Les Bonheurs De Sophie (9)
Sophie, étudiante studieuse assise au premier rang, nest pas vraiment présente. Ou plutôt, elle est divisée. Deux personnages se côtoient en elle. Le premier, une jeune fille chaste, dans la normalité de cette salle de cours ; le second, une dévergondée immergée dans un univers de débauche, à quelques centaines de mètres de là, sous lemprise dun homme vicieux.
Le décalage est tellement radical. Ces deux personnages pourront-ils longtemps cohabiter ?
« A tout à lheure ma puce » !!!! Le porc va donc recommencer. La branler encore et encore. Elle déteste ce langage, cette déconsidération ! Ce quil lui fait subir est inadmissible ! Mais pour se convaincre de ne plus jamais le revoir, elle devrait rester sourde aux injonctions de son corps, or son organisme rassasié a cessé de se recroqueviller, assouvi il se déploie, impose son point de vue, une influence grandissante, impossible à ignorer, avec des arguments imparables : si son esprit est perturbé, le corps de la jeune femme, lui, est repu, donc apaisé.
Elle ne sappartient plus. Le porc est lauteur dune transformation radicale ; elle nen est que le sujet et cette idée est aussi inadmissible que les émanations produites par sa chair assouvie. Effluves insupportables parce quincontrôlables. Elle dégoutte, elle est dégoutante, moite dhumeur sexuelle, comme vautrée complaisamment dans une enveloppe cotonneuse de stupre et de sueur, un gant doucereux, repoussant mais inhérent à sa métamorphose.
Chaque mouvement sur sa chaise lui rappelle le lien qui les lie. Elle soulève de quelques millimètres son derrière échauffé par la cravache, le repose le plus délicatement possible, son fondement éprouve le soulagement, la douleur sestompe, ne subsiste quun élancement, lancinant, ambigu, opiniâtre, irrémédiable. Un élan fondamental ? Le porc a imposé sa loi en prenant possession de la partie la plus honteuse de son être. Il a infligé un traitement dégradant à son « cul » et ce mauvais traitement est-il un hommage mérité à ce quelle a toujours dénigré ? Son cul ! Shabia-elle jamais à ce langage cru ? Un vocabulaire qui ne vise quà la rabaisser, à la déprécier.
Lenseignant larrache à son introspection. Il interpelle lassemblée. Sophie devrait faire profil bas, craindre que ces camarades devinent son infamie et pourtant, elle se surprend à demander la parole. Elle intervient dune voix forte, sexprime sans buter sur les mots, avec clartés et concision. Elle sait que sa remarque est judicieuse. Sophie que lon a connu si timide na jamais été aussi sûr delle ! Cette assurance inédite est autant dordre chimique que physique. Lalchimie sexuelle en annihilant les inhibitions dope son organisme.
12 h 20. Retour pour déjeuner chez elle. Par le même trajet. Elle aurait pu dévier, choisir un autre chemin. Elle ne la pas fait. Elle doit aller au jusquau terme de cette histoire. Elle mentirait en prétendant quelle est surprise quil soit posté, à lattendre, exactement au même endroit. Il ouvre la porte dentrée, sefface pour la laisser passer :
« Allez, vient recevoir ta branlée. »
Elle pénètre dans le couloir sans protester. Elle na aucune envie dêtre encore cravaché. Ce nest pas tant la docilité qui linquiète que les conséquences de cette obéissance : elle devient une vicieuse !
« Baisse ta culotte. »
Elle voudrait argumenter. Au moins le prévenir : elle est sale entre les cuisses ! ment, depuis tout à lheure, elle na pas pu se laver. Son sexe est imprégné par les stigmates de la masturbation du début de matinée. Les humeurs vaginales engluent ses grosses lèvres. Mais elle nose pas parler. Elle sexécute. Elle sattend à une réflexion odieuse. Il ne va pas se gêner pour lui dire quelle pue. Mais il ne remarque rien. Cette souillure lindiffère peut-être. Lexcite ? En tout cas, labsence de réaction facilite les choses. Car exhiber sa minette devant ce porc, geste il y a quelques jours inimaginable, ne relève plus de limpensable. Il a déjà été commis, sans déclencher dapocalypse, juste une révolution existentielle, il suffit de le reproduire et de renouer avec le bouleversement.
« Mains sur la rambarde, penche-toi en avant.
Cependant, elle ne veut plus être cravachée.
- Vous nallez pas me frapper
- Mais non petite dinde. Je vais juste enduire de crème réparatrice ton adorable petit cul. Je ne veux pas que la cravache laisse des traces. Hors de question dabimer un bijou aussi précieux.
