La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°1134)
Gladys au Château -
Ce matin-là le réveil sonna alors que j'étais déjà réveillée tournant et retournant dans mon lit. Je me levais, toute excitée et je me préparais en souriant. Aujourdhui, javais rendez-vous. En effet, cela faisait une semaine que je visitais des châteaux et leurs bibliothèques souvent très fournies dans le cadre de mes études. Les professeurs nous ayant laissé carte blanche, javais décidé de choisir un thème autour de ce qui me fascinait, larchitecture et les livres. Javais donc pris rendez-vous, plus ou moins facilement, dans plusieurs châteaux, et celui que jallais visiter aujourdhui fût le rendez-vous le plus difficile à obtenir car il me fallut insister, persévérer par de multiples coups de fil pour enfin que lon me propose un accès à ce château privé. Je pris donc mon petit déjeuné en vitesse et mis une de mes robes préférées, cétait une belle robe dété bleue marine avec des pois blanc, près de corps jusquà ma taille, marquant ainsi ma poitrine généreuse dun décolleté élégant, le bas de la robe volant jusquà mes genoux. Je me regardai dans mon miroir et sourit à mon reflet. Moi un petit bout de femme, dà peine 1m60, des formes généreuses sans être trop ronde, je trouvais que cette robe mallait à ravir. Jallai jusquà la salle de bain et entrepris de me maquiller légèrement les yeux et la bouche une rouge mat, qui saccordait parfaitement avec mes dents du bonheur, et donnant à mon visage un air un peu moins in. Une fois fait, je tressai une partie de mes longs cheveux châtains. Je fus très contente du résultat. Je mis mes talons compensés, refermai la jolie boucle de ceux-ci sur ma cheville. Puis, je pris mes affaires, vérifiant une dernière fois si javais rien oublié et regardant mon itinéraire pour me rassurer. Je descendis de chez moi, monta dans ma voiture et parti.
Après une bonne heure de route et les nombreuses fois où je métais égarée, jarrivai enfin dans le village du château en question et japerçus un panneau fléché et touristique indiquant Château des Evans - 4,5 km Je pris donc la petite route départementale indiquée pour arriver dix minutes plus tard devant un immense et haut portail à limpressionnant ouvrage de ferronnerie ciselé absolument magnifique.
- Bienvenue mademoiselle, Je me présente, je suis Marie, la cuisinière du Château
Veuillez me suivre, sil vous plait, Monsieur le Marquis dEvans vous attends à lintérieur.
Je la suivis en détaillant larchitecture remarquable du Château. Il était beau, cétait le moins que lon puisse dire et je fus très heureuse à ce moment-là davoir autant insisté pour venir. Les couloirs étaient luxueusement décorés à lancienne, par des tapisseries, tentures et tableaux en nombre. Elle maccompagna jusquà un salon fort joliment aménagé de meubles dépoque. Elle me fit asseoir dans un fauteuil, afin dattendre larrivée de Monsieur le Marquis. Elle se retira me laissant à la contemplation du lieu et je commençai à prendre quelques notes sur ce que javais vu du domaine. Je nai donc pas vu arriver Monsieur le Marquis qui me regarda avec un sourire amusé, attendant que je laperçoive, ce qui ne tarda pas. Je relevai la tête et le vis, grand, impressionnant par se prestance et lintensité de son regard. Il était là devant moi, je ne savais depuis combien de temps et cela me fis rougir.
- Bonjour Mademoiselle, jespère navoir pas été trop long, dit-il, sourire aux lèvres. Je suis Monsieur le Marquis dEvans
- Bonjour Monsieur le Marquis, je mappelle Océane. Cest moi qui vous ai appelé pour un projet qui est en cours dans le cadre de mes études. Je suis désolée davoir autant insisté pour venir, mais merci de me recevoir, dis-je dune voix que je voulais assurée.
