La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°1112)

Conte d'Halloween au Château - (suite de l'épisode N°1100) -

- Oui, heu… je suis seule... enfin, non... enfin je..., mais que diable es-tu venu faire ici ?, répondit Carole, se reprenant aussi sec en se relevant, interrogeant furieusement Sandra d’un regard sombre…
- Je m'inquiétais pour toi et...
- Foutaise !, coupa sèchement Carole, tu m'as bien fait comprendre la dernière fois, que je n'étais rien pour toi, en m’abandonnant ici !
- ... Qui se soucierait d'une Sainte nitouche comme toi qui de toute façon essaye de piquer les mecs des autres !, répliqua Sandra, laissant tomber le masque.
- Je n'ai jamais essayé de te piquer Jack ! Même s'il est vrai qu'il m'a plu dès que je l'ai vue, je n'ai jamais cherché à le séduire !
- À d'autres !... Qui est la menteuse maintenant ?... Jack m’a tout raconté... comment tu l’aguichais.
- Quoi ? s'écria Carole. C'est lui au contraire qui m'a fait du ‘rendre dedans direct', en jouant les Casanova charmeurs !
- Il s'est juste montré gentil, en bon gentleman et toi avec tes effluves de nymphomane en chaleurs, tu en as profité !
-... C'est insensé ! se révolta Carole, stupéfaite par une telle ineptie. Il m'a manipulé... tout comme toi d'ailleurs pour pouvoir profiter de moi... alors ne viens pas me faire croire que c’est moi la garce de l'histoire !
- Manipulée ! Mais ma pauvre on n'a pas dû te pousser beaucoup pour que tu acceptes, salope !, fanfaronna Sandra. Une salope reste une salope, quoiqu'elle genre, elle se donne. Il suffit de te regarder !

Il est vrai que la situation dans laquelle Sandra avait surpris Carole, ne jouait pas en sa faveur. Tout comme de se tenir toute nue, le corps luisant de transpiration, son sexe encore mouillé de son orgasme. Mais Carole n'avait cure de sa pudeur et de sa nudité honteuse face à Sandra, trop furieuse et en colère qu'elle était. Ne souhaitant qu'une chose pour l'instant : lui faire ravaler son petit air supérieur et arrogant.

Les deux femmes continuèrent ainsi à s'échanger reproches et insultes un long moment jusqu'à que Carole lança une dernière piqûre de vérité qui déstabilisa Sandra.

-Tu... tu…, bégaya-t-elle de colère à demi-contenue.
- Je... je... quoi ?, fit Carole, le sourire aux lèvres. Si tu en as fini de répandre ton venin, je te prierais de partir et d'aller retrouver ta vie insignifiante de fausse diva après de ton Jack qui ne vaut pas mieux !

Et sur ce, elle lui tourna le dos, en s'avançant vers la porte. La rage s'empara de Sandra qui s'étant rapprochée de la cheminée, ne put résister à son envie d'attr un des bougeoirs qui s'y trouvait, le projetant aussitôt vers Carole. Le projectile, qui aurait pu la blesser, se fracassa contre la porte. Carole ayant eu la chance de l'esquiver de justesse au dernier moment en se retournant pour invectiver une dernière chose à Sandra :

- Mais qu'est-ce que... tu es complètement malade, tu aurais pu me !

Le Marquis n'était homme à laisser qu'on fasse du mal à l'une de Ses soumises ou esclaves. En temps normal, il aurait fait entendre sa voix impérieuse et en aurait imposé de Sa stature. Les domestiques et les autres esclaves du Château seraient assurément venus lui prêter mains fortes pour retenir ses deux furies et les empêcher de s'étriper. Malheureusement tous les habitants de la Demeure n'étaient plus depuis des décennies, et bien que son esprit fantomatique à Lui demeurât dans Ses lieux qu'il avait tant aimés, les leurs s'étaient envolés vers un nouveau monde par-delà les dimensions connue en ce jour... . Certes il aurait pu se montrer comme il avait fait auparavant pour faire s'enfuir de peur Sandra, seulement il ne voulait briser cette relation mystérieuse qu'il entretenait avec Carole. Et puis jouer les Poltergeist, c'était peut-être amusant au début, mais haut combien fatigant à la longue. Sans parler que pour des raisons techniques attraites au monde spirituel, il était bien plus difficile et pénible de se rendre visible et de se faire entendre qu'autre chose.
Cela lui coûtait bien trop énormément de forces... ou d'énergie fantomatique si vous préférez. Voilà pourquoi il se contenta simplement d’assommer Sandra... tout comme Carole bien trop énervé. Certes ce n'était pas très style noble bourgeois gentil homme, mais mieux valait cela que de laisser ces deux lionnes s’entre l'une avec l'autre. Et ce, même si la vue de deux femmes luttant ensemble habillée ou nue était si plaisante à voir pour certain, qu'on en avait fait des spectacles…

La moitié de la nuit s'était écoulée, quand Sandra reprit ses esprits, sa première impression fut celle du froid. Elle essaya de bouger, pas moyen, elle n'y arrivait pas. Elle sentait ses mains comme lier au-dessus de sa tête. Ses jambes, idem comme si elles étaient rivées aux murs. Elle voulut appeler à l'aide, mais quelque chose dans sa bouche l'en empêchait, les mots ne sortaient pas, seules ses lèvres bougeaient. Ce n'est alors, comme dans un cauchemar, et malgré l’obscurité régnante, qu'elle réalisa qu'elle était toute nue, bâillonner, liée à un mur, les chevilles menottées de cuir, les poignets au-dessus de la tête, les fesses calées contre la pierre froide derrière elle. Que s'était-il passé ? Où était-elle ? Pourquoi se retrouvait-elle ainsi prisonnière ?