- Monsieur, sil vous plait !
- Sauf si tu insistes pour te faire à nouveau cravacher ? Cest toi qui décide, ma puce. »
Elle se plie et, culotte baissée sur les cuisses, offre son arrière train. Le porc trousse la jupe sur les reins. Elle est rouge de honte, nose imaginer sa position, sexe et postérieur scandaleusement, crument, dans leurs moindres recoins, exposés au regard du pervers. Mais aussi à son odorat car les remugles du con poisseux emplissent latmosphère. Corruption odorifère dégradante, pire que du poisson pourri.
Et comble de la dévaluation, elle va maintenant subir des attouchements immondes. Le porc enduit de crème la chair plantureuse, la masse à pleine main consciencieusement létire, sans gêne aucune la pétrit. La respiration de Sophie saccélère encore quand il écarte la rainure des fesses, sapproprie du regard lendroit le plus intime. Elle se sent déshumanisée de lui offrir ainsi le fondement de son être, ce lieu de toutes les impuretés quelle soumet complaisamment au bon vouloir du porc. Et si son anus nétait pas parfaitement lavé ? elle voudrait tant ne pas être spectatrice de sa propre déchéance. Elle voudrait surtout ne pas être troublée alors que porc en remet une couche épaisse, que ses mains sébattent à nouveau sur le large champ fessier. Les doigts patinent, glissent, la crème apaisante pénètre lépiderme
Et Sophie ne peut le nier, cest odieusement agréable. Et puis elle se crispe car les doigts filent vers la fourche, maintenant, ils rodent entre ses cuisses, autour de son nid, sapprochent toujours plus des lèvres intimes, jouent avec la plasticité des chairs et ainsi, en distendant les lippes provoquent des bâillements équivoques du sexe de la jeune vierge.
« Comme ça te fait du bien ! »
Et il ninterrompt son manège abject que pour monter en gamme dans lignoble.
« Et maintenant, une bonne branlée ! »
Conditionnée, Sophie commence à se redresser, dans lintention de lui tendre la minette par devant. Mais le porc en a décidé autrement. En appuyant dune main ferme sur les reins de sa proie, il lui impose limmobilité :
« Non, reste comme ça, ma puce. Je vais te branler dans cette position. »
Elle na pas le temps de rétorquer, et de toute façon à quoi bon puisquil a toujours le dernier mot. Lembout vibrant se plaque à sa vulve, la horde hérissée sactive, le clitoris est immédiatement en situation dalerte maximum ; un interrupteur qui ouvre en grand des vannes enchanteresses. Sophie, ne résiste pas, pousse un miaulement de contentement, le premier dune longue série crescendo. Les digues sautent une à une. Les jambes entravées par la culotte, elle rue dans tous les sens. Le fleuve la submerge. Le porc, sa sale patte appuyée sur le bas des reins, la maintient en position, et de lautre, il machine le sexe avec le vibromasseur. Elle sentend crier, elle ne reconnait pas sa voix, ce sont ses entrailles qui beuglent. Elle ne sappartient plus. Cest trop puissant !!! Un raz de marée de jouissance
Il ny a pas de mot pour dire la puissance de lorgasme
La vague na aucune de consistance pourtant elle est infrangible, les ondes divines laspirent, la maintiennent au firmament
quelques secondes ou un siècle
refluent
non, elles reviennent encore, avec moins dintensité quand même, mais son corps nobéit toujours pas. Esclave de la boule aux miles petits tétons vibrants qui sacharnent sur son clitoris, Sophie replonge, refait enfin surface, enfin le porc la libère, encore quelques répliques, quelques spasmes dans son ventre, quelques convulsions incontrôlables de sa jambe gauche
ça y est, cest fini
Oufffff
.
Cette fois-ci, le porc a chronométré. Sophie navait pas remarqué lIphone posé en équilibre sur la rambarde de lescalier. Il arrête le chrono et faussement enthousiaste et réellement narquois, il annonce un record :
« 3 minutes et 50 secondes ! Tu es hyper réceptive à la branlée. Avec un peu dentraînement, je suis sûr que tu peux descendre sous les trois minutes ! »
Elle était hors du temps, prise dans la fulgurance de fractions de seconde pour une intensité éternelle. Mais lui est bien plus pragmatique :
« Tu es trop détrempée pour remettre ta culotte ! »
Il a raison. Sophie sest inondée, la jouissance a abondamment coulé sur les cuisses et a imbibé la petite culotte. Sans compter lantécédent du matin : le tissu a été le témoin privilégié de la première masturbation. Un changement de sous-vêtement simposait déjà. Mais la jeune fille a dû mariner plusieurs heures durant dans le même coton sérieusement éprouvé par les émanations de son intimité sexuelle persistante. Bref sa petite culotte déjà sale se dégraderait encore au contact de sa minette à nouveau dégoulinante.
