Collection Candaulisme. La Maison Du Bonheur (1/4)
Louis que fais-tu là, incroyable de te retrouver dans ce T.G.V.
Rien danormal Adrien, je rentre à Brignais, que je nai jamais quitté, où jai repris létude de mon père, toi, je sais que tu étais parti aux U.S.A.
Jai su, par un article dans le journal que tu projetais de développer le concept que tu as créé aux U.S.A.
Oui, jétais parti sur un coup de tête, suite à la tromperie de ma petite copine Jennifer par notre pote Hugo.
Jétais à deux doigts de faire lerreur dépouser cette salope et de reprendre la boulangerie de mes parents, moi, au fournil, elle dans la boutique.
Je venais de finir mon école de boulange et mon diplôme en poche, jai embrassé mes parents et jai pris largent que me donnait mon père pour prendre un billet pour tenter ma chance aux U.S.A.
New York pour commencer où jai trouvé du boulot comme cuistot chez un traiteur français ou en plus je faisais du pain à la Française.
Environ deux ans après, je suis allé visiter Houston, pourquoi cette ville, le destin certainement, mais plutôt, une tombola lors dune soirée entre Français, dans un club de français que je fréquentais rarement, il nétait composé que de vieux nostalgiques qui pleuraient sur leur sort, nayant jamais réussi à faire la fortune qui se disait possible quand ils étaient venus.
À Houston, à la sortie de laéroport, Dee une femme de quarante-cinq ans mavait récupéré, elle avait offert ce séjour à ce club français, ayant elle-même un Club dans cette ville.
Tu as raison, je viens de poser mes valises en France pour quelques semaines, jai un projet de chaîne de boulangerie industrielle comme jen ai une dans de nombreuses villes des U.S.A.
Avec ma banque partenaire filiale de ma banque américaine, jai obtenu que la première boulangerie soit implantée à Lyon tout près du stade des Lumières.
Quand je vois ton costume et tes pompes, un véritable homme daffaire, tu as fait fortune au pays des cow-boys.
On peut le dire, grâce à une femme sappelant Dee et qui habitait à Houston.
Dee, vingt ans de plus que moi, propriétaire dune chaîne de magasins vendant de lélectroménager, elle ma reçu chez elle dans le quartier chic de la ville où elle possédait un appartement au dernier étage dune tour du centre.
Lappartement ainsi que la terrasse couvraient tout le haut et de tous les coins intérieurs ou extérieurs, nous avions vu sur la ville.
Cétait un peu oppressant au début, vu la hauteur où nous nous trouvions, mais je my suis habitué.
Le deuxième jour, jai compris pourquoi elle avait créé ce club où elle passait du temps avec des Français.
Une Américaine, je parie que tu las épousé et quelle avait une grosse fortune.
Une grosse fortune pire que cela, presque un empire, à cause dun marin français, elle ma expliqué quelle venait davoir vingt ans quand après la fin de son travail, son père lui avait offert une boutique où elle vendait des disques vinyles à lépoque, elle sétait rendue comme chaque soir au bout du parking avec sa Porche retrouver des copains.
Dans ce temps lointain pour moi, il était interdit aux jeunes Américains mineurs dacheter de lalcool quand ils avaient moins de Vingt et un ans, bien quelle gérât déjà son magasin de disques dans la galerie marchande.
Cest son père italien dorigine venue chercher fortune, nayant pas mal réussi, car il possédait une entreprise de travaux publics, qui lui avait offert quelques mois plus tôt pour ses vingt ans.
Un soir, un copain ayant Vingt et un ans avait apporté un caddy de bière quils buvaient tous ensemble, détournant ainsi la loi, quand Yvon, le fils dun Breton venu, lui aussi chercher fortune est arrivé avec deux marins français ayant leur âge.
(Il se peut que la partie américaine de ce récit soit une partie de la vie du marin dont jécrire les aventures dans la collection « Le marin », réaliter ou fiction, Chris71 les a-t-il vécus, ça reste sa part de mystère.
On verra, Chris71 lécrira peut-être en détail un de ces jours, mais à ce que jen sais, cest une partie de sa vie qui la marqué et quil lui laisse des regrets.
Elle navait vu que le plus grand, beau comme un dieu et qui lavait subjugué.
Le soir même, elle lemmena chez ses parents, cest dans sa chambre, qu'il l'avait dépucelé.
Au matin, elle avait passé son peignoir et était sortie de la chambre, il croyait quils étaient chez elle, mais quand elle est revenue et quil lui a fait une nouvelle fois lamour, on a frappé un peu après, une femme ayant de faux airs de Dee est entrée apportant un plateau avec leur petit déjeuner.
Dee lui a présenté sa mère, laissant tomber des nues le jeune marin, elle ma expliqué que ses parents avaient souffert de la rigueur de leurs propres parents dans ces années-là surtout des Italiens.
Alison, sa mère sétait retrouvée enceinte les obligeant à se marier rapidement faisant scandale dans ces milieux cathos malgré léloignement du pays.
Dee savait que ses parents lui avaient autorisé de faire venir des garçons chez eux si elle avait des envies sexuelles, cest ainsi que le marin avait passé six jours chez eux.
Elle avait visité son bateau et le jour de son départ, avec sa maman elle était sur le quai, il était engagé, il lui restait trois ans à faire, ils se sont juré de se retrouver dès quil aurait pu se libérer de son contrat.