Je lui tendis la main pour répondre à la sienne tendue, main quil prit de longues secondes tout en me regardant droit dans les yeux, ce qui me déstabilisa légèrement, même si jessayai de ne pas le montrer. Puis il me lâcha la main et menjoint à me rasseoir lorsquil prit place dans le fauteuil en face du mien. Il me demanda la nature de mon projet et jessayai de mon mieux de lui expliquer. Je parlais en le regardant dans les yeux, car linverse pour moi est un manque de respect. Plus je le regardais et plus un trouble en moi grandissait. Il mimpressionnait, cétait indéniable. Jamais son regard ne se détourna du mien, comme sil cherchait à mhypnotiser. Un regard profond, dun bleu inouï, un regard que lon noublie pas tant il peut être déstabilisant. Une fois mes explications finies, je lui demandai des précisions sur la construction de son Château et il men donna une partie avant de me proposer de continuer dans sa Grande Bibliothèque car jy trouverai un grand nombre dinformations et aussi parce que jétais venue exprès pour la voir.
Il se leva toujours avec une certaine élégance, tous ses gestes étaient dans le raffinement parfait. Et je le suivis, avec un peu de difficulté, car, certes, il ne marchait pas si vite que ça, mais ce nétait pas mon cas. En effet, je marchais au ralenti, admirant larchitecture des couloirs, les uvres et tentures qui recouvraient les murs.
Monsieur le Marquis se retourna vers moi, ouvrit la porte et entra en scrutant ma réaction devant sa si Grande Bibliothèque. Jétais vraiment heureuse dêtre venue, joubliai totalement la toile et son effet sur moi, et je me mis à sourire de plaisir de voir autant de livres sur tant détagères très fournies qui recouvraient la totalité des quatre murs et qui montaient jusquaux plafond à la française flanqué au milieu dun immense lustre de cristal dun autre siècle. Il y avait là des collections entières de vieux livres de tout siècle, une véritable caverne dAli Baba qui ferait plus dun envieux parmi les bibliothécaires du monde entier. Jentrai à la suite du Marquis qui mindiqua un endroit où poser mes affaires et masseoir près dune table en chêne massif et vernie. Il sassit en face de moi.
- Voici donc une partie de ma Bibliothèque, énonça-t-il dans lautre partie, plus petite, il y a mes pièces de collection dites rares, de vieux livres et manuscrits quil ne faudrait surtout pas abimer, comme les lettres damitié écrites de la main même du Marquis de Sade à mon aïeul ou des Lettres Royales écrites par Louis XVI lui-même avant la Révolution Française à mon aïeul également.
- Merci beaucoup, je ferai très attention, dis-je en regardant autour de moi tous ces trésors, ce patrimoine culturel.
Cet endroit était vraiment magnifique et exceptionnel. Je me levai sous les yeux du Marquis et commençai à me balader entre les livres des étagères sans nen prendre aucun. Puis je me décidai. Je retournai chercher mon calepin et un crayon à papier. Monsieur le Marquis sétait mis à son bureau et travaillait déjà, penché sur un vieux livre, lequel je pus apercevoir le titre uvres originales des Poésies de Jean Nicolas Arthur Rimbaud, dit Arthur Rimbaud Edition limitée année1880. Je reparti vers un endroit où javais vu une impressionnante collection dherbiers et dencyclopédies. Je les pris doucement et les emmenai vers une table proche de mes affaires afin de les étudier. Ces livres étaient absolument magnifiques, fins et ouvragés, unique pour les herbiers et très rares pour les encyclopédies. Toute excitée, je ne me mis pas tout de suite au travaille, préférant dabord admirer ces ouvrages, leurs reliures en relief et dorées et ornées de filets dor. Puis je commençai à prendre des notes sur mon carnet
Au bout dune heure, je me rappelai que javais emporté mes appareils photos, lun était un beau polaroïd, lautre un numérique. Jallai les chercher, puis me retourna vers Monsieur le Marquis pour lui demander lautorisation de prendre quelques photos.
- Jaccepte seulement que vous ne photographiez que les livres et exclusivement les livres, mademoiselle, dit-il en me regardant de son regard si particulier et fixant droit dans mes yeux.