Le porc appuie son ordre en agitant vigoureusement, comme pour lessorer, le vibromasseur. Des gouttes suintent de lhérisson en boule et en mousse, elles tombent sur le sol :
« Regarde-moi ça ! Ta culotte doit être dans un drôle détat. Allez ! Donne-la-moi ! Dépêche-toi ! »
Telle une grue maladroite, empêtrée dans sa jupe quelle rabat, dans le même mouvement mal synchronisé, sur ses jambes, en dansant dune patte sur lautre, elle se déleste du sous-vêtement très douteux et, toute penaude, le tend au porc. Il lexamine attentivement, lexpose au rayon de lumière qui filtre du vasistas ; par le jeu des transparences simprime sur le coton autrefois immaculé le sceau de linfamie : plusieurs larges estampilles de cyprine.
« Dis donc, petite cochonne, tu uses beaucoup de culotte en ce moment !!! Allez ! file vite. A tout à lheure, ma puce. »
Pour la seconde fois en quelques jours, Sophie déambule dans la rue, lentre cuisse bassinée par les eaux de la jouissance et, sans culotte sous la jupe, le sexe girouettant à tous les vents. La répétition pourrait paraître monotone mais elle concerne des actes tellement extraordinaires ; le parfum capiteux de linédit est largement préservé. Une expérience vénéneuse, redoutablement captivante. Mon Dieu, le malsain savère tellement palpitant ! Les prescriptions religieuses, les lois intransigeantes, tous ces carcans impitoyables auxquels, jusquà présent, elle a obéi aveuglément ont-ils été érigés arbitrairement dans le seul but de censurer son corps ? Depuis sa plus tendre enfance, la prosternation et la vénération nont généré que frustration. Pour autant, Sophie ne peut se résoudre à renoncer à sa quête dabsolu. Mais à quel maître se vouer ? Le porc ne saurait être son Seigneur. Des pratiques abjectes ne peuvent mener au Paradis
Même si elles ouvrent la voie de lépanouissement ?
Elle se jette sous la douche. Le jet la débarrasse de la pollution. Elle na jamais nettoyé avec autant dapplication ses orifices. Elle se rend à lévidence : si elle obéit à limpératif dêtre propre de partout cest uniquement dans la perspective de la prochaine exhibition devant le porc. Comment dans de telles conditions préserver un semblant de dignité ? Les marques de cravaches sur le derrière se sont estompées. Certes les traces discrètes restent gravées au fer rouge dans sa mémoire, comme autant de citations à comparaitre à nouveau devant lodieux personnage mais labsence de douleur est indéniable. Le léger échauffement qui subsiste conforte, au contraire, les chairs galvanisées par lorgasme et désormais indifférentes aux reproches. Sophie se sent même délassée, régénérée. Dans sa tête, loutrage se dispute avec un sentiment deuphorie.
Elle se sèche, se parfume, enfile une petite culotte propre quelle a choisi avec soin. La jeune fille irréprochable ne cherche-elle pas à se rendre appétissante ? Et si sous couvert hypocrite de barricader son sexe, elle lapprêtait à la prostitution ? Le porc va-t-il encore la piéger ? Certainement ! Il la annoncé : « A tout à lheure ma puce ! ». Il a dû se renseigner et sait quelle finit ses cours à 16h15. Elle lui dira quelle ne veut plus subir cet outrage. En cédant à nouveau son intimité au prédateur, elle renoncerait définitivement à lestime de soi. Et pourtant, elle décide quand même de changer de jupe. Elle opte pour un compromis : un modèle très pudique (de toute façon elle ne possède aucun vêtement provoquant) mais, cependant, une coupe qui valorise sa silhouette et, devant la glace, après avoir recouvert ses seins dun soutien-gorge qui, indéniablement, en accentue le galbe, elle sobserve, de face et de profil, prend la pose de la coquette, poitrine dressée, cambrure accentuée, croupe rehaussée. Comment contenir les signes de la féminité alors quils simposent avec autant de puissance ? Cette sensualité débordante est mortifiante car elle soumet la vertueuse au joug de lanimalité, seulement voilà, le barrage moral nest plus étanche, les lois de la nature se sont insinuées par la faille : un insondable souffle dinsouciance polissonne envahit Sophie, la pousse en avant
Elle appuie de toute sa volonté sur le frein des principes
Lintensité de chaque instant est tel que le temps file comme une comète. Elle a cours à 14h30 ! Tout en se jurant que ce soir, dans ses prières, elle demandera mille fois pardon, elle perd encore dix bonnes minutes à hésiter sur le chemisier. Adopte le beige, tout en simplicité et en discrétion avec malgré tout, pour qui sait lire entre les lignes du besoin de séduire, comme un sous texte voluptueux, éminemment féminin, tracé par le corsage en hommage à la délicatesse des épaules, à la rondeur des seins. Ô non ! elle ne cherche pas à plaire au porc. Elle le déteste ! Mais ce sera tellement plus aisé si elle se sent désirable et bien dans sa peau de lui tenir tête, de lui dire non ! Cette fois-ci, elle sera catégorique !
