Collection Zone Rouge. Le Voleur (1/1)

• Jeannette, c’est Chris, peux-tu venir, j’ai besoin de toi en urgence !
• Où es-tu ?
• Voici, l’adresse, je t’attends.

Christian qui m’appelle est mon petit copain, copain en tout bien tout honneur, je l’ai rencontré, il y a six mois, il a 20 ans, je me refuse à coucher avec lui.
J’ai été élevé dans le respect de ma virginité et il sait que tant qu’il ne m’aura pas passé la bague au doigt, je ne coucherais pas.
Pourquoi m’appelle-t-il à 6 heures du matin alors qu’il fait encore nuit et pourquoi a l’autre bout de la ville ?
Il avait une voix angoissée, que lui est-il arrivé ?
Je m’habille, car j’étais encore nue dans mon lit, seule concession que je fais à mon éducation ne supportant aucun vêtement entre moi et les draps.

Je suis obligée de mettre mon G.P.S., car la rue qu’il m’a indiquée m’est entièrement inconnue.
C’est devant un gros manoir que je me trouve, le jour commence à poindre, mais il me fait peur avec sa tour carrée surmontée d’une cloche.
Dans les films de vampires, c’est ce type de maison qui sert de décor étant source de frayeur, d’autant plus que les réalisateurs savent faire des plans souvent très glauques.
Devant le portail, je donne un Coup de klaxon comme me l’a demandé Chris, il s’ouvre sans que je ne rencontre âme qui vive.
Devant le perron, j’arrête ma voiture, je monte choisissant un côté, l’escalier en as deux, je me présente à la porte, j’ai la chair de poule, je suis à deux doigts de détaler.
Je vois une cloche avec une chaîne pour la faire tinter, je tire dessus, deux minutes, les plus longues de ma courte vie, la porte s’ouvre.

• Entrez mademoiselle Jeannette, merci d’être venue à l’appel de votre ami.

Je regarde derrière cet homme qui pourrait tourner dans les films que je citais plus haut, maigre, un casque de cheveux long avec un catogan et habillé avec veste redingote, pantalon de velours et de cuissardes.

Pour terminer le personnage, il a dans ses mains une cravache, ce qui ne me rassure pas.
L’âge, dans la trentaine, mais si c’est un vampire, il est peut-être âgé de plusieurs centaines de milliers d’années, sans vieillir, c’est tout du moins ce que j’ai retenu des films que j’ai pu voir.

• Pourquoi mon ami m’a-t-il demandé de venir, son appel semblait rempli d’anxiétés.
• Entrez, vous, vous n’avez rien à craindre.

Je n’ai rien à craindre, mais Christian, je commence à prendre peur.

• N’ayez pas peur, il n’y a pas de courant dans cette maison, je m’éclaire avec des torches de suifs et des bougies, je vous en conjure entrez !

Je finis par le faire, à ma gauche, une porte avec de la lumière chancelante.

• Viens Jeannette, viens me délivrer.

Je passe la porte de la pièce, nous devons être dans la tour vue le carré formé par les murs, Chris est là, nu, un collier en métal au cou avec une chaîne fixée par un anneau dans le mur en pierres brute.

• Laissez-moi sortir, je vais chercher la police, pourquoi avez-vous attaché mon ami ?

L’homme fait claquer la porte derrière mon dos et sa cravache sur ses cuissardes, je me sens prisonnière à mon tour.

• Je vois que vous avez peur, alors que c’est moi qui cette nuit ai eu la peur de ma vie, quand j’ai entendu ce jeune homme casser une vitre à l’étage pour s’introduire chez moi.
• As-tu fait cela Chris ?
• Il va vous dire que ce n’est pas le cas, vous a-t-il dit que c’est un monte-en-l’air, pas de chance, comme vous le voyez, j’ai acheté ce vieux manoir pour y créer un club d'amateur sadomasochisme, j’en suis un moi-même.
À l’étage, il y a des meubles, ici, j’attends des objets comme des croix et des piloris où les amateurs seront attachés.
J’ai horreur que l’on s’introduise chez moi et votre ami teste un des colliers où mes adeptes passeront leur soirée dans trois mois quand je serai ouvert.
• Et que puis-je faire pour celui que je pensais épouser.
• Je dois dire que j’aime les situations un peu sadiques, je lui ai proposé de partir s’il me faisait venir quelqu’un, pour le remplacer.
• Ne me dite pas qu’il vous a donné mon nom.
• Exact, c’est sur son portable qu’il vous a appelé, regardez, il est posé au sol à ses côtés.
• Christian, tu es un beau saligaud, que voulez-vous que je fasse.
• Rien, Jeannette, je lui ai dit ça pour lui faire peur sans savoir qu’il aurait l’outrecuidance de t’appeler.

Je constate le tutoiement, il me regarde les yeux dans les yeux, j’ai une réaction très bizarre comme s’il m’avait envoûté, là encore, les films de vampires ne doivent pas y être pour rien, quand la chauve-souris se transforme en hommes hypnotisant sa victime pour mieux la vider de son sang.
Je m’approche de cet homme dont j’ignore le nom et contre toute attente, je m’agenouille, détache sa ceinture et je commence à lui faire une fellation.

