de copines et surtout de copains dans son lycée, à dix-sept ans, il va falloir que Gladys me donne le nom de son gynécologue pour que je lui fasse obtenir la pilule.
De mon temps, nos mères nous mettaient bien en garde, mais quand l’appel du sexe se faisait plus présent que les recommandations de maman, la robe blanche a dû m’être achetée en urgence pour éviter qu’il ne soit dit que j’étais fille-mère.

Heureusement, Clément était un garçon sérieux et quand en pleure, je lui ai dit que Lucie allait arriver du haut de ses deux ans de plus que moi, il m’a dit qu’il assumait, venant de trouver son premier emploi, nous sommes allées acheter ma robe.
Depuis ce jour, j’ai un mari et un amant que je souhaite à toutes les femmes de trouver.
Malgré ma grossesse, j’étais la fille la plus heureuse au monde, même si mon ventre s’arrondissant, j’ai été obligé d’arrêter mes études.
Depuis, j’élève mes filles et j’écris quelques récits sur des cahiers d’écoliers, un jour peut-être, j’essayerais de les ressortir et de les publier.

J’ai trois filles et si Clément ne s’était pas retrouvé au chômage, j’allais retirer mon stérilet pour essayer de lui donner un garçon, j’avais acheté plusieurs livres parlants des chromosomes X ou Y et comment favoriser les uns par rapport aux autres.
J’étais prête à imposer à Clément de sortir avec des slips lui compressant les couilles, un spécialiste prônant cette méthode pour favoriser les Y qui nous ont manqués quand nous avons eu nos trois filles.
Une femme avait écrit, elle aussi, un livre, elle avait comme principe qu’il fallait que la femme après avoir reçu sa ration de sperme fasse le poirier le long d’un mur, les Y étant plus lourds que, les X atteignaient l’ovule plus rapidement et doublaient les X plus légers.
Ouf, aujourd’hui qu’il a retrouvé du travail, le déménagement et l’apprentissage de notre nouvelle vie font que Clément junior restera dans les testicules de son père.
J’allais dire les couilles de son père, si maman m’entendait parler par ces mots grossiers, je ne suis pas sûr qu’elle serait aussi magnanime qu’elle l’a été quand je lui ai annoncé qu’elle allait être grand-mère à peine à trente ans.

Trente ans, mince, j’en ai trente-deux, il est vraiment urgent que nous ayons ce rendez-vous pour Lucie, même si devenir maman a été pour moi un vrai moment de bonheur.
Avec Lucie, à Paris, nous étions très complices, mais ce déménagement intempestif a légèrement distendu nos liens, même s’ils restent très proches.

• Ophélie, c’est Gladys, vous pouvez venir manger samedi soir, Lucien doit parler à Clément d’un projet d’agrandissement de notre entreprise, nous pourrons discuter entre femmes au bord de notre piscine, tu viendras avec ton maillot.
Stop, je sais ce que tu vas me dire, Lucie pourrait garder les deux plus petites, mais tu refuses de lui confier cette responsabilité, je connais une baby-sitter, elle serait enchantée de venir chez vous, je l’ai contactée, elle arrivera à 19 heures.
• J’accepte, cela tombe bien, j’aurais besoin de renseignements que tu pourrais nous fournir, cela concerne des affaires de femmes.
• Compte sur moi, je suis experte avec les femmes.

Une nouvelle fois, ces derniers mots auraient dû me mettre la puce à l’oreille, mieux, aux oreilles.
Le samedi, une jeune fille, arrive à peine plus jeune que mon aînée, mère poule comme je le suis, je suis à deux doigts d’appelés Gladys pour lui dire que je reste chez moi.
Une petite sonnette me ramène à la raison dans ma tête, il faut que je prenne sur moi, Lucien doit parler à Clément d’un projet, je me prépare, à Paris, quand ma condition de mère au foyer me le permettait, j’allais à la piscine non loin de chez moi.
Je cherche mon maillot, je le trouve et je le passe avant de chercher, comment m’habiller.
Toute la journée ce maillot ma hanté, quand je le regarde, noir une pièce, il serait rouge, il serait peut-être plus sexy, je suis persuadé que Gladys aura un deux-pièces, le dernier à la mode.
Aller en ville en acheter un me prendrait trop de temps, bus allés et bus retour, car vus l’état de nos finances, ce ne serait pas raisonnable.
Je pâlis cette difficulté en attachant sur mon épaule le paréo acheté lors de notre voyage à la Martinique, maman gardant Lucie dans les premiers temps de notre mariage.
Nous sommes certains que Marthe a été conçue là-bas, nous avons cherché un prénom, Martinique, Marthe, prénom à la mode dans ces années-là, nous l’avons baptisé comme cela.
Il fait beau et chaud, je mets des sandales, coup de chance, j’en ai des présentables et nous pouvons partir.