Elle avale sur le pouce un morceau et repart. Emprunte toujours le même chemin. Elle est certaine quil va la laisser en paix jusquà 16h30. Il lattendra au retour après ses cours. Elle refusera. A-t-elle encore envie ? Nest-elle pas assouvie ? Si bien sûr ! Il suffit ! Plus de masturbation pour aujourdhui. La chose est abjecte. Surtout commise ainsi. Une autre fois, dans un autre contexte, pourrait-elle accepter ? Non, il est trop odieux. Mais la chose est tellement bonne. Est-ce vraiment si mal ? Dans la manière de procéder, oui ! Et puis cest un péché. Elle ne deviendra pas une femme damnée. De toute façon, pour aujourdhui basta ! Elle a eu son compte !
Ô mon Dieu ! Il est toujours là ! Il attend ! Seigneur donnez-moi la force de lui résister.
Phil la regarde sapprocher. Il perçoit la détermination. La démarche de la jeune fille est plus assurée, moins dans la retenue. De fait, la silhouette apparait plus épanouie et, sur le tendre visage transparait désormais les effets dune sexualité resplendissante. Les yeux pétillants, les joues rosées, les lèvres pleines, la complexée ne sait plus comment refouler cette féminité animale.
Il lui barre le passage.
« Laissez-moi passer !
- Allons Sophie. Tu crois être guérie ? Si tu arrêtes maintenant tu rechuteras encore plus bas. Tu dois aller au bout du processus dexorcisme. »
Il a entrouvert sa veste pour exhiber le manche du maudit vibromasseur ; la promesse de ravissement est soutenue par la voix sirupeuse, pernicieuse, qui, tel un serpent, sinue jusquau oreille de la jeune fille :
« Tu penses avoir atteint le summum de la jouissance ? Tu nen est encore quaux préambules. Je te rappelle que seul un total abandon peut te permettre de surmonter tes démons.
- Je ne veux pas ! De toute façon, je nai pas le temps
»
Le ton est déjà beaucoup moins ferme. Elle est bien incapable de soutenir le regard du mâle. Elle fixe le sol pour ne pas voir le vibromasseur que Phil a pris en main et agite doucement. La baguette magique qui procure à tous les coups le ravissement ! La révélation sexuelle est si concrète, si réelle. Si proche. Si facile à réitérer.
« Tu sais à quel point ta jouissance est fulgurante ! Trois minutes pas plus pour franchir une nouvelle étape. Cest si simple, si évident. Tu vas tout gâcher par un entêtement stupide ? Tu veux une nouvelle punition pour taider à te décider ?
- Non !!! Mais
Mais
Je
je vous assure que je
je
ne veux plus que vous me
- Tu ne veux plus que je te branle ?
- Monsieur ! »
Elle joue les outragées, mais le poison de la tentation a été inoculé. Il est désormais dans le sang de la jeune fille, chaque molécule est contaminée.
« Ose prétendre que tu nadores pas te faire branler ! »
Entre le verbe et la chose, la distance est infime. Un mot certes ignoble, mais lacte, lui, procure une telle extase ! La source de la transcendance serait-elle ordurière ?
« Cest sale, cest mal, cest.. »
Malgré les dénégations, le corps réclame lexquise récidive. Il suffit de daiguillonner à nouveau limagination lubrique.
- Tu navais jamais imaginé une expérience aussi divine, Sophie. Tu ne peux plus ten passer. Et tu sais pourquoi ? Parce que tu en as un besoin vital. Ce qui fait autant de bien ne peut pas être mal. Alors, laisse-toi faire.
