Collection Folle Du Cul. La Femme Du Consul. Fin De La Saison Iii (9/9)
« Hélas, les restos du cur ont ouvert leurs portes.
Rendons-nous dans celui près de la place Clichy ? »
Je regarde le reportage, ça me donne des idées.
Je viens de rentrer de Pigalle ou après avoir admiré Cassy Strip-teaseuse américaine, elle mamène chez elle près du cimetière du Père la chaise par le métro, ligne 2.
Ligne 2, par un fait du hasard avec une station place Clichy où se trouvent les restos du cur.
Cassy, cette belle rousse, savère être bien française et sappeler Gertrude originaire du Nord de la France.
Je me suis gouiné avec notre bonne espagnole à Tunis dans le précédent poste occupé par mon mari, mais avec elle, japprends bien des choses sur les amours saphiques.
Mon mari nouveau consul de Tanzanie me fait peur en me prévenant des risques denlèvements dans la capitale par des terroristes.
Au lieu de lui dire la vérité, je mengage dans une série de mensonge, mais finissant par retomber sur mes pattes à la fin de mes élucubrations.
Jarrive à lui dire, comment je suis arrivée à Paris, mais elle croit que je suis une pauvre immigrée cherchant à se faire engager dans une ambassade pour un poste de secrétaire.
Si elle voyait que des papiers jen ai dans mon sac, papiers diplomatiques de notre ambassade, elle me prendrait pour une folle.
Je mets un pantalon et une blouse qui me servait à Tunis lorsque je jardinais quand je mennuyais.
Jai un petit sac à dos en cuir foncé que je me suis offert dans les souks de Meknès lors dun voyage que Saïd avait fait avec moi pour notre pays depuis Tunis.
Javais rencontré Loubna qui gérait une échoppe avec sa sur.
Cest là que javais entendu le nom de Radia dont je me suis servi pour éviter de me dévoiler sous mon vrai nom devant Cassy.
À lintérieur, il y a un petit compartiment où je range, carte de crédit et mon passeport, avec mon portable et un paquet de mouchoirs en papier.
Avec la clef de lambassade et diverses choses, je suis parée.
Je vais pour mettre un bâton de rouge à lèvres, mais je veux rester simple, je le laisse sur ma coiffeuse.
Jadore faire ressortir mes lèvres noires par ce rouge écarlate qui illumine mon visage.
Avec des escarpins, ça fait plus femme immigrée que mes vêtements achetés dans de grandes boutiques, je passe voir Jeanette, je toque.
Entrez !
Bonjour Jeanette, jai bien eu votre message, mon mari est rentré à quatre heures et sest couché sans bruit.
Je la vois esquisser un bayement.
Elle me disait rejoindre son mari, si elle baye, cest quelle a dû avoir une chaude nuit.
Excusez,mon mari a été malade toute la nuit, jai peu dormi.
Rentrez chez vous, je vais mettre un mot au consul, il le trouvera lorsquil se réveillera, je mabsente.
Jai pris contact avec les restos du cur, je me sentais inutile à simplement me promener dans votre belle capitale, je passais place Clichy et jai vu leurs bureaux.
Si javais du temps, je mengagerais aussi, mais entre les transports et le travail, sans compter ma famille, je me contente dacheter le CD des enfoirés.
Partez sans crainte, je vais assumer, jai lhabitude.
Je devrais être offusquée quelle oublie de parler des heures supplémentaires quelle fait quand elle se fait sauter par Saïd.
Je me tais, car cela marrange pour mévader sans grand risque de remontrance de la part de mon mari.
Bouche de métro ligne 2, Place Clichy.
Jai regardé sur mon portable que japprends à dompter et je trouve le local vu à la télé où les restos sont installés.
Bonjour madame, oui nous avons besoin de bras, Coluche pensait que notre association quil installait serait de courte durée, hélas, ça fait 35 ans quils ont ouverts.
Quand seriez-vous disponible.
Jai pensé à beaucoup de choses, mais je suis prise de court, mais rapidement je vois la lumière au bout du tunnel.
Je serais disponible à partir du mois prochain de 11 heures à 17 heures.
Cest parfait 6 heures à préparer des colis pour distribuer au miséreux de notre pays, je vous inscris, sous quel nom ?
Radia, madame !
Je suis partie à 8 heures 30 de lambassade par la porte arrière, quand je sors, il est à peine 9 heures.
Je viens de me donner du temps et surtout un motif pour sortir tous les jours du lundi au samedi.
Le dimanche je le réserverais à Saïd qui reste quoi quon en dise mon mari.
De plus, en disant à la responsable que je suis susceptible de commencer dans trois semaines, je vais pouvoir aller à la boîte de monsieur Léon, sans minquiéter des restos.
