Grandeur Et Décadence (Partie Ii)
-- ATTENTION HISTOIRE POUR LECTEURS AVERTIS --
Je suis tirée de ma torpeur par une vive douleur à la poitrine. J'entrouvre les yeux avec beaucoup de peine pour voir mon ravisseur penché sur moi, affairé à me tordre les tétons en me répétant :
" - Allez allez, du nerf, on se réveille !"
Encore à demi assoupie, je balbutie quelques mots visiblement insensés qui font rire l'homme. Puis je prends conscience de la situation, je me rappelle de tout : mes prisonniers se sont rebellés, c'est désormais moi qui suis captive, ils m'ont baisée sauvagement tous les deux... Quand était-ce ? Combien de temps ai-je été à demi inconsciente ? Pas longtemps visiblement, il fait encore jour. Je me rappelle du voisin, à sa fenêtre, en train de se branler en me matant, je baisse les yeux et vois mes seins, couverts de sperme séché. Je suis prise de panique.
Mon ancien prisonnier me prend sans difficulté et me charge sur ses épaules musculeuses comme si j'étais une brindille.
Il m'entraîne jusqu'à la grande cabine de douche dans laquelle se trouve déjà son comparse et tous deux m'attachent au dispositif que j'y avais moi-même installé afin de pouvoir donner leur toilette à mes esclaves : il s'agit d'un jeu d'anneaux disposés à divers endroits de la cabine, qui permettent de lier les membres de la victime dans un grand nombre de positions différentes à l'aide de bracelets en acier inoxydable accrochés aux poignets et aux chevilles ainsi que d'un collier serré autour du cou. Mes bourreaux ont choisi de simplement lier mes poignets entre eux et de les attacher au dessus de ma tête à un anneau fixé sur le plafond, de sorte que mes pieds peuvent à peine se poser complètement au sol. J'aimais à les voir ainsi attachés, impuissants, et à laver moi-même leurs corps athlétiques, à me frotter à eux. Aujourd'hui c'est moi qui suis attachée à ce dispositif, et comble de l'ironie : c'est eux qui me lavent le corps. Ils ne se gênent pas pour nettoyer bien en profondeur, ils en profitent d'ailleurs pour me tripoter dans tous les sens.
L'un devant, l'autre derrière, je suis prisonnière de leurs corps, compressée entre leurs muscles saillants.
Finalement, il n'est même plus question de faire ma toilette, on m'empoigne les fesses pour les écarter. Je sens un sexe s'aventurer avec témérité sur mon trou du cul. Il me titille, son gland caresse mon orifice, tantôt forçant, tantôt suivant simplement la piste de ma raie, mais sans jamais s'insérer complètement.
Je frétille, je ne tiens plus. Ce déluge de mains baladeuses, de muscles, et de sexes dressés me pousse à bout. J'exalte de désir, j'en couine. Mes tétons tendus et durcis par l'excitation sont écrasés contre le torse qui est devant moi. Pourtant, celui qui est derrière ne se décide toujours pas à me prendre, il fait durer son plaisir à lui. Je ne suis plus maîtresse de moi-même, j'essaie de ruser, de reculer le derrière lorsque son gland arrive au seuil de mon orifice, afin de m'empaler moi même sur son sexe turgescent, renonçant à toute dignité pour me laisser aller à la passion, au rut. Mais il est plus malin, il m'en empêche, il me susurre : "Non, non, non. Sois une grande fille, sois patiente. Ce sera ta récompense si tu es bien sage."
Au comble de l'excitation, électrisée, les jambes tremblantes, je me vautre dans la décadence et tente, en désespoir de cause, d'implorer :
"Pitié, pitié. Je n'en peux plus, prenez moi. Je veux sentir votre sexe en moi, je veux être remplie."
Une grande claque met fin à mes supplications. L'homme qui était devant moi, et qui n'avait entre temps pas cessé de palper mon corps, de le pincer, de le fesser, écartant parfois mes fesses pour ouvrir la voie à son camarade, caressant parfois mon sexe pour rendre l'attente encore plus insupportable, celui-là donc, n'a pas apprécié mes paroles. Il serre mon cou, de sa main énorme, juste au dessus du collier d'acier, et me regarde, lil sévère.