- Nonnn
»
Le geignement ressemble bien plus à une demande tyrannique quà une négation. La bouche soupire, les lèvres pulpeuses réclament, les sens exigent ce que la raison refuse. Phil a ouvert la porte et de sa voix hypnotique :
« Entre ! Nous en avons pour trois minutes ! Si tu le veux, ce sera la dernière fois, ta dernière branlée, ton dernier orgasme. Si tu refuses de continuer, si tel est ta volonté, personne ne te forcera
Alors, profite à fond de cet ultime orgasme
Peut-être le plus intense, le plus inoubliable
Allez viens
entre
Voilà, ma chérie, oui
approche
plus près
Encore un peu
Parfait. Tu nas plus quà baisser ta culotte
Quoi de plus simple, quoi de plus excitant
Lààà ma petite salope
Comme ça
Humm
Je vais te chronométrer. Je suis persuadé que tu vas jouir encore plus vite que tout à lheure. Allons-y. Tu sens comme le vibromasseur épouse ta chatte, les milles langues qui sactivent sur le clitoris ? Comme tu réagis vite
Comme tu aimes la branlée
Tu dégoulines déjà. On accélère un peu ? Oui
Comme ça
Plus vite
Ouiiii
. Lààà
Que tu es belle quand tu te tortilles comme ça
Tu aimes ça, hein
Tu es une vraie petite chienne, tu sais
Oui Sophie, une chienne en chaleur
Si tu tentendais gueuler ! Laisse-toi submerger par lorgasme
Ouiiii tu viens
Voilà ma chienne
Tu jouis de tout ton âme
Un vrai geyser
Encore un peu
làààà
Voilà
Parfait
Cest ce que jappelle recevoir une bonne branlée !! Voyons voir ? Deux minutes et 56 secondes ! Record battu. En rapidité et en intensité. Ne dis pas que tu ne tes pas régalée ! Et le prochain orgasme sera encore plus fort. Quand ? Mais tout à lheure, ma chérie. Ô non tu nen as pas assez. A chaque fois, tu jouis plus vite et plus fort. Tu nes pas encore rassasiée, crois-moi. Allez ! file vite. Je tattends après les cours pour une nouvelle branlée. »
Encore une étape de franchie. Petite salope, petite chienne, chienne en chaleur
Comment pourrait-elle nier que les insultes galvanisent son orgasme ? Ironie du sort, le cours de laprès-midi est consacré au droit des femmes. Sophie, lesprit ailleurs, prend des notes machinalement. Les législations sur la discrimination ne simpriment pas dans son cerveau, nimprègne pas lintelligence pourtant vive de jeune fille, elle est bien trop harcelée par son sexe encore ruisselant.
Il a deux heures à . Un petit achat à effec. Il en profite pour se procurer quelques gadgets. Des cadeaux, des surprises pour plus tard. Pour bientôt. Elle progresse rapidement.
A 16h30, Phil est en poste. Il ne doute pas que Sophie viendra. Elle pourrait prendre un autre chemin pour, à la fin des cours, rejoindre son domicile mais elle est déjà trop engagée dans cette voie vertigineuse, une pente si abrupte, il lui est impossible de faire marche arrière. Elle a certainement besoin de sinventer des subterfuges pour justifier sa reddition morale. Mais les tergiversations, les états dâmes de la jeune fille importent peu à Phil. Seul compte le résultat de la délibération : elle se soumettra.
Cette fois, elle avance vers lui tête baissée, en traînant des pieds, portée, comme à contre cur, par une force qui la dépasse. Il sattend donc à des atermoiements. Elle est en manque de repère, ne sait absolument pas comment gérer la découverte dune sexualité aussi impétueuse. Il nest donc pas surpris quand, la voix chevrotante, elle lui confesse ses appréhensions :
« Monsieur ?
- Quoi ma chérie ?
- Je suis malade ?
- Pourquoi tu dis ça ?
- Cela fait plusieurs fois dans la même journée que vous me
- que je te branle ?
- je
- Dis le !
- Monsieur, cest dégoutant !
- Dis-le ou je te cravache la croupe !
- que
que
- Dis le !
- Que
que vous me branlez.
- Oui et alors ?
- Et bien aussi souvent, cest que je suis malade, perverse ?
- Pas du tout ma puce. Tu en as besoin.
- Mais
Aussi souvent
cest
- Une jeune fille en bonne santé peut sans problème enchaîner dans la même journée une dizaine de branlées. Tu nas pas idée de cette puissance enfouie en toi. Mais ne tinquiète pas, nous allons la révéler. Tu nen es quau tout début de ton éducation.
