Le Baiser De Tarentula - Dans La Nuit

Un jet tiède me tire brutalement de mon sommeil. Je sursaute et me redresse vivement pour découvrir Gauthier, la bite à la main, me pissant dessus. Il suit mon mouvement et s'évertue à m'uriner au visage. Je tente de me relever alors, il s'arrête et me pince violemment le muscle entre l'épaule et le coup en appuyant fermement pour m'obliger à me rasseoir. Mais au moins, il a arrêté de pisser. Je pousse un cri et il accentue sa prise en ordonnant :
_ Ta gueule ! Tu fermes ta gueule connard !

Je me tais et me rassoit mais il garde mon muscle prisonnier de sa poigne. Je serre les dents pour ne pas gémir de douleur. Il me dit :
_ Ta bourgeoise c'est endormie alors chuttt ! Fait il en mettant son doigt devant ses lèvres. Avant de poursuivre :
_ Je suis venu te dire au revoir connard ! Juste toi et moi ! Un petit dernier pour la route comme on dit ! Allez ! Fais voir ta gueule.

Je redresse la tête et observe le sourire de triomphe se dessiner sur son visage.
_ Tu veux que je te lâche ?
_ Oui.
_ Tu sera bien sage ?
_ Oui.
_ C'est bien connard. Dit-il en relâchant sa prise.

Il reprend son sexe dans sa main et s'avance tout contre mon visage. Je peux sentir l'odeur de son sexe et même l'odeur de ma femme sur celui-ci. Il me pisse alors au visage. Je ferme les yeux et subi l'outrage sans broncher. Il me dit :
_ Voila ! C'est bien ! Pas bouger ! T'est une vrai petite salope toi hein ? Entre ta femme et toi je sais pas qui est la plus salope. Vous êtes un putain de couple de pervers et vicieux. Petits bourgeois de merde ! Un jour je lui pisserais à la gueule à elle aussi. Elle mérite que ça cette espèce de garce.

L'odeur est atroce. Ce sale petit fumier profite de la situation. Il pisse longuement sur ma figure. Peu importe ma nouvelle personnalité. Je suis révolté. Sans ma femme à coté pour profiter et jouir du spectacle, cela n'a aucune espèce de plaisir pour moi.

Pire ! J'ai le sentiment qu'il vole Patricia. La pauvre si elle savait ce qu'il pense d'elle ! Maintenant qu'elle s'est libérée de moi ce n'est pas pour tomber sous l'emprise de ce jeune prétentieux. Je parlerais de lui à Tarentula. Je suis ses toilettes et il n'a pas le droit de les utiliser sans son accord. Comme j'aimerais qu'elle le fasse payer ! Elle saurait le mater à celui-là aussi ! Il termine et se rhabille rapidement tout en me lançant :
_ En tout cas c'est un super coup ta femme ! Allez j'me casse, ma copine doit s'inquiéter. Et tu te souviens ? Y'a une pipe qui m'attend à la maison. Avec le peu qui me reste dans les couilles elle va devoir me sucer un bon moment. Qu'est ce que tu veux. C'est la vie.

Il s'en va et je reste seul. Je vide alors la baignoire puis je me lave longuement. Je rince bien la baignoire et me lave les dents cinq bonnes minutes. Je bois un grand verre d'eau fraîche. Je suis crevé. Je ferme la porte d'entrée à clef puis j'arrive dans la chambre. Le radio réveil indique 1H26 J'enfile un caleçon et un tee-shirt sans faire de bruit. Patricia dors paisiblement. Je l'observe, elle dors sur le ventre, la tête tournée vers moi, ses longs cheveux blonds étalés sur l'oreiller. Elle est belle. On dirait une , vulnérable et innocente. J'ai l'impression de la voir pour la première fois et de retomber amoureux. Je me glisse précautionneusement dans les draps espérant ne pas déranger son sommeil mais elle entrouvre les yeux et marmonne :
_ Ah c'est toi...
_ Oui chérie rendors toi...
_ Tu sent bon. Tu t'est lavé. C'est bien... Gauthier est parti ?
_ Oui.
_ Bon... Bonne nuit chéri.
_ Bonne nuit mon cœur... Je t'aime.
_ Je sais...

Elle pose sa main sur ma poitrine. Je me sens bien. Sa respiration change. Elle se rendort. Tout va bien en fin de compte. Tout n'a peut-être jamais été aussi bien. Je suis en vie. J'aime ma femme et dans mon cœur je remercie Tarentula de m'avoir offert cette nouvelle vie. J'ai la vision son anus au dessus de ma tête. Ma déesse ! Elle est là ! Elle veille sur moi ! Le « pisse-debout » propre et sec est sur la table de nuit. Tout est bien. Je m'endors sereinement.