Collection Histoire Courte. Jouer Avec Le Feu (1/1)

• Julien, on se retrouve, comment va la vie depuis la fois où nous avons passé la soirée avec Véronique.
• Salut, Antoine, comment va la vie, je vais te le dire, je la vois dans le fond de ce verre de whisky, quand on joue avec le feu, on se brûle.
• Qu’entend par là !
• Tu te souviens, le service que je t’ai demandé, il y a six mois.
• Comment ne pas se souvenir que Véronique et toi m’avait invité pour que dans la soirée, je t’aide à la dévergonder ?
• C’est fait, dévergondé, elle l’est.
• Pourtant, ce soir-là, elle a juste accepté de danser avec moi.
• Bien sûr, j’ai aimé te voir dans ses bras, même si tu as tout fait pour qu’elle se colle contre toi, mais à aucun moment, elle n’ait accepté ce rapprochement.
• Tu te souviens, j’ai même failli prendre une baffe lorsque je lui ai mis ma main aux fesses, comme tu m’as fait signe derrière son dos de la descendre alors que je la tenais par le creux des reins.
• Cette baffe a rendu mon plan caduc, je voulais que tu m’aides à faire d’elle une salope, depuis notre mariage, il y a cinq ans et six mois, maintenant, tu sais qu’elle n’acceptait qu’à ce que je la saute dans la position du missionnaire.
Je n’ai jamais trouvé son clitoris, à croire que le divin avait oublié de lui en greffer un.

Cette soirée a été le début de ma propre aventure avec celle qui partage ma vie.

• Alors, dis-moi pourquoi te refais-tu servir un verre ?
• J’ai joué, je me suis brûlé, je te dis, elle est partie.
• Comment cela, que veux-tu dire, elle est partie.
• Elle s’est tirée, elle m’a quitté il y a deux mois, tient, regarde avec une femme qui plus est, j’avais une épouse lécheuse de touffe, elle m’a quitté pour une certaine Viviane amie d’enfance qu’elle a retrouvée.
J’ignorais qu’avant de me connaître, elle avait eu une histoire d’amour avec elle, tient regarde la lettre que j’ai trouvée sur notre lit, ses armoires et commodes ouvertes et toutes ses fringues envolées.


La voilà, lie là, elle parle aussi de toi.

Antoine me tend une lettre sortie de sa poche, froissée, on voit qu’elle a été lue et relue.

« Antoine, je sais que ce que je vais te dire va te , mais je suis obligé de te faire mal, je suis amoureuse, je sentais bien que depuis des mois, même depuis notre mariage, qu’entre nous rien ne collait.
Je suis consciente des efforts que tu as faits quand tu m’as présenté Julien et que j’ai dû le remettre à sa place, tu cherchais à ce que je jouisse, tu devais avoir pris conscience que nos rapports étaient plats, sans âme.
Et, j’ai retrouvé Viviane, je vais être directe, quand j’ai été dans ses bras, mon corps a su tout de suite que c’était pour elle que j’étais venue sur la terre, sa bouche sur ma chatte, à ce simple contact, j’ai démarré.
Une jouissance bien plus forte que la première fois où je l’ai rencontré, depuis, c’est le plaisir intégral, alors je t’écris pour te dire que je te quitte, je pars vivre avec Viviane. »

Je lis la lettre, à deux doigts d’éclater de rire.

• Merde, elle te l’a mis profond, une vraie pute, j’espère que tu lui as filé une torgnole dont elle se souviendra, une femme que tu as choyée, aimée pendant cinq ans, faisant ce qu’elle t’a fait, c’est ce qu’elle mérite.
• Je t’ai dit que j’avais trouvé la lettre sur notre lit au milieu d’un tas de vêtements qu’elle n’a certainement pas pu mettre dans sa valise, depuis j’ignore où elle se trouve, sûrement chez Viviane.
• Patron, remettez un whisky à mon ami, je sens qu’il en a bien besoin.

Je l’entends se parler à lui-même, regardant ce verre que vient de lui tendre le patron.

• Quand on joue avec le feu, on se brûle.

C’est à ce moment que mon portable sonne.

• Excuse, c’est ma copine du moment, je vais lui répondre, elle devait m’annoncer une chose importante.
• Va, mon verre va me tenir compagnie.

Je me retire et je sors sur le trottoir.


• Véronique, c’est bon mon amour, j’ai vu ton ex, il a tout gobé, il est persuadé que tu es parti avec celle que nous avons fait naître sous le nom de Viviane, il croit que tu aimes brouter des chattes.
J’ai failli rire quand il me l’a fait lire, tu te souviens quand nous l’avons écrit ensemble, sur certains points, on a un peu poussé, mais cela a été efficace, tu m’avais dit que c’était un ivrogne, je le vois là-bas au comptoir son whisky à la main.
• Julien, je te l’avais dit, tu comprends pourquoi je t’ai repoussé chez lui, chez moi encore à ce moment-là, pour mieux te retrouver le lendemain chez toi.
• Bien sûr, ma chérie, comment oublier le moment où tu t’es donné à moi, j’adore, il m’a dit que tu ne baisais avec lui que dans la position du missionnaire, alors que dès que je t’ai eu embrassé, cinq minutes après, tu étais à genoux devant moi à me sucer la queue.
• Tu m’inspirais Julien, j’étais inspiré de savoir que je trompais ce poivrot, presque tous les jours, il rentrait bourré.
• Peut-être, car il n’arrivait pas à faire sortir la chienne que j’ai su faire de toi.
• C’est peut dire, j’ai beaucoup aimé la soirée où tu as invité Alain et Caroline.
• Oui, mon amour, moi aussi, surtout quand avec Caroline, vous vous êtes sucé sur notre canapé, deux vraies petites lesbiennes, mais aussi ma bite que je lui ai mise pendant qu’Alain te baisait cela a été l’un des meilleurs moments de ma vie.
Que fais-tu, tu es au travail ?
• Non, je suis chez nous, j’ai pris mon après-midi.
• Je suis bête, c’est mon anniversaire, tu me prépares des tournedos Rossini avec des pommes de terre dauphine que tu auras préparé toi-même avec amour et non pas du congelé.
J’espère que le dîner que tu m’auras préparé se fera aux chandelles.
Mets ta robe longue blanche, mon amour, oublies toute culotte, je me vois déjà à l’apéritif passé sous la table et te brouter le clito, comme je t’ai appris à le faire et qui te fait jouir à chaque fois.

• Julien, j’ai quelque chose à te dire.
• Oui, mon amour, je t’écoute, après je vais retrouver ton cocu de mari, je vois qu’il vient de faire signe pour se faire resservir un verre.

J’allais raccrocher.

• Prends ton temps avec lui, inutile de venir rapidement me câliner le clito, je suis assise dans ton fauteuil, ma jupe relevée et je suis sans culotte, Caro est à genoux devant moi sa langue approchante.
Dis bonjour à Julien, Caro.
• Bonjour Julien, alors ont fait cocu Antoine et c’est à mon tour de te faire cocu.
• Tu as entendu, je vais devoir aller vite, elle est très efficace avec sa langue.
Depuis que tu me l’as présentée avec son mari, elle m’a fait jouir quand nous étions en 69, dès que nous nous serons données du plaisir, ma valise est dans l’entrée, sa voiture nous attend pour nous emmener sous d’autres cieux.
Adieu bébé merci de m’avoir fait connaître d’autres plaisirs que la bite de mon cocu de mari.

Et c’est comme cela que la communication se termine, me laissant là sur le trottoir comme un con.

• Patron, un whisky, non un double, je n’aurais pas dû jouer avec le feu !!

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!