Collection Candaulisme. La Maison Du Bonheur (2/4)
Adrien que fais-tu là, incroyable de se retrouver dans ce T.G.V.
Rien danormal, je rentre à Brignais, je sais que tu étais parti aux U.S.A. moi, je suis notaire dans notre ville que je nai jamais quittée.
Cest ainsi que je retrouve Louis que jai connu dans ma jeunesse avant de partir pour les États-Unis où grâce à Dee, femme plus âgée que moi, jai fait doublement fortune.
Personnellement, en développant un concept de mon idée de boutiques de fabrication et de vente de pain français, mes boutiques portant bêtement le nom de « PAIN FRANÇAIS ».
Dee est décédée, mais avant son décès, elle a voulu que je développe mon concept à deux endroits en France, Lyon et Dijon.
Lyon, car cest ma région.
Dijon, car elle semblait être attachée à un marin qui lavait dépucelé à Houston avec qui elle avait correspondu jusquà ce quil lui dise quil cassait sa parole de revenir pour se marier en France.
La deuxième, car par notre mariage, je deviens lhéritier de sa fortune essentiellement composée dune chaîne de magasins délectroménager.
Nous filons à plus de 300 kilomètres par heure, pour la première fois pour moi, plus enclin à prendre lavion que le train, de mes lointaines Amériques, javais entendu parler du T.G.V. et je souhaitais rouler à cette vitesse sur terre.
Nous filons à plus de 300 kilomètres par heure, pour la première fois pour moi, plus enclin à prendre lavion que le train, de mes lointaines Amériques, javais entendu parler du T.G.V. et je souhaitais rouler à cette vitesse sur terre.
Cest au fil de la conversation quil me fait une révélation, il a épousé Jennifer, la fille à cause de laquelle, javais abandonné mon pays.
Non, tu sais les States, cest loin et chaque fois que jai eu ma mère au téléphone, nous parlions de bien dautres choses, à moins quelle ait voulu éviter de me retourner le couteau dans la plaie.
Je les ai revus trois fois, à mon mariage, Dee leur avait payé le voyage, une deuxième fois pour linauguration de ma première boutique, cest dailleurs la seule fois que jai vu mon père en pleurs.
Voir son fils épouser son métier si loin de ses bases et réalisé ce quil navait pas réussi à faire, bien quil ait tenu toute sa vie de travail notre boulangerie à Brignais que son propre père avait créé.
Oui, ils ont vendu pour un jeune couple qui nétait pas du pays, Jennifer se sert chez eux.
Quand je suis parti, javais su quelle mavait trompé avec Hugo, notre copain, comment las-tu récupéré ?
Je vais être franc, je vais tout te dire, dailleurs, il y a prescription, tu as fait ta vie et nous la nôtre, voilà.
Quand tu es parti, toute la ville a été informée par une lettre envoyée par un corbeau à deux cancanières que Jennifer était ta maîtresse et que tu étais parti, car tu avais su quelle couchait avec Hugo ton pote.
Tu connais, comment cétait dans ces années-là, ils lont tous rejeté, les pestes ayant distillé leur venin, les vieilles la regardaient et la jugeaient alors quil était connu que certaines avaient la cuisse légère.
Je pense que ce quignorait Louis, sait que sa mère faisait partie de ces femmes à la cuisse légère, un soir lors du beaujolais nouveau où elle était venue avec Louis, elle mavait allumé, comme jétais puceau, je nai pas compris, sur le coup, lappel du pied.
Deux jours plus tard, mon père ma demandé daller chercher une photo copie de lacte de propriété de la boulangerie chez le notaire, il était absent, cest sa femme qui ma fait entrer dans une petite pièce, elle sest assise derrière un bureau, après mavoir moi-même fait asseoir sur un petit canapé face à elle.
Elle sest mise à taper sur une machine à écrire.
Elle ma dit quelle écrivait et quelle était en pleine inspiration, le temps durait, lorsque, semblant chercher ses mots en levant les yeux au ciel, je lai vu écarté ses cuisses, sur le coup, jai cru quelle ne voyait pas la posture quelle prenait, jusquà ce que je voie sa chatte, qui dans la pénombre semblait bien noire.
