Un Mail Particulier Suite À Une Semaine Particulière (Ii)
Suite aux commentaires laissé par mes lectrices, qui mont fait plaisir et que je remercie, je vais donc répondre à Sarah : un retour élégant, poli, dans lequel je vais lui exposer ma surprise à la lecture de son mail, puis mon excitation grandissante et enfin ma plus totale dévotion.
Jai suivi toutes ses instructions. Le soir, chez moi, me suis-je mis nu, ai-je joué avec ma queue, des élastiques, des pinces à linge, manquant dexploser à plusieurs reprises, mais me retenant, juste parce que Sarah me lavait ordonné.
Je ne connais rien de cette fille, mais jai décidé de me soumettre. Est-elle belle? Elle le dit. Mais peu importe. Ses demandes, ses attentions sont souveraines car ses fantasmes sont miens. Je suis à elle, jobéirai à tout, toutes ses instructions, tous ses caprices et tous ses silences aussi.
Jattendrai désespérément le moindre de ses signes, scrutant ma boîte mail.
Pour moi, loccasion est trop belle. Je serai son esclave.
Voici, chers lecteurs, chères lectrices, mon acte dabdication :
« Sarah,
Je viens juste de lire ton message. Je te réponds immédiatement. Je suis chez moi, nu, puisque tu me las demandé. Inutile de te dire que je bande suite aux épreuves que tu mas infligées. Elastiques, pinces à linges, jimagine que ce nest que le début. Jespère que ce nest quun commencement. Au fil des lignes, jai pu me rendre compte que jallais tomber dans tes liens, sans fuite possible.
Seras-tu vicieuse? Autoritaire? Tyrannique? Capricieuse? Omniprésente? Distante? Tes fantasmes sont miens, je suis à toi, jours et nuits. Je timplore toutefois de ne jamais me demander de mettre en danger ma vie privée, professionnelle et de préserver mon anonymat.
Comment te prouver ma soumission? Je tenterai de te décrire le plus précisément possible mes sentiments, mes plaisirs et mes souffrances.
Mon sexe nest plus mien. Tu en fais ce que tu veux. Jadore ton idée de contrôler mes orgasmes, ton idée de cage de chasteté imaginaire.
Je pressens que ma queue dégorgera moins. La conséquence sera que je banderai plus souvent, sans raison apparente, à nimporte quelle heure et quà ce moment (juste à ce moment ? non bien sûr
), je penserai à toi, à notre lien, à la laisse que tu as glissée autour de mes couilles, serrée.
Serre-là. Je suis ton chien, à quatre pattes.
Tu vas me faire mal. Jespère avoir mal, avoir envie de jouir à en pleurer. Etre à genoux et te regarder den bas, te supplier de me laisser éjaculer. Jaimerais avoir les mots que je nai jamais eus, pour aucune femme, que ma conscience ségare et ne sois plus quune âme en peine, à ta merci.
Sois cruelle, je ten prie, je ten conjure.
Prends du plaisir à me r. Je te vois, sans vêtements, nue, belle, mouillée, prendre ton pied en jouant avec ma queue, mes couilles, mes tétons, et que sais-je encore?
Chacun de tes messages sera une surprise. Chacune de mes réponses sera un hymne à ta suprématie.
Jai envie de jouir, déjà. Je suis ton esclave
déjà.
Ou alors
Peut-être prendras-tu lexact contrepied de tout
Peut-être aurai-je des ordres auxquels je ne mattends pas
Tu décides de tout. »
Pathétique, nest-ce pas? Ces élucubrations ne vont pas émouvoir grand monde. Donc, voici la réponse de Sarah, qui me semble autrement plus intéressante !
« Bonsoir Osoave,
Lis ce mail, comme le précédent, quand tu seras seul et disponible pour être mon jouet
Quelle belle réponse ! Sais-tu que la rencontre de deux personnes telles que nous est extrêmement rare? Limage, de nos jours, remplace tout. Tout est visible. Il nest plus laissé aucune place ni à la fantaisie, ni à limagination. Nous sommes réduits à des bouts de chairs entièrement exposés, accrochés à des crocs de boucher, dans toutes les positions et dans toutes les pratiques possibles, et s à avoir du plaisir.
