La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°1127)
La Comtesse et son clitoris Hors-série - Histoire réelle écrite par esclave Hathor (textes romancés par MDE) (suite)
Tout à coup, en remuant mes mains, je fis tomber le cadenas
- Mélanie ! dis-je doucement
- Oui ?
- Le cadenas est tombé
- Quoi ?
- Je te dis que le cadenas est tombé
je nai plus les mains attachées
- Merde !
- Jai défait mes liens des poignets
je me défais des autres
- Tu es folle quest-ce que tu fais ?
- Tais-toi, tu nas rien vu, je me sauve dici.
- Tu es malade, tu nas aucune chance
Rapidement, me voilà entièrement dégagée de mes liens et bien que mes orteils me faisaient cruellement souffrir, jallais vers la porte disjointe, fit sauter le crochet la fermant de lextérieur et me sauva dans la nuit glaciale. Je rasais les murs, évitant toute présence humaine. Après mêtre éloignée assez de la propriété, je courus, dans les fourrés, pas sur la route, laissant le plus de distance entre lendroit que je venais de quitter et moi. Javais très froid mais menfuir me donnait des ailes, tandis que mes orteils me faisaient souffrir de plus en plus. Enfin, une petite cabane en vue
- Non pas la cabane, seul endroit où un homme pouvait venir justement
Me voilà condamnée à rester cachée, mais nue, est-ce que je tiendrai avec ce vent glacial
Je ne pouvais pas en effet, je commençais à grelotter, mes orteils saignaient, jétais dans de mauvais draps
regrettant même dêtre partie en plus, ma disparition serait vite découverte, on viendrait en chasse derrière moi
il fallait que je trouve une solution et très vite
Devant moi, la route droite à perte de vue
tandis que jétais tapie dans le fossé. A droite et à gauche de la route, la lande à perte de vue, aucun signe de vie, rien, personne
Je savais que je nétais pas loin de la commune de Montrodat proche de Marvejols, mais quand même quelques dizaines de kilomètres men séparaient encore.
- Bonjour John, vous cherchez quelque chose avec tous vos chiens ?
- Oui mon Adjudant, on perdu une bête cette nuit et bien sûr on la cherche mais on pense quelle a du filer loin tant pis
- Ah bon ! Bonne journée Messieurs
Le gendarme remonta dans sa voiture et ils repartirent. Les hommes hésitèrent un moment, rappelèrent les chiens et repartirent. A un moment, jai failli sortir de mon fossé et venir vers les gendarmes mais quelque chose me dit de ne pas bouger, de rester là, tapie. Cependant jétais maintenant vraiment transie, de froid, mes pieds me faisaient de plus, en plus mal, et je ne voyais plus de solution possible.
- Pouvez-vous me dire, ma fille ce que vous faites, toute nue, sur cette route, en plein jour ?
La religieuse passagère à mes côtés, sétait tournée vers moi, maidant à me réchauffer sous la cape, remontait le chauffage à fond et se fichait complètement du pourquoi, lurgence selon elle était ailleurs
Elle était plus âgée que la conductrice, qui elle, semblant navoir que 25 ans, pas plus
- Laisse-la se réchauffer la pauvrette, et roule, on verra bien après.
Je bénissais le Ciel de mavoir envoyé ces nonnes et de ne pas avoir à répondre tout de suite à la question.
- Bonjour mes surs ! Dites donc, la droite, ça se tient
.Vous avez failli risquer laccident !
- Ne craignez-rien, mon frère, répondit la conductrice, Dieu veille
- Dieu peut-être, enfin
Mais moi si je vous revoie encore une fois dans la même situation, je vous verbalise
Tout en parlant à la sur, le gendarme regardait sur la banquette arrière
javais replié mes jambes le plus possible sous la cape, en montrant le moins possible mon corps, mais mes pieds étaient restés nus, ce que le gendarme vit
- Elle na pas lair bien votre passagère, dit-il ?
- Oui, dit la sur plus âgée, prenant la direction de la discussion, en pinçant le bras de la conductrice qui cria de surprise
Le gendarme surpris du cri de la conductrice lui dit :
- Pourquoi criez-vous ma sur ?
- Quelque chose ma piqué, Monsieur le Gendarme
Le gendarme se releva, remonta son képi sur son crâne, visiblement ne comprenant rien à ce quil voyait,
- Cest une jeune novice, dit lainée des surs me désignant, qui veut faire vu de pauvreté
et de pénitence
voilà pourquoi elle est pieds nus
Le gendarme, visiblement dépassé nous laissa finalement repartir non sans menacer fortement la sur conductrice, la prochaine fois ce serai une verbalisation en cas dirrespect au code de la route
- Merci Monsieur le Gendarme, Dieu vous le rendra dit la sur aînée.
Je bénissais ces femmes, je bénissais leur foi, leur évidente confiance en Dieu qui les protégeait dun peu tout finalement
Jen étais là de mes béatitudes quand la sur plus âgée se retourna et me dit droit dans les yeux :
- Vous pouvez bénir Dieu ma fille de nous avoir fait passer au bon moment, au bon endroit sur cette route, mais il va falloir que vous mexpliquiez ce que vous faites nue de bon matin, sur ce plateau désertique en cette heure de la journée ! Et me prenez pas pour une gourde, voulez-vous !
Je me renfonçais encore plus sous la cape
jétais sauvée, là était lessentiel
(A suivre
)
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