L'Amour Dans Les Fourrés 11

Faire l’amour à Cécile et qui plus est, après une longue période d’abstinence, c’est la promesse d’un plaisir extrême. Pour rappel, nous sortons de la douche. La jeune femme aux miches dansantes, qui sautille allègrement devant moi, m’a tiré par la queue jusqu’au lit de ma chambre d’amis. Vous pensez bien que mon membre, ainsi utilisé pour le remorquage, n’est pas resté impassible entre ses doigts mais s'est épanoui, est devenu un sexe palpitant tout à fait désirable. Pendant qu’elle s’installe voluptueusement sur le drap,provocante en diable et ouvre à la fois ses bras et ses cuisses pour m’accueillir, le spectacle de son corps mince de tanagra augmente mon émotion et mon érection. Le désir me pousse vers elle.

A mon tour de lui prodiguer les gestes qui vont chasser l’éventuelle répugnance d’une lesbienne pour le corps du mâle. En réalité, elle est, ne l’oublions pas, en mission, chargée de se faire fabriquer un . pour le couple de lesbiennes qu’elle forme avec une dénommée Nathalie. J’ai très rapidement fait connaissance avec cette dernière le jour où ma femme, Anne, me cocufiait avec Sylvain, le receveur de la poste, grand trousseur de jupons à la réputation solidement établie dans notre petite ville. Ma situation de mari trompé et la rage de cette découverte ne m’avaient guère laissé le loisir de faire des présentations avec les deux gouines qui s’ébattaient dans le lit de la chambre d’amis où leurs cris de jouissance faisaient écho à ceux de ma femme et de son amant surpris en plein orgasme dans mon lit.

.Je suis flatté d’avoir été choisi parmi quelques milliards d’hommes pour féconder la mignonne petite dame. Il est vrai toutefois qu’elle a trouvé plus facile de s’adresser à un habitant de sa ville plutôt qu’à un lointain chinois ou canadien pour obtenir du sperme. Elles n'avaient pas choisi Sylvain, avaient préféré Julien le cocu au séducteur infidèle. Je suis dans un périmètre proche, séparé d‘Anne, bien que non divorcé, c’est connu de tous.

Je représente donc le mâle disponible sans embrouilles, celui qui doit accepter facilement de rendre le service réclamé, en raison de besoins sexuels auxquels il ne saurait échapper. Et puisque j’ai reçu favorablement l’invitation, je me dois de remplir au mieux le rôle que Cécile et son amie m’ont confié.

Debout devant ce corps étendu, nu, offert et qui attend notre union corporelle, j'ai soudain une idée folle. Cette idée me tombe dessus comme la foudre :
"Si la jolie Cécile devenait ma femme. Elle est belle, bien faite, touchante avec ses seins légers qui n'ont jamais allaité, troublante par son attitude d'abandon, attirante grâce à son air de soumission. La place est libre depuis le départ de l'infidèle Anne."

Hélas ! après une expérience hétéro sexuelle avec Jérôme, Cécile est tombée dans les griffes de Nathalie, forme avec elle un couple lesbien solide. Sur l'intérieur des cuisses trois ou quatre suçons bleuissants montrent l'emprise de Nathalie sur Cécile. A vrai dire je n'ai fait qu'apercevoir cette Nathalie dans le lit de la chambre d'amis le fameux soir de la trahison d'Anne. Dans un premier mouvement destiné à décourager Cécile et son projet d', j’ai exigé de me partager entre Cécile et Nathalie. Cela n'avait pas rebuté Cécile. Vouloir faire de Cécile la remplaçante d'Anne demandera d’entrer en concurrence avec sa dominatrice. Cécile est-elle une femme encore récupérable en dehors de l’obligation d’avoir une relation avec un homme pour procréer. Que les deux femmes aient renoncé à l’insémination avec le sperme d’un inconnu, m’offre une possibilité de tenter ma chance de la conquérir.