Certaines attitudes lors de la soirée sont remontées en moi, je me suis levée, je me suis penchée comme si je lisais par-dessus son épaule.
« Jules me regardait, comprendra-t-il que ma chatte mouillait denvie pour lui, j
»
Elle écrivait des histoires de cul, était-ce de lauto-suggestion, ce qui est sûr, cest quelle a tourné la tête pour membrasser, elle ma amené sur le canapé, elle avait une robe dété croisée avec une ceinture, elle la défaite, se retrouvant nue.
Elle sest agenouillée, jétais en pantalon de survêtement, car à lextérieur, javais mon vélo avec mon sac, jallais à lentraînement de football, le bout de ma verge sortait légèrement, je bandais.
Elle a fini de la sortir, elle sest retrouvée dans sa bouche, je bandais plus fort que les matins.
Elle sest agenouillée, jétais en pantalon de survêtement, car à lextérieur, javais mon vélo avec mon sac, jallais à lentraînement de football, le bout de ma verge sortait légèrement, je bandais.
Plusieurs fois, elle a joui, alors jai lâché les chevaux, mes jets de sperme ne sarrêtaient pas, je crois que le restant de ma vie, je nai jamais autant vidé mes couilles.
Elle ma embrassé et est retournée derrière sa machine, cinq minutes après le père de Louis est arrivé sexcusant de son absence, il ma fait entrer dans son bureau et ma fait mon document.
Je suis venue une dizaine de fois dans le bureau de sa mère, dix fois, je lai baisé, une fois, même sur la moquette, alors quelle sétait mise à quatre pattes, chaque fois, elle trouvait des motifs auprès de son mari quand il arrivait quelques minutes après.
Jennifer a failli partir pour Lyon au risque de franchir le pas et de se retrouver dans des réseaux qui sévices dans certains quartiers, jai eu la chance de la rencontrer quand elle se dirigeait vers larrêt des cars.
Dans cet état, jen avais mal, mais quand elle sest relevée, a placé ses fesses sur la banquette, les écartant au maximum, je me suis un peu baissé et jai perdu mon pucelage.
Je me demande encore comment jai osé lui proposer de venir vivre avec moi en tout bien tout honneur, surtout dans ces temps-là, jétais dune timidité maladive.
Elle a accepté, les choses se sont faites naturellement, nous avons fini par nous marier.
Et tes parents, comment vont-ils ?
Je les vois peu, ils se sont retirés vers Montpellier, ils vont comme des personnes âgées.
Cest vrai, jai vieilli, ils ont vieilli, la vie avance, jévite de regarder en arrière, il faut avancer coûte que coûte.
Où vas-tu résider ?
À Lyon, ma secrétaire américaine m'a réservé une suite dans un hôtel près du centre de Lyon, jai rendez-vous dans deux jours pour la pose de la première pierre près du stade des Lumières.
Hors de question que tu ailles coucher à lhôtel, Jennifer sera enchantée de te revoir, elle va te faire de bons petits plats, tu dois avoir perdu lhabitude de manger de la bonne bouffe, noublie pas que Lyon est la capitale de la gastronomie française.
Elle te fera des ufs en meurette, jouvrirai une bouteille de Côte Rôtie de derrière les fagots.
Cest du Bourgogne.
Non, cest un vin de la vallée du Rhône, en remontant vers Dijon, après les vins du Lyonnais, il y a les Beaujolais, la côte chalonnaise et la côte dijonnaise en gros.
Je vais lui téléphoner.
Il se déplace et à laide de son portable, il appelle Jennifer, jespère quelle va refuser, revoir la fille de vos vingt ans, vingt ans plus tard, jai peur de retrouver une petite boulotte bien que Louis ne mait pas parlé de la naissance de son successeur, ont-ils des s ?
Je ne croyais pas que de lui dire que tu es de retour la mettrais autant en joie, elle est partie mettre des draps dans la chambre damis.