• Tu es bandante, ma petite femme, je m’arrêterais bien dans ce chemin creux pour te mettre un petit coup de bite, pour commencer, tu me sucerais avant de venir t’empaler, je te ferais jouir.
• Arrête de divaguer, nous allons être en retard et cela ferait mauvais genre envers mon patron.
• D’autant plus que ce maillot une pièce m’obligerait à l’enlever pour assouvir ton fantasme de baiser dans la voiture.
Je sais, nous étions jeunes quand nous l’avons fait devant chez moi, résultat, nous sommes mariés et Lucie est là.
• Tu le regrettes !
• Surtout pas, tiens, arrête-toi là, si tu ne peux pas me baiser, je vais te faire une fellation, cela te calmera.

Il s’arrête avant d’atteindre le bas de la pente où nous avons la maison, à cent mètres de chez Gladys et Lucien.
Je passe le moment où je lui fais voir, que je suis une bonne élève, c’est bien sur lui, qui m’a appris à le pomper, il décharge, j’avale tout, je sors un mouchoir de mon baise-en-ville acheté lors d’une sortie pour une nouvelle année et l’essuie le coin des lèvres.
Cette fois-là encore, maman était venue chez nous garder les trois s.

• Merci ma chérie, dépêchons, nous sommes en retard.

Quelle mauvaise foi.

• Bonsoir, vous avez bien fait de prendre votre temps, je suis tout, juste prêt.

Seins topless avec seulement une culotte de bain Gladys nous font entrer avant de nous conduire vers la piscine.
Lucien nous rejoint, la quarantaine grisonnante, je l’ai vu deux fois depuis notre arrivée.

• Bonsoir, mes amis, nous avions à cœur avec Gladys de vous offrir une soirée de bienvenue, je dois dire qu’il nous a été difficile de remplacer mon adjoint en cherchant dans la région.
Il y a beaucoup de travail, certains faits, fond que grâce à une amie qui travaille à Pôle emploi de faire un appel dans plusieurs régions pour te trouver Clément.
Depuis que tu es avec moi, tu as déjà développé des idées que je n’aurais pas eu, la plus innovante dans mon esprit, c’est d’aller à l’étranger trouver des débouchés.
Champagne.
• J’aime ton discours mon chéri, mais je voudrais emmener Ophélie voir si je peux lui proposer un maillot plus moderne, quand je vous ai lancé l’invitation, je n’ai pas pensé que tu n’avais pas encore défait tous tes cartons.
• Merci, avec les s et sans voiture, j’ai pallié au plus pratique, c’est le maillot qui me servait à récupérer le maximum de ma ligne après chaque grossesse.
• Tu peux comprendre pourquoi je refuse que mon corps soit déformé par des s, je laisse cela aux autres.
Oh ! ma chérie ne prend pas cela pour toi, tes filles sont magnifiques, surtout Lucie qui devient de plus en plus femme.
• Tu connais Lucie .
• Pas vraiment, je connais Alexandra, la fille d’une amie, habitant la maison voisine qui est devenue son amie, elles sont passées l’autre jour lorsque j’étais dehors et nous avons dialogué.

Nous allons dans la villa pendant que les hommes se servent leur première coupe de champagne.

• Voyons ce que je peux te proposer, du vert à fleur, non, pas tendance, du noir, ton une pièce l’est déjà, j’ai trouvé, pour une brune, du fluo rose, tu vas être magnifique.
• Peux-tu te retourner ?
• Entre femmes ne soit pas prude, j’en ai vu d’autres.

Je me sens gêné, mais je fais contre mauvaise fortune bon cœur et je fais tomber mon paréo transparent et mon maillot.

• Pourquoi veux-tu cacher ce corps magnifique, ton mari a beaucoup de chance ?
• Où ai-je mis le haut, c’est vrai même sur la côte, je suis toujours seins nus, j’ai dû l’oublier dans un sac de plage, que penses-tu de mes seins, veux-tu les toucher, tu sais à trente-six ans, ils sont entièrement naturels…