- Carole ! Carole, cette petite salope, c'est elle qui m'a fait ça !, pensa Sandra, tout en cherchant à se libérer.

Mais elle eut beau gigoter dans tous les sens en tirant de toutes ses forces sur ses entraves, elle n'arrivait qu'à blesser sa croupe sur la pierre rugueuse et à se blesser les poignets et chevilles. Ce n'est qu'au bout de longue minutes, seulement après s'être calmée et rendue compte qu'elle ne saurait se libérer, qu'elle se remémora sa dispute avec Carole et puis de... de l'étrange apparition soudaine de ce brouillard venu de nul part qui avait empli en un instant toute la pièce au niveau des genoux. Elle s'était crue subitement sur une autre planète ou dans l'une de ses discothèques qui embrume la salle, pour accen les effets des faisceaux de lumière de couleurs.
Puis tout aussi étrangement, elle avait été en proie à un étourdissement, comme si elle avait bu à outrance ou avait été e, s'écroulant soudainement assommée, mais sans heurts sur le sol. Quelle sornette de croire à notre époque que les fantômes existaient vraiment. S'était tout bonnement ridicule. Elle avait dû à nouveau halluciner à cause des pilules ecstasy qu'elle avait pris hier soir en boîte. Tout comme elle et Jack avait halluciné grave lors de leur première venue au château, défoncés qu'ils étaient avec cette nouvelle drogue, se pensait-elle.

Tout ceci n'était qu'une illusion. Elle devait rêver. Ce ne pouvait être vrai... Se pouvait-il réellement que ce ne soit juste qu'un rêve hallucinant ? Soudain, elle perçut un bruit de chaîne tout près d'elle. Retenant son souffle, ne faisant plus aucun geste, elle chercha en plissant les yeux, à percer l'obscurité, s'apercevant qu'elle n'était pas seule en ces lieux. Quelqu'un... quelqu'un d'autre était attaché comme elle de l'autre côté de la pièce... ou plus précisément de ce cachot, car elle réalisa qu’elle se trouvait dans un cachot !

- Y’a quelqu’un ? ... chuchota avec crainte Sandra, cherchant à communiquer avec l'autre personne.

Dans la pénombre du mur voisin un rai de lune sembla se faire ou était-ce ses yeux qui s'habituaient à la pénombre, quoi qu'il en fut Sandra hoqueta de stupeur en apercevant tout d’un coup l'autre personne, une femme en criant en elle-même :

- Carole !

Là devant elle, crucifiée contre la muraille rugueuse, se tenait en effet, toute nue, Carole, qui comme elle, il y a encore un instant semblait inconsciente. Sandra en fut terrifiée, réalisant que tout ceci ne pouvait être un rêve, sinon un cauchemar et que ce n'était certainement pas elle qui lui avait joué ce mauvais tour puisqu'elle se trouvait tout aussi prisonnière et mit au supplice qu'elle, en cet endroit, toutes deux prisonnières. Encore une fois, le Marquis d'Évans n'était pas homme à capturer et retenir contre sa volonté une femme, mais Sandra par son attitude et ses actes passés, avait bien mérité cette punition.
Tout comme Carole qui s'était laissé emporter, alors qu'elle était toujours en session de soumission avec Monsieur le Marquis et ce même s'il est vrai vu, qu'il était invincible qu'on en oubliait vite sa présence. Et même s'il était vrai aussi que les circonstances de cet emportement étaient compréhensives. Quoi qu'il en soit, Carole avait manqué de sang-froid devant Le Maître, chose que Monsieur le Marquis ne pouvait laisser passer. Voilà pourquoi, elle aussi se retrouvait attachée là en guise de punition.

En d'autres circonstances, Sandra aurait pu admirer le corps nu de sa rivale ainsi exposée à sa merci. Soulignant chaque contour de sa peau, la forme de ses seins magnifiques, son sexe glabre aux lèvres fines et charnues et... au goût sucré. Carole mit bien plus de temps que Sandra pour se réveiller, faut dire que la pauvre avait été sujette à pas mal d'émotions ses derniers temps, que ce soit de par ses choix, ses souvenirs, ses plaisirs, ou sa colère. Tandis que Sandra attendait... attendait que quelque chose, n'importe quoi, se produise. Angoissée et paniquée qu'elle était demeurant à l’affût du moindre bruit qui aurait chassé ce calme inquiétant et lourd qui régnait en ces lieux. Son mal-être et supplice n'étaient pas tant physiques, même si ses bras et ses jambes commençaient à lui faire mal, que mental du faite de sa peur et conjonctures sur les événements futurs. Les pires scénarios se jouaient dans sa tête, elle en vint à craquer et à pleurer en proie à un grand désespoir.

- N'est craint, Sandra... nous sommes en sécurité... il ne va rien nous arriver de fâcheux.

Sandra releva la tête et les yeux emplis de larmes vit que Carole s'était enfin réveillée.

- Mmmhhh..., gémit Sandra, en tirant sur ses liens et en soulignant sa nudité par des mouvements de la tête et des yeux.

Ne comprenant pas la réaction de Carole qui semblait parfaitement sereine comme si tout cela était normal pour elle.

- Il nous a attachées ainsi ici, probablement pour nous punir l'une comme l'autre... bien que j'ignore encore qu'elle faute j'ai pu commettre, dit Carole !

- Je ne comprends rien à cette situation, gémis à nouveau Sandra.

- Si tu veux tout savoir, laisse-moi te conter les événements passés depuis notre dernière nuit ensemble en ce lieu...

(A suivre …)

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