"On se fout de ce que tu veux. Ici c'est nous qui décidons, t'as toujours pas compris ça ?"
Le regard terrifié, je me rends compte de l'erreur que j'ai commise.
"Pardonnez moi, je... je me suis laissée aller. Je recommencerai plus je vous le promet. Je serai sage."
Voilà à quoi j'en suis réduite : supplier pour qu'on m'encule, puis supplier pour qu'on me pardonne.
La main qui m'étranglait monte jusqu'à serrer ma mâchoire. Il lève mon menton, approche son visage, colle ses lèvres contre les miennes et force sa langue à l'intérieur de ma bouche. Il l'envahit complètement, il y tourne sa langue pendant un moment, puis se retire enfin et déclare :
"Bon, bon. Tu vas rester un peu ici pour réfléchir."
Il titille mes tétons du bout des doigts, les tord brièvement et rigole. Son camarade qui n'avait pas cessé de chatouiller mon anus et ma raie avec son gland, s'arrête enfin. Il m'envoie une énorme fessée qui m'arrache un gémissement, et se retourne pour couper l'arrivée d'eau.
Tous deux sortent de la cabine. Pendant qu'ils se sèchent, ils me regardent en rigolant. Impuissante, je baisse les yeux, honteuse.
L'homme du devant att un cintre à pinces, sur lequel j'avais pendu une de mes nuisettes, qui traînait dans la salle de bain.
"Voilà de quoi t'aider à garder les idées en place en notre absence.
Ils s'approchent tous deux de moi, et l'un des deux m'empoigne, pour m'empêcher de gigoter. L'autre m'att les seins, et accroche les pinces sur mes tétons. La douleur est vive, mais mêlée d'excitation. Je suis aux prises non seulement avec les affres des pinces, et en même temps ces dernières stimulent mes tétons, me procurant un plaisir extrême.
Je tente de protester :
"Pitié, pitié, j'ai compris la leçon. Je ne recommencerai plus !"
Mais pour toute réponse, j'ai droit à des rires, et à un simple :
"Ferme-la !"
Résignée, je cesse toute négociation. Les seuls bruits qui sortent désormais de ma bouche sont des gémissements plaintifs, qui ne font que rendre mes tortionnaires toujours plus hilares. À l'aide d'une corde, ils fixent le crochet du cintre à l'un des anneaux muraux, ce qui a pour effet de le maintenir droit, et du même coup de tirer sur mes tétons.
Lorsqu'ils s'en vont, je les entends plaisanter dans le couloir :
"- Excellent le coup de la pousser à bout avec ton gland.
- Ouais, elle est vraiment folle du cul.
- Je te parie qu'elle mouille encore à l'idée de se faire enculer."
Ils ont dépassé le couloir et je n'entends plus ce qu'ils disent. Je me retrouve seule, nue, languissante, le corps humide et les seins tiraillés par ces pinces trop serrées. Le pire c'est qu'ils ont tout à fait raison : je mouille complètement à l'idée de me faire enculer. Mon esprit est obnubilé par ce gland qui jouait avec mon trou, et avec mes nerfs. Je brûle, je n'arrive plus à penser à autre chose. Et pourtant, ils m'ont bel et bien abandonnée là.
____
Lorsqu'ils reviennent enfin, ma peau a séché, mais pas mon sexe. La douleur des pinces a disparu, ne laissant derrière elle que le plaisir intense qu'elles me procurent.
"Alors, tu as eu le temps de réfléchir à ce que tu as fait ?" lance l'un de mes tortionnaires.
"Je ne sais pas si j'ai vraiment réussi à réfléchir, mais je serai extrêmement docile, c'est promis."
"C'est très bien." répond l'autre en effectuant de légères pressions du bout de l'index sur la corde qui tient le cintre pour mesurer mon tourment.
Chaque pression m'arrache un cri de douleur aigu. Il tire la corde vers le haut, il la pousse vers le bas. Il me en riant.
Je répète mécaniquement : "Je serai très, très docile..."