On nous impose une tyrannie, un mode de jouissance qui ne laisse plus aucune place à limagination, au fantasme et au partage des sensations.
Aussi, nous, comme tu las accepté, nous ne nous verrons pas. Et comme tu ty es toi-même obligé, tu mappartiens.
Je peux tavouer, sans mentir, que je suis une belle femme. A partir de maintenant, baisse ton pantalon et caresse-toi doucement, comme si jeffleurais ton sexe avec ma main.
Continue la lecture.
Je suis seule chez moi. Je porte juste une culotte taille haute en dentelle, couleur or. Jai laissé mes seins sans soutien-gorge, pour me caresser les tétons pendant que je técris. Ils pointent. Des frissons de plaisir me parcourent et hérissent ma peau. Je sens lintérieur de mes jambes commencer à chauffer en pensant à ce qui tattend par la suite
Jai tout prévu, je vais diriger ta vie pendant
deux jours
Sache que mes seins sont naturels, ronds et fermes, comme peuvent lêtre ceux dune jeune femme de vingt-trois ans. Je fais du 90B. Je les caresse dune main, doucement en timaginant : tu dois bander.
Je suis sûre que tu aimerais les voir. Branle-toi maintenant, et imagine : Je suis en face de toi. Tu es à poil, attaché à un fauteuil, mains derrière le dos (je te rêve souvent attaché, nest-ce pas?). Japproche, je presse ma poitrine contre ton visage, je descends lentement, jembrasse ton cou, je mordille tes tétons lun après lautre, je my attarde
Jappuie mes seins contre les tiens, et je continue de texplorer, ma langue sur ton torse, mes seins sur ta queue. Je la prends contre mon coeur
je te décalotte, je te branle, je te mouille avec ma salive.
Arrête de te branler. Assez rêvé et assez de plaisir. Cest mon tour, je glisse ma main dans ma culotte et je me caresse.
Voici ce que tu vas faire dès maintenant : arrête de lire et vas chercher un long lacet de chaussure.
Ça y est? On continue.
Suis très exactement mes instructions, fais attention et ne te mets pas en danger. Fais un noeud autour de ta queue et tes boules, serre à la base : Il faut que le lacet sépare ton paquet de ton corps.
Ensuite, je veux que tu fasses passer chaque bout du lacet entre tes couilles, au milieu, et que tire que bout dun côté et lautre de ta queue. Fais un noeud derrière ta queue, à sa base. Si le lacet est encore long, refais la même chose, encore une fois. Serre, noublie pas de serrer.
Comment te sens-tu? Pince-toi les tétons. Fort. Tu es à moi. Ne te caresse pas. Mets-toi à genoux et continue à lire.
Je timagine ton sexe et tes couilles bien attachées, bien comprimées. Jaimerais appuyer mon pied dessus, les soupeser, les compresser. Tu te vois allonger et moi au dessus, jouant avec mes pieds? Jai envie de te faire souffrir.
Je mouille Osaove, je vais me toucher en pensant à toi. Je fais glisser ma culotte le long de mes jambes, jécarte les cuisses. Tu veux voir? Ma chatte, comme je te lai dit est lisse et nette. Cest une petite moule, bien faite, bien fine, comme si je sortais de ladolescence. Mes grandes lèvres sont bien dessinées et cachent bien les petites. Je les écarte et je dévoile ma moiteur, rose, tendre et humide. Je fais de rapides caresses sur mon clitoris, avec trois doigts, de la main droite. Si tu savais ce que ça me fait
Je mouille mes doigts, qui vont de ma bouche à ma chatte, je me goûte, je me savoure. Ferme-les yeux quelques instants.
Jai lenvie folle de me prendre en photo, pour toi, là, maintenant, offerte. Mon téléphone. Selfie : mon visage resplendit de vice, jai un peu honte. Ma chatte. Elle est rose et luisante. Tu ne verras jamais ces deux photos.
