Le Manoir Mclaughan - Chapitre 4
Après la douche, je choisis des vêtements de façon assez négligente. Mon mari nétant pas là pour la journée, fallait-il vraiment que je fasse attention à la manière dont jétais habillée ? Mais je me dis que dans les grandes familles britanniques, il ny avait pas le droit à lerreur. Si jamais quelquun venait, ce qui restait bien improbable, il ne fallait pas quil me trouve en jogging ou quelque chose du genre.
Je me décidai pour un tee-shirt et un pull moulant, mais je choisis de ne pas mettre de soutien-gorge. Ainsi, au dîner, peut-être aurais-je la chance daguicher à nouveau Arthur pour que nous passions enfin une vraie nuit tous les deux. Je pris également une jupe à carreau descendant aux genoux, mais assez ample. Je savais quArthur préférait en général les jupes moulant mon fessier, je les garderai donc pour les jours où il serait avec moi. Je sélectionnai enfin un ensemble Tanga - porte-jarretelles de couleur violette, et des bas résilles noirs. Lensemble me sembla particulièrement réussi, daprès mon miroir. En revanche, jabandonnai les hauts talons pour des chaussures plus plates, étant donné quil me faudrait marcher sur le chemin de terre détrempé pour accéder à latelier.
Je pris également soin de mon maquillage. Arthur nétait pas un grand amateur de ce genre dartifices, mais cela me plaisait, aussi en abusai-je puisquil nétait pas dans les parages. Cela contrastait avec ma tenue plutôt décontractée. Je sortis de ma chambre puis arrivai dans le hall en même temps quAlbert qui tenait un plateau rempli de victuailles. Je lui souris en lui emboîtant le pas, tandis quil inclinait légèrement la tête. Nous étions réellement réconciliés. Après tout, si mon mari mavait enfin touché, cétait un peu grâce à lui.
Laprès-midi se passa sans encombres. Vers 17h, Albert vint me porter du thé et quelques biscuits. Il revint quelques minutes plus tard pour récupérer la théière vide pour mannonça :
« Monsieur vient de téléphoner.
Très bien, merci Albert. »
Je ne le fis pas paraître, mais jétais terriblement déçue. Javais passé la journée à essayer de mon concentrer sur autre chose que la partie de sexe qui mattendait le soir, mais tout cela venait de tomber à leau, si je pouvais me permettre le jeu de mots. Albert parti, je me levai et inspectai plus en détails la pièce aux alentours. Après quelques minutes, jeus limpression quun bruit sourd sélevait de quelque part. Je tendis loreille. Cela semblait provenir du bâtiment à-côté, dans lequel Albert nous avait déconseillé daller car il y avait trop de désordre.
Je me rassis un moment devant mon chevalet, mais linspiration sétait évanouie après le coup de téléphone dArthur. Le bruit sourd continuant à côté, je décidai daller voir de quoi il en retournait. Il pleuvait toujours très fort dehors, et je fus heureuse davoir évité les talons aiguilles aujourdhui. La porte de lautre bâtiment décurie était entrouverte. Jy glissai la tête. Cétait éclairé à lintérieur, par plusieurs chandeliers disposés au sol tout autour de la pièce.
Je rentrai franchement, et fus un peu surprise par le spectacle soffrant à mes yeux : le bâtiment en lui-même était une écurie classique : plusieurs boxes de chevaux vides, fermés par de hautes grilles, sétendaient de chaque côté dune allée centrale. Cétait très différent de latelier, mais il ny avait pas de désordre comme lavait sous-entendu Albert.
Le bruit ayant cessé, je mavançai le long des boxes, dans la lumière offerte par les flammes vacillantes des bougies. Je vis quau fond de la pièce, les boxes disparaissaient, ce qui créait un grand espace rectangulaire où plusieurs formes se tenaient. En approchant, je distinguai nettement une table, une étagère qui comportait plusieurs objets et un fauteuil.