Or c’est dans la conquête que réside le ressort le plus puissant de l’action. Je m’allonge à côté de cette magnifique poupée et je lui déclare qu’elle est belle. Cela lui arrache un sourire de plaisir. J’ajoute qu’elle est très désirable et ma main remonte de son pied au genou puis à la cuisse. Quand le tranchant de mon pouce heurte en douceur les grandes lèvres, un gros frisson secoue le corps délicat.
J’effleure la fente, touche le clitoris et aussitôt un nouveau frisson parcourt le corps . Cécile rougit, s’excuse: Nathalie l’a fortement aimée en début d’après midi avant de me l’envoyer. Elle a irrité toute cette zone sensible de la frêle Cécile par ses caresses et ses suçons. Parfois la passion trop forte cause de ces dégâts;

-Mais tu peux me prendre à condition d’être doux

Aujourd’hui, elle l’a dit, Cécile n’est pas fécondable, elle a tenu à commencer tout de suite les rapports sexuels, malgré les dommages qu’elle attribue à sa compagne. En la prenant maintenant je lui donne un gage qui engagera l’avenir. Pendant que je la pénètre avec précaution, malgré une douleur visible sur son minois, elle me dit des mots tendres; de quoi renforcer mon rêve de la ravir à Nathalie.
Le vagin est chaud, humide, plus je le pénètre moins les grimaces tordent le visage. Cécile parvient même à sourire. Lorsque je me retire, elle se dit heureuse, annonce son intention de recommencer aussi longtemps que nécessaire pour atteindre le but, cette grossesse désirée. Elle glisse même :

-Tu sais, nous ne serons pas obligés d’arrêter dès les premiers signes de grossesse, c’est tellement bon avec toi. Je demanderai à Nathalie de faire plus attention les jours où nous nous devrons nous rencontrer.

La déclaration indique que je ne lui suis pas indifférent. Mâle fécondateur, oui, mais pas seulement. J’ai encore de quoi bâtir des plans.

Deux jours plus tard, Cécile me présente Nathalie. C’est le soir après ma journée de travail. Nathalie paraît charmante. C’est une femme forte, dans la quarantaine, son physique est plus proche de celui de mon ex . Elles sont venues respecter ma demande de les voir faire l’amour. J’assiste à des ébats qui ne sont pas feints. Nathalie en tire la conclusion que rien ne pourra les séparer et qu’une ou deux grossesses seront justifiées par la solidité du lien qui unit les deux compagnes. Je ne la contredis pas; mon jeu doit rester caché.
Passent encore deux jours, Cécile se présente à la place de Nathalie dérangée par l’apparition de ses règles. Cécile veut profiter de l’aubaine. Elle jouit, se repose et me confie qu’elle voudrait que cela dure toujours.

Nathalie de son côté voudrait réduire le plus possible le nombre de nos coïts. Elle attendra quelques jours pour faire coïncider la période de fécondité avec nos rapports. Cécile est tout heureuse de prendre la place quelle que soit sa période. Chaque répétition est l’occasion de rapprochement , tandis que Nathalie ne montre aucun empressement à se faire pénétrer. Le moment venu, elle se soumet sans enthousiasme au rituel de l’accouplement. Sa moue témoigne du peu de plaisir qu’elle en retire. Elle a voulu que Cécile l’aide, ouvre son sexe pour que j’introduise en elle mon membre. Cécile m’a regardé opérer , elle a essuyé une larme quand j’ai éjaculé en Nathalie. Elles sont parties. Leurs règles sont revenues. La nouvelle a réjoui Cécile mais affligé Nathalie.

Le temps s'écoule, je reçois tantôt l'une, renfrognée, qui a hâte de mettre fin à ce cinéma, qui peste contre la nature qui l'oblige à ces gestes effarants pour pouvoir être enceinte. Je reçois plus souvent l'autre toute gaie, qui même vient parfois en cachette et jusque dans mon atelier afin d'"être prise" amoureusement.Leur couple bat de l'aile, Nathalie rumine en silence, s'assombrit. Je crains une prochaine explosion de jalousie.

Cécile la première rayonne de bonheur:

- C'est fait, je suis enceinte, merci mon chéri, proclame-t-elle. Mais ne dis rien à Nathalie, elle serait heureuse pour elle et moi, mais elle ragerait de ne pas être la première. Et puis elle m'interdirait de continuer à te voir. pourtant, moi j'aimerais faire encore l'amour avec toi.