- Mais
Je
- Tu es loin davoir épuisée ton potentiel orgasmique, ma chérie. A chaque fois tu franchiras une nouvelle étape vers la délivrance. Cet après-midi, je vais taider à déclencher plusieurs orgasmes à la suite
Oui, tu as bien entendu, plusieurs orgasmes daffilés. »
Il a ouvert la porte dentrée de limmeuble.
« Allez ! Entre ma puce. Obéis ! »
Elle est à sa merci, dans la pénombre du couloir. Pour renforcer encore son emprise, il sort de sa poche son petit « cadeau ». Une boule rouge encastrée dans une lanière de cuir. Elle reste interloquée, ne comprend pas. Il explique :
« Je suis obligé de te bâillonner pendant la branlée. Certes, limmeuble est inoccupé, cependant, tu gueules tellement fort quand tu jouis que tu risques dameuter tout le quartier.
- Mais
Monsieur
- Tu as envie que lon tentende à un kilomètre à la ronde couiner comme une truie ? »
Mortifiée, elle accepte lhumiliation supplémentaire.
« Ouvre la bouche ! ».
Tout en réglant la longueur de lanière en cuir, il cale délicatement la boule en latex entre les lèvres de la jeune fille. Il veille à ne pas trop fortement enserrer la tête de la soumise mais, pour la museler efficacement, la tension doit quand même être suffisante. Il ajuste encore le harnachement, puis, fiers de lui, contemple le résultat. La boule, dont la couleur rouge vif offre un parfait contraste avec lambre langoureux des yeux magnifiques, force la sensualité de la bouche ; les babines sont retroussées en une ravissante grimace obscène qui tire sur le délicieux arrondi des joues rosées par la honte, et, les quenottes blanches, que lon croirait prêtent à mordre bestialement dans le bâillon en latex, aiguisent le désir carnivore du mâle en rut ; enfin, pour parachever léquivoque bondage, Phil entrevoit, à larrière-plan de lantre buccal obstruée, gardienne du palais inviolé, la langue rose, lascive, dans sa tanière salivante. Autant dire quil en a leau à la bouche. Il fignole encore le tableau et du bout de lindex, fait glisser une mèche de cheveux rebelle derrière loreille de luvre dart
Quasi parfaite.
Phil poursuit son entreprise dasservissement. Le geste sûr, il déboutonne le chemisier de la pucelle. Sophie tente darrêter le mouvement. Mais elle est privée du droit à la parole.
« MmmHHHuuùùùmmHHhMmUUûùuhh
»
Les sons informes et écumeux qui séchappent de sa bouche, sont sensés exprimer le refus, ils soulignent en fait sa dépendance. Des borborygmes ! Elle na pas dautres arguments à opposer à lautorité arbitraire du mâle. Il consolide son pouvoir discrétionnaire en justifiant lexhibition :
« Pour devenir toi-même, tu dois accepter dêtre dépossédée, Sophie. Une fois dépouillée de ta fierté, de ta dignité, de ton amour propre, tu accéderas à lessentiel.
Cette assurance consolide la docilité de la jeune femelle. Elle est à sa merci et il assume cette responsabilité : avoir tout pouvoir sur elle.
Il ouvre donc le chemisier et dévoile lentement le soutien-gorge - aussi blanc que létendard de la reddition - qui enclot, sans totalement les contenir, les deux mamelles candides à la fermeté toute printanière. Il prend sur lui de ne pas sattarder sur ce spectacle ô combien ravissant et tel un chirurgien qui sexécute avec la distance professionnelle indispensable à la réussite de lopération, sans hésiter, sans mouvement superflu, sans exagérer les contacts avec la peau pourtant si douce et si affectueuse, ses doigts agiles passent derrière le dos de la soumise pour dégrafer le carcan de coton. Et, là encore, même si les pommes damour aux tétons arrogants paradent devant les yeux de létalon, ce dernier ne cède pas à linvitation au pelotage.
Il domestique ses pulsions alors que Sophie na aucun contrôle de la situation. Ainsi, il justifie sa position dominante. Elle doit dautant plus être éblouie par cette capacité à rester maître de soi quelle est complètement débordée par les émotions sexuelles. Le mâle surinvestit dans la fragilité féminine, en la transformant en signe de faiblesse, il lexploite outrancièrement. Certes, il profite delle, des circonstances, mais puisquelle adhère à cette répartition des rôles, il ny a pas dabus. Lexcitation de Sophie, conditionnée à son infériorisation, grandira à mesure quelle acceptera de se laisser rabaisser et elle pourra sabandonner à la débauche sans se renier, elle se perdra dans le vice sans se fourvoyer. Le cercle est sans doute vicieux, il nen est pas moins jouissif.