Jhochai la tête en le regardant aussi dans les yeux, un léger sourire sur les lèvres. Je pris dabord en photo, avec mon numérique les herbiers, que je trouvais fascinant, puis quelques clichés de certaines encyclopédies. Puis, avec mon polaroïd je pris seulement trois photos sur les plus belles pages des herbiers. Jallai ensuite reposer les livres où je les avais pris. Je me baladai un peu ensuite, bloc note à la main, regardant les tranches des livres, ouvrant ce qui attirai le plus mon regard. Je continuai à prendre des notes ici et là sur certains livres. Au bout dun moment, je fini par tomber sur un livre différent des autres qui était mis en évidence car il nétait pas enfoncé à fond dans son emplacement et donc comme il dépassait de lalignement des autres livres, il attira mon attention, ce qui fit naître en moi la même impression que le tableau plus tôt. En effet, cétait un livre illustré, assez ancien, et son contenu était pour le moins particulier, pensai-je à ce moment. Il parlait de Domination et de soumission, choses qui pour moi est quasiment inconnue. Je le pris en main et lisais et tournai les pages sans vraiment prêter attention à la pièce. Debout, le rose au joue, me sentant intriguée, gênée et excitée à la fois, je nentendis pas le Marquis arriver derrière moi.
- Je crois que ce livre ne plaira pas à vos professeurs, mademoiselle, dit-il, amusé de me voir aussi gêné, mais intrigué par mon excitation quil devait certainement deviner.
Je sursautai à sa phrase, le livre me tomba des mains et je me baissai précipitamment afin de le ramasser, me cognant au passage la tête contre langle de létagère. A moitié sonnée, je ramassai le livre et je fis face au Marquis, honteuse. Il fronçait les sourcils, me regardant les bras croisés. Instinctivement, je baissai la tête, avant de la relever afin de lui faire correctement des excuses.
- Je suis vraiment désolée Monsieur le Marquis, je ne comptais pas le lâcher, vous mavez surprise et il ma glissé
tentai-je de mexcuser.
- Je vous avais dit de faire attention mademoiselle. Ce livre est très ancien et donc fragile, cest une uvre rare laquelle je tiens beaucoup, encore hier soir je le relisais
Sachez Mademoiselle, ce que vous avez fait mérite punition, me coupa-t-il sur un ton sévère et froid.
Interloquée, je le regardai, muette suite à sa phrase tombée comme un couperet dans mon esprit. Je ne savais si cétait le coup sur ma tête qui me faisait délirer. Voyant mon manque de réaction, ou sen amusant, il prit mon poignet, de son autre main il rangea le livre dans son emplacement, puis il memmena derrière lui vers son fauteuil où il sassit. En tirant sur mon bras, il me fit mettre à travers ses genoux.
- Je vous préviens, si vous bougez ce sera pire quune fessé, est-ce clair ? Dit-il avant que je ne me débatte.
Je hochai la tête, incapable du moindre son. Il releva ma robe et il vit ma légère culotte blanche toute en dentelle qui ornait un cul rond et pulpeux et cachait mon sexe qui était déjà humide suite à la lecture du livre. Le Marquis regarda mon cul pendant un moment, et les lèvres à travers le fin tissu, puis la descendit sans ménagement. Je respirai fort, monstrueusement gênée quun homme que je venais de rencontrer vois mon intimité. Toutefois, je narrivais pas à comprendre cette sensation dans le bas de mon ventre, comme si jattendais que cette punition commence, comme si je la souhaitais... Tout à coup, sans que jy sois préparée la première fessée tomba. Je poussai un petit cri et me mordis la lèvre inférieure. Une décharge agréable sétait abattue sur moi lorsque je sentis sa paume la première fois. Elle revient lors de la deuxième fessée. Je ne poussai pas de cri, mais ma respiration saccéléra, je regardai le sol devant moi sans le voir, obnubilée par les sensations et les pensées contradictoires. Je me sentais humide, de plus en plus et cela accroissait mon trouble. Cétait mal et javais peur daimer ça, mais je dois lavouer, jaimais ça !
Les autres fessés vinrent, augmentant la tempête dans ma tête. Trois, quatre
Je ne les comptais plus, trop perdue par la sensation de douleur, intrigante mais ô combien excitante, qui faisait monter un plaisir inconnu alors en moi. Je ressentais un trouble immense menvahir et à la huitième claques, je vacillai dans linconscient
(A suivre
)
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