Collection Histoire Courte. Mon Amant Conducteur Poids Lourd (1/1)
Cest bien la veine, une voiture de moins de 10 000 kilomètres, je suis sur une petite route me rendant chez mon amie Josy quand le moteur se met à faire un drôle de bruit.
Heureusement, un ancien parking dun restaurant poids lourd fermé suite à linterdiction à ces gros camions de la prendre pour la quiétude des habitants de certains hameaux.
Il est vrai quune moyenne de 3 000 camions les traversait, depuis deux ans que mon mari a fait prendre cette décision au Conseil Départemental, nous dormons mieux, mais tous les commerces fermes les uns après les autres.
Nous dormons mieux, je dis bien nous dormons mieux, car nous avons une propriété dans lun deux.
En France, faire prendre des décisions permettant davoir un avantage personnel est notre sport national, je dois dire que là, Pierre a fait fort.
Vous avez dit et les courses pour moi, foutaise, jai une femme de ménage, excusez, une technicienne de surface, elle nous approvisionne quand elle vient avec son vélo, elle habite à 8 kilomètres près dun super-market comme lon dit au lieu de supermarché nouvellement ouvert au début de cette route de 20 kilomètres.
Je marrête et jattends, la carte intégrée de mon nouveau modèle va prévenir le concessionnaire de ma voiture, que Christine a besoin de la présence dun technicien sur place.
Jignore comment cela fonctionne, la seule chose que je sais, cest que lorsque Pierre a reçu le vendeur dans notre salle à manger, lisant 50 nuances de Grey, roman érotique qui me chamboulait légèrement.
Pierre très pris, souvent absent, oublie régulière dhonorer son épouse, pour parler comme ma maman ma appris à le faire, tout en nuances, cest le cas de le dire, alors que je devrais penser et le dire bien différemment.
Dans mon canapé, mollement allongé, le dos bien calé, cest à dautres horizons que je pensais, mais une nouvelle fois mon éducation me rattrapant, je marrête là.
Et puis merde, lâchons les chevaux à trente-cinq ans, jai envie quil me baise, quitte à ce quil me flagelle comme Anastasia accepte que Christian le fasse dans mon livre, mais jai bien entendu que si nous achetons ce modèle, tout électronique, je naurais jamais demmerde.
Pardon, je dois me reprendre, mais cela fait plus dune heure que je poirote, des centaines de voitures passes, aucun poids lourd, lamende les dissuadant de lemprunter.
Ces putains de voitures, excusez, je me suis lâchée, on a le droit de sénerver, ces putains de voitures, aucune ne sarrête, il faut faire quelque chose, trouver du réseau là où je suis, je ne capte pas, cest vrai, un relai télécom aurait dû être mis en place et mis en service pour retirer notre zone blanche, mais larrêt des camions a fait abandonner le projet.
Pour tout arranger, il se met à pleuvoir, cest vrai, qui pense que je suis en panne, il faut que je relève le capot du moteur, où est-il, avant arrière.
Moi, les voitures, elles me servent pour aller dun point A à un point B, mon point A, je le connais, je lai quitté depuis bien trop longtemps et le point B, chez Josy, à 5 kilomètres à droite, me semble inaccessible.
Je descends et je fais le tour de la voiture, le sigle de cette grande marque allemande me fait vomir, je lui donne un grand coup de pied pour me venger et je tombe les fesses dans une mare deau.
Jusquà ma culotte en dentelle que je mouille, un coup d'il sur la route, je relève ma jupe et je lôte, une envie de faire pipi me prend, je me place derrière.
Jessaye douvrir mes deux portières pour me cacher à la vue des voitures, la carte servant à démarrer, que le livreur nous a donné pour cette saloperie de bagnole est insérée à lintérieur et les portes sont hermétiquement fermées.
Je me baisse augmentant rapidement le niveau de la flaque commençant à ruisseler.
La pute, combien me prends-tu pour me sucer ?
Mon regard en dit long sur ma pensée, jaurais un couteau, je létriperais, une demi-heure et je dois ne plus ressembler à rien, je suis gelée, une voiture arrive côté opposé, il doit me voir, car sans mettre son clignotant il traverse les voies.