Je continuai de progresser pour arriver à la table. Elle était en bois, et semblait avoir un grand nombre dannées. Je fus surprise de constater que des anneaux de fer y étaient scellés à chacun de ses coins et aux quatre pieds. Le fauteuil, bien quil semblait confortable, avait un grand trou au niveau de lassise. Sur létagère, japerçus un fouet, une cravache, et divers équipements pour les chevaux. Enfin, dautres objets étranges étaient entreposés : une cage, une poutre de bois reposant sur des sortes de tréteaux
Je commençai à regretter dêtre rentrée et décidai de faire demi-tour pour retrouver mon atelier, ou peut-être ma chambre pour y faire un brin de toilettes. Mais une voix changea tous mes plans :
« Je croyais avoir dit à Madame de ne pas rentrer dans cette pièce car cétait dangereux pour elle.
Euh
Oui, Albert, mais cétait ouvert, et je voulais
Madame doit savoir que la curiosité est un vilain défaut. Je crois comprendre que la punition de Monsieur cette nuit na pas suffi à Madame, et quil va falloir continuer de lui expliquer les bonnes manières qui ont fait la réputation de cette famille et de toute la Grande-Bretagne. Rien que voir son maquillage aujourdhui témoigne de la décadence dans laquelle elle a dû vivre pendant des années.
Mais
»
Je neus pas le temps den dire plus. En quelques secondes, des menottes sabattirent sur mes poignets et mes bras furent immobilisés dans mon dos. Je tombai sur le sol sans comprendre ce qui se passait. Je sentis alors quon me trainait jusquà la table par les cheveux, et je maffalai dessus en tombant sur ma belle poitrine. Jaurais dû me débattre, crier, mais jétais trop abasourdie pour bouger, et je narrivais pas à comprendre ce qui se passait.
On me retira alors mes chaussures, puis je sentis quon me forçait à en mettre dautres. A leur contact, je compris quil sagissait de talons vraiment très hauts, le pied y reposant presque à la verticale.
Les mains qui mavaient attachées à la table sattaquèrent alors à ma jupe et à mon Tanga. Je crus simplement quon allait les descendre à mes pieds, mais je compris que des ciseaux soccupaient de les tailler en pièce. Il en fut de même pour mon pull et mon tee-shirt. Je me retrouvai en bas résilles et porte-jarretelles, sur des talons trop hauts, toujours la tête et la poitrine sur la table et les jambes écartées attachées aux pieds.
« Madame ne met pas de soutien-gorge, ce nest pas très prudent vu la grosseur de ses seins. Un accident est si vite arrivé. Madame est vraiment très négligente. A moins que cela excite Madame de se promener les seins à lair sous son pull ? »
Je me sentis rougir, à la fois honteuse et vexée par les paroles du majordome. Mais avant que je nai pu répliquer, une grosse boule simmisça dans ma bouche, mempêchant de parler et de fermer la bouche par la même occasion. Puis je sentis les mains saffairer du côté de mes fesses, et un plug anal me pénétra lanus violemment. Je navais pas lhabitude de ce genre de pratique, et un petit cri méchappa.
« Je vais devoir punir Madame, pour quelle se comporte mieux avec Monsieur et quelle respecte la famille de Monsieur. »
Sans avertissement, un fouet sabattit violemment sur mes fesses. La douleur menvahit aussitôt, mais je neus pas le temps de mapitoyer sur mon sort car un deuxième coup claqua rapidement.
« Nous allons commencer par trois fois trente coups, et nous verrons si Madame a compris la leçon ensuite. »
Il compta fortement les coups, fit effectivement des pauses tous les trente coups, puis sarrêta à la fin de la troisième série.
« Madame a-t-elle compris que lhonneur de la famille McLaughan est en jeu ? »
Je navais rien compris du tout, à part que javais un mal immense et que je doutai de pouvoir un jour masseoir à nouveau. Je ne répondis rien, et je sentis la boule qui me servait de bâillon quitter ma bouche.
« Jattends la réponse de Madame.
Vous êtes complètement fou, javais raison de me méfier de vous, articulai-je dans un souffle.
Bien, je vois que quelques coups supplémentaires seront nécessaires. Mais pour lheure, je suis fatigué. Je vais laisser Madame méditer sur son erreur, et revenir dans quelques heures pour la suite de la punition. »
Autour de moi, les bougies séteignirent une à une. Albert me laissa seule, toujours attachée dans cette écurie, sans moyen de bouger
et les fesses horriblement douloureuses.
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