Mon chéri a-t-elle dit pour la première fois. Bien sûr nous avons quelque chose en commun désormais, un petit être qui va se développer dans son ventre. Elle voudrait que je le voie pousser, déformer sa silhouette, que j'entende les battements du petit coeur ou que je sente les premiers coups de pied du petit être.
Son enthousiasme est communicatif et cette fois j'ose l'interroger et j'emploie volontairement les termes affectueux refoulés auparavant répliques des siens :

- Ma chérie, ce sera notre . Nous devrions être sa mère et son père

Cécile se mord les lèvres malgré la lueur dans ses yeux:

- Oui, mais Nathalie. Si elle tombe enceinte, vous serez aussi mère et père.Elle m'aime, je l'aime. Mais je t'aime, toi aussi. Alors que ferons-nous? Est-ce qu'elle voudra?

- Et si elle est stérile. M'épouserais-tu?

- Julien, tu n'es pas sérieux? Si? Oh, lalalala ! je savais bien... mon Dieu!

Nous nous sommes embrassés. Cécile s'en est allée sans avoir tranché. Nathalie m'a fait savoir qu'elle ne viendrait plus chez moi? Elle pense que notre prochaine relation devrait avoir lieu dans la nature. Il paraît que des êtres de la forêt favorisent la fécondation des femmes.Elle aurait parlé d'elfes et de faunes... Notre prochain rendez-vous se déroulera en forêt où elle va chercher un fourré convenant à la cérémonie, un abri qui dans la nuit abritera nos amours.

- Je crois, m'a dit Cécile, qu'elle se doute de quelque chose. Elle examine mon linge intime. J'ai sali des culottes avec de poulet quand j'ai compris qu'elle surveillait l'arrivée des anglais.

-Sois plus claire

Oh! Les anglais ou les russes pour parler des règles.


- Tu trompes sa vigilance. C'est pour venir plus longtemps avec moi. As-tu réfléchi à ma question, m'épouserais-tu?



- C'est difficile, je t'aime, mais je ne veux pas blesser Nathalie. Elle doit se déplacer plusieurs jours. Je pourrai dormir avec toi, pendant son absence?


- Tu le souhaites. Bravo, cela me fera un plaisir immense.


Cela m'a valu un baiser immense lui aussi.Je crois que nous sommes sur la bonne voie.


Avant de s'absenter Nathalie a soumis Cécile à un interrogatoire en règle. Elle a fini par apprendre la grossesse de Cécile, a pleuré, a reproché à sa compagne son silence , lui a interdit comme prévu de me rejoindre pendant les prochains jours et a menacé Cécile de représailles si elle couchait avec moi, maintenant que le nécessaire est accompli.J'ai attendu en vain la visite de la future mère le soir du départ de Nathalie et le soir suivant. Mon plan avait échoué.

Est-ce le hasard? C'est le moment où s'est offerte une opportunité inattendue. Avant-hier Sabine,m’a offert son corps de rêve pendant que le maire recevait Anne pour préparer les élections.Elle me relançait malgré son échec précédent. Je n’ai pas fait la fine bouche, je n’ai pas demandé si j’étais le troisième ou le trentième usager. Cécile en s'abstenant m'avait dégagé de mes promesses, Sabine venait plaider la cause d'Anne une nouvelle fois, m'apportait de ses nouvelles. Persuadée de mon peu d'intérêt pour le sort d'Anne, elle arriva au véritable motif de sa visite. Ce fut une nuit mémorable.

Ce corps épanoui, cette science du plaisir, ces orgasmes fulgurants, ces étreintes étouffantes, cette nature généreuse m'ont ébloui. Son mari libidineux n’apaise plus ses sens, il lui faut un servant plus jeune, plus « pétulant », plus exubérant, plus impétueux: moi, par exemple. Je me suis senti flatté et en cette interruption inattendue d’un pénible et nouveau célibat, j’ai étalé tout mon savoir faire pour son plus grand bonheur. Elle m’a rendu le goût de la jouissance, elle a réveillé ma sensualité, m‘a promis de renouveler une expérience aussi riche et satisfaisante. Je l’aurais comblée. Mais l’amour? Car la prodigieuse amante pouvait apporter une solution passagère à mes envies de sexe, je ne l'estimais pas assez pour l'aimer.



Sabine aurait voulu s’installer chez moi, sous prétexte qu’elle m’aime. Je trouve qu’elle aime trop de monde à la fois et successivement.Je l'ai remerciée, j'ai accepté de la recevoir quand elle en manifesterait le désir.

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