Il fait beau, Pigalle où jespère méclater, est à deux pas, je risque dêtre en avance pour 10 heures, je remonte à pied.
Je passe métro blanche, sur la porte de la boutique ou jai acheté mon gode, laffichette « fermer » est en place, je suis presque déçu.
Les tenues sexys pouvant émoustiller Saïd me font envie.
Je marche et jarrive dix minutes en avance.
Cassy arrive à 10 heures 10.
On sembrasse, sur les joues, bien que dès que je la vois lenvie de lui prendre sa bouche me taraude.
Excuse ce retard, jai trouvé ce paquet sur la table de ma salle et javais oublié de le prendre, jallais descendre dans le métro, je suis retournée le chercher.
Cest le paquet que ma fait le gérant de la boutique dobjets érotiques ou jai acheté mon gode quelle me rapporte.
Jouvre mon sac à dos et je le range.
Elle ouvre la porte et nous entrons, une gazelle blonde et une noire, Léon a une veine de cocu.
Montons, dépéchons nous.
Entrez, vous avez dix minutes de retard, Cassy tu sais que pour moi la ponctualité est latout principal dans notre métier.
Vous voyez Fred annoncé au micro.
« Voici Cassy, attendez dix minutes quelle arrive. »
Cest Radia, monsieur, elle sétait perdue, je vous ai dit quelle venait darriver à Paris quand je vous ai appelé hier au soir.
Ça va pour cette fois, mais sachez Radia, si je vous embauche, la ponctualité pour moi est essentielle.
Bien monsieur je serais men souvenir.
La salope, Cassy directe, vient de mentir me prenant à témoin pour se sortir dembarras.
Ça me rassure sur mes propres mensonges.
À y rébléchir, pouvait-elle parler du paquet même ce quil contient lui est normalement inconnu.
Monsieur Léon sinstalle dans son fauteuil, un peu bedonnant, si jai bien compris ce que mon amie ma dit, je vais devoir lui faire des choses sil mengage.
Il est vrai que pour venir jusquà Paris, jai vécu tellement de choses et comme je lai dit, je finis par croire en mes mensonges.
Tu aurais dû lui dire de mettre une robe, un pantalon, cest dur de jouer avec.
Jai peu de temps, déloque-toi en prenant ton temps.
Jai peu de temps, en prenant ton temps, cest bien là la complexité des hommes.
Je me tortille du mieux que je peux.
Cest vrai, le simple fait de défaire mon bouton de pantalon, jai du mal.
Jy arrive, jenlève le haut montrant mes seins et le pantalon restant en petite culotte.
Jen ai assez vu.
Dis-moi Cassy, tu tes assuré que si je lengage elle sera susceptible de venir aux soirées que nous organisons.
Je vous verrais bien faire un numéro dentrée avec une tigresse et une dompteuse blanche.
Le contraste ouvrira des possibilités à nos clients.
Quest-ce que sont ces soirées, je dois être rentrée à 18 heures au plus tard, cest pour ça que jai dit 17 heures aux restos du cur ?
Nous verrons cela après.
Je le vois faire ce que Cassy ma dit être le signal en tirant sur sa fermeture de son pantalon.
Voyons déjà si elle est docile.
Elle le sera, patron, surtout si comme vous lavez proposé je devrais dompter cette tigresse.
Il sort sa verge, recouverte de grosses veines saillantes.
Jai compris, il veut se faire sucer.
Jignore pourquoi, mais je magenouille.
Certains vous signent des contrats, certains vous tapent dans la main.
Pour Monsieur Léon, se faire sucer semble son propre contrat dembauche.
Je le prends en main, je le masturbe comme Saïd aime que je fasse et je sors ma langue pour le lécher.
Je vois une ombre me rejoindre, cest la tête de Cassy qui veut participer à mon engagement.
Ensemble, chacune de notre côté et chacune notre tour sur le gland bien plus gros que ceux jamais vus.
Je suis prête à recevoir son sperme ou Cassy, mais monsieur Léon prend un mouchoir en papier pour éjaculer dedans.
Il rentre sa verge, nous nous relevons.
Je remets mes vêtements.
Cest bon, donne-moi ta carte didentité, pour les contrats officiels.
Là, cest la tuile, que va-t-il se passer si je sors mon passeport de mon sac à dos posé sur la chaise près de moi...
Que va-t-il se passer pour notre belle Tanzanienne, pardon, Rwandaise !
Mon dieu, cest dur pour moi, de suivre tous les pays ou Victoria, non, Radia, par où elle est passée.
Nous la retrouverons dans la saison IV, dans quelques jours.
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