• Que fais-tu ma chérie, je voulais t’épouser, toi qui te dis vierge, tu te comportes comme une putain, j’ai envie de dégueuler ?

Je lâche cette bite avec regret, pour lui envoyer ma flèche.

• Arrête de m’appeler chérie, un voleur, tu voulais m’épouser alors que tu pilles les gens, regarde la salope que je vais devenir à cause de toi ou grâce à toi.
• J’ai mon mot à dire, si tu permets !

Un mouvement de tête lui signifie que je l’écoute alors que j’ai repris sa verge et qu’en même temps que je le pompe, mes mains le masturbent.

• C’est vrai que tu es vierge !

Un oui de la tête lui fait comprendre que je le suis, sans vouloir lâcher le morceau que je viens d’attr, en moi s’opère un étrange phénomène, j’ai vu des films de vampires, mais j’ai aussi vu des pornos.
On peut avoir été élevé dans la religion et savoir voir des scènes que je n’aurais pas dû regarder, je le masturbe et je le pompe, j’aurais pu être une bonne actrice avec le corps harmonieux que Chris n’aura jamais.

• Attends, j’ignore si c’est la première fellation que tu fais, mais tu es sacrément forte, arrête, je vais jouir.

Je m’accroche à lui en passant mes mains derrière ses fesses pour le bloquer, ce qui devait arriver, arrive, pour la première fois, je reçois du sperme au fond de ma bouche qui coule divinement dans ma gorge.
Je relève la tête, j’ouvre ma bouche que je montre au supplicié qui est à trois mètres de moi, il vaut clairement le sperme, d’un mouvement de gorge, j’avale et je déglutis.

• Chris, tu as bien fait de venir voler, monsieur, grâce à toi je viens de faire ma première fellation, dommage, ce ne sera pas toi qui en auras profité !
• Merci, ta bouche était divine, que fait-on de notre voleur !
• Relâchons-le, nu comme il est, il va devoir traverser la ville, ce sera sa leçon, il est à plus de 10 kilomètres de chez lui, je gage qu’il se fera arrêter par la police pour attentat à la pudeur.
En plus, je le vois mal leur dire qu’il était venu te cambrioler et que c’est nous qui lui avons piqué ses fringues.

Le garçon que je viens de sucer, que j’ignore, le nom sort de sa poche un mouchoir, m’essuie le coin des lèvres et une clef ouvrant le cadenas.

• Viens avec moi, je ne recommencerais pas la bêtise que j’ai faite, c’était la première fois.
• Non.

C’est le dernier mot que nous échangeons, il se relève et détale, quand on est un voleur, on l’est jusqu’au bout, j’entends ma voiture démarrer, trop tard, j’avais laissé mes clefs au volant par peur de l’endroit afin de partir aussi vite qu’il a pu le faire.

• Viens visiter le « Manoir de Dracula », c’est comme cela que ma boîte s’appellera, j’appellerais un taxi après.

Outre la pièce de la tour carrée où je l’ai sucé, Dracula me fait descendre des marches dans un côté de la pièce carrée, là aussi, des flambeaux l’éclairent, je me retrouve dans une cave avec des colonnes soutenant le plancher, elle est déjà aménagée pour recevoir les clients dont un bar, il m’offre une coupe de champagne.
Je lui pose une question bête, vu les lieux.

• À quoi servent, ces deux cercueils au fond de la pièce presque dans le noir !
• C’est nos cercueils où nous dormirons après la fermeture de notre club.

Si je l’ai sucé pour faire voir à mon ex à qui j’appartenais, c’est cette nuit que je vais perdre ma virginité, j’apprends devant le maire que Dracula s’appelle simplement Luc, il m’épouse après publication des bans.

Trois mois ont passé, demain nous ouvrons après une grosse pub dans les milieux sados.

Demain après avoir revêtu mon costume de cuir, ma cagoule et mes cuissardes, je vais devenir la maîtresse de jeux érotiques de notre club.
Je me suis entraîné sur Luc qui a tenu à essayer tous les appareils de s pour voir qu’il n’y a pas de vice de forme.
Lui-même m’a souvent frappé avec fouet et cravache sur mon fessier, nous sommes fin prêts pour que ceux qui viendront trouvent leur plaisir.

Il va de soi que les cercueils sont là comme décor bien que des clients pourront s’y faire enfermer à la seule condition d’y passer un bon moment.
Au premier étage, nous avons notre appartement où nous habitons, nous sommes allés chercher mes affaires.

Merci à Chris d’avoir été assez con de venir cambrioler notre manoir, mais je dois reconnaître que j’analyse que chaque fois que je regardais un film où le sang et l’hémoglobine coulaient à flots, je me préparais sans le savoir à cette nouvelle vie pleine de liberté sexuelle, Cruella vient de voir le jour et je suis plein d’amour de mon Dracula.