Dee ma montré les lettres écrites en Franglais quil lui envoyait, elle lui répondait en français, aidé par sa maman qui avait appris sa langue dans sa jeunesse.
Oui, mais bien plus tard, au début, je suis devenu son amant, je sais lécart dâge, je pourrais ten révéler plus sur Dee, mais ce serait trop long, une aventure dans sa jeunesse avec un marin français layant marqué.
Cest dans le travail que Dee sest réfugiée, je ne saurais dire si après ce quil lui était arrivé, elle avait eu des amants, je me sentais bien chez elle, aussi nous avons pris son avion privé et nous sommes venus à New York, démissionné, au grand dam de mon patron et récupéré mes affaires.
De retour à Houston, je profitais de lété pour faire le lézard, javais trouvé mon Amérique, ce qui est sûr, cest quun jour, nous avions bu un peu plus que de raison, du Bourgogne quelle faisait venir dun viticulteur de la côte chalonnaise, plus précisément du Mercurey et du Givry.
Je ne lui ai jamais demandé pourquoi ce vin, alors que les lettres quelle mavait montrées étaient cachetées de la région parisienne, cela restera un mystère pour moi.
Ce jour-là, nous étions à lombre dun store un verre à la main, jallais pour me lever, Dee était en maillot de bain, elle était très bandante, car depuis que jétais chez elle, nous ne nous déplacions pas toujours ensemble.
À New York, les jolies américaines aimaient beaucoup les Français, jen étais un qui plus ait leur donnant du plaisir avec mon pain et mes gâteaux que mon patron traiteur leur vendait le dimanche.
Elle a perdu léquilibre, je lai reçue dans mes bras, ce qui devait arriver arriva, nous nous sommes embrassés, la pelouse qui tapissait la terrasse arrosée tous les jours par un système automatique et entretenu par une société despaces verts, une fois par semaine, nous a récupérés.
Jai arraché son soutien-gorge en premier, en bon français, je me suis attaché à les sucer, les lécher, les mordiller, je voyais que ses yeux se révulsaient, jai obtenu son premier orgasme en passant ma main dans sa culotte et lui introduire deux doigts dans sa chatte dégoulinante.
Sans lui avoir introduit mon sexe, ce que je vais faire rapidement, la faire jouir avec mes doigts la attaché à moi, jignore comment le marin baisait, cétait son problème, ce que je sais, cest quà partir de ce jour alors que cest elle qui est venue sur ma bite semmancher, nous sommes devenus des amants qui ne se refusaient rien.
Une chose est sûre, quand jai voulu la sodomiser, jai su quil nétait jamais passé par la petite porte, car au début elle refusait, dans ces moments-là en anglais, je pense que personne ne lui avait appris le mot sodomie dans notre langue.
Depuis, elle sest bien rattrapée, cest le soir de notre mariage à Vegas où nous étions venus flamber un peu, que nous nous sommes mariés et que pour me récompenser de lui avoir fait redémarrer sa vie de femme quelle sest mise en levrette.
Je suis venu derrière elle, sest-elle qui a pris ma verge dune main la cherchant et qui la placé sur son anus.
Un marin français, jai fait mon service dans la marine, je lai peut-être connu.
Tu es allée à Houston, pendant ton service.
Non, jétais au ministère à Paris, comment as-tu fait fortune, du moins, tu sembles avoir réussi.
Après avoir épousé Dee, comme je lai dit, je fainéantais allègrement, les affaires, de télévision, cuisinières, quelle gérait, me passait au-dessus de la tête, un jour, je lui ai parlé dun projet douverture de boulangerie à la française dans les plus grandes villes des États-Unis.
Ses connaissances du business comme ils disent aux States, doubler de langlais que jai appris dans une société de la ville, mont permis de faire passer des annonces dans toute la France, cest elle qui ma aidé à trier les candidats surtout sur leur motivation.
Cest une jeune femme que nous avons fait venir en lui payant tous ses frais, elle lavait choisi sentant quelle en voulait, avec elle qui la gérait, nous avons ouvert notre première boutique, bien sûr, largent na pas été un problème.
Jai fini par mennuyer à ne rien faire, avec laide de Dee, jai ouvert ma première boulangerie sous lenseigne « PAIN FRANÇAIS », la première à ouvrir, cétait à Houston.
En as-tu plusieurs ?
Juste quelques exemple, Houston trois, Los Angeles quatre, San Francisco deux et avant de prendre lavion, avec Janine, une jeune femme que jai fait venir de France pour ouvrir Houston et qui est devenue la responsable en chef de ma société, une sixième boutique.
Ta femme est restée à Houston !
Non, elle est morte il y a deux mois, dun cancer du sein.
Excuse, je lignorais.
Sans problème, tu lignorais, cest elle qui a eu lidée de faire une extension en France, elle voulait quaprès sa disparition, je retrouve mes racines.
Et tu as choisi Lyon.
Non, là encore, elle a voulu deux endroits, Lyon et Dijon, encore la Bourgogne, pourquoi cette région, cela restera toujours un mystère pour moi, Lyon elle me la dit, pour réussir, ses propres racines sont primordiales.
La nouvelle zone qui se développait grâce au stade était un endroit propice, je savais quun article était passé dans le journal de notre région.
Je comprends ton parcours réussi grâce à celle qui tavait trompé, ne te focalise pas, je ne tai pas dit qui javais épousé après que tu es parti.
Quelquun de Brignais, que je connais ?
Jennifer
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