Merde, jai cru que cétait Jeanine.
Je me baisse pour lui parler par la vitre quil a ouverte, il joue avec son sexe, il semblerait quil ny ait que des obsédés sur ma route, il redémarre et reprend sa direction prenant le même risque que pour venir me voir et que je vois sa verge.
Au loin, je vois arriver un poids lourd, Pierre où es-tu, il faut le faire verbaliser, cest ce que je me dis une fraction de seconde, mais je vois son clignotant briller dans la nuit tombante, cest fichu pour aller chez Josy, le thé doit être froid.
Je pensais quil se garerait près de moi, mais il passe son chemin me regardant comme si jétais ce que les autres ont carrément pensé de moi, il stoppe son gros cul à plus de 50 mètres de moi.
Je le vois prendre son téléphone, chouette, il appelle des secours, je vais être dépanné, cela fait dix minutes et rien ne se passe, je finis par mapprocher, il baisse sa vitre.
Que voulez-vous petite dame ?
Il a mis un bras à sa portière malgré la pluie, son bras est aussi gros que mes cuisses, plutôt mes mollets, car je fais de lAquagym et je cours sur tapis à la piscine de notre ville, je suis impressionné, Pierre a des bras comme des allumettes.
Pour compléter le personnage, deux points me rendent toute chose, sa moustache digne des coureurs du tour au début de cette épreuve que jai vu un jour où je fainéantais devant ma télé.
Point dorge ses poils qui sortent de son marcel, mon mari étant imberbe de ces endroits-là, tous juste un léger duvet au-dessus de sa lèvre supérieure, quil rase pendant une demi-heure chaque matin, il faut toujours quil soit brillant comme un sou neuf pour quitter la maison.
Excusez, Madame, jai cru que vous étiez la remplaçante de Janine, elle nest plus là les lundis.
Une voiture s'est arrêtée et lhomme ma parlé de Jeanine, elle est peut-être malade !
Non, ce sont les 35 heures, même chez les putes, les macs font respecter le temps de travail.
Vous semblez bien trempée !
Cette putain de voiture s'est arrêtée, je suis descendu pour ouvrir le moteur et voir comment, cétait fait et les portières se sont condamnées menfermant à lextérieur sous la pluie, je suis trempée et je suis gelée.
Monte, on va voir ce que je peux faire.
Il se penche et ouvre la portière opposée, en faisant ce geste, il met la main à la portière, impressionnant, je naimerais pas quil me fesse, bien que comme Anastasia, si l'on me le demandait, jaimerais bien essayer, cela donnerait du piment à ma vie.
Je contourne le camion, je sens le chaud du moteur, jai presque envie de me coller à lui, mais jai un peu peur des battoirs, surtout quand pour maider à monter, sa main me prend ma petite main pour maider à monter et de refermer la porte derrière moi.
Déloque-toi, tu vas attr la mort.
Dépêche, jai déjà vu des seins et une petite culotte.
Petite culotte, merde, non, mince, elle est dans ma poche, mais a son regard, je sens que si je ne mexécute pas, il va se mettre en colère.
La cabine dun camion, cest exigu, mais tant bien que mal, je suis nue.
Pour qui me prends-tu avec tes airs de femme du monde, tu te promènes la chatte à lair, jignorais que chez les bourges vous aimiez cela.
Non, cest à cause de la flaque deau, elle est dans ma poche, la voici !
Quelle conne, je prends mon manteau de fourrure et sors ma petite culotte en dentelle, il me la prend et se la passe sur le visage.
Tu as raison, cela sent la femelle, donne-là, je suis presque tout le temps sur la route, en attendant si je connaissais le connard qui a fait interdire cette route au poids lourd, je lui donnerais bien un coup de pied au cul.
Depuis quelle est interdite, je suis obligé de faire deux heures de route supplémentaires.
Je me garde bien de lui dire que ce connard, cest mon mari, jai peur quil ne me viole pour se venger, bien que si sa queue est aussi grosse que ses bras, je pourrais passer un bon moment trop refusé par Pierre.