Ladorable petite nichonne frémissante na dautre alternative que dattendre les instructions. Lobéissance garantit lépanouissement.
« Allez Sophie ! En position. Mains sur la rambarde, bras tendue, corps ployé
»
Le destin de la magnifique poupée est désormais entre les mains de Phil et cette spoliation du libre arbitre concerne au premier chef le véhicule des émotions et des sensations : son corps. Elle na plus aucun droit sur lui, nen est plus propriétaire.
«
Voilà parfait. Tu apprends vite. Cest bien ma puce. »
Elle est, au sens propre du terme, la chose de Phil. Il serait donc aberrant, presque inconvenant, de lui demander son avis avant de trousser la jupe sur les reins, de baisser la culotte sur les jambes et de commencer à la branler
Juste pour pimenter lexercice, il a sorti son I phone. Pour le rendre encore plus incontrôlable, Il va borner le débordement. Il compte chronométrer la séance. Le challenge ?
« Combien dorgasmes es-tu capable de déclencher en quinze minutes ? »
Sophie a parfaitement conscience quelle attend, réclame même, la branlée. Elle a sans contestation adoptée la pose pornographique, les seins à lair, elle tend son derrière, cambrée pour mieux offrir son vagin, suffisamment penchée, les cuisses suffisamment écartées (la culotte qui entrave ses jambes empêche de plus les ouvrir) pour que son orifice anal soit lui aussi à la disposition du regard du porc, aucun démenti possible puisque son troisième orifice est réduit au silence, sa bouche est emplie par la boule. Et le latex a le gout de laveu : elle est une vicieuse. Sa respiration hachée par le bâillon nen est que plus haletante.
Et le rodéo commence !
Comme à chaque fois, elle perd immédiatement le contrôle de son être. Ôhhh Seigneur !!!! Seigneur, que cest bon ; le vibromasseur sur son sexe qui sapplique tant et si bien à léclosion de son clitoris, la vibration crescendo, cette inflation, cette invasion, jusquà lexplosion
En trois minutes à peine, dans un gémissement de lâme, ça jaillit à la fois en elle et hors delle
A ce moment précis, le porc, avec maestria, décolle la boule diabolique de son sexe comme on débonde un évier pour que la jouissance puisse sécouler
Jaillir
Elle se vide
Non elle se remplit dextase
Pratiquement pas de pause
Le sexe aspire à nouveau le vibromasseur, les milles langues sactivent
Sophie se cabre, rue, se redresse, pour sarracher à ce délice presque insoutenable. Pour quelle ne puisse fuir, le porc dans son dos, lenlace fermement. Elle est plaquée à lui, maintenue contre la masse imposante. Il lui murmure des insanités à loreille, « làà
ouiii comme ça ma petite salope
laisse toi aller
»
NONNNnnnn, cest trop fort, immédiatement après lorgasme son clitoris est trop sensible, les yeux exorbités, elle pousse un long gémissement de supplication pour quil interrompt la branlée. Il comprend le message, consent à lui accorder un très court répit, la boule détrempée sécarte des lèvres béantes, lincessante litanie ordurière linvite à cesser de gigoter « tout doux, tout doux, ma petite chienne, tout doux
», elle retrouve à peine ses esprits, se rendre compte quelle est capturée, le torse ceinturé par bras de du porc, il appui ostensiblement son bassin contre le derrière de la jeune fille, la barre de la virilité impose sa vérité, Sophie est totalement innocente, mais pas besoin déducation sexuelle pour pressentir la loi dun étalon en rut. La main épaisse de lhomme engloutit son sein droit, le malaxe, le presse, les doigts jouent avec son téton et provoque des ondes, comme un clitoris en mode mineur, mais lécho, la concordance avec le bouton de jouissance est indéniable, elle se trémousse, la culotte entre ses cuisses la bride, et, malgré elle, Sophie écarte, cest plus fort quelle, le tissus craque, le porc satisfait lexigence du sexe affamé, « tu en veux encore, hein salope ! »
La boule épouse à nouveau le vagin
Et ça recommence de plus belle !!!! Les milles langues fureteuses, ralentissent, accélèrent, parfois se séparent et reviennent à la charge, pressent