Finalement, il commence à détacher le nud qui liait la corde qui liait le cintre à l'anneau mural. Le processus de dénouement fait bouger le cintre, ce qui stimule d'autant plus la . Je gémis, deux petites larmes timides coulent au coin de mes yeux.
Puis, le nud cède, et le cintre tombe. Son poids entraine mes seins dans sa chute en un bouquet final du supplice.
Enfin, on me détache, et je tombe à genoux.
"Allez la miss, on va se coucher !"
L'un de mes tortionnaires me lève et ils m'escortent jusqu'à ma chambre, si je peux encore appeler ça ma chambre.
"Tu vas dormir entre nous. Tu ne seras pas attachée. Tu verras, si tu te comportes bien avec nous et que tu es bien docile, nous te traiterons bien. Sûrement mieux que tu ne nous a traités par le passé : nous ne sommes pas si rancuniers que ça."
Je marmonne "Merci beaucoup. Je ferai de mon mieux pour vous satisfaire et je serai docile, je vous le jure." Je m'abaisse à les remercier de me laisser dormir sans m'attacher. Et je rejoins le Maître qui est déjà allongé nu dans le lit. Le deuxième nous rejoint, et ils se collent tous deux à moi, puis l'un deux me demande :
"Tu n'as pas oublié quelque chose ? Tu ne nous embrasses pas pour nous souhaiter une bonne nuit ?"
Je lui réponds timidement "Désolée." puis je pose mes lèvres sur les siennes, sur quoi il m'att la tête et m'embrasse de plus belle, en frottant son sexe sur mon entrejambe.
Il s'arrête et me balance : "Allez, un peu de cur à l'ouvrage, tu avais l'air d'adorer ça quand c'est nous qui étions tes captifs !"
Son camarade l'engueule en riant : "Eh, faut partager !" avant de m'attr et de me tourner vers lui pour en faire de même. Tous deux commencent à me caresser le corps, à me tripoter. De nouveau grisée par l'excitation, je descend mécaniquement ma main à mon sexe pour me caresser, mais l'un des Maîtres s'en empare et me dit :
"Non, non, non. Pas de plaisirs solitaires. Tu seras sage et tu attendras." Puis il dirige ma main sur son sexe qui commence tout juste à durcir.
"Tiens, en attendant console-toi là-dessus."
Je m'exécute, humiliée. Ils ont stimulé ma libido au point que j'ai l'impression de n'être plus qu'un animal avide de sexe. Pourtant, ils se refusent à me libérer de ce fardeau, ils veulent me pousser plus loin dans mes retranchements.
Dans le noir, mon esprit est confus et j'ai du mal à comprendre quelle main appartient à qui. Tout ce que je sais, c'est que chaque centimètre de ma peau est rendu hypersensible par le désir, et que ces deux colosses les stimulent avec brio.
Ils finissent par se lasser et s'endormir, me laissant seule avec mes pensées. Ça fuse dans ma tête, je suis trop excitée pour trouver le sommeil si facilement. Je pense à mille choses, au sexe, à ma condition, je me dis que s'ils commencent déjà à me laisser dormir avec eux sans m'attacher, j'aurai peut-être une chance de m'enfuir sous peu. Puis finalement j'en viens à demander si j'ai réellement envie de m'enfuir. Après tout, ces hommes sont de véritables dieux grecs, c'est moi qui les ai choisis et ils m'excitent. Je pensais être une femme forte, dominante. J'aimais avoir des hommes à ma disposition et m'amuser d'eux. Finalement, être à leur disposition, cela pourrait bien me plaire. Et puis, ils l'ont dit : si je suis bien obéissante, ils me traiteront bien. Et je dois les attirer, sinon ils ne m'auraient pas gardée. J'aime me sentir désirée. Je pense être prête à tout mettre en uvre pour être leur servante douée, quitte à remettre en question tout ce que je pensais savoir de moi jusqu'aujourd'hui. Ou peut-être est-ce cette envie incontrôlable de me faire prendre qui fausse mon jugement ?
J'ai du mal à suivre le flot de mes pensées, et mon esprit est grisé par l'envie de sexe qui me submerge. Peu à peu, je réussis enfin à sombrer dans le royaume des rêves.
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