Tu vois, tu as de la chance, je prends, le risque tous les lundis de me ramasser un P.V. assez parlé, monte dans la couchette, cest peu confortable, il y a une couverture, cela te tiendra chaux.
Ma patronne a la même poubelle que la tienne, elle a eu le même problème, ou est le temps dune bonne clef mise dans la serrure qui souvre sans problème, je descends voir ce que je peux faire.
Couche-toi, on ta déjà dit que tu es belle, même, je dirais que tu es bandante ?
Je me clisse à larrière, sûr quil a vu mon intimité quand jai basculé, la couchette pue la sueur et la graisse ainsi que la couverture, mais que cest bon dêtre au sec et au chaud.
Pousse-toi que je me couche.
Combien de temps est-il parti vers ma voiture, je lignore, je me suis endormie, il fait nuit.
Vous êtes nu !
Toi aussi, jétais trempé, je me suis déshabillé et je me suis essuyé avec la serviette qui est derrière mon siège et qui me sert quand je vais à la douche sur les relais d'autoroutes bien que jévite de les prendre, jai failli mendormir au volant.
Il monte dans la couchette, je me fais toute petite, jai peu de mal, on dirait Raspoutine à côté de Betty-Boop, Raspoutine, cest un peu outrancier, plutôt Depardieu à la quarantaine.
Je sens ses fesses contre les miennes et sans me poser plus de questions, je me rendors.
Ou suis-je, oui, dans la couchette dun camion après une fin d'après-midi mémorable, panne de voiture, portière bloquée et trempée par la pluie, sans oublier ma petite culotte ?
C'est bizarre, je sens une barre dure dans mon dos, impossible, que dois-je faire, le camionneur bande, que dire, que faire, d'autant plus que son bras menserre et que sa grosse paluche est sur mon sein qui semble apprécier.
Que, croyez-vous que je fasse, le titre de mon aventure vous apporte la solution.
« Mon amant conducteur de poids lourd.
Je me retourne difficilement, ma bouche trouve ses lèvres, jouvre mes jambes et ce bâton que je nai pas vu entre en moi, deux allées et retours, je suis sûr quà quelques mètres, on entend mon vêlement, jusquà ce quil minonde.
Je viens de me rhabiller malgré mes vêtements encore mouillés, après un moment interminable de plaisir sur la couchette arrière, méclatant comme jamais.
Nous buvons un café quand je vois une voiture de la société prônant ses voitures entièrement numérisées, il voit le camion et vient vers nous.
Bruno ouvre sa vitre.
Vous ne savez pas où est le conducteur de cette voiture, sil vous plait.
Cest cette dame, Monsieur, elle vous attend depuis hier.
Le système nous a envoyé lalarme il y a une heure, jétais sur une autre intervention, ce sont les fêtes de Noël, on est en effectif réduit, si vous dites que vous êtes tombé en panne hier, il y a dû, il y a un bug.
Jai réparé, cétait une carte électronique qui était mal enclenchée.
Jen réfère à notre société, vous allez recevoir des excuses à votre domicile.
Javais envie de lui dire que pour me trouver, cest facile avec Bruno, jai rendez-vous tous les lundis après-midi, il passe ses deux heures de coupure obligatoire sur ce parking.
Je me fiche que des personnes mal embouchées pensent que Jeanine où une de ses copines sont de retour, il prolonge sa pose de trois ou quatre heures que je passe sur cette couchette malgré son exiguïté.
Lodeur de la graisse et de la sueur sont devenus un vrai bonheur comparé à leau de toilette de Pierre me donnant des nausées, par chance de plus en plus, il mignore sexuellement.
En comparaison, la queue de Bruno que jai tous les lundis dans ma bouche, adorant que je lui fasse des fellations, avant de me prendre en levrette, obligé de mettre sa tête en biais pour ne pas se cogner dans le haut de sa cabine.
Il en va de même pour moi, quand cest moi qui mempale sur cette verge, pivot de mon bonheur, Pierre est cocu par ce camionneur quil a contribué à emmerder.
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!