Prends-toi en photo aussi : je veux que tu te regardes et que tu comprennes bien que tu mes soumis, que tu mappartiens. Prends ta queue enlacée en photo, aussi. Ta queue qui ne verra jamais ma chatte, qui ny trempera pas, qui naura jamais son odeur en en ressortant comblée.
Je veux que tu prennes un autre lacet : fais des tours sur ta bite elle-même.
Fais attention, ne te coupe pas la circulation. Tu aimes cette ? Tu me las toi-même demandé, noublie pas.
Tu nas pas fini de lire, mon Osoave.
Nous sommes dimanche soir. Plus question de te toucher ce soir, bien entendu.
Voici tes consignes pour demain et mardi :
- Demain matin, sous la douche, je veux que tu te tondes : jambes, aisselles, entrejambe. Tout doit être lisse.
- Tu écriras, au feutre, mon nom sur ta queue. Ça tombe bien, Sarah, ce nest pas trop long
- Au cours de la journée, à chaque fois que tu iras aux toilettes, je veux, une fois ta petite affaire faite, que tu relises ce mail et que tu te branles, de la manière qui te plaît, jusquau bord de lorgasme. Mais tu ne jouis pas bien sûr. Au début, cela devrait être facile. Ensuite, je ne sais pas, tu me raconteras.
Autre instruction :
- A chaque fois que tu croiseras une femme, à ton goût, je veux que tu imagines que cest moi. Croise son regard. Dis-toi que cest moi. Tu vas voir, ça va être troublant. Regarde son visage, ses yeux, ses cheveux, son cou, sa poitrine, ses jambes, son cul. Dis-toi que cest moi, que tu as en face de toi ta maîtresse, ta déesse, Sarah. Et imagine cette fille, cette femme, nue, debout, jambes écartées, sa chatte offerte. Et imagine toi, à genoux, nu aussi, les mains derrière le dos, en train de la lécher. De lécher sa chatte, daspirer son jus, den avoir sur tes lèvres, sur ta langue, dans ta gorge. Imagine que tu vas la faire jouir, imagine que tu me fais jouir. Tu me raconteras leffet que ça ta fait.
- Demain soir, il ne se passera rien. Dors nu. Tu ne te branleras pas, tu rêveras de moi.
Osoave, je viens de me faire jouir. Jadore ce contrôle, ce pouvoir sur ton âme, sur ton corps. Je nai pas résisté
Je suis ta maîtresse. Quand jai un orgasme, mes jambes tremblent et se resserrent. Cest bon..Tu as de la chance, tu me fais jouir à distance, juste par la pensée.
- Mardi matin, tu reprendras les lacets. Entoure ta queue et tes boules, fais des noeuds, pas trop serrés. Juste assez pour sentir que je suis là, et que je tiens ton paquet dans ma main, invisible et puissante.
- A chaque fois que tu iras aux toilettes, tu te masseras les couilles, juste elles, pendant deux minutes. Il va falloir les détendre. Interdiction de toucher ta bite.
- Vas à la pharmacie et achète une boîte de préservatifs. Juste comme ça, parce que je te le demande. Cette idée me vient à lesprit à linstant. Je ne sais pas encore, on pourra peut-être jouer avec.
- Et enfin, à chaque fois que tu croiseras une femme portant des bas, et uniquement dans ce cas-là, une nouvelle scène dans ton esprit : Tu es nu devant elle, elle est habillée et elle te regarde te branler.
Mardi soir, tu mécriras pour me raconter ces deux jours. En fonction de mon humeur, je déciderai de ton sort. Non, nous déciderons de ton sort : Publie nos messages sur histoire de sexe et demande à tes lectrices ce que je dois faire de toi.
Je suis encore nue, la chatte trempée et tremblante. Dénoue tes liens. Je tembrasse Osoave, à mardi. »
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Chères lectrices, certaines dentre vous se retrouvent-elles en Sarah? Que doit-elle décider?
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