Cest comme cela quà la sortie de la gare de TGV, je retrouve lamour de ma jeunesse, celle à cause ou plutôt grâce à qui, jai fait fortune aux U.S.A., mais surtout en grande partie grâce à Dee, ma femme.
Les traits vieillis, mais loin de la bobonne que javais peur de retrouver quand Louis ma proposé de venir habiter dans cette grande maison au centre du village et qui nous faisait peur quand nous étions s tellement elle était massive.
Jennifer doit faire du sport pour garder cette ligne, jaime largent que jai gagné, mais je préférerais quelle ne mait pas trompé et quen ce moment nous ayons repris la boulangerie familiale, moi au fournil et elle dans la boutique nos deux s dans ses jupes.
Cest drôle la vie, quand nous passons devant la boutique, elle a été complètement refaite, la devanture est plus moderne, cest drôle, car je prends conscience que si tout sétait déroulé comme je viens de le penser, mes s seraient bien grands pour se planquer dans les jupes de leur mère.
Jennifer, Louis ma dit que tu te servais toujours dans notre boutique, je vois que la devanture a été rénovée, jespère quils ont gardé le four à bois de mon grand-père.
La façade et la boutique ont été refaites, mais le fournil est resté tel quel, simplement un coup de peinture.
Heureusement, jai bâti mon concept de boutique aux États-Unis sur les plans du four à bois, certes, plus long pour la fabrication, mais deux fois plus efficace sur la qualité des pains, nous privilégions la qualité, aux gains faciles, nous nous y retrouvons par le nombre de pains vendu.
Jétais parti avec des photocopies des plans que mon aïeul avait dessinés, par endroits les traits étaient un peu effacés, mais grâce aux techniques modernes de numérisation, nous avons réussi à tout retrouver.
Tes boulangeries à grande échelle seront faites sur ce concept, au téléphone Louis ma dit que tu en installais une à Dijon et lautre à Lyon.
Exact, avec de bonnes farines quil me reste à aller négocier près des minotiers français, je pose la première pierre demain pour celle de Lyon.
Dailleurs, je vous invite à venir tous les deux, surtout pour le vin dhonneur, ma secrétaire a retenu une salle dans un restaurant voisin qui va nous servir du champagne.
Jennifer, toi qui as du temps, tu conduiras Adrien, je serais venu, mais jai des clients à létude, je suis parti deux jours à Paris, il faut que je ratt le retard que ce voyage ma fait prendre.
Nous passons une soirée tranquille, la maison est comme je lai toujours connu, ma chambre est spacieuse, dans la nuit, jentends de petits bruits, il doit, il y a des souris qui se promènent dans les murs.
Adrien, que fais-tu, inutile avec moi de reprendre notre relation là où nous lavions laissé, tu as un peu trop bu, noublie pas que je suis mariée à ton copain, la seule chose que je tavouerais, cest que je ne tai jamais trompé.
Ce sont de mauvaises femmes qui ont fait courir le bruit, car plusieurs fois, jai croisé Hugo et comme cétait un de nos copains, je lembrassais.
Jéclate de rire.
Adrien, un copain, tu rigoles, je pense que cest toi qui las dépucelé, quand il était jeune, nous ne lavions jamais vu avec une fille, il a fallu que tu tombes très bas pour accepter de partager sa couche, jespère quil te baise bien, du moins mieux que moi.
Tu as raison, nous baisons comme des bêtes, la nuit dernière, tu serais venue dans ma chambre, tu aurais vu, comment il ma éclaté, il ma baisé pendant des heures, ce matin, tu as dû remarquer mes yeux au milieu de la figure, cest normal, depuis deux jours quil était parti.
Il est vrai que jai essayé et que je le suis fait rembarrer, dommage, même dans la voiture, jaurais remis le couvert.
Comme la veille, soirée pénarde à trois à nous remémorer le passé, vers 21 heures, Louis nous quitte pour retourner dans son bureau et à 22 heures, je monte aussi pendant que Jennifer débarrasse succinctement les coupes et les deux bouteilles de champagne vides que javais récupérées au cocktail...
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