puis différent, alors Sophie est au supplice, réclame, exige, ENCORRREEEEEE, ENCORREEEEEE, son clitoris insatiable vénère la récompense, « HHHHHHHHÜÜÜûÜÜMMMMMM », les cris quelle est obligée d décuplent sa disponibilité, elle hurle intérieurement et ne peut quémettre des grognements informes en bavant comme une bête enragée, oui, telle une enragée, elle mord dans la boule en latex, pour se libérer de cette énergie sidérale, « HHHHHHHÛÛÛüuuuuMMMMmmmmm », elle jouit dans un geignement animal, à cause du bâillon, la salive se déverse de ses lèvres, se repend sur son menton
Et la branlée continue, pitié, stop, encore, cest trop puissant, elle trépide, semballe, entraîne le mâle dans une danse furieuse, vers le fond du couloir, elle est comme une pouliche sauvage, domptée par son cavalier, la voici quasiment aplatie contre le mur, la joue écrasée sur le plâtre écaillé, le porc, toujours collé, dans son dos, la maintient enserrée, la ferre fermement contre lui, il domine sa monture, son gourdin incroyablement dur sappesantit, intimement rivé à larrière train, au plus elle rue, au plus lengin se frotte au postérieur, il profite au maximum des orgasmes, les accompagne jusquà leur acmé, « lààà ça y est tu viens encore petite pute, ohhh putain comme tu aimes ça
», il est indéniablement doué
« Vas y chienne laisse toi complètement aller
Vas- y, ouiiii, comme ça
. Putain de chienne
» Et effectivement, « HHHuuuUUUuuuuuummmmhhhhh », encore un orgasme
ÔÔÔHHHhhhh, Seigneur
QUE CEST BONNNNNNN
Elle croit que ça y est, elle a atteint le summum, elle nen peut plus, son clitoris hypersensible, se braque, se révolte, elle remue frénétiquement le bassin pour se libérer, mais impossible déchapper à lemprise de lhomme qui lenserre avec son bras et dont la grosse patte malaxe le sein droit, presse le téton - encore une sonnette résonnant dans le sexe -, au contraire, le porc, exploite les trémoussements pour ostensiblement se masturber contre le derrière de Sophie
Il laisse, brièvement, le clitoris récupérer mais ne relâche pas sa proie, pas encore, il sait quelle en peut encore, quelle en veut encore
La trêve est de courte durée, la boule aux milles tétons vibrants revient à la charge, dabord délicatement, « Tout doux ma petite pute, toute doux », puis de nouveau plus franchement, « ÔH chienne comme tu aimes ça », maintenant, le porc use du vibromasseur comme dun interrupteur, par un jeu dalternance, il allume la fureur du clitoris, phase de récupération, de sollicitation, récupération, sollicitation, plateau, ascension, plateau, ascension, phases plus ou moins brèves, plus ou moins longues, la boule séloigne vicieusement de la cible, glisse et embrasse sur toute la longueur le bâillement des lèvres, obtient un long gémissement impatient, « Huuuuummmmmmm », et, inexorablement, « Tu aimes ça hein chiennasse », se rapproche à nouveau du point dincandescence, merveilleuse récompense, « HUUUuuuMMHHHHhhhhmmmmmm », le vibromasseur répond à lappel de la gousse, « ÔHH !! PUTAIN que tu es bonne !!! », qui est tellement gonflée
Les ramifications sont infinies, Sophie nest quune fente qui fuit, elle coule de partout
. Et
ça vient encore
. « Jouiiiiiiitttt chienneeeee
. », HÛÛÛÛUUUUHHHMMMMmmmmmMMmmmmmmm », elle jouit encore
.
Combien dorgasmes daffilée ? Sophie ne saurait le dire. Quatre ? cinq ? six ? sept ? Ils se confondent, ils se recouvrent, à une vague dune puissance folle, succède une lame de fond plus souterraine, peut-être plus viscérale, comme si la jouissance puisait, chaque fois plus profondément, son intensité dans les entrailles de la jeune fille.
Elle a perdu toute notion du temps. Le porc, récupère lI phone posé sur la rambarde, et, un sourire narquois aux lèvres, la ramène brutalement des limbes à la réalité triviale. Il lui montre le chronomètre : vingt-deux minutes se sont écoulés. Il est le champion des commentaires déplacés :
« Pour te mettre dans un tel état en si peu de temps, cest que tu étais sacrément en chaleur, ma puce ! On recommence demain ?
- Monsieur
Non ! Fini ! FINI ! Et puis
De toute façon
Cest samedi. Je nai pas cours.
- Alors profite du week-end pour bien te reposer, ma puce. A lundi pour la suite
»
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!